The Writings of Maria Valtorta

337. Le sabbat à Chorazeïn.

337. The Sabbath in Korazim. The parable

337.1

Jésus est à l’intérieur de la synagogue de Chorazeïn qui se remplit de monde. Les notables de l’endroit doivent avoir insisté pour que Jésus y enseigne en ce jour de sabbat. Je le comprends à leurs raisonnements et aux réponses de Jésus.

« Nous ne sommes pas plus arrogants que les juifs ou que les habitants de la Décapole, disent-ils, et pourtant tu y vas et y retournes maintes fois.

– C’est la même chose ici. Je vous ai enseignés par des paroles et des œuvres, par le silence et l’action.

– Mais si nous sommes plus durs que les autres, raison de plus pour insister…

– C’est bien, c’est bien.

– Certainement, cela va bien ! Nous t’accordons l’usage de notre synagogue pour que tu y enseignes, précisément parce que nous jugeons qu’il est bon de le faire. Accepte donc notre invitation et parle. »

337.2

Jésus ouvre les bras pour demander le silence à l’assistance, et il commence son discours sur un ton de psalmodie, par un récit lent, chantant et emphatique :

« Arauna répondit à David : “ Que le roi, mon seigneur, prenne et offre ce qui lui semble bon. Voici les bœufs pour l’holocauste, le char et les jougs des bœufs pour le bois ; Arauna donne tout au roi. ” Et il ajouta : “ Que le Seigneur Dieu agrée ton offrande ! ” Mais le roi répondit : “ Il n’en sera pas comme tu le voudrais. Non. Je veux te l’acheter en payant comptant, je ne veux pas offrir au Seigneur mon Dieu des holocaustes qui m’ont été donnés en cadeau.” »

Jésus baisse les yeux, car il parlait le visage presque tourné vers le plafond, et il fixe intensément le chef de la synagogue et les quatre notables qui étaient avec lui. Il leur demande :

« Avez- vous compris ce que cela signifie ?

– Cela se trouve dans le second livre des Rois[1], quand le saint roi acheta l’aire d’Arauna… Mais nous ne comprenons pas pourquoi tu nous l’as dit. Ici, il n’est pas question de peste et il n’y a pas de sacrifice à offrir. Toi, tu n’es pas roi… Nous voulons dire : tu ne l’es pas encore.

– En vérité, votre intelligence est lente à comprendre les symboles, et votre foi est incertaine. Si elle était assurée, vous verriez que je suis déjà Roi, comme je l’ai dit, et si vous aviez une prompte intuition, vous comprendriez qu’il y a ici une peste très grave, bien plus grave que celle qui tourmentait David : vous avez celle de l’incrédulité qui vous fait périr.

– Eh bien ! Si nous sommes lents et incrédules, donne-nous l’intelligence et la foi, et explique-nous ce que tu as voulu dire.

– Voici : je n’offre pas à Dieu des holocaustes que l’on m’impose, ceux qu’on offre pour un intérêt mesquin. Je n’accepte pas de parler uniquement si on accorde cette faveur à Celui qui est venu pour parler. C’est mon droit et j’en use. Sous le soleil ou entre quatre murs, sur la cime des montagnes ou au fond des vallées, sur la mer ou assis sur les bords du Jourdain, partout j’ai le droit et le devoir d’enseigner et d’acquérir les seuls holocaustes qui soient agréables à Dieu : les cœurs convertis et rendus fidèles par ma Parole.

Vous autres, habitants de Chorazeïn, vous avez accordé au Verbe de parler, non par respect ou par foi, mais parce que vous avez dans le cœur une voix qui vous torture comme le ver qui ronge le bois : “ Cette punition de la gelée est due à la dureté de notre cœur. ” Et vous voulez réparer. Pour votre bourse, pas pour votre âme. Ah ! Chorazeïn païenne et entêtée ! Mais ce n’est pas Chorazeïn tout entière qui est ainsi. C’est pour ceux qui ne sont pas comme cela que je vais parler, par une parabole.

337.3

Ecoutez : un riche, qui était sot, apporta à un artisan un gros bloc d’une matière blonde comme le miel le plus fin, et il ordonna de le travailler pour en faire une fiole décorée.

