Los Escritos de Maria Valtorta

157. La nouvelle mission de la femme dans le discours aux disciples à Nazareth.

157. Instrucciones a las discípulas en Nazaret.­

157.1

Jésus est encore à Nazareth, chez lui, ou plutôt dans son ancien atelier de charpentier.

Avec lui se trouvent les douze apôtres, plus Marie, Marie, mère de Jacques et de Jude, Salomé, Suzanne et, chose nouvelle, Marthe. Une Marthe bien affligée, avec sous les yeux des marques évidentes de larmes. Une Marthe dépaysée, intimidée d’être ainsi seule, auprès d’autres personnes et surtout auprès de la Mère du Seigneur. Marie cherche à lui faire prendre contact avec les autres et à faire disparaître cette impression de malaise dont elle la voit souffrir. Mais ses caresses semblent plutôt gonfler le cœur de la pauvre Marthe. Rougeurs et grosses larmes alternent sous le voile qu’elle tient baissé sur sa douleur et son malaise.

Jean entre avec Jacques, fils d’Alphée.

« Elle n’est pas là, Seigneur. Aux dires de ses serviteurs, elle est allée avec son mari rendre visite à une amie, dit Jean.

– Elle va sûrement bien le regretter. Mais elle pourra toujours te voir et recevoir tes enseignements, termine Jacques.

– C’est bien. Ce n’est pas le groupe des femmes disciples que je pensais. Mais, vous le voyez, à la place de Jeanne absente, nous avons la présence de Marthe, fille de Théophile et sœur de Lazare.

Les disciples savent qui est Marthe. Ma Mère aussi, et toi également, Marie, et peut-être toi aussi Salomé, vous savez déjà par vos fils qui est Marthe, moins comme femme selon le monde que comme créature aux yeux de Dieu. De ton côté, Marthe, tu sais qui sont celles qui te considèrent comme une sœur ou une fille et vont beaucoup t’aimer. C’est ce dont tu as tant besoin, ma bonne Marthe, pour trouver aussi ce réconfort humain d’affections honnêtes que Dieu ne condamne pas, mais qu’il a donné à l’homme pour le soutenir dans les difficultés de l’existence. Et Dieu t’a amenée ici précisément à l’heure que j’ai choisie pour vous donner les bases, autrement dit le canevas sur lequel vous broderez votre perfection de disciples.

157.2

Etre disciple signifie suivre la discipline du Maître et de son enseignement. C’est pourquoi, au sens large on qualifiera de disciples tous ceux qui maintenant et dans les siècles à venir suivront mon enseignement. Et pour éviter une multiplicité d’appellations telles que “ disciples de Jésus selon l’enseignement de Pierre ou d’André, de Jacques ou de Jean, de Simon ou de Philippe, de Jude ou de Barthélemy ou de Thomas et Matthieu ”, on emploiera un seul terme qui les réunira sous un signe unique : “ chrétiens ”[1]. Mais dans la foule de ceux qui suivront mon enseignement, j’ai déjà choisi les premiers, puis les seconds ; et on en fera de même au cours des siècles en mémoire de moi. Au Temple – et encore avant, avec Moïse –, il y a toujours eu le grand-prêtre, les prêtres, les lévites, ceux qui étaient préposés aux divers services, offices et charges, les chantres et ainsi de suite ; de la même façon, dans mon nouveau Temple, grand comme la terre entière et destiné à durer autant qu’elle, il y aura des grands et des petits, tous utiles, tous aimés de moi. Il y aura même des femmes, cette nouvelle catégorie qu’Israël a toujours méprisée en les confinant dans le Temple aux cantiques des vierges ou à l’instruction des vierges, et rien de plus.

Ne discutez pas si c’était juste ou non. Dans la religion fermée d’Israël et au temps du courroux, c’était juste. Toute la honte retombait sur la femme, origine du péché. Mais dans la religion universelle du Christ et au temps du pardon, tout cela change. Toute la grâce s’est concentrée dans une Femme et elle l’a enfantée au monde pour qu’il soit racheté. La femme n’est donc plus marquée par le dédain de Dieu, elle est devenue son aide. Et par cette Femme, la bien-aimée du Seigneur, toutes les femmes pourront devenir disciples du Seigneur, non seulement comme la masse du peuple, mais en tant que prêtresses d’ordre inférieur, coadjutrices des prêtres qu’elles peuvent tant aider, pour eux-mêmes, pour les fidèles et ceux qui ne le sont pas, enfin pour ceux qu’amènera à Dieu non pas tant le rugissement de la parole sainte que le sourire saint de l’une de mes disciples.

157.3

Vous avez demandé à venir à ma suite comme les hommes.

Mais se contenter de venir, d’écouter, de mettre mon enseignement en application, c’est trop peu pour moi en ce qui vous concerne. Ce serait votre sanctification, ce qui est déjà beaucoup mais ne me suffit pas. Je suis le Fils de l’Absolu, et je demande l’absolu à mes bien-aimés. Je veux tout, car j’ai tout donné.

