Los Escritos de Maria Valtorta

15. En guise de conclusion au Protévangile.

15. Como conclusión del Pre-Evangelio.­

15.1

Jésus dit :

« Ce cycle est terminé. Par sa douceur, ton Jésus t’a fait sortir sans secousse du tumulte de ces jours-ci. Telle une enfant enveloppée dans un doux lainage et posée sur des coussins moelleux, tu as été entourée de ces heureuses visions pour ne pas ressentir avec terreur la férocité des hommes qui se haïssent au lieu de s’aimer[1]. Il y a certaines choses que tu ne pourrais plus supporter, et je ne veux pas que tu en meures, car je prends soin de mon “ porte-parole ”.

15.2

La cause pour laquelle les victimes ont été torturées par toutes sortes de désespoirs va bientôt disparaître dans le monde. Il s’ensuit que, pour toi aussi, Maria, voici venir la fin de ces temps où tu as atrocement souffert pour des raisons trop nombreuses, si contraires à tes sentiments. Tu ne cesseras certes pas de souffrir, car tu es victime, mais ce motif-là de souffrance disparaît. Puis viendra le jour où je te dirai, comme à Marie de Magdala mourante[2] : “ Repose-toi. Le temps est venu de te reposer. Donne-moi tes épines. Voici venu le temps des roses. Repose-toi et attends. Je te bénis, ma bénie. ”

Je te le disais, c’était une promesse et tu ne l’as pas compris au moment où le temps venait où tu allais être plongée dans les épines, retournée, enchaînée, recouverte par elles jusque dans les recoins les plus profonds… Je te le répète aujourd’hui avec une joie que seul l’Amour que je suis peut éprouver lorsqu’il peut faire cesser une souffrance de son bien-aimé. Je te le dis maintenant que le temps du sacrifice s’achève. Et moi, qui sais, je te dis, pour le monde qui ne sait pas, pour l’Italie, pour Viareggio, pour ce petit village où tu m’as amené – médite sur le sens de ces mots – le merci qui revient aux personnes offertes en holocauste pour leur sacrifice.

15.3

Lorsque je t’ai montré Cécile, la vierge épouse[3], je t’ai dit qu’elle était imprégnée de mes parfums et qu’elle a entraîné dans leur sillage son mari, son beau-frère, ses serviteurs, ses parents et amis. Tu as joué – sans le savoir, mais je te l’affirme, moi qui sais – le rôle de Cécile dans ce monde devenu fou. Tu t’es remplie de moi, de ma Parole ; tu as porté mes désirs chez les gens, et les meilleurs ont compris, beaucoup se sont levés à la suite de cette victime que tu es. Si donc la ruine complète de ta patrie et des lieux qui te sont les plus chers ne s’est pas produite, c’est que des hosties nombreuses ont été consumées à ton exemple et par ton ministère.

Merci, ma bénie. Mais continue. J’ai un grand besoin de sauver la terre, de racheter la terre. Or c’est vous, les âmes victimes, qui constituez la rançon nécessaire.

15.4

Que la Sagesse, qui a instruit les saints et t’instruit, toi, par un enseignement direct, t’élève toujours davantage à la compréhension de la science de vie et à sa pratique. Toi aussi, dresse ta petite tente près de la maison du Seigneur. Enfonce les pieux de ta demeure dans la demeure de la Sagesse et restes-y sans jamais en sortir. Tu te reposeras sous la protection du Seigneur qui t’aime, comme un oiseau au milieu des branches en fleurs ; il te mettra à l’abri de toute intempérie spirituelle et tu seras dans la lumière de la gloire de Dieu, d’où proviennent pour toi des paroles de paix et de vérité.

Va en paix. Je te bénis, ma bénie. »

15.5

Aussitôt après, Marie dit :

« Voici pour Maria le cadeau de sa Mère pour sa fête : une chaîne de cadeaux. Et s’il s’y trouve quelque épine, ne t’en plains pas au Seigneur qui t’a aimée comme il en a aimé bien peu.

Au début, je t’avais dit : “ Ecris sur moi. Tu seras consolée de toutes tes peines. ” Tu vois que c’était vrai. Ce cadeau t’était réservé pour cette période de troubles. Nous ne prenons pas seulement soin de l’âme, mais nous savons nous préoccuper aussi de la matière, qui, sans être reine, n’en est pas moins une servante utile à l’âme pour lui permettre d’accomplir sa mission.

Sois reconnaissante au Très-Haut, qui est vraiment un Père pour toi, même au sens d’une affection humaine, et qui te berce en de suaves extases pour te dissimuler ce qui pourrait t’effrayer.

Aime-moi toujours plus. Je t’ai emportée avec moi dans le secret de mes premières années. Tu sais tout de la Mère, désormais. Aime-moi comme fille et comme sœur dans ta destinée de victime. Et aime Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l’Esprit Saint d’un amour parfait.

La bénédiction du Père, du Fils et de l’Esprit passe par mes mains, elle prend le parfum de mon amour maternel pour toi, elle descend sur toi et y repose. Sois heureuse d’un bonheur surnaturel. »

15.1

Dice Jesús:

«El ciclo ha terminado. Y con él, tan dulce y delicado como ha sido, tu Jesús te ha mantenido, sin movimientos bruscos, al margen de la agitación de estos días. Como a niño envuelto en blandos paños de lana y depositado sobre mullidos almohadones, a ti te han envuelto estas beatas visiones, para que no sintieras, con el consiguiente terror, la crueldad de los hombres que se odian en vez de amarse. No serías capaz ya de soportar ciertas cosas, y no quiero que mueras por causa de ello: Yo cuido a mi “portavoz”.