“ Cette matière ne se prête pas au travail ” dit l’artisan au riche. “ Tu vois ? Elle est molle, élastique. Comment puis-je la sculpter et la modeler ? ”

“ Comment ? Elle n’est pas bonne ? C’est une résine de grand prix avec laquelle un de mes amis a fait réaliser une petite amphore dans laquelle son vin acquiert une délicieuse saveur. Je l’ai payée au poids de l’or pour avoir une amphore plus grande et humilier ainsi mon ami qui vante la sienne. Fabrique-la-moi, et tout de suite, ou bien je dirai que tu es un artisan incapable. ”

“ Mais celle de ton ami ne serait-elle pas en albâtre jaune ? ”

“ Non, elle est en cette matière.”

“ Ne serait-elle pas en ambre fin ? ”

“ Non. Elle est en cette matière. ”

“ Elle est peut-être, admettons-le, de la même matière, mais rendue compacte, durcie, par l’effet des siècles ou le mélange avec d’autres substances qui l’ont solidifiée. Demande-le-lui et reviens me dire comment la sienne a été faite. ”

“ Non. Il me l’a vendue lui-même en me certifiant que c’est ainsi qu’il faut l’employer. ”

“ Dans ce cas, il t’a escroqué, pour te punir de l’envie que tu avais de sa belle amphore. ”

“ Veille à tes paroles ! Travaille ou c’est moi qui te punirai en t’enlevant l’atelier qui n’a pas une valeur comparable à celle de cette résine extraordinaire. ”

Désolé, l’artisan se mit au travail. Il en faisait de la pâte… Mais la pâte lui collait aux mains. Il essayait d’en solidifier un morceau avec des mastics et des poudres… Mais la résine perdait sa transparence dorée. Il la portait près du creuset dans l’espoir que la chaleur la durcirait mais, en s’arrachant les cheveux, il devait l’en retirer parce qu’elle se liquéfiait. Il envoya prendre de la neige gelée sur la cime de l’Hermon, et l’y plongea… Elle se durcissait, elle était belle, mais elle ne se modelait plus. “ Je vais la modeler au ciseau ” se dit-il. Mais au premier coup de ciseau, la résine vola en éclats.

L’artisan, tout à fait désespéré, déjà convaincu que rien ne pouvait permettre de travailler cette matière, tenta un dernier essai. Il ramassa les morceaux, les rendit de nouveau liquides à la chaleur du fourneau, les congela de nouveau avec la neige, mais légèrement, et dans la masse à peine ramollie, il essaya de la travailler au ciseau et à la spatule. Elle se modelait, certes, mais à peine le ciseau et la spatule enlevés, elle reprenait sa forme première, telle la pâte du pain gonflée dans le pétrin.

L’homme s’avoua vaincu. Et pour fuir les représailles du riche et échapper à la ruine, il mit de nuit sa femme, ses enfants, son mobilier et ses outils de travail sur un char, et abandonna au milieu de son atelier, qu’il laissait vide, la masse blonde de la résine avec au-dessus un écriteau portant l’inscription : ‘’Impossible à travailler”. Et il s’enfuit hors des frontières…

337.4

J’ai été envoyé pour travailler les cœurs, pour y faire entrer la Vérité et le Salut. Il m’est venu dans les mains des cœurs de fer, de plomb, d’étain, d’albâtre, de marbre, d’argent, d’or, de jaspe, de gemmes. Des cœurs durs, des cœurs sauvages, des cœurs trop tendres, des cœurs versatiles, des cœurs endurcis par la souffrance, des cœurs précieux, toutes sortes de cœurs. Je les ai tous travaillés. Et j’en ai modelé beaucoup selon le désir de Celui qui m’a envoyé. Certains m’ont blessé pendant que je les travaillais, d’autres ont préféré se briser plutôt que de se laisser travailler à fond. Mais peut-être, avec la haine, garderont-ils toujours un souvenir de moi.

Vous êtes impossibles à travailler. Chaleur de l’amour, patience de l’instruction, froideur des reproches, fatigue du ciseau, rien n’a de prise sur vous. A peine mes mains enlevées, vous redevenez ce que vous étiez. Vous n’auriez qu’une chose à faire pour changer : vous abandonner totalement à moi. Vous ne le faites pas, vous ne le ferez jamais. Le Travailleur, désolé, vous abandonne à votre destin. Mais comme il est juste, il ne vous abandonne pas tous de la même manière. Dans sa désolation, il sait choisir encore ceux qui méritent son amour, et il les réconforte et les bénit.

