Gli Scritti di Maria Valtorta

24. Circoncision de Jean-Baptiste.

24. Circoncisione di Giovanni Battista.

24.1

Je vois la maison en fête. C’est le jour de la circoncision.

Marie a veillé à ce que tout soit beau et bien rangé. Les pièces resplendissent de lumière, et les plus beaux tissus, les plus jolies décorations réjouissent les yeux. Il y a beaucoup de monde. Marie se déplace entre les différents groupes avec agilité, toute belle dans son plus beau vêtement blanc.

Elisabeth, révérée comme la maîtresse de maison, est tout au bonheur de la fête. Son enfant est sur son sein, repu de lait.

24.2

Le moment de la circoncision arrive.

« Nous l’appellerons Zacharie. Tu es âgé, et il convient que l’on donne ton nom à l’enfant, disent les hommes.

– Ah, ça non ! S’exclame sa mère. Son nom est Jean. Par son nom, il doit rendre témoignage à la puissance de Dieu.

– Mais quand donc y a-t-il eu un Jean dans notre famille ?

– Peu importe. Il doit s’appeler Jean.

– Qu’en dis-tu, Zacharie ? Tu souhaites qu’il porte ton nom, n’est-ce pas ? »

Zacharie fait signe que non. Il prend la tablette et écrit :

« Son nom est Jean. »

A peine a-t-il fini d’écrire que sa langue se libère et il ajoute :

« Car Dieu nous a fait une grande grâce, à sa mère et à moi son père, ainsi qu’à son nouveau serviteur que voici, qui consacrera sa vie à la gloire du Seigneur et sera qualifié de grand, d’âge en âge et aux yeux de Dieu, parce qu’il s’emploiera à convertir les cœurs au Très-Haut. L’ange l’avait dit, et je ne l’ai pas cru. Mais maintenant je crois et la lumière se fait en moi. Elle est au milieu de nous, mais vous ne la voyez pas. Son sort sera de ne pas être vue, car les hommes ont l’esprit lent et encombré. Mais mon fils la verra et parlera d’elle, et il tournera vers elle les cœurs des justes d’Israël. Ah, bienheureux ceux qui croiront en elle et croiront toujours à la Parole du Seigneur ! Et toi, sois béni, Seigneur éternel, Dieu d’Israël, qui visites et rachètes ton peuple. Tu as fait surgir la force qui nous sauve dans la maison de David ton serviteur, comme tu l’avais dit par la bouche des saints, par tes prophètes, depuis les temps anciens : salut qui nous arrache à l’ennemi, à la main de tous nos oppresseurs, amour que tu montres envers nos pères, mémoire de ton alliance sainte, serment juré à notre père Abraham de nous rendre sans crainte afin que, délivrés de la main des ennemis nous te servions dans la justice et la sainteté, en ta présence, tout au long de nos jours », et ainsi de suite, jusqu’à la fin[1]. (J’ai tout écrit jusqu’à ce point parce que, comme vous le voyez, Zacharie s’adresse directement à Dieu).

C’est la stupeur dans l’assistance, aussi bien pour le nom qu’à la vue du miracle et devant les paroles de Zacharie.

Elisabeth, qui a poussé un cri de joie dès les premiers mots de Zacharie, pleure maintenant pendant que Marie la tient embrassée et la caresse, radieuse.

24.3

Je ne vois pas la circoncision. Je vois seulement Jean hurler comme un désespéré quand on le rapporte. Même le lait de sa mère ne parvient pas à le calmer. Il se débat comme un jeune poulain. Mais Marie le prend dans ses bras et le berce, de sorte qu’il se calme et ne crie plus.

« Voyez donc », dit Sarah. « Il se tait seulement quand c’est elle qui le prend. »

Les gens partent peu à peu. Il ne reste dans la pièce que Marie tenant le bébé dans ses bras et Elisabeth, tout heureuse.