En outre, il n’y a pas que moi, il y a aussi le monde et il est redoutable. Il devrait être redoutable en sainteté : une sainteté illimitée, en nombre et en puissance de la multitude des enfants de Dieu. Au contraire, le monde est redoutable par sa perversité. Sa grande perversité est réellement illimitée par le nombre de ses manifestations et la puissance du vice. Tous les péchés se trouvent dans le monde, qui n’est plus la multitude des fils de Dieu, mais la multitude des fils de Satan, et bien vivant est le péché qui porte le signe le plus clair de sa paternité : la haine. Le monde hait. Celui qui hait voit le mal dans les choses les plus saintes, et veut le faire voir même à ceux qui ne le voient pas.

Si vous demandiez au monde pourquoi je suis venu, il ne vous répondrait pas : “ Pour faire du bien et racheter ”, mais : “ Pour corrompre et dominer. ” Si vous demandiez au monde ce qu’il pense de vous qui me suivez, il ne répondrait pas : “ Vous le suivez pour vous sanctifier et pour réconforter le Maître par votre sainteté et votre pureté ”, mais : “ Vous suivez cet homme parce qu’il vous séduit. ” Le monde est comme ça. Je vous parle de cela pour que vous preniez bien conscience de tout avant de vous présenter au monde comme des disciples choisies, les chefs de file des futures disciples, les coopératrices des serviteurs du Seigneur.

Prenez bien votre cœur en main, votre cœur sensible de femmes, et annoncez-lui que vous serez ridiculisées, calomniées, qu’on vous crachera au visage, que le monde vous piétinera par son mépris, ses mensonges, sa cruauté. Demandez-lui s’il se sent capable de recevoir toutes les blessures sans hurler d’indignation, sans maudire ceux qui le blessent. Demandez-lui s’il se sent capable d’affronter le martyre moral de la calomnie sans en venir à haïr les calomniateurs et la Cause pour laquelle on le calomniera. Demandez-lui si, abreuvé par la rancœur du monde au point d’en être recouvert, il saura toujours exhaler l’amour, et si, empoisonné par l’absinthe, il saura présenter le miel, ou encore si, bien que subissant toutes sortes de tortures par incompréhension, mépris ou dénigrement, il saura continuer à sourire en montrant du doigt le Ciel. Car c’est bien le Ciel qui est le but auquel vous voulez amener les autres, et cela par tendresse féminine, maternelle même chez les jeunes filles, maternelle même si elle s’adresse à des personnes âgées qui pourraient être vos grands-parents mais qui, du point de vue spirituel, viennent seulement de naître et sont incapables de comprendre et de se diriger sur leur route, dans la vie, dans la vérité, dans la sagesse que je suis venu apporter en me donnant moi-même : Chemin, Vie, Vérité, Sagesse divine. Je vous aimerai tout autant même si vous me dites : “ Je n’ai pas la force, Seigneur, de défier le monde entier pour toi. ”

157.4

Hier, une jeune fille m’a demandé de l’immoler avant que ne sonne pour elle l’heure des noces, car elle sent qu’elle m’aime, comme on aime Dieu, c’est-à-dire de tout son être, avec la perfection absolue du don de soi. Et je le ferai. Je lui en ai caché l’heure afin que son âme ne tremble pas de peur, et sa chair plus encore. Sa mort ressemblera à celle d’une fleur qui un soir ferme sa corolle en croyant l’ouvrir encore le lendemain, mais ne l’ouvre plus parce que le baiser de la nuit a aspiré sa vie. Et je le ferai, selon son désir, en anticipant de quelques jours son sommeil de mort du mien. Ainsi cette vierge, ma première vierge, n’aura pas à attendre aux limbes et je la trouverai tout de suite en expirant…

Ne pleurez pas ! Je suis le Rédempteur… mais cette sainte jeune fille ne s’est pas bornée à la louange aussitôt après le miracle, elle a su exploiter le miracle, comme de l’argent prêté à intérêt. Elle est passée de la reconnaissance humaine à une reconnaissance surnaturelle, d’un désir terrestre à un désir surnaturel. Elle a montré une maturité d’esprit supérieure à celle de presque tout le monde. Je dis “ presque ” parce que, parmi vous qui m’écoutez, il y a des perfections égales, sinon même supérieures. Elle ne m’a pas demandé de me suivre. Au contraire, elle a manifesté le désir d’accomplir son évolution pour passer de sa condition de jeune fille à celui d’ange, dans le secret de sa demeure. Et pourtant, je l’aime tant qu’aux heures de dégoût pour ce qu’est le monde, j’évoquerai le souvenir de cette douce créature, en bénissant le Père qui essuie mes larmes et mes sueurs de Maître d’un monde, qui ne veut pas de moi, par ces fleurs d’amour et de pureté.

157.5

Mais, si vous voulez, si vous avez le courage de rester les femmes disciples choisies, je vais vous indiquer le travail que vous devez accomplir pour justifier votre présence et votre élection auprès de moi et auprès des saints du Seigneur.