337.5

Femme, viens ici ! » dit-il en faisant signe à une femme qui se tient près du mur, tellement courbée qu’elle ressemble à un point d’interrogation.

Les gens regardent dans la direction qu’indique Jésus, mais ne voient pas la femme qui, à cause de sa position, ne peut voir Jésus et sa main.

« Va donc, Marthe ! Il t’appelle » lui disent plusieurs.

Et la malheureuse s’approche en boitant avec son bâton, à la hauteur duquel se trouve sa tête.

Elle se tient maintenant devant Jésus, qui lui dit :

« Femme, reçois un souvenir de mon passage et une récompense pour ta foi humble et silencieuse. Sois délivrée de ton infirmité » s’écrie-t-il enfin en lui posant les mains sur les épaules.

Aussitôt la femme se lève et, droite comme un palmier, lève les bras en s’écriant :

« Hosanna ! Il m’a guérie ! Il a regardé sa fidèle servante et lui a accordé ses bienfaits. Louange soit au Sauveur et Roi d’Israël ! Hosanna au Fils de David ! »

Les gens joignent leurs louanges aux “ hosannas ” de la femme qui est maintenant agenouillée aux pieds de Jésus et qui baise le bord de son vêtement pendant que Jésus lui dit :

« Va en paix et persévère dans la foi. »

337.6

Le chef de la synagogue, que doivent encore brûler les paroles dites par Jésus avant la parabole, veut jeter son venin à cause de ce reproche et, pendant que la foule s’ouvre pour laisser passer la miraculée, il s’écrie avec indignation :

« Il y a six jours pour travailler, six jours pour demander et pour donner. Venez donc ces jours-là, tant pour demander que pour donner. Venez guérir ces jours-là, sans violer le sabbat, pécheurs et mécréants que vous êtes, corrompus et corrupteurs de la Loi ! »

Et il cherche à expulser tout le monde de la synagogue, comme pour chasser la profanation du lieu de prière.

Il est aidé par les quatre notables déjà mentionnés et par d’autres disséminés dans la foule qui donnent les signes les plus manifestes de leur scandale et de leur dégoût du au… crime de Jésus. Voyant cela, Jésus s’écrie à son tour, en les regardant, les bras croisés, l’air sévère, imposant :

« Hypocrites ! Lequel d’entre vous, en ce jour de sabbat, n’a pas détaché son bœuf ou son âne de la mangeoire et ne l’a pas mené boire ? Et qui n’a pas porté des bottes d’herbe aux brebis du troupeau et n’a pas trait le lait des mamelles pleines ? Pourquoi donc, puisque vous avez six jours pour le faire, l’avez-vous fait même aujourd’hui pour quelques deniers de lait ou par crainte que votre bœuf ou votre âne ne meure de soif ? Et moi, je n’aurais pas dû débarrasser cette femme du joug sous lequel Satan l’a retenue pendant dix-huit ans, uniquement parce que c’est le sabbat ? Partez ! J’ai pu délier cette femme de ses chaînes involontaires. Mais je ne pourrai jamais vous détacher des vôtres qui sont volontaires, ô ennemis de la Sagesse et de la Vérité ! »

Les braves gens — peu nombreux parmi les habitants hostiles de Chorazeïn — approuvent et louent alors que les autres, blèmes de rage, s’en vont, abandonnant le chef de la synagogue, livide lui aussi.

Jésus également le laisse en plan et sort de la synagogue, entouré des bons qui continuent à l’escorter jusqu’à ce qu’il ait rejoint la campagne. Il les bénit alors une dernière fois, et prend la grand-route en compagnie de ses cousins, de Pierre et de Thomas…

337.1

Jesus is in the synagogue in Korazim which is slowly becoming crowded with people. The elders of the town must have insisted that Jesus should speak there on this Sabbath. I gather that by their arguing and by Jesus’ replies.

«We are not more arrogant than Judaeans or the people of the Decapolis» they say «and yet You go there several times.»

