Gli Scritti di Maria Valtorta

434. Travaux manuels à Nazareth

434. Lavori manuali a Nazareth

434.1

Le foyer rustique de l’atelier est allumé, alors qu’il ne servait plus depuis bien longtemps. L’odeur de la colle qui bout dans un récipient se mêle à celle, bien caractéristique, de la sciure et des copeaux qui tombent encore au pied de l’établi.

Jésus scie et rabote avec entrain pour transformer des planches en pieds de chaises, en tiroirs et autres objets. Des meubles, les modestes meubles de la petite maison de Nazareth, ont été apportés dans l’atelier : la huche qui a besoin d’être réparée, un des métiers de Marie, deux tabourets, une échelle de jardin, un petit coffre et la porte du four, je crois, rongée en bas, peut-être par les rats. Jésus remet en état ce que l’usage et la vétusté ont abîmé.

Thomas, de son côté, muni de tout un outillage de petits instruments d’orfèvre qu’il a certainement sortis de son sac — qui se trouve sur sa couchette contre le mur, comme celle du Zélote —, travaille d’une main légère sur des feuilles d’argent. Les coups de son petit marteau sur le burin produisent un son argentin qui se fond dans le bruit plus fort des instruments de travail dont se sert Jésus.

De temps à autre, ils échangent quelques mots, et Thomas est si heureux d’être là avec le Maître et occupé à son travail d’orfèvre — d’ailleurs, il le dit —, qu’il sifflote tout doucement dans les pauses du dialogue. De temps en temps, il lève les yeux et réfléchit. L’air absorbé, il fixe les murs enfumés de la pièce.

Jésus le remarque et lui dit :

« Tu tires ton inspiration de ces murs noircis, Thomas ? Il est vrai que ce qui leur a donné cet aspect, c’est le long travail d’un juste, mais il ne me semble pas que cela puisse inspirer des motifs à un orfèvre…

– Non, Maître. En effet, un orfèvre ne peut, avec un riche métal, rendre la poésie de la sainte pauvreté… En revanche, il peut se servir de ce métal pour imiter les beautés de la nature et ennoblir ainsi l’or et l’argent en reproduisant les fleurs, les feuilles qui existent dans la création. Moi, c’est à ces fleurs, à ces feuilles que je pense et, pour m’en rappeler l’aspect, je m’immobilise ainsi, les yeux tournés vers les murs, mais ce que je vois en réalité, ce sont les bosquets et les prairies de notre patrie, les feuilles légères, les fleurs qui ressemblent à des coupes ou à des étoiles, le port des tiges et des feuillages…

– Dans ce cas, tu es un poète, qui chante sur le métal ce que chante un autre en écrivant sur le parchemin.

– Oui, c’est vrai. L’orfèvre est un poète qui inscrit sur le métal les splendeurs de la nature, mais notre travail, artistique et beau, ne vaut pas le tien qui est humble et saint : le nôtre sert à la vanité des riches, alors que le tien sert à la sainteté de la maison et à l’utilité des pauvres.

– Tu as raison, Thomas » intervient Simon le Zélote, apparaissant sur le seuil qui donne sur le jardin, en vêtement court, les manches retroussées, avec, par devant, un vieux tablier, et à la main un pot de peinture.

Jésus et Thomas se retournent pour le regarder en souriant. Et Thomas répond :

« Oui. Pourtant je veux que, pour une fois, le travail de l’orfèvre serve à orner une… réalisation bonne, sainte…

– Quoi donc ?

– C’est un secret. Il y a bien longtemps que j’y pense. Depuis que nous sommes allés à Rama, je porte sur moi un petit outillage d’orfèvre en attendant ce moment…

434.2

Et ton travail, Simon ?

– Oh ! moi, je ne suis pas un parfait artiste comme toi, Thomas. C’est la première fois que j’ai un pinceau dans la main et mes peintures sont imparfaites bien que j’y mette toute ma bonne volonté. C’est pourquoi j’ai commencé par les endroits les plus… humbles… pour me faire la main… et je t’assure que ma maladresse a fait rire de bon cœur la gamine. Mais j’en suis content ! Elle renaît d’heure en heure à une vie sereine et il faut cela pour effacer le passé et la rendre toute nouvelle pour toi, Maître.

– Mais peut-être que Valéria ne la cédera pas… dit Thomas.

– Quelle importance cela a-t-il pour elle de la prendre ou non ? Si elle la gardait, c’était pour lui éviter d’être perdue dans le monde. Il serait sûrement bon que la fillette soit sauvée pour toujours et en toute chose, particulièrement pour ce qui est de son âme. N’est-ce pas, Maître ?

– C’est vrai. Il faut beaucoup prier pour cela. Cette créature est simple et réellement bonne et, élevée dans la vérité, elle pourrait donner beaucoup. Elle tend instinctivement à la lumière.