24.4

Zacharie entre et ferme la porte. Il regarde Marie, les larmes aux yeux. Il veut parler, puis se tait. Il s’avance alors et s’agenouille devant elle :

« Bénis ce misérable serviteur du Seigneur », dit-il. « Bénis-le, puisque tu peux le faire, toi qui le portes dans ton sein. La parole de Dieu s’est adressée à moi lorsque j’ai reconnu mon erreur et que j’ai cru à tout ce qui m’avait été dit. Je te vois, toi et ton heureux sort. J’adore en toi le Dieu de Jacob. Toi, mon premier Temple, où le prêtre revenu à lui peut de nouveau prier l’Eternel. Tu es bénie, toi qui as obtenu grâce pour le monde et lui portes le Sauveur. Pardonne à ton serviteur de ne pas avoir vu ta majesté au premier abord. Tu nous as apporté toutes les grâces par ta venue car, où que tu ailles, ô Pleine de grâce, Dieu opère des prodiges, les murs où tu entres deviennent saints, tout comme les oreilles qui entendent ta voix et les corps que tu touches. Les cœurs eux aussi sont sanctifiés parce que tu donnes toutes grâces, toi la Mère du Très-Haut, la Vierge annoncée par les prophètes et attendue pour donner son Sauveur au peuple de Dieu. »

24.5

Marie, dont l’humilité rayonne, sourit. Elle dit :

« Louange au Seigneur, et à lui seul. C’est de lui et non de moi que vient toute grâce. Et il te l’accorde pour que tu l’aimes et le serves parfaitement au cours des années qu’il te reste, pour mériter son Royaume, que mon Fils ouvrira aux patriarches, aux prophètes et aux justes du Seigneur. Quant à toi, maintenant que tu peux prier devant le Saint, prie pour la servante du Très-Haut. Car si être Mère du Fils de Dieu est une bienheureuse destinée, être Mère du Rédempteur doit être une destinée d’atroces souffrances. Prie pour moi car, à chaque heure qui passe, je sens s’accroître mon poids de douleurs, qu’il me faudra porter ma vie entière. Et même si je n’en discerne pas les détails, je pressens que ce sera un poids plus lourd que si l’on posait le monde entier sur mes épaules de femme et que si j’avais à l’offrir au ciel. Moi, moi seule, pauvre femme ! Mon Enfant, mon Fils ! Ah, à présent le tien ne pleure pas si je le berce ; mais pourrai-je bercer le mien pour calmer sa douleur ?… Prie pour moi, prêtre de Dieu. Mon cœur tremble comme une fleur sous la bourrasque. Je regarde les hommes et je les aime. Mais, derrière leurs visages, je vois apparaître l’Ennemi qui en fait des ennemis de Dieu, de mon Fils Jésus… »

Cette vision s’évanouit avec la vue de la pâleur de Marie, de ses larmes qui lui font briller les yeux.

24.6

Marie dit :

« A qui reconnaît sa faute, s’en repent et s’en accuse avec humilité et d’un cœur sincère, Dieu pardonne. Il ne se contente pas de pardonner, il récompense. Ah, comme mon Seigneur est bon pour ceux qui sont humbles et sincères, pour ceux qui croient en lui et se fient à lui !

24.7

Débarrassez votre âme de tout ce qui l’encombre et l’engourdit. Disposez-la à accueillir la lumière. Telle un phare dans les ténèbres, elle vous sert de guide et de saint réconfort.

Amitié avec Dieu, béatitude de ceux qui lui sont fidèles, richesse à nulle autre semblable, celui qui te possède n’est jamais seul et n’éprouve jamais l’amertume du désespoir. Cette sainte amitié ne supprime pas la douleur, car la souffrance fut le destin d’un Dieu incarné et peut donc être celui de l’homme. Mais tu adoucis l’amertume de cette douleur et y mêles une lumière et une caresse qui, comme un toucher céleste, allègent la croix.

Et lorsque la bonté divine vous accorde une grâce, utilisez ce bienfait pour rendre gloire à Dieu. Ne soyez pas de ces fous qui tournent un objet bon en arme nuisible ou de ces prodigues qui transforment leur richesse en misère.

24.8

Vous me faites trop souffrir, mes enfants ! Derrière vos visages je vois apparaître l’Ennemi, celui qui se déchaîne contre mon Jésus. Vous me faites trop souffrir… Je voudrais être pour chacun d’entre vous la Source de la grâce. Mais vous êtes trop nombreux à refuser la grâce. Vous demandez des “ grâces ”, mais avec une âme qui ne possède pas la grâce. Or comment la grâce peut-elle vous venir en aide si vous en êtes les ennemis ?