«I do the same here. I have taught you both with words and works, and with silence and action.»

«But if we are duller than others, You should insist all the more…»

«All right.»

«Of course it is all right! We allow You to use our synagogue as a place where You can teach, because we think that it is right to do so. Accept, therefore, our invitation and speak.»

337.2

Jesus opens His arms, beckoning the people present to be silent, and He begins His speech giving a slow emphatic recitation in the tone of a psalm: «“Araunah replied to David: ‘Let the lord my king take and offer as he likes. Here are the oxen for the holocaust, the threshing-sled and the oxen’s yoke for the wood; Araunah, O king, gives all this to the king’. And he added: ‘May the Lord your God accept your offering’. But the king replied and said: ‘It shall not be done as you wish. No. I will pay you in money, as I will not offer the Lord my God holocausts that cost me nothing’”.»

Jesus lowers His eyes, because He was speaking with His face turned towards the ceiling, and He stares at the head of the synagogue and the four elders who were with him and asks: «Have you understood the meaning?»

«That is the second book of the Kings[1], when the holy king bought the threshing floor of Araunah… But we do not understand why You recited it. There is no pestilence here and no sacrifice to be offered. You are not a king… We mean: not yet.»

«I solemnly tell you that your minds are slow in understanding symbols and your faith is uncertain. If it were certain, you would see that I am already King, as I said, and if your understanding were quick, you would realise that there is a plague here that is more serious than the one that worried David. You are afflicted by the plague of unbelief, which causes you to perish.»

«Well! If we are dull and incredulous, give us intelligence and faith and explain to us what You meant.»

«I say: I do not offer forced holocausts to God, those which are offered for mean interests. I do not agree to speak, if that is granted only to Him Who has come to speak. It is My right and I assert it. Out in the sun or within closed walls, upon the mountains or down in valleys, on the seaside or sitting on the banks of the Jordan, everywhere it is My right and My duty to teach and to buy through My work the only holocausts that are pleasing to God: converted hearts made faithful by My Word. Here, you people of Korazim, have granted the Word to speak, not out of respect and faith, but because there is in your hearts a voice that torments you like a woodworm gnawing at a piece of wood: “This chilly punishment is due to the harshness of our hearts”. And you want to make amends, for your purses not for your souls. Oh! Pagan obstinate Korazim! But not everyone in Korazim is such, and I will speak to those who are not such, by means of a parable.

337.3

Listen. A silly rich man took a lump of material as fair as the finest honey to a craftsman and told him to make an ornate amphora with it.

“This material is not good to work” said the craftsman to the rich man. “See? It is soft and resilient. How can I carve it and shape it?”

“What? It is not good? It is a valuable resin and a friend of mine has a small amphora made with it and his wine acquires an exquisite taste in it. I paid for it as dear as gold to have a larger amphora and thus mortify my friend, who boasts of his. Make it at once. Or I will tell everyone that you are a poor craftsman”.

“But your friend’s amphora must be of clear alabaster”.

“No. It is made with this material”.

“It is perhaps made of fine amber”.

“No. It is the same matter as this”.

“Let us suppose that it is made of this matter, but it must have been made solid and hard by age or by mixing it with other solidifying ingredients. Ask him, then come and let me know how it was done”.

“No. He sold me this himself and he assured me that it is to be used as it is”.

“In that case he cheated you to punish you for envying his beautiful amphora”.

“Watch what you say! Do the work or I will take your shop from you to punish you, in any case everything you possess is not worth what I paid for this wonderful resin”.

The desolate craftsman began to work. He kneaded… But the paste stuck to his hands. He tried to solidify part of it with mastic and powders… But the resin lost its golden transparency. He put it close to his blast-furnace hoping that the heat would harden it, but clasping his brow he had to take it away, because it liquified. He had frozen snow brought from Mount Hermon and he immersed the resin into it… It hardened and was beautiful. But he could not mould it. “I will carve it with a chisel” he said. But at the first stroke with the chisel the resin broke into pieces.

The desperate craftsman decided to make a last try, although he was already convinced that it was impossible to work on the material. He gathered all the pieces together and liquified them in the heat of the furnace, he then froze them, but not too much, with snow and he tried to work with chisel and broad knife on the softish mass. It molded! But as soon as he removed chisel and broad knife it resumed its previous shape, just like dough rising in the kneading trough.

