Gli Scritti di Maria Valtorta

447. Discours sur la miséricorde

447. Discorso sulla misericordia

447.1

C’est le sabbat. Du moins, la vue de la foule réunie dans la synagogue me le laisse penser. Mais il se pourrait que tous se soient réunis là pour fuir le soleil ou pour être plus tranquilles dans la maison de Jaïre. Ils se pressent, attentifs malgré la chaleur que rien n’arrive à tempérer, malgré l’ouverture des portes et des fenêtres pour faire des courants d’air.

Certains n’ont pas pu entrer dans la synagogue et, pour n’être pas rôtis par le soleil dans la rue, ils se sont réfugiés sous les ombrages, derrière la synagogue, dans le jardin de Jaïre aux tonnelles bien abritées et avec ses fruitiers aux frondaisons épaisses. Jésus parle près de la porte qui donne sur le jardin pour être entendu de ceux qui s’y trouvent, comme de ceux qui sont dans la synagogue.

Jaïre se tient auprès de lui, attentif. Les apôtres sont groupés près de la porte qui ouvre sur le jardin. Les femmes disciples, avec Marie au milieu, sont assises sous une tonnelle qui touche presque la maison. Myriam, fille de Jaïre, et les deux filles de Philippe sont assises aux pieds de Marie.

D’après les paroles que j’entends, je vois qu’il y a eu quelque incident entre les habituels pharisiens et Jésus, et qu’à cause de cela le peuple est un peu remuant. Jésus l’exhorte à la paix et au pardon en disant que, dans des cœurs troublés, la parole de Dieu ne peut pénétrer avec fruit.

« Nous ne pouvons tolérer que tu sois insulté, crie quelqu’un dans la foule.

– Laissez faire le Père, le mien et le vôtre. Pour vous, imitez-moi. Tolérez, pardonnez. Ce n’est pas en répondant par l’insulte à l’insulte que l’on persuade les ennemis.

– Ce n’est pas non plus par une continuelle douceur, cependant. Tu te fais piétiner, crie Judas.

– Toi, mon apôtre, ne scandalise pas en donnant l’exemple de la colère et de la critique.

– Pourtant, ton disciple a raison. Ses paroles sont justes.

– Le cœur qui les formule et celui qui les approuve n’est pas juste. Qui veut être mon disciple doit m’imiter. Moi, je tolère et je pardonne. Moi, je suis doux, humble et pacifique. Les fils de la colère ne peuvent rester avec moi, car ils sont fils du siècle et de leurs passions.

Ne vous rappelez-vous pas le quatrième livre des Rois ? Il est dit à un passage[1] qu’Isaïe parla contre Sennachérib qui croyait pouvoir tout oser, et qu’il lui prophétisa que rien ne le sauverait du châtiment de Dieu. Il le compare à un animal auquel on met un anneau dans le naseau et un frein aux lèvres pour en dompter la coupable fureur. Vous savez comment Sennachérib est mort de la main de ses propres fils. C’est qu’en vérité le cruel périt à cause de sa propre cruauté. Son corps et son âme succombent.

Moi, je n’aime pas[2] les cruels. Je n’aime pas les orgueilleux. Je n’aime pas les irascibles, les avides, les luxurieux. Je ne vous ai jamais dit un mot ou donné un exemple de ces vices : au contraire, je vous ai toujours enseigné les vertus opposées à ces mauvaises passions.

447.2

Comme elle est belle, la prière de David, notre roi, quand, revenu à la sainteté par un sincère repentir de ses fautes passées et par des années de sage conduite, plein de douceur et de résignation devant le décret qui l’empêchait d’être le constructeur du nouveau Temple, il loua le Seigneur. Disons-la ensemble en glorifiant le Seigneur Très-Haut… »

Pendant que ceux qui sont assis se lèvent, que ceux qui sont appuyés au mur prennent une position respectueuse en quittant leur appui, Jésus entonne la prière de David[3]. Puis Jésus reprend sur son ton habituel :

« Il faut toujours se souvenir que tout est dans les mains de Dieu, toute entreprise, toute victoire. La magnificence, la puissance, la gloire, l’autorité appartiennent au Seigneur. C’est lui qui accorde à l’homme ceci ou cela, s’il juge que l’heure est venue de le concéder pour un bien certain. Mais l’homme ne peut y prétendre. A David, pardonné, mais qui avait encore besoin de victoires sur lui-même après ses erreurs passées, Dieu n’accorde pas la construction du Temple : “ Tu as répandu trop de sang et fait trop de guerres, tu ne pourras donc pas élever une maison à mon Nom après avoir versé tant de sang en ma présence. Il te naîtra un fils qui sera un homme de paix… Pour cette raison, on l’appellera le Pacifique… c’est lui qui édifiera une maison à mon nom ”. Ainsi parla le Très-Haut à son serviteur David.