24.9

Le grand mystère du vendredi saint s’approche[2]. Dans les temples, tout le rappelle et le célèbre. Mais il convient de le célébrer et d’en faire mémoire dans vos cœurs, de vous frapper la poitrine comme ceux qui redescendaient du Golgotha et de dire : “ Celui-là était vraiment le Fils de Dieu, le Sauveur. ” Et aussi : “ Jésus, par ton nom, sauve-nous ”, “ Père, pardonne-nous ”, et enfin : “ Seigneur, je ne suis pas digne, mais si tu me pardonnes et viens à moi, mon âme sera guérie et je ne veux plus, non, je ne veux plus pécher, pour ne pas retomber malade et te haïr. ”

Pour prier, mes enfants, reprenez les mots mêmes de mon Fils. Dites au Père pour vos ennemis : “ Père, pardonne-leur. ” Appelez le Père qui s’est retiré de vous, outragé par vos fautes : “ Père, Père, pourquoi m’as-tu abandonné ? Je suis pécheur. Mais si tu m’abandonnes, je périrai. Reviens, Père saint, que je sois sauvé. ” Confiez votre bien éternel, votre âme, à l’Unique qui peut le garder à l’abri du démon : “ Père, entre tes mains je remets mon esprit. ” Ah ! Si, humblement et avec amour vous confiez votre âme à Dieu, il vous conduit lui-même comme un père son petit enfant, et il ne permettra pas que quoi que ce soit l’offense.

Lors de ses agonies, Jésus a prié pour vous enseigner à prier. Je vous le rappelle en ces jours de la Passion.

24.10

Quant à toi, Maria, qui vois ma joie de Mère et en es exta-siée, réfléchis et rappelle-toi que j’ai possédé Dieu dans des souffrances sans cesse grandissantes. Il est descendu en moi avec le Germe de Dieu et il a grandi tel un arbre géant jusqu’à toucher le ciel de sa cime et l’enfer par ses racines, quand j’ai reçu sur mon sein le corps inanimé de la chair de ma chair, quand j’en ai vu et compté les supplices, quand j’ai touché son cœur déchiré pour consumer la souffrance jusqu’à la dernière goutte. »

24.1

Vedo la casa in festa. È il giorno della circoncisione.

Maria ha curato che tutto sia bello e in ordine. Le stanze splendono di luce, e le stoffe più belle, i più begli arredi splendono per ogni dove. Vi è molta gente. Maria si muove agile fra i gruppi, tutta bella nella sua più bella veste bianca.

Elisabetta, riverita come una matrona, gode felice la sua festa. Il bambino le posa in grembo, sazio di latte.

24.2

Viene l’ora della circoncisione.

«Zaccaria lo chiameremo. Tu sei vecchio. È bene che il tuo nome sia dato al bambino», dicono degli uomini.

«No davvero!», esclama la madre. «Il suo nome è Giovanni. Deve testimoniare, il suo nome, della potenza di Dio».

«Ma quando mai vi fu un Giovanni nella nostra parente­la?».

«Non importa. Egli deve chiamarsi Giovanni».

«Che dici, Zaccaria? Vuoi il tuo nome, non è vero?».

