Os Escritos de Maria Valtorta

508. Jean sera la lumière du Christ jusqu’à la fin des temps.

508. João será a luz de Cristo até o fim dos tempos.

508.1

La maison de Joseph n’est pas celle de Joseph d’Arimathie, mais celle d’un vieux Galiléen de Séphoris, ami des fils d’Alphée et en particulier des plus âgés, car il était ami, — si ce n’est un peu parent — du vieil Alphée maintenant défunt. Et, si je ne me trompe, il est aussi en relations suivies avec les fils de Zébédée pour le commerce du poisson sec du lac de Génésareth, que l’on importe dans la capitale avec d’autres produits de Galilée chers aux Galiléens dépaysés à Jérusalem. C’est ce que je déduis de ce que disent à Thomas les deux fils d’Alphée et Jean.

Jésus, de son côté, se tient un peu en arrière avec Manahen auquel il donne la charge de se rendre chez Joseph d’Arimathie et chez Nicodème pour les prier de le rejoindre. Il obéit sur-le-champ. Jésus se réunit encore un moment avec les trois hommes pour leur recommander d’être prudents dans leurs conversations « par amour pour le lévite qui les a mis en sécurité », puis il les quitte et s’éloigne à grands pas par un sentier…

508.2

Mais Jean a vite fait de le rejoindre.

« Pourquoi es-tu venu ?

– Nous ne pouvions te laisser seul ainsi… et moi, je suis là.

– Crois-tu donc que tu pourrais me défendre, à toi tout seul, contre une telle foule ?

– Je n’en suis pas sûr. Mais au moins, je mourrais avant toi, et cela me suffirait.

– Tu mourras très longtemps après moi, Jean, mais ne le regrette pas. Si le Très-Haut te laisse dans le monde, c’est pour que tu le serves, lui et son Verbe.

– Mais après…

– Après, tu serviras. Il te faudrait vivre bien longtemps pour me servir comme nos deux cœurs le voudraient. Mais, même une fois mort, tu me serviras.

– Comment ferai-je, mon Maître ? Si je suis avec toi au Ciel, je t’adorerai. Mais je ne pourrai te servir sur la terre quand je l’aurai quittée…

– Vraiment, tu crois cela ? Eh bien, moi, je te dis que tu me serviras jusqu’à ma nouvelle venue qui sera la dernière. Beaucoup de choses se dessécheront avant les derniers temps, comme des fleuves qui se tarissent et, après avoir été un beau cours d’eau bleue et salutaire, deviennent un terreau pulvérulent et une pierraille aride. Mais toi, tu seras encore le fleuve où résonne ma parole et qui reflète ma lumière. Tu seras le flambeau suprême qui restera pour rappeler le Christ, car tu seras une flamme toute spirituelle, et les derniers temps seront la lutte des ténèbres contre la lumière, de la chair contre l’esprit. Ceux qui sauront persévérer dans la foi trouveront force, espérance, réconfort dans ce que tu laisseras après toi, et qui sera encore toi… et qui surtout sera encore moi, parce que toi et moi nous nous aimons, et parce que, là où tu es, je suis, et là où je suis, tu es.

J’ai promis à Pierre que l’Eglise, qui aura pour chef et pour base ma Pierre, ne serait pas tirée de ses gonds par les assauts répétés et de plus en plus féroces de l’Enfer ; mais j’ajoute maintenant que ce qui sera encore moi, et que tu laisseras comme lumière pour ceux qui cherchent la Lumière, ne sera pas détruit, malgré tous les efforts de l’Enfer pour l’anéantir. Qui plus est : même ceux qui croiront imparfaitement en moi, parce qu’en m’accueillant, ils n’accueilleront pas mon Pierre[1], seront toujours attirés à ton phare comme des nacelles sans pilotes et sans boussoles, qui se dirigent à travers leur tempête vers une lumière, car lumière veut dire aussi salut.

– Mais que laisserai-je, mon Seigneur ? Je suis… pauvre… ignorant… Je n’ai que l’amour…

– Voilà : tu laisseras l’amour. Et l’amour pour ton Jésus sera parole. Et beaucoup, beaucoup, même parmi ceux qui ne seront pas de mon Eglise, qui ne seront d’aucune église, mais qui chercheront une lumière et un réconfort, aiguillonnés par leurs esprits insatisfaits, par besoin que l’on compatisse à leurs peines, viendront à toi et me trouveront moi.