Je vous dis la même chose. Voulez-vous, à cause de votre colère, ne pas mériter d’ériger dans vos cœurs une demeure au Seigneur votre Dieu ? Loin de vous donc tout sentiment autre que d’amour. Ayez un cœur parfait comme David le demandait pour son fils, le constructeur du Temple, afin que, gardant mes commandements et exécutant toute chose selon ce que je vous ai enseigné, vous arriviez à former en vous la demeure de votre Dieu en attendant que vous alliez dans la sienne, qui est éternelle et pleine de joie.

447.3

Donne-moi un rouleau, Jaïre, je vais leur expliquer la volonté de Dieu. »

Jaïre va à l’endroit où sont rangés les rouleaux et en prend un au hasard au milieu du tas. Après l’avoir dépoussiéré, il le tend à Jésus, qui le déroule et lit :

« Jérémie, chapitre 5 : “ Allez par les rues de Jérusalem, regardez, renseignez-vous, cherchez sur les places un homme qui pratique la justice et cherche à être fidèle, et moi, je lui ferai miséricorde ”. » (Le Seigneur me dit : “ Ne continue pas. Je lis tout le chapitre. ”)

Après avoir donc tout lu, Jésus rend le rouleau à Jaïre et le commente :

« Mes enfants, vous avez entendu quels châtiments terribles sont réservés à Jérusalem, à l’Israël qui n’est pas juste. Mais ne vous réjouissez pas : c’est notre patrie. Ne pensez pas avec soulagement : “ Nous ne serons peut-être plus là. ” Elle est toujours peuplée de vos frères. Ne dites pas : “ C’est bien fait, puisqu’elle est cruelle envers le Seigneur ”. Les malheurs de leur patrie, les souffrances de leurs concitoyens doivent toujours affliger les justes. Ne jugez pas comme les autres jugent, mais à la manière de Dieu, c’est-à-dire avec miséricorde.

Que devez-vous donc faire envers cette patrie, envers ces compatriotes — qu’il s’agisse de la grande patrie et de ses habitants, de toute la Palestine, ou de cette petite patrie qu’est Capharnaüm, votre ville, ou encore de tous les Hébreux, ou de ces quelques personnes qui me sont hostiles dans cette bourgade de Galilée — ? Il vous faut faire des œuvres d’amour. Tâchez de sauver votre patrie et vos compatriotes. De quelle manière ? Par la violence, peut-être ? Par le mépris ? Non : par l’amour, par un patient amour pour les convertir à Dieu.

Vous avez entendu : “ Si je trouve un homme qui pratique la justice, je lui ferai miséricorde. ” Travaillez donc pour que leur cœur vienne à la justice et se rende juste. Vraiment, dans leur injustice, ils disent de moi : “ Ce n’est pas lui ”, et pour cette raison, ils croient qu’en me persécutant, il ne leur arrivera pas de mal. Ils disent encore : “ Tout cela n’arrivera jamais. Les prophètes ont parlé au hasard. ”

Et ils chercheront à vous faire entrer dans leurs vues. Vous qui êtes présents ici, vous êtes fidèles. Mais où est Capharnaüm ? Est-ce là tout Capharnaüm ? Où sont ceux que je voyais, les autres fois, se presser autour de moi ? C’est donc que le levain qui a fermenté depuis ma dernière venue a fait des ruines dans beaucoup de cœurs ? Où sont Alphée, Josué et ses trois fils, Aggée, fils de Malachie, Joseph et Noémie, Lévi, Abel, Saül et Zacharie ? Ont-ils oublié les bienfaits reçus à la vue de tous, parce que des paroles mensongères les ont trompés ? Mais les paroles peuvent-elles effacer les faits ?

Vous voyez ! Or ce n’est qu’une petite localité. A cet endroit, où les bénéficiaires sont les plus nombreux, l’animosité a pu détruire la foi en moi. Je ne vois que ceux qui sont parfaits dans la foi. Et pourriez-vous prétendre que des faits lointains, des paroles lointaines peuvent garder Israël tout entier dans la fidélité à Dieu ? Ce devrait être le cas, puisque la foi devrait être telle, même sans être soutenue par les faits. Mais non. Et plus grande est la science, plus petite est la foi, car les savants se croient dispensés de la foi simple et franche qui croît à force d’amour et non grâce à l’aide de la science.

C’est l’amour qu’il faut transmettre et allumer. Et pour ce faire, il faut brûler. Etre convaincu, héroïquement convaincu, pour convaincre. Au lieu des grossièretés, pour répondre aux insultes, faire preuve d’humilité et l’amour. Et aller avec eux en rappelant les paroles du Seigneur à ceux qui ne s’en souviennent plus : “ Craignons le Seigneur qui nous donne la pluie de la première et de la dernière saison. ”

– Ils ne nous comprendraient pas ! Au contraire, ils nous offenseraient en affirmant que nous sommes sacrilèges, puisque nous enseignons sans en avoir le droit. Tu n’ignores pas ce que sont les scribes et les pharisiens !