– Bien sûr ! Elle n’a aucun réconfort sur la terre… et elle le cherche au Ciel, la malheureuse ! Moi, je crois que, quand ta bonne Nouvelle pourra être annoncée partout dans le monde, les premiers à l’accueillir et les plus nombreux seront justement les esclaves, ceux qui n’ont aucune consolation humaine, et ils se réfugieront dans tes promesses pour en trouver… Et je vous assure que, s’il me revient justement l’honneur de t’annoncer, je montrerai un amour spécial pour ces malheureux…

– Et tu feras bien, Thomas, dit Jésus.

– Oui. Mais comment les approcheras-tu ?

– Je serai orfèvre pour les dames et… maître pour leurs esclaves. Un orfèvre entre dans les maisons des riches ou leurs serviteurs viennent chez lui… et je travaillerai… deux métaux : ceux de la terre pour les riches… et ceux de l’esprit pour les esclaves.

– Que Dieu bénisse tes projets, Thomas. Persévère dans cette intention…

– Oui, Maître.

434.3

– Eh bien, maintenant que tu as répondu à Thomas, viens avec moi, Maître… pour voir mon travail et me dire ce que je dois peindre maintenant. Des choses humbles encore, car je suis un ouvrier très incapable.

– Allons-y, Simon… »

Jésus pose ses outils et sort avec Simon le Zélote… Ils reviennent un moment après et Jésus lui montre l’escalier du jardin :

« Peins-le. Sans compter que la peinture embellit le bois, elle le rend imperméable et le conserve plus longtemps. C’est comme la protection et l’embellissement des vertus sur le cœur de l’homme. Il peut être brut, grossier… mais lorsque il s’entoure de vertus, il devient beau, agréable. Tu vois, pour obtenir une belle peinture réellement efficace, beaucoup de soins sont nécessaires. Pour commencer, on doit prendre avec attention ce qu’il faut pour la préparer, à savoir un récipient débarrassé de terre ou de restes de vieilles peintures, de bonnes huiles et de bonnes couleurs, et les mélanger avec patience, les travailler jusqu’à ce que ça forme un liquide ni trop épais ni trop fluide. Il ne faut pas se lasser de travailler jusqu’à ce que le plus petit grumeau soit dissous. Cela fait, on prend un pinceau, un pinceau qui ne perde pas ses soies — elles ne doivent être ni trop dures ni trop souples — et qui soit bien débarrassé de toute ancienne couleur. Avant d’appliquer la peinture, on débarrasse le bois de ses rugosités, des croûtes d’ancienne peinture, de la boue, de tout, et puis, avec ordre, d’une main sûre, on étend la peinture avec patience, avec beaucoup de patience, en allant toujours dans le même sens. Car sur la même planche, il y a des résistances différentes. Sur les nœuds, par exemple, la peinture est plus lisse, c’est vrai, mais elle s’y fixe mal, car le bois la repousse. A l’inverse, sur les parties molles la peinture se fixe aussitôt, mais généralement elles sont moins lisses, de sorte qu’il peut se former des boursouflures ou des rainures… Il faut alors y remédier en appliquant soigneusement la main pour étendre la couleur. Et puis, il y a dans les vieux meubles des parties neuves comme cette marche, par exemple : pour qu’on ne puisse se rendre compte que le pauvre escalier est rapiécé, mais très vieux, il faut faire en sorte que la marche neuve soit pareille aux anciennes… Voilà, comme ça ! »

Jésus, penché au pied de l’escalier, parle tout en travaillant…

434.4

Thomas, qui a délaissé ses burins pour venir regarder de près, demande :

« Pourquoi as-tu commencé par le bas plutôt que par le haut? Ne valait-il pas mieux faire le contraire ?

– Cela semblerait préférable, mais ne l’est pas. En effet, le bas est plus abîmé et amené à s’abîmer puisqu’il repose sur le sol. Il faut donc qu’il soit travaillé plusieurs fois : une première couche, puis une seconde, et une troisième si nécessaire… Et pour ne pas être désœuvré pendant que le bas sèche, avant qu’il puisse recevoir une nouvelle couche, on peint pendant ce temps le haut, puis le milieu de l’escalier.

– Mais en le faisant, on risque de tacher ses vêtements et d’abîmer les parties déjà peintes.

– On peut l’éviter avec un peu d’adresse. Regarde comment faire : on serre ses vêtements et on se tient à l’écart. Ce n’est pas par dégoût de la peinture, mais pour ne pas abîmer la peinture, qui est délicate parce que fraîchement appliquée. »

Jésus, les bras levés, peint maintenant le haut de l’escalier. Il reprend :

« On agit de même avec les âmes. J’ai dit, au début, que la peinture est comme l’embellissement des vertus sur le cœur humain. Elle enjolive et préserve le bois des vers, de la pluie, du grand soleil. Malheur au maître de maison qui ne s’occupe pas des objets peints et les laisse se dégrader ! Quand on voit que la peinture s’efface sur le bois, il ne faut pas perdre de temps, mais en remettre, rafraîchir la peinture… De même, les vertus, après un premier élan vers la justice, peuvent s’étioler ou disparaître complètement si le maître de maison n’est pas vigilant. La chair et l’esprit, mis à nu, exposés aux intempéries et aux parasites, c’est-à-dire aux passions et à la dissipation, peuvent être attaqués, perdre le revêtement qui les ornait, finir par n’être plus bons que… pour le feu.

