Aussitôt après, Marie dit :
« Voici pour Maria le cadeau de sa Mère pour sa fête : une chaîne de cadeaux. Et s’il s’y trouve quelque épine, ne t’en plains pas au Seigneur qui t’a aimée comme il en a aimé bien peu.
Au début, je t’avais dit : “ Ecris sur moi. Tu seras consolée de toutes tes peines. ” Tu vois que c’était vrai. Ce cadeau t’était réservé pour cette période de troubles. Nous ne prenons pas seulement soin de l’âme, mais nous savons nous préoccuper aussi de la matière, qui, sans être reine, n’en est pas moins une servante utile à l’âme pour lui permettre d’accomplir sa mission.
Sois reconnaissante au Très-Haut, qui est vraiment un Père pour toi, même au sens d’une affection humaine, et qui te berce en de suaves extases pour te dissimuler ce qui pourrait t’effrayer.
Aime-moi toujours plus. Je t’ai emportée avec moi dans le secret de mes premières années. Tu sais tout de la Mère, désormais. Aime-moi comme fille et comme sœur dans ta destinée de victime. Et aime Dieu le Père, Dieu le Fils et Dieu l’Esprit Saint d’un amour parfait.
La bénédiction du Père, du Fils et de l’Esprit passe par mes mains, elle prend le parfum de mon amour maternel pour toi, elle descend sur toi et y repose. Sois heureuse d’un bonheur surnaturel. »