– Non, je les connais. Même si je l’avais ignoré, maintenant je le saurais. Mais peu importe ce qu’ils sont, eux : c’est ce que nous sommes, nous, qui compte. Les prêtres et eux peuvent bien acclamer les faux prophètes qui annoncent ce qui leur est avantageux, oubliant que ce sont seulement les œuvres bonnes commandées par la Loi qu’il faut applaudir. Mais ce n’est pas une raison pour que mes fidèles les imitent, ni qu’ils se découragent et se mettent à se considérer comme des vaincus.

447.4

Vous, vous devez travailler autant que le Mal travaille…

– Nous ne sommes pas le Mal » crie, du seuil, sur la route, la voix éraillée d’Elie le pharisien, qui cherche à entrer sans cesser de tempêter : « Nous ne sommes pas le Mal, nous, espèce de fauteur de troubles !

– Homme, c’est toi le perturbateur. Sors d’ici ! lance aussitôt le centurion qui devait être de garde près de la synagogue, tant son intervention est rapide.

– Toi, toi, un païen, tu oses m’imposer…

– Moi, un Romain, oui. Sors ! Le Rabbi ne te trouble pas. C’est toi qui le troubles. Tu n’en as pas le droit.

– C’est nous qui sommes les rabbis, et non ce menuisier galiléen, crie le vieillard, qui ressemble plus à une marchande de légumes qu’à un maître.

– Un de plus, un de moins… Vous en avez des centaines et tous donnent un mauvais enseignement. Le seul vertueux, c’est lui. Je t’ordonne de sortir.

– Vertueux, hein ! Vertueux, celui qui achète à Rome sa sauvegarde ? Sacrilège, oui ! Impur ! »

Le centurion pousse un cri, et le pas lourd de quelques soldats se mêle aux cris injurieux d’Elie.

« Saisissez cet homme et chassez-le, ordonne le centurion.

– Moi ? Les mains des païens sur moi ? Les pieds des païens dans une de nos synagogues ? Anathème ! A l’aide ! Ils me profanent ! Ils me…

– Je vous en prie, soldats, laissez-le ! N’entrez pas. Respectez ce lieu, et ses cheveux blancs, dit Jésus de sa place.

– Comme tu veux, Rabbi.

– Ah ! ah ! Intrigant ! Mais le Sanhédrin le saura. J’ai la preuve ! J’ai la preuve ! Maintenant, je crois à ce que j’ai entendu dire. J’ai la preuve, et anathème sur toi !

– Et le glaive sur toi, si tu dis encore un mot. Rome défend le droit. Elle n’intrigue avec personne, espèce de vieille hyène. Le Sanhédrin saura peut-être tes mensonges, mais le Proconsul aura mon rapport. Je vais l’écrire. Rentre chez toi et tiens-toi à la disposition de Rome. »

Après un demi-tour parfait, le centurion part, suivi des quatre soldats, laissant en plan Elie, interdit et tremblant, lâchement tremblant…

447.5

Jésus reprend son discours, comme si rien ne l’avait interrompu :

« Vous devez travailler, autant que le mal travaille, à édifier en vous et autour de vous la maison du Seigneur, comme je vous le disais en commençant. Il vous faut agir avec une grande sainteté, pour que Dieu puisse encore descendre dans les cœurs et sur notre chère patrie qui nous a vus naître : elle est déjà sévèrement punie, et elle ignore encore quelle nuée de malheurs se forme pour elle au septentrion, dans la nation forte qui déjà nous domine et nous dominera de plus en plus, puisque les actions des citoyens sont de nature à dégoûter le Très-Bon et à exciter le puissant. Et avec le courroux de Dieu et de nos maîtres, vous voulez avoir paix et prospérité ? Soyez bons, vous qui êtes enfants de Dieu. Faites que ce ne soit pas une seule personne, mais des centaines qui soient bonnes en Israël, pour détourner les redoutables châtiments du Ciel. Je vous ai dit au commencement que, là où il n’y a pas de paix, il ne peut y avoir de parole de Dieu qui, entendue paisiblement, produise des fruits dans les cœurs. Et vous voyez que cette réunion n’a pas été tranquille et qu’elle ne sera pas fructueuse. Il y a trop d’agitation dans les cœurs… Allez. Nous aurons encore des heures pour rester unis. Et priez comme, moi, je prie pour que ceux qui nous troublent se ravisent… Allons, Mère. »

Et, fendant la foule, il sort dans la rue.

447.6

Elie est encore là, le teint terreux comme celui d’un mort, et il se jette aux pieds de Jésus :

« Pitié ! Tu as un jour sauvé mon petit-fils. Sauve-moi, pour que j’aie le temps de me repentir. J’ai péché ! Je l’avoue. Mais tu es bon. Rome… Oh ! que va me faire Rome ?

– Elle te lavera de la poussière de l’été par de bons coups de fouet » crie quelqu’un.