Aussi, quand nous remarquons en nous ou en ceux que nous aimons comme nos disciples, que les vertus qui servent à défendre notre moi se dégradent, se délavent, on doit tout de suite y parer par un travail assidu, patient, jusqu’à la fin de notre vie, pour pouvoir nous endormir dans la mort avec une chair et un esprit dignes de la résurrection glorieuse.

Pour que les vertus soient vraies, bonnes, il faut commencer avec une intention pure, courageuse, qui enlève tout déchet, toute souillure, et s’appliquer à ne pas laisser d’imperfection dans la formation à la vertu, et ensuite prendre une attitude ni trop dure ni trop indulgente, car l’intransigeance comme la mansuétude excessives sont nuisibles. Et le pinceau — la volonté — doit être pur de toute inclination humaine préexistante qui pourrait veiner la peinture spirituelle de rayures matérielles. Enfin, il convient de se préparer soi-même — ou de préparer les autres — par des opérations opportunes, fatigantes, c’est vrai, mais nécessaires, pour débarrasser notre vieux moi de toute ancienne lèpre, afin qu’il soit pur pour recevoir la vertu. On ne peut en effet mélanger l’ancien et le nouveau.

Le travail commence ensuite, avec ordre, avec réflexion. Evitons de sauter d’un endroit à l’autre sans un motif sérieux. N’allons pas un peu dans un sens, puis un peu dans un autre. On se fatiguerait moins, c’est vrai, mais la peinture serait irrégulière. C’est ce qui arrive dans les âmes désordonnées. Elles présentent des endroits qui sont parfaits, puis à côté, voilà des déformations, des nuances différentes… Il faut insister sur les endroits qui prennent mal la peinture, sur les nœuds — les défauts — de la matière ou des passions déréglées, certes mortifiés par la volonté semblable à une raboteuse qui les a péniblement lissés, mais qui restent pour faire résistance comme un nœud décapé, mais pas détruit. Et ils trompent quelquefois, parce qu’ils paraissent bien couverts de vertus alors qu’il n’y a qu’une mince couche qui a vite fait de s’écailler. Attention aux nœuds des concupiscences ! Faites en sorte qu’ils soient recouverts à plusieurs reprises par la vertu pour qu’ils ne ressortent pas en polluant le nouveau moi. Et sur les parties molles, celles qui prennent facilement la peinture, mais la reçoivent capricieusement avec des boursouflures et des rayures, il faut poncer plusieurs fois avec une peau de poisson pour polir tant et plus, et étendre une ou plusieurs couches de peinture afin que ces parties soient, elles aussi, égalisées comme un émail compact. Enfin, attention à ne pas surcharger : un excès de zèle dans les vertus pousse la créature à se révolter, bouillonner et s’écailler au premier choc. Non, il convient d’être modéré et de garder une juste mesure dans le travail sur soi et sur les créatures faites de chair et d’âme.

434.5

Dans la plupart des cas — car les Auréa sont l’exception et non pas la règle —, il y a des parties neuves mêlées à des anciennes, ainsi en est-il des juifs qui passent de Moïse au Christ, ou des païens dont le pêle-mêle de croyances ne pourra disparaître tout d’un coup et affleurera avec des nostalgies et des souvenirs, au moins dans les valeurs les plus pures. C’est pourquoi cela demande encore plus d’attention et de tact ; on insistera pour que le vieux se fonde harmonieusement avec le neuf en utilisant les forces qui existent déjà pour compléter les nouvelles vertus. Chez les Romains, par exemple, le patriotisme et le courage viril sont des éléments importants, deux qualités pour ainsi dire mythiques. Eh bien, ne les détruisez pas, mais inculquez un nouvel esprit au patriotisme, c’est-à-dire l’intention de donner à Rome une grandeur qui soit également spirituelle, en en faisant le centre de la chrétienté. Servez-vous de la virilité romaine pour rendre courageux dans la foi ceux qui sont courageux au combat. Un autre exemple : Auréa. Le dégoût d’une révélation brutale la pousse à aimer ce qui est pur et à haïr ce qui est impur. Eh bien, utilisez ces deux sentiments pour l’amener à une parfaite pureté en haïssant la corruption comme si c’était le Romain dépravé. Me comprenez-vous ?