Vous pouvez jouer un rôle important auprès de vos semblables et à l’égard des ministres du Seigneur. Je l’ai indiqué à Marie, femme d’Alphée[2], il y a maintenant plusieurs mois. Comme la femme est nécessaire auprès de l’autel du Christ ! Les misères infinies du monde peuvent être soignées par une femme beaucoup mieux que par un homme, puis être amenées à l’homme pour leur guérison complète. Beaucoup de cœurs, en particulier les cœurs de femmes, s’ouvriront à vous, femmes disciples. Il vous faut les accueillir, comme si c’étaient des enfants aimés mais dévoyés qui reviennent à la maison de leur père, mais n’osent l’affronter. Vous serez celles qui réconfortent le coupable et amadouent le juge. Beaucoup de ceux qui cherchent Dieu viendront à vous. Vous les accueillerez comme des pèlerins fatigués par ces mots : “ C’est ici la maison du Seigneur. Il va venir tout de suite ” et, en attendant, vous l’entourerez de votre amour. Si ce n’est moi, ce sera un de mes prêtres qui viendra.

La femme sait aimer. Elle est faite pour aimer. Elle a avili l’amour en en faisant une convoitise des sens mais, au fond de sa chair, le véritable amour, le joyau de son âme, est toujours prisonnier : l’amour dépouillé de l’âcreté fangeuse des sens, doté d’ailes et de parfums angéliques, fait de flamme pure et de souvenirs de Dieu, de son origine divine, de sa création par Dieu. La femme est le chef-d’œuvre de la bonté auprès du chef-d’œuvre de la création qu’est l’homme : “ Et maintenant, que l’on donne à Adam une compagne pour qu’il ne se sente pas seul ” ; elle ne doit donc pas abandonner les Adam. Prenez donc cette capacité d’amour et utilisez-la pour l’amour du Christ et, par le Christ, pour l’amour de votre prochain.

Soyez toute charité auprès des coupables repentis. Recommandez-leur de ne pas avoir peur de Dieu. Comment ne sauriez-vous pas remplir cet office, vous qui êtes mères ou sœurs ? Combien de fois vos enfants ou vos petits frères n’ont-ils pas été malades et n’ont-ils pas eu besoin du médecin ! Et ils avaient peur. Mais vous, par des caresses et des mots d’amour, vous leur avez enlevé cette peur et, leur petite main dans la vôtre, ils se sont laissé soigner sans plus éprouver leur terreur première. Les coupables sont vos frères et vos enfants malades et ils redoutent la main du médecin, son jugement… Non. Il n’en est pas ainsi. Dites-leur, vous qui le savez, que Dieu est bon et qu’il ne faut pas le craindre. Même s’il dit de manière tranchante : “ Tu ne feras plus jamais cela ”, il ne chassera pas celui qui l’a déjà fait et qui s’est rendu malade. Mais il le soignera pour le guérir.

Soyez des mères et des sœurs pour les saints. Eux aussi ont besoin d’amour. Evangéliser leur coûtera fatigue et forces. Ils ne pourront arriver à tout faire. Votre rôle sera de les aider, discrètement et activement. La femme sait travailler. A la maison, aux tables et aux lits, aux métiers à tisser et à tout ce qui est nécessaire à la vie quotidienne. L’avenir de l’Eglise amènera un flot continuel de pèlerins aux lieux choisis par Dieu. Il vous revient d’en être les hôtesses : chargez-vous des détails du plus humble travail pour laisser aux ministres de Dieu la liberté de continuer le Maître.

Puis viendront les temps difficiles, sanglants, cruels. Les chrétiens, et même les saints, passeront par des heures de terreur, de faiblesse. L’homme n’est jamais très fort dans la souffrance. La femme, au contraire, a sur l’homme cette supériorité royale de savoir souffrir. Enseignez-la à l’homme en le soutenant dans ces heures de peur, de découragement, de larmes, de fatigues, de sang. Nous avons dans notre histoire des exemples de femmes merveilleuses qui surent accomplir des actes audacieux et libérateurs.

Nous avons Judith, Yaël. Mais croyez qu’il n’y en a pas de plus grande jusqu’à présent que la mère huit fois martyre[3] : sept fois en ses fils et une fois pour elle, au temps des Maccabées. Puis il y en aura une autre… Mais après cela, les femmes héroïnes de la douleur et dans la douleur se multiplieront, tout comme les femmes réconfort des martyrs – et martyres elles aussi –, les femmes anges des persécutés, les femmes, prêtresses silencieuses qui prêcheront Dieu par leur manière de vivre et qui sans autre consécration que celle que leur a donnée le Dieu-Amour seront consacrées et dignes de l’être.

157.6

Voilà, très schématisés, vos principaux devoirs. Je n’aurai pas beaucoup de temps à vous consacrer, à vous en particulier. Mais vous vous formerez en m’écoutant. Et vous vous formerez davantage sous la conduite parfaite de ma Mère.

Hier, cette main maternelle (et Jésus prend la main de Marie dans la sienne) m’a amené la jeune fille dont je vous ai parlé ; or celle-ci m’a dit que le simple fait de l’entendre et de rester à ses côtés pendant quelques heures lui avait servi à mûrir le fruit de la grâce qu’elle avait reçue, en l’amenant à sa perfection. Ce n’est pas la première fois que ma Mère travaille pour le Christ son Fils. Vous deux, mes disciples, mais aussi mes cousins, vous savez ce qu’est Marie pour former les âmes à Dieu. Vous pouvez le rapporter à ceux et à celles qui auront peur de n’avoir pas été préparés par moi à leur mission ou de l’être encore insuffisamment quand je ne serai plus parmi vous.