– Je voudrais que les premiers qui te trouvent soient ces juifs cruels, ces pharisiens et ces scribes… Mais je ne sers pas à autant…

– Rien ne peut entrer là où tout est rempli. Mais ne te décourage pas…

508.3

Nous voici chez Joseph. Frappe et entrons. »

C’est une maison haute et étroite, jouxtant un magasin bas et malodorant de marchandises entassées ; à côté, se trouve une cour assombrie par les murs qui la surplombent, une cour qui ressemble à celle d’une auberge comme étaient alors les auberges : des portiques pour les marchandises, des écuries pour les ânes, et des pièces ou de grandes chambres pour les hôtes. Ici, il y a une cour mal pavée, un bassin, deux écuries basses et sombres, un hangar rustique qui sert de portique, adossé à la maison et dont une porte donne dans le magasin. Puis, au-delà, il y a la maison dont j’ai parlé, vieille, sombre, avec une porte haute et étroite où l’on accède par trois marches de pierre usées.

Jean frappe à la porte, et il attend jusqu’à ce que s’ouvre une fente étroite où, de la pénombre, apparaît le visage ridé d’une petite vieille qui scrute:

« Oh ! Jean ! J’ouvre tout de suite. Que Dieu soit avec toi » dit la bouche qui appartient à ce visage ridé, et la porte s’ouvre avec un grand bruit de verrous.

« Je ne suis pas seul, Marie. J’ai le Maître avec moi.

– Paix à lui aussi, honneur de la Galilée, et heureux le jour qui mène les pieds du Saint dans les murs d’un véritable Israélite. Entre, Seigneur. Je vais tout de suite avertir Joseph. Il est en train de faire les dernières livraisons, car le crépuscule arrive tôt pendant ce triste mois d’Etanim.

– Laisse-le à son travail, femme. Nous resterons ici jusqu’à demain.

– C’est une grande joie pour nous. Nous t’attendions depuis longtemps… Et même, il y a quelques jours, ton frère Joseph a envoyé demander des nouvelles de toi. Mais mon époux t’en dira plus. Voilà, tu peux rester ici… Et je te quitte, Seigneur, car je suis en train de finir le pain. Il faut qu’il soit cuit avant le crépuscule. Si tu veux quelque chose, Jean sait où me trouver.

– Va en paix. Il ne nous faut rien d’autre que l’hospitalité. »

508.4

Ils restent seuls quelque temps. Puis, de derrière le rideau qui sépare la pièce d’un couloir, un petit visage brun se fait voir et jette un coup d’œil, craintif et curieux à la fois.

« Qui est cet enfant ? demande Jésus à Jean.

– Je ne sais pas, Seigneur. Il n’était pas là les autres fois. Il est vrai que depuis que je suis avec toi, je ne suis plus venu ici pour le compte de mon père. Viens ici, mon enfant. »

Le petit s’avance à petits pas.

« Qui es-tu ?

– Je ne vais pas te le dire.

– Pourquoi ?

– Je ne veux pas m’entendre dire des paroles désagréables. Si tu les dis, je te réponds, et Joseph ne le veut pas.

– Voilà du nouveau ! Maître, qu’en penses-tu ? »

Jean rit, amusé par les raisons du petit bonhomme.

Jésus aussi sourit, mais il lève la main pour attirer l’enfant et il l’observe. Puis il demande :

« Et toi, tu sais qui je suis ?

– Bien sûr que je le sais ! Tu es le Messie. Celui qui fera sien le monde entier, et alors on ne dira plus des paroles désagréables aux petits comme moi.

– Tu n’es pas d’Israël, n’est-ce pas ?

– Je suis circoncis… et cela m’a fait très mal. Mais… la faim aussi me faisait mal et… de ne plus avoir de maman… ni personne… Pourtant cela fait mal encore d’entendre qu’on… qu’on nous… »

Il pleure, ayant perdu sa primitive hardiesse.

« Ce doit être un orphelin étranger, Jean. Joseph a dû le recueillir par pitié, et l’a fait circoncire… » explique Jésus à Jean, étonné des raisons et des pleurs.

508.5

Et Jésus soulève l’enfant et le prend sur ses genoux.

« Dis-moi ton nom, petit. Je t’aime bien. Jésus aime tous les enfants et surtout les orphelins. J’en ai un, moi aussi, qui s’appelle Marziam et qui…

– Et moi aussi, car moi (la petite voix n’est plus qu’un murmure à peine perceptible), car moi, je suis romain…

– Je te l’avais bien dit ! Et tu es orphelin, n’est-ce pas ?

– Oui… Je ne me souviens pas de mon père. Mais de maman, oui. Elle est morte alors que j’étais déjà grand… Je suis resté seul, et personne ne voulait de moi. Je suis venu de Césarée, à pied, derrière les voyageurs, après que le maître est parti au loin. Et j’avais tellement faim ! Et si je disais mon nom, je recevais des coups… Car mon nom permettait de comprendre d’où je viens, hein ? Et je suis venu ici pour une fête. Comme j’avais faim, je suis entré dans les écuries avec une caravane, et je me suis caché dans la paille pour manger l’avoine et les caroubes des ânes. Mais un âne m’a mordu et j’ai crié ; on est accouru et on voulait me battre, mais Joseph a dit : « Non. Jésus a fait cela[2] et il dit d’agir comme lui : donc moi, je prends l’enfant et j’en ferai un Israélite. » C’est pourquoi il m’a pris et soigné en même temps que Marie, et il m’a donné un autre nom, car le mien… Maman m’appelait Martial… »

Ses larmes recommencent à couler.