Des coutumes, faites des moyens de pénétration. Ne détruisez pas avec violence. Vous n’auriez pas tout de suite ce qu’il faut pour reconstruire. Mais remplacez tout doucement, avec charité, patience, ténacité ce qui ne doit pas demeurer chez un converti. Et puisque la matière domine surtout chez les païens, même convertis, et qu’ils resteront toujours en relation avec ce milieu où ils doivent vivre, insistez beaucoup sur le rejet des plaisirs sensuels. C’est par les sens que le reste pénètre. Quant à vous, surveillez les sensations exaspérées chez les païens — et, avouons-le, très vives aussi parmi nous —, et quand vous voyez que le contact avec le monde effrite la peinture protectrice, ne continuez pas de peindre le haut, mais revenez au bas pour maintenir en équilibre l’esprit et la chair, le haut et le bas. Mais commencez toujours par la chair, par le vice matériel, pour préparer la réception de l’Hôte qui n’habite pas dans les corps impurs, ni avec les âmes qui exhalent la puanteur des corruptions charnelles… Me comprenez-vous ?

Ne craignez pas de vous corrompre en touchant de vos vêtements les parties basses, matérielles, de ceux dont vous soignez l’esprit : avec prudence pour ne pas détruire au lieu de construire. Vivez dans votre moi nourri de Dieu, enveloppé de vertus, et faites preuve de délicatesse, surtout quand vous devez vous occuper du moi spirituel très sensible d’autrui, et vous réussirez certainement à rendre dignes du Ciel les êtres les plus méprisables.

434.6

– Quelle belle parabole ! Je veux l’écrire pour Marziam ! s’exclame Simon le Zélote.

– Et pour moi, parce que je dois devenir toute belle pour le Seigneur, dit en cherchant ses mots Auréa, qui se tient, pieds nus, sur le seuil du jardin depuis quelque temps.

– Oh ! Auréa ! Tu nous écoutais ? demande Jésus.

– Je t’écoutais, toi. C’est si beau ! J’ai eu tort ?

– Non, mon enfant. Il y a longtemps que tu es ici ?

– Non. Et je le regrette, car je ne sais pas ce que tu as dit avant. Ta Mère m’a envoyée te prévenir que c’est bientôt l’heure du repas. On va sortir le pain du four. J’ai appris à le faire… Comme c’est beau ! Et j’ai appris à blanchir la toile. D’ailleurs, ta Mère m’a fait deux autres paraboles sur le pain et la toile.

– Ah oui ? Que t’a-t-elle dit ?

– Que je suis comme une farine qui est encore sur le blutoir, mais que ta bonté m’épure, que ta grâce me travaille, que ton apostolat me forme, que ton amour me cuit et que, moi qui n’étais qu’une farine grossière mélangée à beaucoup de son, je finirai par être, si je me laisse travailler par toi, farine d’hostie, farine et pain de sacrifice, bon pour l’autel. L’autre parabole portait sur la toile : elle était grise, huileuse, rêche, mais, à l’aide de beaucoup de saponaire[1] et de coups de battoir, elle était devenue propre et souple.

Maintenant, le soleil va envoyer ses rayons et elle deviendra blanche… Et elle dit que c’est ce que le Soleil de Dieu fera de moi, si je reste toujours sous ton Soleil et si j’accepte les lavages et les mortifications pour devenir digne du Roi des rois, de toi, mon Seigneur.

434.7

Que de belles choses j’apprends… Je crois rêver… C’est beau ! Tout est beau ici… Ne m’envoie pas ailleurs, Seigneur !

– N’irais-tu pas volontiers avec Myrta et Noémie ?

– Je préférerais rester ici… Bien que… avec elles aussi. Mais pas avec les Romains, cela non, non, Seigneur…

– Prie, fillette ! » dit Jésus en posant la main sur les cheveux couleur de miel blond. « As-tu appris la prière ?

– Oh oui ! Qu’il est beau de dire : “ Mon Père ! ” et de penser au Ciel… Mais… la volonté de Dieu me fait un peu peur… parce que je ne sais pas si Dieu veut ce que moi, je veux…

– Dieu ne veut que ton bien.

– Oui ? C’est toi qui le dis ? Alors, je n’ai plus peur… Je sens que je resterai en Israël… pour connaître toujours mieux ce Père qui est le mien… Et… pour devenir la première femme disciple de Gaule, mon Seigneur !

– Ta foi sera exaucée parce qu’elle est bonne. Allons… »

Ils sortent tous pour se laver au bassin sous la source, tandis qu’Auréa court rejoindre Marie. On entend les deux voix de femmes, celle de Marie qui s’exprime avec une parfaite aisance, celle incertaine de l’autre qui cherche ses mots, puis des rires pétillants pour quelque erreur de langage que Marie corrige avec douceur…

« Elle apprend vite et bien, cette fillette, constate Thomas.

– Oui, elle est douée et pleine de bonne volonté.