Les gens rient, alors qu’Elie pousse un cri de douleur, comme s’il sentait déjà le fouet sur lui, et il gémit :

« Je suis vieux… Perclus de douleurs… Pauvre de moi !

– Ces soins vont te les faire passer, espèce de vieux chacal !

– Tu vas redevenir jeune et danser…

– Silence ! » impose Jésus aux railleurs.

Et au pharisien :

« Lève-toi, sois digne. Tu sais bien que je ne complote pas avec Rome. Que veux-tu donc que je fasse pour toi ?

– C’est vrai. Oui, c’est vrai. Tu ne complotes pas. Au contraire, tu méprises les Romains, tu les hais, tu les mau…

« Rien de cela. Ne mens pas en faisant mon éloge, comme tu l’as fait en m’accusant il y a un instant. Et sache que ce ne serait pas une louange de dire de moi que je hais tel ou tel, que je maudis tel ou tel : je suis le Sauveur de toutes les âmes. A mes yeux, il n’y a ni races ni visages, mais des âmes.

– C’est vrai ! C’est vrai ! Mais tu es juste et Rome le sait et c’est pour cela qu’elle te défend. Tu calmes les foules, tu enseignes de respecter les lois et…

– Serait-ce une faute à tes yeux ?

– Non, non ! C’est justice ! Tu sais faire ce que nous devrions tous faire, parce que tu es juste, parce que… »

La foule ricane et murmure. Même dites en sourdine, les épithètes “ Menteur ! ” “ Lâche ! ” “ Ce matin même, tu disais le contraire ! ” volent.

« Eh bien, que dois-je faire ?

– Aller trouver le centurion ! Vite ! Avant que le courrier ne parte. Tu vois ? Ils préparent déjà les chevaux ! Ah ! pitié ! »

447.7

Jésus le regarde : le pharisien est petit, tremblant, livide de peur, misérable… Il le considère avec compassion. Il n’y a que deux paires d’yeux qui le regardent avec compassion : ceux du Fils et de sa Mère. Tous les autres sont ironiques, sévères ou courroucés… Même Jean, même André ont un regard dur d’une sévérité méprisante.

« J’ai pitié. Mais ne c’est pas à moi d’aller trouver le centurion…

– C’est un ami, pour toi…

– Non.

– Je veux dire qu’il t’est reconnaissant, en raison… en raison du serviteur que tu lui as guéri[4].

– Je t’ai guéri ton petit-fils à toi aussi, et tu ne m’as pas été reconnaissant, bien que tu sois juif comme moi. Un bienfait ne crée pas d’obligation.

– Si, il en crée une. Malheur à celui qui n’est pas reconnaissant pour… »

Elie comprend qu’il se condamne lui-même et, s’embrouillant, il se tait. La foule se moque de lui.

« Vite, ô Rabbi. Grand Rabbi ! Saint Rabbi ! Il donne des ordres, tu le vois ?! Ils vont partir ! Veux-tu qu’on me méprise ? Veux-tu que je meure ?

– Non. Moi, je ne vais pas rappeler un bienfait. Vas-y toi-même, et dis-lui : “ Le Maître te demande de faire preuve de pitié. ” Va ! »

Elie part en courant, et Jésus se dirige en sens opposé, vers sa maison.

Le centurion doit avoir accepté, car on voit les soldats déjà en selle descendre de cheval, rendre une tablette couverte de cire au centurion et ramener leurs chevaux.

447.8

« Dommage ! C’était bien fait pour lui ! » s’exclame Pierre.

Et Matthieu lui répond :

« Oui, le Maître devait le laisser punir ! Autant de coups que d’insultes qu’il profère contre nous. Quel odieux vieillard !

– Et ainsi, il est tout prêt à recommencer » renchérit Thomas.

Jésus se retourne, l’air sévère :

« Ai-je des disciples ou des démons ? Partez, vous dont le cœur est sans miséricorde ! Votre présence m’est pénible. »

Les trois hommes sont figés sur place, pétrifiés par ce reproche.

« Mon Fils, tu as déjà tant de douleur ! Et moi, j’ai déjà tant de peine ! N’y ajoute pas celle-là… Regarde-les… » implore Marie.

Jésus se retourne pour les regarder. Ce sont trois visages désolés avec, dans les yeux, plein de douleur et d’espérance.

« Venez ! » ordonne Jésus.

Ah ! les hirondelles sont moins rapides qu’eux trois !

