1.1
Jésus m’ordonne : « Prends un cahier tout neuf. Copie sur la première feuille la dictée du 16 août. Ce premier livre traitera d’Elle. »
J’obéis et je copie.
Le 16 août 1944.
1.1
Jésus m’ordonne : « Prends un cahier tout neuf. Copie sur la première feuille la dictée du 16 août. Ce premier livre traitera d’Elle. »
J’obéis et je copie.
Le 16 août 1944.
1.2
Jésus dit :
« Aujourd’hui, écris seulement ceci : la pureté a une telle valeur que le sein d’une créature a pu contenir Celui qui ne peut être contenu, parce qu’elle possédait la plus grande pureté que puisse avoir une créature de Dieu.
La sainte Trinité y descendit avec toutes ses perfections, y habita avec les trois Personnes, enferma son Etre infini dans un si petit espace – sans pour autant se diminuer, parce que l’amour de la Vierge et la volonté de Dieu dilatèrent cet espace jusqu’à en faire un Ciel –, et s’y manifesta conformément à ses caractéristiques :
Le Père, en tant que Créateur, renouvela son œuvre du sixième jour[1] et eut une vraie “ fille ”, digne de lui, à sa parfaite ressemblance. L’empreinte de Dieu s’était imprimée en Marie avec une telle netteté que seul le Premier-né du Père lui était supérieur. Marie peut être appelée la “ puînée ” du Père, en raison de la perfection qu’elle reçut et sut conserver, de sa dignité d’Epouse de Dieu, de Mère de Dieu, et de Reine du Ciel : elle vient au second rang après le Fils du Père et dans sa Pensée éternelle, parce qu’il se complaît en elle de toute éternité.
Le Fils, en étant “ Fils ” pour elle aussi, lui enseignait, par un mystère de la grâce, sa vérité et sa sagesse alors qu’il n’était encore qu’un germe qui se développait en son sein.
L’Esprit Saint apparaissait parmi les hommes grâce à une Pentecôte anticipée, une Pentecôte prolongée, Amour en “ celle qui aima ”, Consolation des hommes par le fruit de son sein, Sanctification par la maternité du Saint.
1.3
Pour se manifester aux hommes sous la forme nouvelle et complète qui inaugure l’ère de la Rédemption, Dieu n’a pas choisi pour trône un astre du ciel, ni le palais d’un puissant. Il n’a pas davantage voulu les ailes des anges pour y poser les pieds. Il a voulu un sein immaculé.
Eve, elle aussi, avait été créée immaculée. Mais c’est de son plein gré qu’elle voulut être corrompue. Alors qu’Eve vivait dans un monde pur, Marie, qui vivait dans un monde corrompu, se refusa à offenser sa pureté par la moindre pensée tournée vers le péché. Elle connaissait l’existence du péché. Elle en a vu les visages les plus divers et les plus horribles. Elle les a tous vus, jusqu’au plus horrible : le déicide. Mais elle les a connus pour les expier et devenir, pour l’éternité, celle qui a pitié des pécheurs et prie pour leur rédemption.
1.4
Cette pensée servira d’introduction à d’autres sujets saints que je te communiquerai pour ton réconfort et celui d’un grand nombre. »
1.1
Jesús me ordena: «Coge un cuaderno completamente nuevo. Copia en la primera hoja el dictado del día 16 de agosto. En este libro se hablará de Ella».
Obedezco y copio.
16 de agosto de 1944.
1.2
Dice Jesús:
«Hoy escribe esto sólo. La pureza tiene un valor tal, que un seno de criatura pudo contener al Incontenible, porque poseía la máxima pureza posible en una criatura de Dios.
La Stma. Trinidad descendió con sus perfecciones, habitó con sus Tres Personas, cerró su Infinito en pequeño espacio — no por ello se hizo menor, porque el amor de la Virgen y la voluntad de Dios dilataron este espacio hasta hacer de él un Cielo — y se manifestó con sus características:
el Padre, siendo Creador nuevamente de la Criatura como en el sexto día y teniendo una “hija” verdadera, digna, a su perfecta semejanza. La impronta de Dios estaba estampada en María tan nítidamente, que sólo en el Primogénito del Padre era superior. María puede ser llamada la “segundogénita” del Padre, porque, por perfección dada y sabida conservar, y por dignidad de Esposa y Madre de Dios y de Reina del Cielo, viene segunda después del Hijo del Padre y segunda en su eterno Pensamiento, que ab aeterno en Ella se complació;
el Hijo, siendo también para Ella “el Hijo” y enseñándole, por misterio de gracia, su verdad y sabiduría cuando aún era sólo un Embrión que crecía en su seno;
el Espíritu Santo, apareciendo entre los hombres por un anticipado Pentecostés, por un prolongado Pentecostés, Amor en “Aquella que amó”, Consuelo para los hombres por el Fruto de su seno, Santificación por la maternidad del Santo.
1.3
Dios, para manifestarse a los hombres en la forma nueva y completa que abre la era de la Redención, no eligió como trono suyo un astro del cielo, ni el palacio de un grande. No quiso tampoco las alas de los ángeles como base para su pie. Quiso un seno sin mancha.
Eva también había sido creada sin mancha. Mas, espontáneamente, quiso corromperse. María, que vivió en un mundo corrompido — Eva estaba, por el contrario, en un mundo puro — no quiso lesionar su candor ni siquiera con un pensamiento vuelto hacia el pecado. Conoció la existencia del pecado y vio de él sus distintas y horribles manifestaciones, las vio todas, incluso la más horrenda: el deicidio. Pero las conoció para expiarlas y para ser, eternamente, Aquella que tiene piedad de los pecadores y ruega por su redención.
1.4
Este pensamiento será introducción a otras santas cosas que daré para consuelo tuyo y de muchos».