« Et moi, je t’appellerai Martial comme ta mère. C’est très bien, ce qu’a fait Joseph. Tu dois l’aimer beaucoup.

– Oui, mais toi davantage. Lui-même dit toujours : « Si un jour tu rencontres Jésus de Nazareth, le Messie, aime-le de tout ton être, car c’est par lui que tu as été sauvé de l’erreur. » Marie disait à côté, à la servante, que le Messie était à la maison, et je suis venu voir celui qui m’a sauvé.

– Je ne savais pas que Joseph avait fait cela. Il était si… pingre… Jamais je n’aurais pensé qu’il pourrait… Pauvre Joseph ! Avare et brouillé avec ses enfants. Ils n’ont pas respecté ses cheveux blancs.

– Je le sais. Mais, vois-tu ? Peut-être qu’en cet enfant il se renouvelle… et oublie. Dieu le récompense ainsi de ce qu’il a fait pour l’enfant. Comment t’appelles-tu, maintenant ?

– J’ai un vilain nom. Il ne me plaît que parce qu’il commence comme le mien : je m’appelle Manassé !… Mais Marie, qui comprend, m’appelle « Man ».

L’enfant dit cela avec un d’un air si désolé que Jésus et Jean ne peuvent s’empêcher de sourire.

Mais Jésus, pour le consoler, explique :

« Manassé est un nom dont le sens[3] est très doux pour nous. Il signifie : le Seigneur m’a fait oublier toute douleur. Joseph te l’a donné, car il a voulu indiquer que tu lui feras oublier toute sa douleur ; et c’est bien ce que tu vas faire, mon enfant, par reconnaissance pour lui. Toi-même, par ton nouveau nom, tu te dis que le Seigneur t’a tant aimé qu’il t’a rendu un père, une mère et une maison. N’est-ce pas ?

« Oui. Expliqué ainsi, oui… Mais Joseph affirme que je dois oublier même ma maison. Moi, je ne veux pas oublier ma maman ! »

Jésus regarde Jean et Jean regarde le Maître, et au-dessus de la petite tête brune, il y a tout un discours de regards…

« On n’oublie pas une mère, mon enfant. Joseph s’est mal expliqué, ou plutôt tu as mal compris. Il voulait sûrement dire que tu dois oublier toute la douleur de ton passé, la douleur de ta maison, parce que maintenant tu as celle-ci et tu dois être heureux.

– Ah ! vu comme ça, oui. Marie est bonne et me rend heureux. En ce moment même, elle me prépare des fouaces. Je vais voir si elles sont cuites et je t’en apporte à toi aussi.

Et il glisse des genoux de Jésus pour courir hors de la pièce. Le bruit de ses petits pieds nus se perd dans le long couloir.

« Toujours cette tendance à la dureté, même chez les meilleurs d’entre nous ! Prétendre l’impossible ! Ils sont plus sévères que Dieu, les enfants de son peuple ! Pauvre enfant ! Peut-on peut-être prétendre qu’un enfant oublie sa mère, sous prétexte qu’il est désormais circoncis ? Je le dirai à Joseph.

– Je ne savais vraiment pas qu’il avait fait cela. Mon père, comme beaucoup de Galiléens, descend ici aux fêtes, et il ne m’en a pas parlé, comme s’il ignorait tout…

508.6

Mais j’entends la voix de Joseph… »

Jésus se lève et Jean l’imite, prêts à saluer, avec les honneurs qui lui sont dus, le maître de maison qui entre et qui, à son tour, s’abîme en profondes courbettes et finit par s’agenouiller aux pieds de Jésus.

« Lève-toi, Joseph. Je suis venu, tu le vois.

– Pardonne-moi de t’avoir fait attendre. Le vendredi est toujours un grand jour ! Salut à toi, Jean. As-tu des nouvelles de Zébédée ?

– Non, pas depuis la fête des Tentes, où je l’ai vu.

– Alors sache qu’il va bien, et de même Salomé. Ce sont des nouvelles fraîches de ce matin, avec le dernier envoi de poisson. Et à toi aussi, Maître, je puis dire que tes parents se portent tous bien à Nazareth. Le lendemain du sabbat ceux qui arrivent repartiront. Si vous voulez envoyer des nouvelles… Etes-vous seuls ?

– Non. D’ici peu les autres seront ici…

– Bien ! Il y a de la place pour tout le monde. C’est une maison fidèle. Je regrette que Marie soit occupée avec le pain et moi avec les ventes. On vous laisse ainsi seuls… Nous ne t’avons pas fait honneur et nous ne t’avons pas tenu compagnie comme il convient pour un hôte, et un hôte important !