Zaccaria fa cenni di diniego. Prende la tavoletta e scrive: «Il suo nome è Giovanni» e, appena finito di scrivere, aggiunge con la sua lingua liberata: «poiché Dio ha fatto grande grazia a me suo padre e alla madre sua e a questo suo novello servo, che consumerà la sua vita per la gloria del Signore e grande sarà chiamato nei secoli e agli occhi di Dio, perché passerà convertendo i cuori al Signore altissimo. L’angelo l’ha detto ed io non l’ho creduto. Ma ora credo e la Luce si fa in me. Ella è fra noi e voi non la vedete. La sua sorte sarà di non esser veduta, perché gli uomini hanno lo spirito ingombro e pigro. Ma il figlio mio la vedrà e parlerà di Lei e a Lei volgerà i cuori dei giusti d’Israele. Oh! beati coloro che ad essa crederanno e crederanno sempre alla Parola del Signore. E Tu benedetto Signore eterno, Dio d’Israele, perché hai visitato e redento il tuo popolo suscitandoci un potente Salvatore nella casa di Davide suo servo. Come promettesti per bocca dei santi Profeti, fin dai tempi antichi, di liberarci dai nostri nemici e dalle mani di quelli che ci odiano, per esercitare la tua misericordia verso i nostri padri e mostrarti memore della tua santa alleanza. Questo è il giuramento che facesti ad Abramo nostro padre: di concederci che senza timore, liberi dalle mani dei nostri nemici, noi serviamo Te con santità e giustizia nel tuo cospetto per tutta la vita», e continua fino alla fine[1]. (Ho scritto fin qui perché, come lei vede, Zaccaria si volge direttamente a Dio).

I presenti stupiscono. E del nome, e del miracolo, e delle parole di Zaccaria.

Elisabetta, che alla prima parola di Zaccaria ha avuto un urlo di gioia, ora piange tenendosi abbracciata a Maria, che la carezza felice.

24.3

Non vedo la circoncisione. Vedo solo riportare Giovanni strillante disperato. Neppure il latte della mamma lo calma. Scalcia come un puledrino. Ma Maria lo prende e lo ninna, ed egli tace e si mette buono.

«Ma guardate!», dice Sara. «Egli non tace altro che quando Ella lo piglia!».

La gente se ne va lentamente. Nella stanza restano unicamente Maria col piccino fra le braccia e Elisabetta beata.

24.4

Entra Zaccaria e chiude la porta. Guarda Maria con le lacrime agli occhi. Vuol parlare. Poi tace. Si avanza. Si inginocchia davanti a Maria. «Benedici il misero servo del Signore», le dice. «Benedicilo poiché tu lo puoi fare, tu che lo porti in seno. La parola di Dio mi ha parlato quando io ho riconosciuto il mio errore ed ho creduto a tutto quanto m’era stato detto. Io vedo te e la tua felice sorte. Io adoro in te il Dio di Giacobbe. Tu, mio primo Tempio, dove il ritornato sacerdote può novellamente pregare l’Eterno. Te benedetta, che hai ottenuto grazia per il mondo e porti ad esso il Salvatore. Perdona al tuo servo se non ha visto prima la tua maestà. Tutte le grazie tu ci hai portato con la tua venuta, ché dove tu vai, o Piena di Grazia, Dio opera i suoi prodigi, e sante son quelle mura in cui tu entri, sante si fan le orecchie che intendono la tua voce e le carni che tu tocchi. Santi i cuori, poiché tu dài Grazia, Madre del­l’Altissimo, Vergine profetizzata e attesa per dare al popolo di Dio il Salvatore».

24.5

Maria sorride, accesa da umiltà. E parla: «Lode al Signore. A Lui solo. Da Lui, non da me viene ogni grazia. Ed Egli te la largisce perché tu lo ami e serva in perfezione, nei restanti anni, per meritare il suo Regno che il Figlio mio aprirà ai Patriarchi, ai Profeti, ai giusti del Signore. E tu, ora che puoi pregare davanti al Santo, prega per la serva dell’Altissimo. Ché esser Madre del Figlio di Dio è sorte beata, esser Madre del Redentore deve esser sorte di dolore atroce. Prega per me, che ora per ora sento crescere il mio peso di dolore. E tutta una vita dovrò portarlo. E, se anche non ne vedo i particolari, sento che sarà più peso che se su queste mie spalle di donna si posasse il mondo ed io lo avessi ad offrire al Cielo. Io, io sola, povera donna! Il mio Bambino! Il Figlio mio! Ah! che ora il tuo non piange se io lo cullo. Ma potrò io cullare il mio per calmargli il dolore?… Prega per me, sacerdote di Dio. Il mio cuore trema come fiore sotto la bufera. Guardo gli uomini e li amo. Ma vedo dietro i loro volti apparire il Nemico e farli nemici a Dio, a Gesù Figlio mio…».