– Et puis, elle a ta Mère pour maîtresse !… Satan lui-même ne lui résisterait pas !… » dit Simon le Zélote.

Jésus soupire sans parler…

« Pourquoi soupires-tu ainsi, Maître ? N’ai-je pas raison ?

– Si, tout à fait. Mais il y a des hommes qui résistent plus que Satan, car lui au moins fuit à la vue de Marie. Il y a des hommes proches d’elle et instruits par elle qui n’arrivent pas à s’améliorer…

– Mais pas nous, hein ? demande Thomas.

– Pas vous… Allons-y… »

Ils entrent dans la maison et la vision prend fin.

434.1

Il rustico focolare del laboratorio è acceso, dopo tanto tempo di inoperosità, e l’odore della colla che bolle in un recipiente si mescola a quello caratteristico della segatura e dei trucioli appena fatti, anzi, che si stanno facendo ai piedi di un bancone.

Gesù lavora di lena intorno a tavole di legno, che con l’aiuto della sega e della pialla si mutano in gambe di seggiole, in cassetti e così via. Dei mobili, i mobili modesti della casetta di Nazaret, sono stati portati nel laboratorio. La madia da riparare, uno dei telai di Maria, due sgabelli, una scala da orto, una piccola cassapanca e la porta del forno, credo, corrosa in basso forse dai topi. Gesù lavora a riaggiustare ciò che l’uso e la vecchiaia hanno consumato.

Tommaso, invece, con tutto un armamentario di piccoli strumenti d’orafo, che certo ha tratto fuori dalla sua sacca che giace sul suo lettuccio messo, come quello dello Zelote, contro la parete, lavora con leggerezza di mano intorno a delle lamine d’argento. E il picchio del suo martelletto sul bulino, che dà suono d’argento, si fonde al robusto rumore degli strumenti da lavoro usati da Gesù.

Ogni tanto si scambiano qualche parola, e Tommaso è così felice di essere lì col Maestro e al suo lavoro d’orafo — e lo dice infatti — che nelle pause del dialogo fischietta fra i denti, piano piano. Ogni tanto alza gli occhi e pensa, fissando assorto la parete affumicata dello stanzone.

Gesù lo nota e dice: «Trai l’ispirazione da quella parete nera, Toma? Vero è che così l’ha fatta il lungo lavoro di un giusto, ma non mi pare che possa dare motivi ad un orafo…».

«No, Maestro, un orafo infatti non può rifare col metallo ricco la poesia della santa povertà… Però può col suo metallo fare cose belle della natura, e nobilitare così oro e argento rifacendo con essi i fiori, le foglie che sono nel creato. Io penso a quei fiori, a quelle foglie e, per ricordarne esattamente l’aspetto, mi fisso così, con gli occhi alla parete, ma in realtà vedo i boschi e i prati della nostra patria, le foglie leggere, i fiori che sembrano calici o stelle, il portamento degli steli e delle fronde…».

«Sei un poeta, allora, un poeta che canta nel metallo ciò che un altro canta sulla pergamena coll’inchiostro».

«Sì. Infatti l’orafo è un poeta che scrive sul metallo le bellezze della natura. Ma la nostra opera, d’arte e bella, non vale la tua, umile e santa, perché la nostra serve alle vanità dei ricchi, mentre la tua alla santità della casa e all’utilità del pove­ro».

«Dici bene, Tommaso», dice lo Zelote che è apparso sulla soglia che dà sull’orto, con la veste succinta, le maniche rimboccate, un vecchio grembiule davanti e un recipiente con della vernice nella mano.

Gesù e Tommaso si voltano a guardarlo sorridendo. E Tommaso risponde: «Sì, dico bene. Però io voglio che una volta tanto il lavoro dell’orafo serva ad ornare una… cosa buona, san­ta…».

«Che?».

«Un mio segreto. È tanto che ho questo pensiero, e da quando fummo a Rama mi porto dietro un piccolo bagaglio d’orafo attendendo questo momento…

434.2

­E il tuo lavoro, Simone?».

«Oh! io non sono un artefice perfetto come tu sei, Toma. È la prima volta che tengo il pennello in mano, e le mie tinture sono ineguali nonostante ci metta tutta la mia buona volontà. Per questo ho incominciato dalle parti più… umili… per farci la mano… e ti assicuro che la mia imperizia fece ridere di gusto la fanciulla. Ma ne sono contento! Rinasce ad una serena vita ad ogni ora, ed è ciò che ci vuole per annullare il passato e farla tutta nuova, per Te, Maestro».

«Eh! ma forse Valeria non cederà…», dice Tommaso.

«Oh! cosa vuoi che le importi di averla o no? Se la teneva, era tanto per non lasciarla sperduta nel mondo. E certo sarebbe bene che la fanciulla fosse salva per sempre e in tutto, nello spirito soprattutto. Non è vero, Maestro?».