– Un fils de Dieu comme toi, Joseph. Ceux qui suivent la Loi de Dieu sont tous égaux.

– Hé ! non. Toi, c’est toi. Je ne suis pas obtus comme ces juifs. Tu es le Messie !

– Cela, par la volonté de Dieu. Mais en ce qui concerne ma volonté et mon devoir, je suis comme toi, un fils de la Loi.

– Hé ! ceux qui te calomnient ne savent pas dire et faire ce que tu dis maintenant et ce que tu fais toujours !

– Mais toi, tu mets en pratique une bonne partie de mon enseignement.

508.7

J’ai vu l’enfant, Joseph…

– Ah ! Tu l’as vu ? Il est venu ! Il sait pourtant que je ne veux pas ! Puisque c’est toi, j’en suis heureux… mais il aurait été possible que ce ne soit pas toi…

– Et alors, que serait-il arrivé ?

– C’est que… cela ne me plaît pas, voilà !

– Pourquoi, Joseph ? Pour qu’on ne fasse pas ton éloge ? Ta pensée est louable, mais l’enfant pourrait penser que tu as honte de le montrer…

– Et c’est vrai !

– C’est vrai ? Et pourquoi ? Explique-moi cela.

– Voilà : l’enfant n’est pas né hébreux de parents hébreux, pas même de prosélytes, pas même d’une femme de notre pays et d’un père païen. C’est l’enfant de deux Romains, affranchis dans la maison d’un Romain de Césarée maritime. Il a gardé l’enfant tant qu’il y est resté. Mais, à son départ, il ne s’en est pas occupé et l’enfant est resté seul. Les Hébreux, naturellement, ne l’ont pas accueilli. Les Romains… Ce que sont les Romains, tu le sais… Et surtout ces Romains de Césarée ! L’enfant, en mendiant…

– Oui, je le sais. Il est arrivé ici et tu l’as accueilli. Dieu a signé ton acte au Ciel.

– J’en ai fait un circoncis ! Et j’ai changé son nom. Le sien était païen, idolâtre ! Mais je ne veux pas qu’il se montre, et qu’il se rappelle son passé.

– Pourquoi, Joseph ? » demande doucement Jésus, avant d’ajouter : « L’enfant en souffre. Il se rappelle sa mère. C’est compréhensible !

– Mais il est compréhensible aussi, mon désir de n’être pas critiqué pour avoir accueilli un…

– Un innocent. Rien de plus que cela, Joseph. Pourquoi crains-tu le jugement des hommes, quand un jugement plus haut, celui de Dieu, approuve ton acte, parce qu’il est saint ? Pourquoi avoir honte, par respect humain ou par crainte de représailles, d’une bonne action ? Pourquoi veux-tu donner à l’enfant un exemple de duplicité tel que celui qui ressort du changement de nom, d’étouffer son passé par crainte qu’il te porte préjudice ? Pourquoi veux-tu inculquer à l’enfant le mépris du père et de la mère ? Tu vois, Joseph, tu as fait une action digne d’éloge, mais tu la couvres de poussière avec ces… idées imparfaites. Tu as imité l’un de mes gestes. Tu as accueilli mes paroles. C’est bien.

Mais pourquoi ne m’imites-tu pas parfaitement, en accomplissant franchement cette œuvre et en disant : « Oui, l’enfant était romain et moi, je n’en ai pas éprouvé du dégoût parce qu’il est fils du Créateur, tout comme nous. Seulement, j’ai voulu qu’il suive notre Loi et je l’ai circoncis » ? Vraiment… La circoncision véritable va arriver : elle s’exercera sur le cœur des hommes et elle emportera l’anneau étranglant de la triple concupiscence. Par conséquent, même si l’enfant était resté un enfant jusqu’à ce moment… Mais je ne veux pas t’en faire reproche. Tu as bien agi, toi qui es juif en faisant de lui un juif. Toutefois, laisse-lui son nom. A l’avenir combien de Martial, de Caius, de Félix, de Cornélius, de Claudius et ainsi de suite, appartiendront au Christ et au Ciel ! C’est possible pour lui aussi, qui ne sait pas ce que veut dire hébreu et païen, et qui arrivera à sa majorité quand la véritable et nouvelle Loi sera fondée avec un nouveau Temple et de nouveaux prêtres ; de plus, il y arrivera, non comme tu le penses, mais examiné par Dieu et trouvé digne de son nouveau Temple. Laisse-lui le nom que sa mère lui a donné. C’est encore pour lui une caresse maternelle. Je comprends ce que tu as voulu dire en l’appelant Manassé, mais laisse-lui le nom de Martial. Et à ceux qui t’interrogent, dis simplement : « Oui, c’est Martial. Presque comme le disciple du Christ à qui ma mère a donné son nom. » Sois courageux dans le bien, Joseph, et tu seras grand, très grand.