« Et que ce soit la dernière fois que je vous entends dire de telles paroles ! Toi, Matthieu, tu n’en as pas le droit. Toi, Thomas, tu n’es pas encore mort pour juger qui est imparfait, en te croyant sauvé. Toi, ensuite, Simon-Pierre, tu as agi comme une grosse pierre que l’on a montée avec peine au sommet et qui a roulé au fond de la vallée. Comprends ce que je veux te dire… Et maintenant, écoutez. Ici, dans la synagogue et en ville, il est inutile de parler. Je le ferai à partir des barques sur le lac, tantôt ici, tantôt là. Vous en préparerez autant qu’il en faut, et nous irons dans les soirées tranquilles ou dans les aubes fraîches… »

447.1

È sabato. Così la penso io, perché vedo la gente riunita nella sinagoga. Ma potrebbe essere anche che si fosse riunita lì per sfuggire al sole, o per essere più sicura nella casa di Giairo. E la gente si pigia, attenta, nonostante il calore, che neppure le porte e finestre aperte per stabilire correnti d’aria riescono a mitigare. Chi non ha potuto entrare nella sinagoga, per non essere arrostito dal sole sulla via, si è rifugiato nell’ombroso giardino che è dietro alla sinagoga, il giardino di Giairo dalle folte pergole e dai fronzuti alberi da frutto. E Gesù parla presso la porta che dà nel giardino, per essere sentito anche da questi ascoltatori come da quelli che sono nella sinagoga. Giairo è al suo fianco, attento. Gli apostoli sono in gruppo vicino alla porta che dà nel giardino. Le discepole, con Maria al centro, sono sedute sotto una pergola che quasi tocca la casa. Miriam di Giairo e le due figlie di Filippo sono sedute ai piedi di Maria.

Dalle parole che sento, intuisco che ci sia stato qualche incidente fra i soliti farisei e Gesù, e che il popolo sia inquieto per questo. Perché Gesù esorta alla pace e al perdono, dicendo che in cuori turbati non può penetrare con frutto la parola di Dio.

«Non possiamo tollerare che Tu venga insultato», grida qualcuno fra la folla.

«Lasciate fare al Padre mio e vostro, e voi imitate Me. Tollerate, perdonate. Non è con l’insulto risposto all’insulto che si persuadono i nemici».

«Non è neppure con la mitezza continua, però. Ti fai calpestare», urla l’Iscariota.

«Tu, apostolo mio, non essere di scandalo dando esempio d’ira e di critica».

«Egli ha ragione, però, il tuo apostolo. Le sue parole sono giuste».

«Non è giusto il cuore che le formula e quello che le ascolta. Chi vuole essere mio discepolo deve imitarmi. Io tollero e perdono. Io sono mite, umile e pacifico. I figli dell’ira non possono stare con Me, perché sono figli del secolo e delle loro passioni.

Non ricordate il libro quarto dei Re? È detto ad un punto[1] che Isaia parlò contro Sennacherib, che credeva poter tutto osare, e gli profetizza che nulla lo salverà dal castigo di Dio. Lo paragona ad un animale al quale si mette un anello alle nari e un freno alle labbra per domarne il reo furore. Voi sapete come Sennacherib perì per mano dei suoi stessi figli. Perché, in verità, il crudele perisce per la sua stessa crudeltà. Perisce e nella carne e nello spirito. Io non amo[2] i crudeli. Non amo i superbi. Non amo gli iracondi, gli avidi, i lussuriosi. Io non vi ho dato parola ed esempio di queste cose, ma sempre vi ho insegnato, anzi, le virtù opposte a queste male passioni.

447.2

Come è bella la preghiera di Davide, re nostro, quando, risantificato dal sincero pentimento delle colpe passate e da anni di saggia condotta, lodò il Signore, mite e rassegnato al decreto di non poter esser lui l’erettore del nuovo Tempio! Diciamola insieme, dando lode al Signore Altissimo…».

E Gesù intona — mentre chi è seduto si alza, chi è appoggiato alle pareti prende posa di rispetto lasciando l’appoggio — la preghiera di David[3]. E poi Gesù riprende col suo tono abituale:

«Sempre bisogna ricordarsi che ogni cosa è nelle mani di Dio, ogni impresa, ogni vittoria. Magnificenza, potenza, gloria e vittoria sono del Signore. Egli all’uomo concede questa o quella cosa, se giudica esser l’ora di concederla per un bene sicuro. Ma non può l’uomo pretenderla. A Davide, perdonato, ma ancor bisognoso di vittoria su se stesso dopo i passati errori, Dio non concede di erigere il Tempio: “Tu hai sparso molto sangue e fatto troppe guerre; tu non potrai perciò innalzare una casa al mio Nome avendo sparso tanto sangue dinanzi a Me. Ti nascerà un figlio che sarà uomo di pace… per questo sarà detto il Pacifico… egli edificherà la casa al mio Nome”. Così disse l’Altissimo al suo servo Davide. Così Io vi dico. Volete voi, per essere iracondi, non meritare di erigere nei vostri cuori la casa al Signore Dio vostro? Lungi dunque da voi ogni sentimento che non sia di amore. Abbiate un cuore perfetto, così come Davide lo invocava per suo figlio, costruttore del Tempio, affinché, custodendo i miei comandamenti ed eseguendo ogni cosa secondo ciò che vi ho insegnato, voi giungiate a edificare in voi la dimora del vostro Dio, in attesa di andare voi nella sua, eterna e gaudiosa.