Elle, ma Mère, sera avec vous maintenant, quand je ne serai pas présent, et plus tard quand je ne serai plus au milieu de vous. Elle vous reste, et avec elle la sagesse et toutes ses vertus. Suivez dorénavant tous ses conseils.

157.7

Hier soir, nous avions parlé, elle et moi, de la jeune fille, partie aux premières heures de l’après-midi, emportant, en son cœur virginal, son secret saint, tel un soleil plus radieux que celui du ciel. Quand nous sommes restés seuls et que j’étais assis à côté d’elle, comme losque j’étais petit, la tête sur son épaule si accueillante et si forte, ma Mère m’a dit : “ Comme il est doux d’être la Mère du Rédempteur ! ”

Oui, comme c’est doux, quand la créature qui vient au Rédempteur est déjà une créature de Dieu en laquelle il ne subsiste que le péché originel qui ne peut être lavé par un autre que moi. Toutes les autres petites taches des imperfections humaines, l’amour les a lavées. Mais, ma douce Mère, toi la très pure Guide des âmes vers ton Fils, Etoile sainte qui les oriente, suave Maîtresse des saints, tendre Nourrice des plus petits, Soin salutaire des malades, ce ne seront pas toujours des personnes qui ne refusent pas la sainteté qui viendront à toi… Mais des lèpres, des horreurs, la puanteur, un grouillement de serpents autour de choses immondes viendront ramper jusqu’à tes pieds, ô Reine du genre humain, pour te crier : “ Pitié ! Viens à notre secours ! Conduis-nous à ton Fils ! ” Et tu devras poser ta main, cette main pure, sur ses plaies, incliner ton regard de colombe du paradis sur des laideurs infernales, respirer la puanteur du péché, et ne pas fuir. Il te faudra au contraire serrer sur ton cœur ceux que Satan a mutilés, ces avortons, ces pourritures, les laver par tes larmes, puis me les amener… Alors tu diras : “ Comme il est dur d’être la Mère du Rédempteur ! ” Mais tu le feras parce que tu es la Mère… Je baise et je bénis tes mains, ces mains par lesquelles viendront à moi tant de créatures dont chacune sera l’une de mes gloires. Mais, avant de l’être pour moi, elle sera l’une de tes gloires, Mère sainte.

157.8

Quant à vous, chères femmes disciples, suivez l’exemple de celle qui fut ma Maîtresse, celle de Jacques et de Jude et de tous ceux qui veulent se former dans la grâce et la sagesse. Suivez sa parole. C’est la mienne qui s’est faite plus douce. Il n’y a rien à y ajouter, car c’est la parole de la Mère de la Sagesse.

Et vous, mes amis, sachez avoir l’humilité et la constance des femmes, rabaissez votre orgueil masculin et ne méprisez pas les femmes disciples, mais modérez votre force, et je pourrais dire votre dureté et votre intransigeance, au contact de la douceur des femmes. Et, par-dessus tout, apprenez d’elles à aimer, à croire et à souffrir pour le Seigneur, parce qu’en vérité je vous dis qu’elles, les faibles, deviendront les plus fortes dans la foi, dans l’amour, dans l’audace, dans le sacrifice pour leur Maître, qu’elles aiment de tout leur être, sans rien demander, sans prétendre à rien, payées seulement d’amour, pour me donner réconfort et joie.

Allez maintenant dans vos maisons ou dans celles qui vous donnent l’hospitalité. Je reste avec ma Mère. Que Dieu soit avec vous. »

157.9

Toutes partent sauf Marthe.

« Toi, Marthe, reste. J’ai déjà parlé à ton serviteur. Aujourd’hui ce n’est pas Béthanie qui donne l’hospitalité, mais la petite maison de Jésus. Viens. Tu dîneras à côté de Marie et tu dormiras dans la petite chambre auprès de la sienne. L’esprit de Joseph, notre réconfort, te réconfortera pendant que tu reposeras. Et demain, tu retourneras à Béthanie plus forte et plus assurée, pour préparer là aussi des femmes disciples, en attendant celle qui nous est la plus chère, à toi comme à moi. Ne doute pas, Marthe, je ne promets jamais en vain. Mais, pour transformer un désert grouillant de serpents en bosquet du paradis, cela demande du temps… Le premier travail ne se voit pas. On a l’impression que rien ne se fait. Mais la semence est déjà déposée. Les semences. Toutes. Ensuite viendront les larmes, et ce sera la pluie qui les fait éclore… Et les bons arbres fleuriront… Viens !… Ne pleure plus ! »

157.1

Jesús sigue en su casa de Nazaret, y más exactamente en lo que fuera el taller de carpintería.