– Maître… comme tu veux. Je ne veux pas te contrarier. Et tu crois que… j’ai bien agi aussi comme homme ?

– Tu as bien agi. Ta douleur t’a rendu bon. Aussi tout est bien de ce que tu as fait, et cet acte est bon. »

Des coups frappés à la porte de la rue interrompent la conversation.

508.1

A casa de José não é a de José de Arimateia, mas a de um velho galileu de Séforis, amigo dos filhos de Alfeu, e especialmente dos filhos mais velhos, porque ele era amigo do falecido Alfeu e talvez até um pouco aparentado com ele. E se não estou errada é também muito relacionado com os filhos de Zebedeu no comércio de peixe seco do lago de Genezaré, que na capital é importado, junto com outros produtos da Galileia, muito procurados pelos galileus que estão fora de sua terra, morando em Jerusalém. Isto é o que eu deduzo das conversações entre os dois filhos de Alfeu, e João e Tomé.

Jesus, por sua vez, vai um pouco atrás com Manaém, ao qual Ele encarrega de ir à casa de José de Arimateia e à de Nicodemos, pedindo-lhes que vão ter com Ele. E Manaém vai imediatamente. Jesus se reúne ainda por uns momentos com os três, para recomendar-lhes que sejam prudentes no falar, “por amor para com o levita que os pôs a salvo”, e depois se separa deles, dirigindo-se a passos largos para uma estrada estreita…

508.2

Mas logo João vai para perto dele.

– Por que vieste?

– Não podíamos deixar-te assim sozinho… e eu vim.

– E crês que tu sozinho me poderias defender contra tantos?

– Não estou bem seguro disso. Mas pelo menos eu morreria antes de Ti. E para mim bastaria.

– Morrerás muito tempo depois de Mim, João. Mas não fiques triste por isso. Se o Altíssimo te deixa no mundo, é para que o sirvas e sirvas o seu Verbo.

– Mas depois…

– Depois servirás. Quanto deverias viver para servir-me, como os nossos dois corações gostariam. Mas mesmo depois de morto tu me servirás.

– Como é que eu farei, Mestre meu? Se eu estiver contigo no Céu, te adorarei. Mas eu não poderei servir-te na terra, quando a tiveres deixado…

– Tu achas que será mesmo assim? Pois bem. Eu te digo que tu me servirás até à minha nova vinda, a última. Muitas coisas ficarão áridas antes do último tempo, assim com os rios que ficam secos e, de belos cursos de água azul e saudável que eles eram, se transformarão em torrões de poeira e em grandes pedras áridas. Mas tu serás ainda um rio, produzindo o som da minha palavra e refletindo a minha luz. Tu serás a última luz que ficará para tornar lembrado o Cristo. Porque serás uma luz toda espiritual, e os últimos tempos serão de luta das trevas contra a luz, da carne contra o espírito. Aqueles que souberem perseverar na fé encontrarão força, esperança e conforto naquilo que tu deixarás depois de ti, que serão tu ainda… e que sobretudo serão Eu ainda, porque Eu e tu nos amamos e onde tu estás, Eu estou, e onde Eu estou, tu estás. Eu prometi a Pedro, que a Igreja que terá como chefe e base a minha Pedra, não será destruída pelo Inferno em seus numerosos e sempre mais ferozes assaltos, mas agora Eu te digo que o que será ainda Eu, e que tu deixarás para quem procura a Luz, não será destruído, apesar de o Inferno procurar anulá-lo por todos os meios. E haverá até mais. Também aqueles que crerão em Mim de um modo imperfeito, porque, mesmo acolhendo a Mim, não acolherão o meu Pedro[1], estarão sempre correndo juntos, à luz do teu farol, como uns pequenos navios sem piloto e sem bússola, que se dirigem, durante a sua tempestade, para a luz, porque luz quer dizer salvação.

– Mas que é que eu vou deixar, Senhor meu? Eu sou… pobre… ignorante… Só tenho o amor…

– Isso. Deixarás o amor. E o amor ao teu Cristo se tornará palavra. E muitos, muitos, mesmo entre aqueles que não serão da minha Igreja, mas que estarão procurando uma luz e um conforto para estímulo de seu espírito insatisfeito pela necessidade de uma compaixão nos sofrimentos, virão a ti e Me encontrarão.

– Eu gostaria que os primeiros a te acharem fossem estes cruéis judeus, estes fariseus e escribas… Mas não sirvo para tanto…

– Nada mais entra num lugar que já está cheio até o topo. Mas não te aflijas tu…

508.3

Já chegamos à casa de José. Bate e entremos.