447.3

Dammi un rotolo, Giairo. Spiegherò loro ciò che Dio vuole».

Giairo va dove sono accatastati i rotoli e ne prende a caso uno al centro del mucchio e, spolveratolo, lo porge a Gesù, che lo svolge e legge: «Geremia capo 5. “Girate per le vie di Gerusalemme, guardate, osservate, cercate per le sue piazze se vi trovate un uomo che pratichi la giustizia e cerchi di essere fedele, ed Io le userò misericordia”». (Mi dice il Signore: «Non continuare. Dico tutto il capitolo»).

Gesù, dopo averlo letto tutto, rende il rotolo a Giairo e parla.

«Figli miei. Voi avete sentito quali tremendi castighi sono serbati a Gerusalemme, all’Israele che non è giusto. Ma non ne gioite. È la nostra Patria. Non gioitene pensando: “Noi non ci saremo forse più”. Essa è sempre piena di fratelli vostri. Non dite: “Ben le sta, perché è crudele al Signore”. Le sventure della Patria, i dolori dei concittadini, devono sempre affliggere coloro che sono dei giusti. Non misurate come gli altri misurano, ma come Dio misura, ossia con misericordia.

Cosa dovete fare allora verso questa Patria, verso questi compatrioti, sia che per Patria e patrioti si intendano la grande Patria e i suoi abitanti, tutta la Palestina, o questa piccola che è Cafarnao, città vostra, sia che si intendano tutti gli ebrei, o questi pochi, ostili a Me, in questa piccola città di Galilea? Dovete fare opere di amore. Vedere di salvare Patria e i compatrioti. Come? Forse colla violenza? Con lo sprezzo? No. Con l’amore, con il paziente amore per convertirli a Dio.

Avete sentito. “Se Io troverò un uomo che pratichi giustizia, le userò misericordia”. Lavorate, dunque, perché i cuori vengano alla giustizia e si facciano giusti. Veramente, nella loro ingiustizia, essi dicono di Me: “Non è Lui”, e perciò credono che, perseguitandomi, non verrà loro del male. Veramente essi dicono: “Queste cose non avverranno mai. I profeti hanno parlato a caso”. E cercheranno di portare voi pure a dire come loro.

Voi qui presenti siete fedeli. Ma dove è Cafarnao? È questa tutta Cafarnao? Dove sono quelli che le altre volte Io vedevo affollarsi intorno a Me? Dunque il lievito, fermentato l’ultima volta che qui fui, ha operato rovine in molti cuori? Dove è Alfeo? Dove Giosuè coi suoi tre figli? Dove Aggeo di Malachia? Dove Giuseppe e Noemi? Dove Levi, Abele, Saul e Zaccaria? Dimenticato il palese beneficio avuto, perché delle bugiarde parole lo hanno soverchiato? Ma possono le parole distruggere i fatti?

Voi vedete! Non è che un piccolo luogo. In questo luogo, dove i beneficati sono i più numerosi, ha potuto il livore devastare la fede in Me. Solo i perfetti nella fede Io li vedo qui uniti. E potreste pretendere che dei fatti lontani, delle lontane parole, possano mantenere fedeli a Dio tutto Israele? Ciò dovrebbe essere, perché la fede deve esser tale anche senza sostegno di fatti. Ma ciò non è. E più grande è la scienza e più bassa è la fede, perché i dotti si credono esenti dalla fede semplice e schietta, che crede per forza d’amore e non per ausilio di scienza.

È l’amore che bisogna tramandare e accendere. E, per farlo, bisogna ardere. Essere convinti, eroicamente convinti per convincere. In luogo degli sgarbi, in risposta agli insulti, umiltà e amore. E con questi andare, ricordando le parole del Signore a chi più non le ricorda: “Temiamo il Signore che ci dà la pioggia della prima e dell’ultima stagione”».

«Non ci comprenderebbero! Anzi, ci offenderebbero dicendo che siamo dei sacrileghi insegnando senza averne il diritto. Tu non ignori chi sono scribi e farisei!…».

«No. Non lo ignoro. Anche l’avessi ignorato, ora lo saprei. Ma non importa ciò che essi sono. Importa ciò che noi siamo. Se essi e i sacerdoti battono le mani ai falsi profeti che profetizzano ciò che dà loro dell’utile, dimenticando che solo alle opere buone che il Decalogo comanda vanno battute le mani, non per questo i miei fedeli devono imitarli, e neppure sconfortarsi e porsi a guardare come degli sconfitti.

447.4

Voi dovete lavorare per quanto il Male lavora…».

«Noi non siamo il Male», grida dalla soglia sulla via la voce chioccia di Eli il fariseo, che cerca di entrare sempre urlando: «Non siamo il Male noi, o sobillatore».