Con Él están los doce apóstoles y María, María madre de Santiago y Judas, Salomé, Susana y — cosa nueva — Marta (una Marta muy apenada, con claros signos de llanto bajo sus ojos, una Marta desacoplada en este ambiente, tímida al verse muy sola ante otras personas y, sobre todo, ante la Madre del Señor). María trata de armonizarla con las otras mujeres y de quitarle ese sentido de molestia que ve que padece; pero, su ternura parece dilatar cada vez más el corazón de la pobre Marta. Rubor y gotazas de llanto se alternan bajo ese velo, muy caído, que quiere cubrir dolor y desazón.

Entran Juan con Santiago de Alfeo. «No estaba, Señor. Ha ido con su marido a casa de una amiga que la ha invitado. Eso han referido los domésticos» dice Juan.

«Lo sentirá mucho, sin duda; de todas formas, ya recibirá tus instrucciones y te verá» concluye Santiago de Alfeo.

«Bien. No es el grupo de discípulas exactamente como lo había pensado. De todas formas, ya veis que en vez de Juana está Marta, hija de Teófilo, hermana de Lázaro.

Los discípulos ya conocen a Marta. Mi Madre también. Tú, María, y tú, Salomé, quizás también, ya sabéis por vuestros hijos quién es Marta, no tanto como mujer según los criterios de este mundo cuanto como criatura ante los ojos de Dios. Tú, Marta, por tu parte, ya conoces a estas mujeres, que te consideran hermana y te van a querer mucho. Hermana e hija. Tú tienes mucha necesidad de esto, buena Marta, para sentir — ¿por qué no? — la consolación humana de nobles afectos que Dios no sólo no condena sino que los ha puesto en el hombre como apoyo del trabajo que la vida supone. Dios te ha traído justo en la hora por mí elegida para poner la base, diría el cañamazo en que vais a bordar vuestra perfección de discípulas.

157.2

Discípulo quiere decir aquel que sigue la disciplina del Maestro, de su doctrina. Por tanto, en sentido amplio serán llamados discípulos todos aquellos que ahora y en el transcurso de los siglos sigan mi doctrina. Y, para no dar muchos nombres diciendo “discípulos de Jesús según la enseñanza de Pedro o de Andrés, de Santiago o Juan, de Simón o Felipe, de Judas o de Bartolomé o de Tomás y Mateo”, se utilizará un solo nombre, que los aglomerará bajo un único signo: “cristianos”[1]. Pero entre el gran número de quienes se sujeten a mi disciplina ya he elegido a los primeros, y luego a los segundos, y así se hará a lo largo de los siglos en memoria mía. De la misma forma que en el Templo — y aún antes, desde Moisés — hubo un Pontífice, hubo sacerdotes, levitas y responsables de los distintos servicios, funciones o tareas, hubo cantores, etc., así en mi Templo nuevo, que será tan grande y duradero como toda la Tierra, habrá mayores y menores, todos útiles, todos amados por mí, y también mujeres, esa categoría nueva que Israel siempre ha despreciado confinándola, destinada sólo a los cantos virginales en el Templo o a la instrucción de las vírgenes en el Templo y nada más.

No argumentéis acerca de si ello era justo o no; en la religión cerrada de Israel y en el tiempo de ira, era justo. Todo el deshonor recaía sobre la mujer, origen del pecado. En la religión universal de Cristo y en el tiempo del perdón todo esto cambia. Toda la Gracia se ha reunido en una mujer y Ella la ha dado a luz al mundo para redención de éste. La mujer, por tanto, ya no representa el desdén de Dios sino la ayuda de Dios. Por la Mujer, la amada del Señor, todas las mujeres pueden ser discípulas del Señor, no sólo como la masa sino incluso como sacerdotisas menores, coadjutoras de los sacerdotes, a los cuales pueden servir de gran ayuda, respecto a ellos mismos y respecto a los fieles y no fieles, respecto a aquellos que no serán conducidos a Dios tanto por el rugido de la palabra santa cuanto por la sonrisa santa de una discípula mía.

157.3

Vosotras me habéis pedido seguirme, como me siguen los hombres. Ahora bien, sólo seguirme, escucharme o poner en práctica es demasiado poco para lo que quiero de vosotras: os santificaríais, lo cual es grande, pero no me es suficiente. Soy Hijo del Absoluto y de mis predilectos quiero lo absoluto. Quiero todo, porque he dado todo.

Además, no sólo existo Yo, también existe el mundo, esta cosa impresionante que es el mundo. Debería ser impresionante en santidad: una santidad inmensa de la multitud de los hijos de Dios en número y en magnitud. Sin embargo, lo impresionante del mundo es su iniquidad; su compleja iniquidad es verdaderamente inmensa, en el número de manifestaciones y en la magnitud del vicio. Todos los pecados están asentados en el mundo, el cual, en vez de ser multitud de hijos de Dios, lo es de hijos de Satanás. En el mundo está presente de forma especial el pecado de más claro signo de filiación satánica: el odio. El mundo odia, y quien odia ve — y quiere hacérselo ver a quien no lo ve — el mal incluso en lo más santo. Si le preguntarais al mundo para qué he venido Yo, no os diría: “Para hacer el bien, para redimir”, sino que os diría: “Para corromper y usurpar”; y si le preguntarais qué piensa de vosotras, las que me seguís, no os diría: “Le seguís para santificaros, para confortar al Maestro, con santidad y pureza”, sino que diría: “Le seguís porque estáis seducidas por ese hombre”.