É uma casa estreita e alta, tendo ao lado uma loja baixa e com um cheiro pesado de mercadorias empilhadas; e, ao lado desta, um pátio escuro por causa da muralha que está acima dele. É um pátio parecido com um albergue, como eram os albergues naquele tempo: uns pórticos para as mercadorias, estábulos para os burrinhos e pequenos quartos para os hóspedes, e os salões. Aqui há um pátio com calçamento mal feito, um tanque, duas estrebarias baixas e escuras, um telheiro rústico, que faz as vezes de pórtico, encostado à casa, e com uma grande porta que dá para a loja. Além disso, a casa de que eu estou falando, é velha, escura, com uma porta alta e estreita, que se abre sobre três degraus de uma pedra já desgastada pelo uso.

João bate à porta e fica esperando, até que uma rótula se abre e o rosto de uma velha enrugada fica perscrutando, lá de sua penumbra:

– Oh! João? Vou abrir logo. Deus esteja contigo! –diz a boca que faz parte daquele rosto enrugado, e a porta se abre, fazendo um grande barulho no ferrolho.

– Não estou sozinho, Maria. Tenho comigo o Mestre.

– A paz esteja também com Ele, honra da Galileia, e feliz seja este dia que traz os pés do Santo para dentro das paredes de um verdadeiro israelita. Entra, Senhor. Vou logo avisar José. Ele está fazendo as últimas entregas, porque o pôr do sol chega cedo no triste mês de etanim.

– Deixa-o no seu trabalho, mulher. Nós permaneceremos aqui até amanhã.

– Grande alegria para nós. Há tempo que te esperávamos. E também há dias que o teu irmão José mandou perguntar por notícias de Ti. Mas o meu esposo te contará melhor. Isto mesmo. Aqui podes ficar… E eu te deixo, Senhor, porque estou terminando de assar o pão. Antes que chegue o pôr do sol, ele deve estar pronto. Se precisares de alguma coisa, João sabe onde encontrar-me.

– Vai em paz. Não precisamos de nada mais, a não ser de hospedar-nos.

508.4

Eles ficam sozinhos por algum tempo. Depois um rostinho moreno se mostra lá atrás do toldo que separa a sala do corredor, e fica olhando de soslaio, com medo e curiosidade ao mesmo tempo.

– Quem é aquele menino? –pergunta Jesus a João.

– Não sei, Senhor. Ele não estava aqui nas outras vezes. É verdade que desde que eu estou contigo não voltei mais aqui com meu pai. Vem cá, menino.

O menino vai para diante com pequenos passos.

– Quem és?

– Eu não te digo.

– Por quê?

– Não quero que me ouçam dizer palavras feias. Se tu as disseres, eu te responderei e José não quer.

– Esta é nova! Mestre, o que me dizes disso?

João ri, divertido das razões do homenzinho.

Também Jesus sorri, mas levanta a mão para puxar para Si o menino, e o observa. Então diz:

– E tu sabes quem sou eu?

– Sim eu sei! És o Messias. Aquele que fará Seu todo o mundo, e então não se dirão mais palavras feias aos meninos como eu.

– Não és de Israel, não é mesmo?

– Eu fui circuncidado… e me fez muito mal… Mas… mas me fazia mal também a fome e… não ter mais a mamãe… e ninguém. Mas faz mal também ficar ouvindo que sim… que aqui…

E chora, tendo perdido toda aquela coragem de antes.

– Deve ser algum órfão estrangeiro, João. José o deve ter recolhido por piedade e feito circuncidar… –explica Jesus a João, que está espantado pelas razões e pelo choro.

508.5

E Jesus levanta o menino no ar e o coloca sobre os joelhos.

– Dize-me o teu nome, menino. Eu te quero bem. Jesus quer bem a todos os meninos, especialmente aos orfãozinhos. Eu também tenho um que se chama Marziam e que…

– Também eu me chamo assim, porque eu –(a pequena voz se transforma num sussurro, que mal se percebe)–, porque eu sou romano…

– Eu te havia dito! E és órfão, não é?

– Sim. De meu pai eu não me lembro. De minha mãe, sim. Ela morreu quando eu já estava grande… e eu fiquei sozinho, e ninguém me queria. Desde Cesaréia, a pé, atrás dos viandantes, depois que o patrão voltou, indo-se embora para longe. E muita fome. E se eu dizia o meu nome, recebia pancadas. Porque pelo nome se compreendia… Depois eu vim até aqui para uma festa e estava com fome. Entrei em uma estrebaria com uma caravana e escondi-me na palha para comer as rações e as alfarrobas dos asnos. Então um dos asnos me mordeu e eu gritei, e então correram e me queriam bater. Mas José disse: “Não. Ele o fez[2], e diz que faz o que Ele faz. Eu fico com o menino e farei dele um israelita.” Ele ficou comigo e cuidou de mim, junto com Maria, e me pôs um outro nome, porque o meu… Mas a mãe me chamava Marcial… –e as lágrimas começam de novo a pingar.