The man gave up. And to avoid being retaliated to and ruined by the rich man, during the night he loaded wife, children, furnishings and working tools on a cart and fled beyond the border, after leaving in the middle of his workshop, now completely empty, the fair mass of resin with a note on top of it with the words: “It cannot be worked”.

337.4

I have been sent to shape hearts according to Truth and Salvation. I have had in My hands hearts made of iron, lead, tin, alabaster, marble, silver, gold, jasper, gem. Hearts that were hard, wild, too tender, inconstant, hearts hardened by sorrows, precious hearts, hearts of all kinds. I worked at every one of them. And I molded many according to the desire of Him Who sent Me. Some hurt Me while I was working at them, some preferred to break into pieces rather than be completed. But they will always have a recollection of Me, even if it may be a hateful one.

It is not possible to work on you. Nothing is of any avail with you: warm love, patience in teaching you, severe reproaches, chisel work. As soon as I move My hands away from you, you become again what you were. There is only one thing you should do to change: to abandon yourselves entirely to Me. But you do not do that. And you never will do it. The desolate Workman leaves you to your destiny. But, as it is fair, He does not abandon everyone in the same way. In His desolation He can still choose those who deserve His love and He comforts and blesses them.

337.5

Woman, come here!» He says pointing to a woman who is near a wall and is so bent that she looks like a question mark.

The people look to where Jesus is pointing, but they cannot see the woman, neither can she see Jesus and His hand from her position. Several people say to her: «Go, Martha! He is calling you.» And the poor woman plods along with her walking stick, with her head just reaching to the top of it.

She is now before Jesus Who says to her: «I will give you a souvenir of My passing here and a reward for your silent humble faith. Be cured of your infirmity» He shouts finally, laying His hands on her shoulders.

And the woman stands up at once, as straight as a palm-tree, and raising her arms she cries: «Hosanna! He has cured me! He has seen His faithful servant and has helped her. Praise be to the Savior and King of Israel! Hosanna to the Son of David!»

The crowd sing their hosannas with the woman, who is now on her knees at Jesus’ feet, kissing the hem of His tunic, while He says to her: «Go in peace and persevere in your Faith.»

337.6

The head of the synagogue, who obviously still resents the words spoken by Jesus before the parable, wants to repay reproaches with poison and shouts angrily, while the crowds open to let the cured woman pass: «There are six days to work, six days to ask and to give. So come during those six days, both to ask and to give. Come and be cured during those days without infringing the Sabbath, you sinners and misbelievers, corrupted and corrupters of the Law!» and he tries to push everybody out of the synagogue, as if he were driving profanation out of the place of prayer.

But Jesus, Who sees that he is being helped by the four elders seen previously and by others scattered amongst the crowd, who appear to be the most scandalized and… tormented by Jesus’ crime, with His arms folded on His chest, looks at him in an imposing severe attitude and shouts: «Hypocrites! Which of you on this day has not untied his ox or his donkey from the manger and taken it out for watering? And who has not taken a sheaf of grass to his sheep and milked their full udders? If you have six days to do so, why have you done it also today, just for a little milk, or for fear that your ox or your donkey might die of thirst and you might lose it? And should I not have freed this woman from her chains after Satan had held her bound for eighteen years, only because this is the Sabbath? Go. I was able to relieve her from a misfortune that she did not want. But I will never be able to relieve you from yours, because you want them, O enemies of Wisdom and Truth!»

The good people, among the many malicious ones in Korazim, approve and agree, while the others, livid with rage, run away, deserting the livid synagogue-leader.

Jesus also leaves him and goes out of the synagogue, surrounded by good people who go with Him as far as the countryside: where He blesses them for the last time. He then takes the main road with His cousins, Peter and Thomas…


Notes

  1. dans le second livre des Rois : dans la nouvelle Vulgate, ce texte correspond à 2 S 24, 22-24 ; 1 Ch 21, 23-24.

Notes

  1. the second book of the Kings. In the Neo-Vulgate the quotation corresponds to 2 Samuel 24:22-24; 1 Chronicles 21:23-24.