«Uomo, tu ecciti. Esci!», dice pronto il centurione, che doveva essere attento lì, presso la sinagoga, tanto il suo intervento è rapido.

«Tu, tu, pagano, osi imporre a me…».

«Io romano, sì. Esci! Il Rabbi non disturba te, e tu disturbi Lui. Non puoi».

«Rabbi siamo noi, non il falegname galileo», strilla il vecchio, più simile ad una ortolana che a un maestro.

«Uno più, uno meno… Ne avete a centinaia, e tutti di mala dottrina. L’unico virtuoso, eccolo. Ti ordino di uscire».

«Virtuoso, eh?! Virtuoso colui che mercanteggia con Roma la sua incolumità! Sacrilego! Immondo!».

Il centurione dà un grido e il passo pesante di alcuni armati si mescola allo stridulo insultare di Eli. «Prendete quell’uomo e cacciatelo fuori!», ordina il centurione.

«Io? Le mani dei pagani su di me? I piedi dei pagani in una nostra sinagoga! Anatema! Aiuto! Mi profanano! Mi…».

«Ve ne prego, o militi. Lasciatelo andare! Non entrate. Rispettate questo luogo e la sua canizie», dice Gesù dal suo posto.

«Come Tu vuoi, o Rabbi».

«Ah! Ah! Trescatore! Ma lo saprà il Sinedrio. Ho la prova! Ho la prova! Ora credo alle parole che ci sono state dette. Ho la prova. E anatema è su Te!».

«E il gladio su te, se dici ancora una parola. Roma difende il diritto. Non tresca, vecchia iena, con nessuno. Il Sinedrio saprà le tue menzogne. Il Proconsole il mio rapporto. Lo vado a stendere. Va’ a casa e stacci a disposizione di Roma», e il centurione, fatto un dietro front perfetto, se ne va seguito dai quattro militi, lasciando in asso l’allibito e tremante, vilmente tremante Eli…

447.5

Gesù riprende a parlare come nulla lo avesse interrotto: «Voi dovete lavorare, per quanto il Male lavora, per edificare in voi e intorno a voi la casa del Signore, come vi dicevo in principio. Fare, con una grande santità, che Dio possa ancora scendere nei cuori e sulla nostra cara Patria natia, che tanto già è punita e che non sa quale nembo di sciagura gonfi per essa nel settentrione, nella nazione forte che già ci domina e che sempre più ci dominerà, perché le azioni dei cittadini sono tali da disgustare il Buonissimo ed eccitare il forte. E col corruccio di Dio e del dominatore volete forse aver pace e bene? Siate, siate buoni, o figli di Dio. Fate che non uno, ma cento e cento siano i buoni in Israele, a stornare i tremendi castighi del Cielo. Vi ho detto all’inizio che dove non è pace non può essere parola di Dio che, pacificamente sentita, dia frutti nei cuori. E vedete che quest’adunanza non fu tranquilla né sarà fruttuosa. Troppa agitazione nei cuori… Andate. Avremo ancora delle ore da stare uniti. E pregate, come Io prego, perché chi ci conturba si ravveda… Andiamo, o Madre», e fendendo la folla esce sulla via.

447.6

Eli è ancora lì e, terreo come un morto, si getta ai piedi di Gesù. «Pietà! Mi hai salvato una volta il nipote. Salva me, perché io abbia tempo che mi ravveda. Ho peccato! Lo confesso. Ma Tu sei buono. Roma… Oh! che mi farà Roma?».

«Ti spolvererà la polvere dell’estate con delle robuste fustigazioni», urla uno, e la gente ride mentre Eli ha un grido di spasimo come già sentisse i flagelli, e geme: «Sono vecchio… Malato di dolori… Ohimè!».

«La cura te li farà passare, vecchio sciacallo!».

«Tornerai giovane e ballerai…».

«Silenzio!», impone Gesù ai derisori. E al fariseo: «Alzati. Sii dignitoso. Tu lo sai che Io non complotto con Roma. Che vuoi dunque che Io ti faccia?».

«È vero. Sì. È vero. Tu non complotti. Anzi sdegni i romani, li odii, li m…».

«Nulla di questo. Non mentire col lodarmi come prima col­l’accusarmi. E sappi che non sarebbe lode dire di Me che odio questo o quello, o maledico questo o quello. Io sono il Salvatore di ogni spirito, e non vi è razza agli occhi miei, non volti, ma spiriti».

«È vero! È vero! Ma Tu sei giusto, e Roma lo sa e ti difende per questo. Tu tieni calme le turbe, insegni il rispetto alle leggi e…».

«È forse colpa ai tuoi occhi?».

«Oh! no! No! È giustizia! Tu sai fare ciò che tutti dovremmo, perché sei giusto, perché…».

La gente sogghigna e mormora. Non pochi epiteti di: «Mentitore! Vigliacco! Solo stamane diceva diverso!», ecc., si sentono, benché detti in sordina.