– Eu te chamarei Marcial, como a mamãe. É muito bom o que José fez. Tu lhe deves querer muito bem.

– Sim. Mas, mais a Ti. Foi ele que o disse. Ele diz sempre: “Se um dia encontrares Jesus de Nazaré, o Messias, ama-o com todo o teu ser, porque é por Ele que és salvo do erro.” Maria estava dizendo de lá à serva que estava em casa o Messias e eu vim ver quem me salvou.

– Eu não sabia que José tivesse feito isso. Era tão avarento. Nunca eu teria pensado que ele pudesse… Pobre José. Avarento e desgostoso com os seus filhos. Eles não respeitavam os seus cabelos brancos.

– Eu sei. Mas estás vendo? Talvez com este menino ele passe a ser outro… e se esquece. Deus o recompensa assim pela obra por ele praticada para com o menino. Como te chamas agora?

– Com um nome feio. Só me agrada porque começa como o meu: Eu me chamo Manassés!… Mas Maria, que compreende, me chama “Man.”

E o menino diz isso com um rostinho tão desolado, que Jesus e João não podem deixar de sorrir.

Mas Jesus, para consolá-lo, explica:

– Manassés é um nome de significado[3] doce para nós. Quer dizer: o Senhor me fez esquecer todas as dores. E José te pôs este nome porque quis dizer que tu o farás esquecer todas as dores. E tu o farás, menino, para lhe seres agradecido. Tu mesmo, com um nome novo, estás dizendo a ti que o Senhor te amou tanto que te deu de novo um pai, uma mãe e uma casa. Não é verdade?

– Sim. Explicado assim, é… Mas José diz que eu devo esquecer-me até de minha casa. Eu não quero esquecer-me de minha mãe!

Jesus olha para João, e João olha para o Mestre e por cima da cabecinha morena há uma grande troca de ideias por entre os olhares…

– Mamãe não fica esquecida, menino. José se explicou mal, ou melhor, tu entendeste mal. Certamente ele queria dizer que tu deves esquecer-te de todas as dores do teu passado, das dores de tua casa, porque agora tens esta e deves ficar feliz.

– Ah! Assim, sim. E Maria é boa e me faz feliz. Agora mesmo está fazendo fogaças para mim. Eu vou ver se já estão assadas e as trago também para Ti –e desliza de cima dos joelhos de Jesus e sai correndo para fora da sala.

O rumor de seus pezinhos descalços vai sumindo, ao longo do corredor.

– Esta tendência dura sempre, até nos melhores de entre nós! Pretendemos o impossível! São mais severos do que Deus os filhos do seu povo! Pobre menino! Pode-se pretender que um filho se esqueça de sua mãe só porque agora ele está circuncidado? Eu direi isso a José.

– Eu não sabia que ele houvesse feito isso. Meu pai, como muitos galileus, desce até aqui para as festas. E não me falou disso, como se nada soubesse do acontecido…

508.6

Mas eu ouço a voz de José…

Jesus se põe de pé e João o imita, prontos para saudar, e com as devidas honras, o dono da casa, que vem entrando e que ao redor de si se encurva em inclinações, acabando por ir ajoelhar-se aos pés de Jesus.

– Levanta-te, José. Eu já vim. Tu estás vendo.

– Perdoa se eu te fiz esperar. A sexta-feira é sempre um grande dia! Saudações a ti, João. Que notícias me dás de Zebedeu?

– Não tenho. Desde a festa dos Tabernáculos, que foi quando eu o vi.

– Pois então fica sabendo que ele está bem, e igualmente Salomé. São notícias frescas. De hoje de manhã. Elas chegaram com o último carregamento de peixe. E também a Ti, Mestre, eu posso dizer que teus parentes vão bem em Nazaré. No dia depois do sábado irá voltar o que veio. Se quiseres mandar algum recado… Estais sozinhos?

– Não. Daqui a pouco estarão aqui os outros…

– Está bem. Aqui há lugar para todos. É uma casa amiga. Fico aborrecido por ver Maria ocupada com o pão e eu com as vendas. Deixados aí sozinhos… Nós deixamos de prestar-te as honras e fazer-te companhia, como é costume fazer com os hóspedes. E com um grande hóspede!

– Um filho de Deus, como tu, José. São todos iguais, aqueles que seguem a lei de Deus.

– Ah! Isso não! Tu és Tu. Eu não sou um estulto como esses judeus. Tu és o Messias!

– Isto pela vontade de Deus. Mas por minha vontade e por meu dever, eu sou, como tu, um filho da Lei.

– É. Mas aqueles que te caluniam não sabem dizer e fazer o que Tu agora estás dizendo e que sempre fazes!

– Tu, porém, fazes muito daquilo que Eu ensino.