Así es el mundo. Os hablo de estas cosas para que calculéis todo antes de manifestaros al mundo como discípulas elegidas, las primeras del linaje de las discípulas futuras, cooperadoras de los siervos del Señor.

Tomad el corazón en vuestras propias manos, ese corazón sensible de mujer, y decidle que vosotras, y él con vosotras, habréis de soportar burlas y calumnias; que os escupirán y pisotearán; que todo esto lo recibiréis del mundo, del desprecio, de la mentira, de la crueldad del mundo. Preguntadle si será capaz de recibir todas estas heridas sin gritar de indignación maldiciendo a quienes lo hieren. Preguntadle si se siente con fuerzas de afrontar el martirio moral de la calumnia sin llegar a odiar a los calumniadores y a la Causa por que será calumniado. Y, puesto que deberá beber el odio del mundo, que lo circundará, preguntadle si va a saber emanar siempre amor; si, henchido de amargura de ajenjo, va a saber sacar dulzura; si, sufriendo todo tipo de tortura de incomprensión, escarnio, murmuración, va a saber sonreír señalando con la mano al Cielo, su meta, a la que queréis conducir a los demás (conducirlos por esa caridad de mujer, que es materna incluso en tierna edad, que es materna incluso para con ancianos que podrían ser abuelos vuestros y que de hecho son niños espirituales, recién nacidos, incapaces de comprender y conducirse por el camino, por la vida y la verdad y la sabiduría que he venido a dar con el ofrecimiento de mí mismo: Camino, Vida, Verdad, Sabiduría divina). De todas formas, aunque me dijerais: “No me siento con fuerzas, Señor, para desafiar al mundo entero por ti”, os amaría igualmente.

157.4

Ayer una jovencita me ha pedido que la inmole antes de que se cumpla la hora de su matrimonio, porque siente que me ama como se debe amar a Dios, o sea, con la totalidad de sí misma, hasta la perfección absoluta en la entrega. Y lo voy a hacer. Le he ocultado la hora para que el alma no tiemble a causa del miedo; o, más que el alma, la carne. Su muerte será como la de una flor que un atardecer cierra su corola pensando abrirla al día siguiente, pero que no la vuelve a abrir porque el beso de la noche le ha aspirado la vida. Además, lo haré, según su deseo, de forma que su sueño de muerte preceda en pocos días al mío; para no hacer esperar en el Limbo a esta primera virgen mía; para encontrarla en seguida en cuanto muera Yo.

¡No lloréis! Soy el Redentor... Fijaos cómo esta joven santa, que no se limitó al hosanna inmediatamente después del milagro, sino que, cumplido éste, como moneda que puede producir intereses, ha sabido trabajarlo, pasando de la gratitud humana a la sobrenatural, del deseo terreno al ultraterreno, mostrando poseer una madurez de espíritu superior a la de casi todos — digo “casi”, pues entre vosotros que me estáis oyendo hay niveles de perfección iguales e incluso superiores—; fijaos, digo, cómo no me ha pedido seguirme, antes bien, ha manifestado su deseo de cumplir su evolución — de niña a ángel — en el secreto de su casa. Bueno, pues, siento tanto amor por ella, que en las horas de amargura, causadas por lo que el mundo es, evocaré a esta dulce criatura y bendeciré al Padre, que me enjuga con estas flores de amor y pureza las lágrimas y sudores de Maestro de un mundo que no me recibe.

157.5

Bien, pues — si tenéis el coraje de perseverar como discípulas escogidas —, he aquí que os señalo la tarea que debéis cumplir para justificar vuestra elección y presencia conmigo y con los santos del Señor.

Mucho podéis hacer en ayuda de vuestros semejantes y de los ministros del Señor. Ya se lo dejé entrever a María de Alfeo[2] hace muchos meses. ¡Cuánta necesidad de la mujer ante el altar de Cristo! Una mujer puede — mucho más y mejor que el hombre — tratar las infinitas miserias del mundo, que luego pasarán al hombre para su completa curación. Se os abrirán muchos corazones, especialmente femeninos, a vosotras, mujeres discípulas; los acogeréis como a amados hijos extraviados que vuelven a la casa paterna y que no tienen el coraje de ponerse ante su padre; infundiréis nueva fuerza al culpable, aplacaréis al que condena. Muchos se acercarán a vosotras buscando a Dios: los acogeréis como a fatigados peregrinos, diciendo: “Ésta es la casa del Señor, Él vendrá en seguida”, y, entretanto, los circundaréis de vuestro amor: si no llego Yo, llegará un sacerdote mío.