«È vero. Occorre molto pregare per questo. La creatura è semplice e buona realmente, e allevata nella Verità potrebbe dare molto. Tende istintivamente alla Luce».

«Sfido io! Non ha conforti sulla Terra… e li cerca in Cielo, poverina! Io credo che quando la tua Buona Novella potrà essere evangelizzata per il mondo, i primi ad accoglierla e i più numerosi saranno proprio gli schiavi, coloro che non hanno alcun conforto umano e che si rifugeranno nelle tue promesse per averne… E dico che, se a me toccherà proprio l’onore di predicarti, avrò uno speciale amore per questi infelici…».

«E farai bene, Toma», dice Gesù.

«Sì. Ma come li avvicinerai?».

«Oh! Sarò orafo per le dame e… maestro per gli schiavi delle stesse. Un orafo entra nelle case, o alla sua casa vengono i servi dei ricchi… e lavorerò… Due metalli: quelli della Terra per i ricchi… quelli degli spiriti per gli schiavi».

«Dio ti benedica per questi propositi, Toma. Persevera in essi…».

«Sì, Maestro».

434.3

­­«Ebbene, ora che hai risposto a Toma vieni con me, Maestro… a vedere il mio lavoro e a dirmi che devo tingere ora. Cose umili ancora, perché sono un garzone molto incapace».

«Andiamo, Simone…», e Gesù posa i suoi arnesi ed esce collo Zelote…

Tornano dopo qualche tempo e Gesù indica la scala da orto: «Passa la tinta a quella. La vernice rende impenetrabile il legno e lo conserva di più, oltre che farlo più bello. È come la difesa e l’abbellimento delle virtù sul cuore umano. Può essere grezzo, rozzo… Ma, come le virtù lo vestono, si fa bello, piacevole. Vedi, per ottenere una tinta bella e un servizio reale dalla stessa, occorrono tante avvertenze. Per prima: prendere con attenzione ciò che occorre a formarla. Ossia un recipiente netto da terriccio o da residui di vecchie tinte, oli buoni e buone tinte, e con pazienza mescolare, lavorare, farne un liquido né troppo denso né troppo liquido. Non stancarsi di lavorare finché anche il più piccolo grumo non sia sciolto. Fatto questo, prendere un pennello che non perda le setole, non le abbia né eccessivamente dure, né eccessivamente morbide, che sia ben pulito da ogni precedente colore, e prima di applicare la vernice nettare il legno da ruvidezze, da vecchie vernici scrostate, da fango, da tutto, e poi, così, con ordine, mano sicura nell’andare sempre in una direzione, stendere con pazienza, molta pazienza, la tinta. Perché nella stessa tavola ci sono resistenze diverse. Sui nodi, per esempio, la tinta resta più liscia, è vero, però su essi la tinta si ferma male, come la materia legnosa la respingesse. Viceversa, sulle parti morbide del legno la tinta si ferma subito, ma le parti morbide generalmente sono poco lisce, e allora possono formarsi vesciche, o rigature… Ecco allora che si deve riparare con mano costante nello stendere il colore. Poi ci sono, nei mobili vecchi, le parti nuove, come questo scalino ad esempio. E per non far capire che la povera scaletta è rabberciata, ma vecchia molto, bisogna far sì che tanto lo scalino nuovo come quelli antichi risultino uguali… Ecco, così!».

Gesù, curvo ai piedi della scala, parla e lavora intanto…

434.4

­­Tommaso, che ha lasciato i suoi bulini per venire vicino a vedere, chiede: «Perché hai iniziato dal basso invece che dalla cima? Non era meglio fare l’opposto?».

«Sembrerebbe meglio, ma non è. Perché il basso è il più sciupato e il destinato di più a sciuparsi, stando appoggiato sulla terra. Perciò deve essere lavorato più volte. Una prima mano, poi una seconda e una terza se occorre… e, per non oziare attendendo che il basso asciughi per esser pronto ad una nuova mano, tingere intanto il sommo, poi il centro della sca­la».

«Ma nel farlo ci si può macchiare le vesti e sciupare le parti tinte prima».

«Con accortezza non ci si macchia e non si sciupa niente. Vedi? Si fa così. Si raccolgono le vesti e si sta scosti. Non per schifo della tinta, ma per non ledere la tinta delicata perché da poco messa».

E Gesù, a braccia alte, tinge ora la vetta della scala. E continua a parlare.