508.7

Eu vi o menino, José…

– Ah! Tu o viste? Ele veio! Sabe que eu não quero. Mas por causa de Ti tenho prazer. Contudo, podia acontecer que tu não fosses Tu…

– E, então, que teria acontecido?

– Que… não me agrada, é isso!

– Por que, José? Para não seres elogiado por isso? É digno de elogio este teu pensamento. Mas o menino poderia pensar que tu te envergonhas ao apresentá-lo…

– É isso mesmo.

– É isso? Por quê? Explica-me o que há.

– É o seguinte: o menino não nasceu como hebreu, de hebreus, nem de prosélitos, nem de mulher hebreia, nem de mulher hebreia e pai gentio. É filho de pai e mãe romanos, libertados na casa de um romano que morava em Cesaréia Marítima. O menino foi conservado enquanto morou lá. Ninguém cuidou dele e ele ficou sozinho. Os hebreus, naturalmente, não quiseram acolhê-lo. Os romanos… Tu sabes como são os romanos. E aqueles romanos de Cesaréia, então! E o menino pedindo esmola…

– Sim, Eu sei. Chegou até aqui e tu o acolheste. Deus registrou o teu ato no Céu.

– E dele eu fiz um circuncidado! E mudei o nome dele! Era o nome de um pagão! De um idólatra! Mas não quero que nada disso seja conhecido nem que se lhe lembre o seu passado.

– Por que, José? –pergunta docemente Jesus, e continua–: O menino está sofrendo por isso. Ele se lembra da mãe. É compreensível.

– Mas é compreensível também o meu desejo de não ser criticado por ter acolhido um…

– Um inocente. Nada mais do que isso, José. Porque tu tens medo do julgamento dos homens, quando um julgamento mais alto, o de Deus, aprova o teu ato como um ato santo? Por que te envergonhas, por respeito humano ou por temor de represália por uma tua ação boa? Por que queres dar ao menino um exemplo de duplicidade, como aquele que foi visto ao lhe teres mudado o nome, sufocando o passado por medo de ficares prejudicado? Por que queres inculcar ao menino o desprezo do pai e da mãe dele? Estás vendo, José, tu fizeste uma ação digna de louvor, mas a estás cobrindo com o pó dessas… ideias imperfeitas. Tu imitaste o meu gesto. Acolheste a minha palavra. Isso já é bom. Mas por que não tornas perfeita a tua imitação a Mim, para cumprires completamente a obra e poderes dizer: ‘Sim. O menino era romano. E eu não sinto repugnância por ele porque ele é filho do Criador, assim como vós. A única coisa que eu fiz foi querê-lo na nossa Lei, e o circuncidei’? Realmente… A verdadeira circuncisão está para vir e o novo corte vai ser no coração dos homens, corte com o qual será arrancada a argola enganadora da tríplice concupiscência. E, portanto, mesmo que o menino continuasse um inocente até aquele momento… Mas Eu não estou querendo censurar-te por isso. Oh! No futuro quantos, quantos Marciais e Caios e Félix, Cornélios e Cláudios, e assim por diante, serão do Cristo e do Céu! Pode até acontecer que ele, o menino que nada sabe de hebreus e gentios, chegue a ser maior de idade, quando a verdadeira e nova Lei for fundada, como novo Templo e os novos sacerdotes, e não como tu crês, mas tendo sido examinado por Deus e achado digno do seu novo Templo. Deixa-o com o nome que sua mãe lhe deu. É ainda uma das carícias mais ternas para com ele. Eu compreendo o que foi que quiseste dizer ao chamá-lo de Manassés. Mas deixa Marcial. E a quem te interrogar, podes dizer: “Sim. É Marcial, semelhante ao discípulo de Cristo ao qual Maria deu aquele nome.” Tem coragem no bem, José. E serás grande, muito grande.

– Mestre… como quiseres. Eu não quero causar-te um desgosto. E crês que eu fiz bem também como homem?

– Tu fizeste bem. A tua dor te fez bem. Portanto, tudo o que fizeste está bem. E está bem este ato.

Algumas batidas à porta, que dá para a estrada, interromperam a conversação.


Notes

  1. n’accueilleront pas mon Pierre… Sur une copie dactylographiée, Maria Valtorta note : Il fait allusion aux futurs protestants.
  2. Jésus a fait cela… fait référence au moment où Jésus a accueilli l’orphelin Jabé, renommé Marziam, donnant en cela un exemple à imiter.
  3. le sens, comme on l’a vu en 364.9 (cf. Gn 41, 51).

Notas

  1. não acolherão o meu Pedro… Em uma cópia datilografada, MV anota: Alusão aos futuros protestantes.
  2. Ele o fez... é mencionado se referindo a Jesus que acolheu o órfão Jabé, depois chamado de Marziam, dando um exemplo a ser imitado.
  3. significado, já visto em 364.9, que está em Gênesis 41,51.