La mujer sabe amar, está hecha para el amor. Envileció, sí, el amor haciéndolo deseo del sentido, pero, en el fondo de su carne, atrapado vive aún el verdadero amor, la gema de su alma: el amor que no sabe del lodo acre del sentido, el amor hecho de alas y perfumes angélicos, de llama pura, de recuerdos de Dios y de su procedencia de Dios, de recuerdos de que es obra creada por Él. La mujer es la obra maestra de la bondad junto a la obra maestra de la creación, que es el hombre: “Que tenga Adán ahora una compañera para que no se sienta solo”. La mujer no debe abandonar a Adán. Aprovechad, pues, esta facultad de amar. Amad con ella al Cristo y, por Él, al prójimo.

Sed plena caridad para con los culpables arrepentidos; decidles que no tengan miedo de Dios. ¿Cómo no habríais de saber hacerlo vosotras, que sois madres y hermanas? ¡Cuántas veces vuestros pequeñuelos, vuestros hermanitos, estuvieron enfermos y tuvieron necesidad del médico! Y tenían miedo. Pero vosotras, con caricias y palabras de amor, les quitasteis el miedo; y ellos, con su manita en la vuestra, recibieron vuestros cuidados, perdido ya el terror que tenían. Los culpables son vuestros hermanos e hijos enfermos que temen la mano del médico y su sentencia... No, no ha de ser así; vosotras que sabéis lo bueno que es Dios decid que Dios es bueno y que no hay que tenerle miedo. A pesar de que, en tono firme y tajante, dirá: “No volverás a hacer esto jamás”, no arrojará de su presencia a aquel que consumó el hecho y enfermó, sino que le asistirá para curarle.

Sed madres y hermanas con los santos, que también necesitan amor. Ellos se fatigarán, se consumirán en la evangelización. Los desbordará la cantidad de cosas que tendrán que hacer. Ayudadlos vosotras con discreción y diligencia. La mujer sabe trabajar, en la casa, sirviendo a las mesas, con las camas, en los telares y en todo aquello que es necesario para la vida cotidiana. El futuro de la Iglesia será un continuo dirigirse de los peregrinos a los lugares de Dios; sed vosotras sus pías hospederas, asumiéndoos los trabajos más humildes para dejar libres a los ministros de Dios para continuar la obra del Maestro.

Vendrán tiempos difíciles, sangrientos, crueles. Los cristianos — incluso los santos — vivirán horas de terror, de debilidad. El hombre no es nunca muy fuerte en el sufrimiento; en cambio, la mujer posee respecto al hombre esta verdadera regalidad del saber sufrir: enseñad esta cualidad al hombre, sosteniéndole en estas horas de temor, de abatimiento, de lágrimas, de cansancio, de sangre. En nuestra historia tenemos ejemplos de magníficas mujeres que supieron cumplir actos de audacia liberadora. Tenemos a Judit, a Yael. De todas formas — debéis creerlo — ninguna es mayor, por ahora, que la madre ocho veces mártir (siete en sus hijos y una en sí misma) del tiempo de los Macabeos. Pero ha de venir otra, a la que seguirán muchas mujeres heroínas del dolor y en el dolor, consuelo de mártires, mártires ellas mismas, ángeles de los perseguidos; mujeres que, cual mudas sacerdotisas, predicarán a Dios con su modo de vivir y que, sin más consagración que la recibida del Dios-Amor, serán verdaderamente personas consagradas y dignas de serlo.

157.6

Éstos son, a grandes rasgos, vuestros principales deberes. No voy a disponer de mucho tiempo para vosotras en particular; os formaréis oyéndome, profundizaréis en vuestra formación bajo la guía perfecta de mi Madre.

Ayer, esta mano materna — Jesús coge con su mano la mano de María — ha conducido a mí a la niña de que os he hablado, la cual me dijo que el solo hecho de escucharla y de estar unas pocas horas a su lado le había servido para madurar el fruto de la gracia recibida, llevándolo a la perfección. No es la primera vez que mi Madre trabaja para el Cristo, su Hijo. Tú y tú, primos míos además de discípulos, sabéis lo que María significa para la formación de las almas en Dios, y se lo podréis decir a quienes — hombres o mujeres — sientan el temor de no haber sido preparados por mí para la misión, o de una insuficiente preparación, cuando Yo ya no esté con vosotros.

Mi Madre estará con vosotros ahora y cuando Yo no esté; y después, una vez que me haya marchado definitivamente. Ella os queda, y con Ella la Sabiduría en todas sus virtudes; seguid desde ahora todos sus consejos.

157.7

Ayer noche, ya solos, estando sentado al lado de mi Madre, como cuando era niño, con mi cabeza apoyada sobre ese hombro suyo tan dulce y fuerte, me dijo — habíamos estado hablando de la jovencita que se había puesto en camino en las primeras horas de la tarde llevándose en su corazón virginal un sol más radiante que el del firmamento: su secreto santo —, me dijo: “¡Qué dulce es ser la Madre del Redentor!”.