«Così si fa con le anime. Ho detto all’inizio che la tinta è come l’abbellimento delle virtù sui cuori umani. Abbellimento e preservazione del legno dai tarli, dalle piogge, dal solleone. Guai a quel padrone di casa che non si cura delle cose verniciate e le lascia deperire! Quando si vede che il legno si spoglia della sua vernice, occorre non perdere tempo e metterne di nuova. Rinfrescare le tinte… Anche le virtù, messe in un primo slancio verso la giustizia, possono deperire o scomparire del tutto se il padrone di casa non veglia, e la carne e lo spirito, messi a nudo in balìa delle intemperie e dei parassiti, ossia delle passioni e delle dissipazioni, possono esserne assaliti, perdere la veste che li fa belli, finire ad essere… buoni solo per il fuoco. Perciò, sia in noi o in chi amiamo come nostri discepoli, quando si notano sgretolature, dilavature nelle virtù messe a difesa nel nostro io, occorre subito provvedere con un lavoro assiduo, paziente, fino alla fine della vita, perché si possa addormentarsi nella morte con una carne e uno spirito degni della risurrezione gloriosa. E perché le virtù siano vere, buone, iniziarle con intenzione pura, coraggiosa, che leva ogni detrito, ogni terriccio, e lavorare per non lasciare imperfezioni nella formazione virtuosa, e poi prendere un atteggiamento né troppo duro né troppo indulgente, perché tanto l’intransigenza come l’eccessiva indulgenza nuocciono. E il pennello — la volontà — sia netto dalle umanità preesistenti, che potrebbero venare la tinta spirituale con sfregi materiali, e preparare se stessi o altri, con opportune operazioni, faticose, è vero, ma necessarie, a mondare il vecchio io da ogni lebbra antica, per averlo mondo a ricevere la virtù. Perché non si può mescolare il vecchio col nuovo.

Poi iniziare il lavoro, con ordine, con riflessione. Non saltare qua e là senza un serio motivo. Non andare un poco in un senso e un po’ nell’altro. Ci si stancherebbe meno, è vero. Ma la vernice verrebbe irregolare. Come avviene nelle anime disordinate. Presentano punti perfetti, poi accanto a questi ecco storture, colore diverso… Insistere sui punti resistenti alla tinta, sui nodi, viluppi della materia o di passioni sregolate, mortificati, sì, dalla volontà che simile a pialla li ha faticosamente lisciati, ma che restano come un nodo amputato ma non distrutto a far resistenza. E ingannano talvolta, parendo già ben rivestiti da virtù, mentre non è che un velo leggero che subito cade. Attenti ai nodi delle concupiscenze. Fate che la virtù sia ripetutamente messa su essi, perché non rifioriscano deturpando l’io nuovo. E sulle parti molli, sulle cedevolezze troppo facili a ricevere tinta, ma a riceverla a loro piacimento, con vesciche e rigature, insistere colla pelle di pesce a lisciare, lisciare, lisciare per dare una o più mani di vernice, affinché anche esse parti siano lisce come uno smalto compatto. E attenti a non sovraccaricare. Un eccesso di pretese nelle virtù fa sì che la creatura si ribelli, e ribolla e sgalli al primo urto. No. Né troppo, né troppo poco. Giustizia nel lavorarsi e nel lavorare le creature fatte di carne ed anima.

434.5

E se, come nella più parte dei casi — ché delle Auree sono eccezioni e non regole — ci sono parti nuove mescolate alle antiche — e le hanno gli israeliti, che da Mosè passano al Cristo, e i pagani col loro mosaico di credenze, che non potranno essere annullate di un subito e affioreranno con nostalgie e ricordi, almeno nelle cose più pure — allora ci vuole ancor più occhio e tatto, e insistere finché il vecchio sia reso omogeneo al nuovo, usando delle cose preesistenti per completare le nuove virtù. Ad esempio, nei romani è molto spirito di Patria e coraggio virile. Sono quasi dei miti queste due cose. Ebbene, non vogliate distruggerle, ma inculcate uno spirito nuovo allo spirito patrio, ossia lo spirito di fare grande anche spiritualmente Roma come centro di cristianità, e usate la virilità romana a far forti nella fede chi è forte in battaglia. Altro esempio: Aurea. Lo schifo di una rivelazione brutale la spinge ad amare ciò che è puro e a odiare ciò che è impuro. Ebbene, usate queste due cose a portarla a perfetta purezza, odiando la corruzione come fosse il romano brutale. Mi comprendete?

E delle consuetudini fatene mezzi di penetrazione. Non distruggete brutalmente. Non avreste pronto subito con che edificare. Ma sostituite piano piano ciò che non deve rimanere in un convertito, con carità, pazienza, tenacia. E posto che la materia, specie nei pagani, ha il sopravvento, ed essi, anche se convertiti, staranno sempre appoggiati al mondo pagano, essendo viventi in esso, insistete molto sulla preservazione dalla carnalità. Dietro al senso penetra anche il resto. Voi sorvegliate il senso esasperato nei pagani – e, confessiamolo, vivissimo anche fra noi – e quando vedete che il contatto col mondo sgretola la vernice preservativa non continuate a pennellare la cima, ma tornate al basso, mantenendo in equilibrio lo spirito e la carne, l’alto e il basso. Ma iniziate sempre dalla carne, dal vizio materiale, per preparare a ricevere l’Ospite, che non coabita in corpi impuri con spiriti che fetono delle corruzioni carnali… Mi intendete?