15.2

Está para desaparecer del mundo ya la causa de todas las desesperaciones que han torturado a las víctimas. Por tanto, María, también cesa para ti el tiempo de este tremendo sufrimiento por demasia­das causas tan en contraposición con tu modo de sentir. No terminará tu sufrir: eres víctima; pero, parte de él, ésta, cesa. Después llegará el día en que Yo te diga, como a María de Magdala moribunda: “Descansa. Ahora es tiempo de descanso para ti. Dame tus espinas. Ahora es tiempo de rosas. Descansa y espera. Te bendigo, mujer bendita”.

Esto es lo que te decía — y era una promesa y tú no la entendiste — cuando llegaba el tiempo en que habías de ser sumergida, revolcada, en espinas, encadenada, colmada de espinas hasta en los más hondos recovecos de tu ser... Esto es lo que ahora te repito, con una alegría como sólo el Amor puede experimentar — y Yo soy el Amor —, cuando puede hacer cesar un dolor en su dilecto amado. Esto es lo que te digo ahora, ahora que ese tiempo de sacrificio cesa. Y Yo, que sé, por el mundo que no sabe, por Italia, por Viareggio, por esta pequeña población, a donde tú me has portado — medita el sentido de estas palabras —, Yo te expreso mi agradecimiento, como corresponde a las víctimas por su sacrificio.

15.3

Cuando te mostré a Cecilia, virgen-esposa, te dije que ella se había echado mis perfumes, y con ellos atrajo a su marido, a su cuñado, a sus domésticos, a sus familiares, a sus amigos. Tú has hecho — no lo sabes, pero te lo digo Yo, Yo que conozco las cosas — el papel de Cecilia en medio de este mundo enloquecido. Te has saturado de mí, de mi palabra, has llevado mis deseos a las personas, y las mejores han comprendido, y siguiéndote a ti, que eres víctima, muchísimas otras víctimas han surgido. Si tu patria, y los lugares que tú más quieres, no han sido completamente destruidos, ha sido porque muchas hostias han sido sacrificadas a raíz de tu ejemplo y de tu ministerio.

Gracias, mujer bendita. Continúa así. Tengo gran necesidad de salvar a la Tierra, de volver a comprar la Tierra; las monedas sois vosotras, las víctimas.

15.4

La Sabiduría que ha instruido a los santos, y que te instruye a ti con un magisterio directo, te eleve cada vez más en la comprensión de la Ciencia de vida y en practicarla. Levanta tú también tu pequeña tienda ante la casa del Señor. Te digo más aún: hinca las estacas que sostienen tu misma morada en la morada de la Sabiduría y mora en ella sin jamás dejarla. Descansarás así, protegida por el Señor, que te ama, como ave entre ramas florecidas, y Él será tu amparo ante cualquier tipo de intemperie espiritual y estarás en la luz de la gloria de Dios de donde descenderán para ti palabras de paz y verdad.

Puedes ir en paz. Te bendigo, mujer bendita».

15.5

Inmediatamente después dice María:

«A María el regalo de Mamá por su fiesta. Una cadena de regalos. Y si hay alguna espina entre ellos, no te quejes al Señor, que te ha amado como a bien pocos ama.

Te dije al principio: “Escribe acerca de mí. De todo lo que sufras recibirás consuelo”. ¿Ves como ha sido verdad? Te estaba reservado este regalo para este tiempo de agitación, porque no sólo cuidamos el espíritu, sino que sabemos también cuidar la materia, que no es reina, sino sierva útil al espíritu en el cumplimiento de su misión.

Sé agradecida al Altísimo, que, incluso en el sentido afectuosamente humano, es verdaderamente Padre tuyo, que te acuna con éxtasis suaves para ocultarte lo que te asustaría.

Ámame cada vez más. Te he conducido conmigo al secreto de mis primeros años. Ahora ya sabes todo acerca de Mamá. Ámame como hija y como hermana en el destino victimal. Y ama a Dios Padre, a Dios Hijo, a Dios Espíritu Santo, con perfección de amor.

La bendición del Padre, del Hijo y del Espíritu pasa por mis manos; recibe el perfume de mi materno amor hacia ti, a ti desciende y en ti se deposita. Sé sobrenaturalmente beata».


Notes

  1. se haïssent au lieu de s’aimer parce que la Seconde Guerre mondiale faisait rage (voir d’autres allusions en 11.1 et en 606.13). L’écrivain avait dû être évacuée de Viareggio pour Sant’Andrea di Còmpito, qu’elle désigne quelques lignes plus bas comme “ le petit village ” ; il en sera fait mention en 128.6 (sous la forme de Còmpito) et dans une note du 361.7.
  2. Marie de Magdala mourante, dans une vision en date du 30 mars 1944, qui se trouve dans le volume “ Les Cahiers de 1944 ”.
  3. Cécile, la vierge épouse, dans les visions et dictées des 22 et 23 juillet 1944, que l’on trouve dans “ Les Chiers de 1944 ”.