Sí, qué dulce es cuando la criatura que al Redentor se acerca es ya una criatura de Dios, una criatura en que la única mancha es la de origen — la cual no puede ser lavada sino por mí — y todas las otras manchas de imperfección humana han sido lavadas por el amor. Sí, dulce Madre mía, purísima Guía de las almas hacia tu Hijo, Estrella santa de orientación, Madre suave de los santos, compasiva Criadora de los más pequeños, saludable Cura de los enfermos; sí, pero no siempre vendrán a ti estas criaturas que no contrastan con la santidad: lepras y horrores y hedores y amasijo de serpientes en torno a cosas inmundas se arrastarán hasta tus pies, ¡oh Reina del género humano!, para gritarte: “¡Piedad! ¡Socórrenos! ¡Llévanos a tu Hijo!”. Entonces habrás de poner esta cándida mano tuya sobre las llagas, inclinarte con tus ojos de paloma paradisíaca hacia las deformidades infernales, aspirar el hedor del pecado, y no huir, antes al contrario, acoger en tu corazón a estos mutilados a causa de Satanás, a estos abortos, a esta podredumbre humana, y lavarlos con el llanto, y traerlos a mí... Entonces dirás: “¡Qué difícil es ser la Madre del Redentor!”. Mas tú lo harás, porque eres la Madre... Beso y bendigo estas manos tuyas que tantas criaturas traerán a mí. Cada una será una gloria mía; aunque, antes que mías, Madre santa, tuyas serán estas glorias.

157.8

Vosotras, amadas discípulas, seguid el ejemplo de mi Maestra, y de Santiago y Judas, y de todos aquellos que quieran formarse en la gracia y en la sabiduría. Seguid su palabra: es la mía, pero más dulce; nada que añadir a ella, porque es la palabra de la Madre de la Sabiduría.

Y vosotros, amigos míos, sabed tener de las mujeres la humildad y la constancia. Deponiendo la soberbia propia del varón, no despreciéis a las mujeres discípulas, sino, más bien, templad vuestra fuerza — podría incluso añadir “vuestra dureza e intransigencia” — en contacto con la dulzura de las mujeres; pero, sobre todo, aprended de ellas a amar, creer y sufrir por el Señor, pues en verdad os digo que ellas, las débiles, serán las más fuertes en la fe, amor y audacia, en el sacrificio por su Maestro, al que aman con total integridad de sí mismas, sin pedir ni pretender nada, satisfechas sólo de amar para darme conforte y alegría.

Id ahora a vuestras casas o a las en que estáis alojados. Yo me quedo aquí con mi Madre. Dios sea con vosotros».

157.9

Se marchan todos excepto Marta.

«Quédate tú, Marta. Ya he hablado con tu sirviente. Hoy no hospeda Betania, sino la pequeña casa de Jesús. Ven. Comerás con María y dormirás en el cuarto pequeño que está al lado del suyo. El espíritu de José, conforte nuestro, te confortará mientras duermes, y mañana volverás a Betania más fuerte y más segura, a preparar también allí a mujeres discípulas, en espera de la otra, que tú y Yo amamos más. No dudes, Marta. Nunca prometo en vano. Ahora bien, para transformar un desierto lleno de víboras en un huerto paradisíaco, se requiere tiempo... El primer trabajo no se ve; parece como si nada hubiera cambiado... y, sin embargo, la semilla está ya depositada; todas las semillas. Luego vendrá la lluvia del llanto y las abrirá... y los árboles buenos crecerán. ¡Ven! ¡No llores más!».


Notes

  1. chrétiens : c’est le nom qui sera donné pour la première fois aux disciples à Antioche, comme on le voit en Ac 11, 26. Jésus, le Christ, le prédit ici (« On emploiera un seul terme… »). Voir aussi 280.5 (« Les croyants seront appelés ‘chrétiens’ »), en 362.3 (« tous ceux qui porteront le nom de chrétiens »), en 596.17 (« voilà quel sera le nom de mes sujets »). Il faut également considérer comme une prédiction le fait qu’il appelle Marie « Mère des chrétiens » (en 44.11, mais plus particulièrement en 618.5) et chaque fois que ce terme de « chrétiens » – ou même de catho­liques, comme en 444.5 – apparaît dans l’œuvre.
  2. indiqué à Marie, femme d’Alphée en 95.6.
  3. mère huit fois martyre : selon le récit de 2M 7. En outre, la figure de Judith apparaît en Jdt 8-16, celle de Yaël en Jg 4, 17-22 ; 5, 24-27. C’est à elle qu’est liée la figure de la prophétesse Déborah, mentionnée en 525.7, en lien avec le récit de Jg 4, 4-16 ; 5. L’œuvre de Maria Valtorta cite encore des femmes d’Israël en 32.6, 91.5, 176.3, 373.4, 414.1, 420.11, 439.2, 470.5, 472.10, 525.5.7, 544.8, 559.6, 561.9.12, 588.6, 600.21.25, 613.10, 638.19.

Notas

  1. Cristo mismo anuncia aquí (se utilizará un solo nombre… “cristianos”) este nombre que será dado a los discípulos por primera vez en Antioquía (Hechos 11, 26), y también en otros lugares, como en 280.5 (a los creyentes se los llamará “cristianos”) y en 362.3 (todos los que lleven el nombre de “cristiano”). Igualmente deberán entenderse como predicción todas las demás ocasiones en que el nombre de cristianos (o también el de católicos, como en 444.5) aparezca en la presente Obra.
  2. Ya se lo dejé entrever a María de Alfeo: en 95.6.