E non temete di corrompervi toccando con la vostra veste le parti basse, materiali, di coloro che curate nello spirito. Con prudenza, per non essere di rovina anziché di edificazione. Vivete raccolti nel vostro io nutrito di Dio, fasciato di virtù, andate con delicatezza, specie quando dovete occuparvi del sensibilissimo io spirituale altrui, e certamente riuscirete a fare, anche degli esseri più spregevoli, degli esseri degni del Cielo».

434.6

­«Che bella parabola ci hai detto! La voglio scrivere per Marziam!», dice lo Zelote.

«E per me che sono tutta da fare bella per il Signore», dice lentamente, cercando le parole, Aurea che a piedi scalzi è da qualche tempo ritta sulla soglia dell’orto.

«Oh! Aurea! Ci ascoltavi?», chiede Gesù.

«Ti ascoltavo. È tanto bello! Ho fatto male?».

«No, fanciulla. È tanto che sei qui?».

«No. E mi spiace, perché non so cosa hai detto avanti. Mi ha mandato tua Madre a dirti che fra poco è l’ora del cibo. Il pane sta per essere sfornato. Ho imparato a farlo io… Che bello! E ho imparato a imbiancare la tela, e sul pane e sulla tela tua Madre mi ha fatto altre due parabole».

«Ah! sì? Che ha detto?».

«Che io sono come una farina ancor col buratto, ma la tua bontà mi depura, la tua grazia mi lavora e il tuo apostolato mi forma, il tuo amore mi cuoce e da brutta farina mescolata a tanta crusca finirò, se mi lascerò lavorare da Te, ad essere farina da ostie, farina e pane di sacrificio, buono per l’altare. E sulla tela che era scura, oleosa, ruvida, e che dopo tanta erba borit[1] e mortificazione di colpi si è pulita e fatta morbida, ora il sole metterà i suoi raggi, e bianca diventerà… E ha detto che così il Sole di Dio farà di me, se io starò sempre sotto al Sole e accetterò lavaggi e anche mortificazioni per diventare degna del Re dei re, di Te, mio Signore.

434.7

Che belle cose che imparo…

Mi pare un sogno… Bello! Bello! Bello! Tutto bello qui… Non mandarmi via, Signore!».

«Non andresti volentieri con Mirta e Noemi?».

«Preferirei qui… Ma però… anche con loro. Ma con romani no, no, Signore…».

«Prega, fanciulla!», dice Gesù posandole la mano sui capelli biondo miele. «Hai imparato la preghiera?».

«Oh! sì! È così bello dire: “Padre mio!” e pensare al Cielo… Ma… la volontà di Dio mi fa un po’ paura… perché non so se Dio vuole ciò che io voglio…».

«Vuole il tuo bene Dio».

«Sì? Tu lo dici? Allora non ho più paura. Sento che rimarrò in Israele… a conoscere sempre più questo Padre mio… E… ad essere la prima discepola di Gallia, o mio Signore!».

«La tua fede sarà esaudita perché buona. Andiamo…».

Ed escono tutti, andando a lavarsi alla vaschetta sotto la polla, mentre Aurea corre lesta da Maria, e si sentono le due voci femminili, spedita nella parola quella di Maria, incerta, di chi cerca le parole, l’altra, e risatine squillanti per qualche errore linguistico che Maria corregge dolcemente…

«Impara presto e bene la fanciulla», osserva Tommaso.

«Sì. È buona e volonterosa».

«E poi! Tua Madre a maestra!… Neppur Satana le resisterebbe!…», dice lo Zelote.

Gesù sospira senza parlare…

«Perché sospiri così, Maestro? Non ho detto bene?».

«Molto bene. Ma ci sono uomini più resistenti di Satana, che almeno fugge dal cospetto di Maria. Vi sono uomini che le stanno vicino e che, ammaestrati da Lei, non si mutano in bene…».

«Ma non noi, eh?», dice Tommaso.

«Non voi… Andiamo…».

Entrano in casa e tutto ha fine.


Notes

  1. saponaire (litt. “ herbe borit ”) : elle est communément appelée “ herbe à savon ”. Elle est mentionnée en Jr 2, 22 comme “ herbe de borit ” dans la version en usage à l’époque de Maria Valtorta, comme “ savon ” ou “ potasse ”, ou autres termes semblables dans les versions plus récentes. Le nitre mentionné en 513.5 et en Pr 25, 20 dans la Bible de Jérusalem aurait le même sens.

Note

  1. erba borit, erba saponaria menzionata (come “erba di borit” nella versione in uso ai tempi di MV, come “sapone” o “potassa” e simili nelle versioni più recenti) in: Geremia 2, 22. Stesso significato avrebbe il nitro, menzionato in 513.5 e in Proverbi 25, 20 secondo l’antica traduzione.