«Ebbene? Che devo fare?».

«Andare! Andare dal centurione. Presto! Prima che parta il corriere. Vedi? Preparano già i cavalli! Oh! pietà!».

447.7

Gesù lo guarda: piccolo, tremante, livido di paura, miserabile… Lo considera. E con compassione. Non sono che quattro le pupille che lo guardano con compassione: quelle del Figlio e della Madre. Ogni altra è o ironica, o severa, o inquieta… Anche Giovanni, anche Andrea hanno l’occhio duro di severità sdegnosa.

«Ho pietà. Ma Io dal centurione non vado…».

«Ti è amico…».

«No».

«Ti è grato, volevo dire per… per via del servo che gli hai gua­rito[4]».

«Anche a te ho guarito il nipote. E non mi sei grato, nonostante tu sia israelita come Me. Il beneficio non crea obbligo».

«Sì che lo crea. Guai a chi non è riconoscente a…». Eli capisce di condannare se stesso e tace impappinandosi. La folla schernisce.

«Presto, o Rabbi. Grande Rabbi! Santo Rabbi! Egli dà ordini, lo vedi?! Stanno per partire! Mi vuoi schernito! Morto mi vuoi!».

«No. Io non vado a ricordare un beneficio. Va’ tu e digli: “Il Maestro ti dice di usare pietà”. Va’!».

Eli trotta via e Gesù si dirige in senso opposto verso la sua casa.

Il centurione deve aver aderito, perché si vedono i soldati già in sella smontare, rendere una tavoletta cerata al centurione e condurre via i cavalli.

447.8

«Peccato! Ci stava proprio bene!», esclama Pietro, e Matteo gli risponde: «Sì. Doveva lasciarlo punire, il Maestro! Tanti colpi per quanti insulti ha per noi. Vecchio odioso!».

«E così è pronto a ricominciare!», esclama Tommaso.

Gesù si volge severo: «Ho dei seguaci, o ho dei demoni? Andate, voi dal cuore senza misericordia! Mi è penosa la vostra presenza».

I tre restano dove sono, pietrificati dal rimprovero.

«Figlio mio! Hai già tanto dolore! Ed io ho già tanta pena! Non unirvi questa… Guardali!…», implora Maria.

E Gesù si volge a guardare i tre… Tre volti desolati, con tutta la speranza e il dolore negli occhi. «Venite!», ordina Gesù. Oh! le rondini sono meno veloci dei tre! «E sia l’ultima volta che vi sento dire parole uguali a quelle. Tu, Matteo, non ne hai il diritto. Tu, Tommaso, non sei morto ancora per giudicare chi è imperfetto credendoti salvo. Tu, poi, Simone di Giona, hai fatto come un masso portato faticosamente in cima e rotolato a valle. Intendimi per ciò che voglio dire… E ora sentite. Qui, nella sinagoga e in città, è inutile parlare. Parlerò dalle barche, sul lago, or qua, or là. Preparerete le barche, tante quante ne occorrono, e andremo nelle sere placide o nelle albe fresche…».


Notes

  1. Il est dit à un passage : en 2 R 19, 20-37, selon la Néo-Vulgate.
  2. je n’aime pas doit être compris en référence, non à la personne des pécheurs mais, comme il est dit quelques lignes plus bas, à ces vices et aux mauvaises passions. On peut en dire autant de certaines expressions sur la haine de Dieu qui se trouvent dans la Bible (comme en Sg 14, 9 ; Si 12, 6 ; Ml 1, 3) ainsi que dans l’œuvre de Maria Valtorta (comme en 70.5 : « Je hais les espions et les traîtres » ou en 523.9). Plus loin, en 447.6, Jésus dira : « Ce ne serait pas me louer de dire de moi que je hais tel ou tel… »
  3. la prière de David se trouve en 1 Ch 29, 10-19 ; la citation qui suit est tirée de 1 Ch 22, 7-10.
  4. que tu lui as guéri : en 177.2/3. Je t’ai guéri, en 161.2/4.

Note

  1. È detto ad un punto, cioè in: 2 Re 19, 20-37 secondo la neo-volgata.
  2. Io non amo deve interpretarsi in riferimento non alle persone dei peccatori ma, come è detto nelle righe seguenti, a queste cose e, più precisamente, alle male passioni. Lo stesso si può dire di certe espressioni sull’odio di Dio che sono nella Bibbia (come in: Sapienza 14, 9; Siracide 12, 6; Malachia 1, 3) e nell’opera valtortiana (come in 70.5: “Odio le spie e i traditori”, e in 523.9). Più sotto, in 447.6, Gesù dirà: “… non sarebbe lode dire di Me che odio questo o quello…”.
  3. la preghiera di David, che è in: 1 Cronache 29, 10-19; la citazione che segue è tratta da: 1 Cronache 22, 7-10.
  4. hai guarito, in 177.2/3; ho guarito, in 161.2/4.