E la visione cessa col pallore di Maria e le sue lacrime che le fanno lucido lo sguardo.

24.6

Dice Maria:

«A chi riconosce il suo fallo e se ne pente e accusa con umiltà e cuor sincero, Dio perdona. Non perdona soltanto, compensa. Oh! il mio Signore quanto è buono con chi è umile e sincero! Con chi crede in Lui e a Lui si affida!

24.7

Sgombrate il vostro spirito da quanto lo rende ingombro e pigro. Fatelo disposto ad accogliere la Luce. Come faro nelle tenebre, Essa è guida e conforto santo.

Amicizia con Dio, beatitudine dei suoi fedeli, ricchezza che nessuna altra cosa uguaglia, chi ti possiede non è mai solo né sente l’amaro della disperazione. Non annulli il dolore, santa amicizia, perché il dolore fu sorte di un Dio incarnato e può esser sorte dell’uomo. Ma rendi questo dolore dolce nel suo amaro e vi mescoli una luce e una carezza che, come tocco celeste, sollevano la croce.

E quando la Bontà divina vi dà una grazia, usate del bene ricevuto per dar gloria a Dio. Non siate come dei folli che di un oggetto buono si fanno arma nociva, o come i prodighi che di una ricchezza si fanno una miseria.

24.8

Troppo dolore mi date, o figli, dietro ai cui volti vedo apparire il Nemico, colui che si scaglia contro il mio Gesù. Troppo dolore! Vorrei esser per tutti la Sorgente della Grazia. Ma troppi fra voi la Grazia non la vogliono. Chiedete “grazie”, ma con l’anima priva di Grazia. E come può la Grazia soccorrervi se voi le siete nemici?

24.9

Il grande mistero del Venerdì santo si approssima[2]. Tutto nei templi lo ricorda e celebra. Ma occorre celebrarlo e ricordarlo nei vostri cuori e battersi il petto, come coloro che scendevano dal Golgota, e dire: “Costui è realmente il Figlio di Dio, il Salvatore”, e dire: “Gesù, per il tuo Nome, salvaci”, e dire: “Padre, perdonaci”. E dire infine: “Signore, io non son degno. Ma se Tu mi perdoni e vieni a me, la mia anima sarà guarita, ed io non voglio, no, non voglio più peccare, per non tornare ammalato e in odio a Te”.

Pregate, figli, con le parole del Figlio mio. Dite al Padre pei vostri nemici: “Padre, perdona loro”. Chiamate il Padre che si è ritirato sdegnato dei vostri errori: “Padre, Padre, perché mi hai Tu abbandonato? Io sono peccatore. Ma se Tu mi abbandoni, perirò. Torna, Padre santo, che io mi salvi”. Affidate, all’Unico che lo può conservare illeso dal demonio, il vostro eterno bene, lo spirito vostro: “Padre, nelle tue mani confido lo spirito mio”. Oh! che se umilmente e amorosamente cedete il vostro spirito a Dio, Egli ve lo conduce come un padre il suo piccino, né permette che nulla allo spirito vostro faccia male.

Gesù, nelle sue agonie, ha pregato per insegnarvi a pregare. Io ve lo ricordo in questi giorni di Passione.

24.10

E tu, Maria, tu che vedi la mia gioia di Madre e te ne estasi, pensa e ricorda che ho posseduto Dio attraverso ad un dolore sempre crescente. È sceso in me col Germe di Dio e come albero gigante è cresciuto sino a toccare il Cielo con la vetta e l’inferno con le radici, quando ricevetti nel grembo la spoglia esanime della Carne della mia carne, e ne vidi e numerai gli strazi e ne toccai il Cuore squarciato per consumare il Dolore sino all’ultima stilla».


Notes

  1. jusqu’à la fin du cantique, rapporté par Lc 1, 67-79.
  2. s’approche : comme le note Maria Valtorta sur une copie dactylographiée, “ la très sainte Vierge Marie dictait ces mots le mercredi saint. ”

Note

  1. fino alla fine del cantico, riportato in: Luca 1, 67-79.
  2. si approssima, poiché, come annota MV su una copia dattiloscritta, Maria Ss. dettava queste parole il Mercoledì Santo.