Los Escritos de Maria Valtorta

176. Pendant la pause du sabbat, le dernier sermon sur la Montagne :

176. Durante el descanso sabático, el último

176.1

Jésus, pendant la nuit, s’est un peu éloigné en remontant plus haut sur la montagne, de sorte que l’aurore le fait voir debout sur un escarpement. Pierre, qui l’aperçoit, l’indique à ses compagnons et ils montent vers lui.

« Maître, pourquoi n’es-tu pas venu avec nous ? demandent plusieurs.

– J’avais besoin de prier.

– Mais tu as aussi grand besoin de te reposer.

– Mes amis, pendant la nuit, une voix m’est venue du Ciel pour me demander de prier pour les bons et les mauvais, et aussi pour moi-même.

– Pourquoi ? Tu en as besoin, toi ?

– Comme les autres. Ma force se nourrit de prière et ma joie de faire ce que veut mon Père. Le Père m’a indiqué deux noms de personnes, et une douleur pour moi. Ces trois choses qu’il m’a dites exigent beaucoup de prières. »

Jésus est très triste et regarde ses disciples d’un œil qui paraît supplier en demandant quelque chose, ou bien qui interroge. Il se pose sur un tel ou tel autre, et en dernier lieu sur Judas et s’y arrête.

L’apôtre le remarque et demande :

« Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

– Ce n’est pas toi que je voyais. Mon œil contemplait autre chose…

– Quoi donc ?

– La nature du disciple. Tout le bien et tout le mal qu’un disciple peut apporter, peut faire pour son Maître. Je pensais aux disciples des prophètes et à ceux de Jean. Et je pensais aux miens. Je priais donc pour Jean, pour les disciples et pour moi…

– Tu es triste et fatigué, ce matin, Maître. Partage ton chagrin à ceux qui t’aiment, propose Jacques, fils de Zébédée.

– Oui, dis-le, et s’il y a quelque chose qui puisse te soulager, nous le ferons » ajoute son cousin Jude.

Pierre parle avec Barthélemy et Philippe, mais je ne comprends pas ce qu’ils disent.

Jésus répond :

« Etre bons. Efforcez-vous d’être bons et fidèles. Voilà ce qui me soulage. Il n’y a rien d’autre, Pierre. Tu as entendu ? Laisse de côté les soupçons. Aimez-moi et aimez-vous. Ne vous laissez pas séduire par ceux qui me haïssent. Aimez surtout la volonté de Dieu.

– Eh ! Mais si tout vient d’elle, même nos erreurs en viendront ! S’exclame Thomas avec l’air d’un philosophe.

– Tu crois cela ? Il n’en est pas ainsi.

176.2

Mais beaucoup de gens se sont éveillés et regardent ici. Descendons, et sanctifions ce jour saint par la parole de Dieu. »

Ils descendent pendant que de plus en plus de dormeurs s’éveillent. Gais comme des pinsons, les enfants babillent, courent et sautent déjà dans les prés. Ils se mouillent avec la rosée et on entend voler quelques claques suivies de pleurs. Mais ensuite, les enfants courent vers Jésus qui les caresse, retrouvant son sourire, comme s’il reflétait en lui-même cette gaieté innocente.

Une fillette veut lui passer à la ceinture un petit bouquet de fleurs cueillies dans les prés car, dit-elle, “ ton vêtement est plus beau comme ça ” ; Jésus la laisse faire, sans se soucier des apôtres qui grommellent, et il leur dit :

« Réjouissez-vous donc que, eux, ils m’aiment ! La rosée enlève la poussière des fleurs. L’amour des enfants enlève la tristesse de mon cœur. »

Au milieu des pèlerins, Jésus, qui descend de la montagne, arrive en même temps que le scribe Jean qui vient de sa maison avec toute une troupe de serviteurs chargés de paniers de pain. D’autres apportent des olives, des fromages et un petit agneau ou un chevreau rôti pour le Maître.

On dépose le tout aux pieds de Jésus, qui organise la distribution, donnant à chacun un pain et un morceau de fromage avec une poignée d’olives ; mais il donne un morceau de l’agneau rôti à une mère qui porte sur son sein un amour d’enfant qui rit de toutes ses dents de lait. Il fait de même avec deux ou trois personnes qui paraissent avoir particulièrement besoin de se restaurer.

« Mais c’est pour toi, Maître, dit le scribe.

– J’y goûterai, n’en doute pas. Mais, vois-tu… le fait que plusieurs profitent de ta bonté me rend ce repas encore plus délicieux. »

La distribution se termine, et les gens grignotent leur pain, en en réservant pour les autres heures. D’un pichet, semblable à une cruche, que porte un serviteur, Jésus boit lui aussi un peu de lait que le scribe tient à lui verser dans une tasse précieuse.

« Cependant tu dois me faire plaisir en me donnant la joie de t’entendre, dit le scribe Jean, salué par Hermas avec le même respect, et plus respectueusement encore par Etienne.

– Je ne vais pas te le refuser. Viens ici. »

Et Jésus, s’appuyant à la montagne, commence à parler.

176.3

« C’est la volonté de Dieu qui nous a retenus en ce lieu car, après le chemin déjà parcouru, aller plus loin aurait été violer les préceptes et scandaliser. Or il faut éviter cela jusqu’à ce que la nouvelle Alliance soit écrite.

Il est juste de sanctifier les fêtes et de louer le Seigneur dans les lieux de prière. Mais toute la création peut être lieu de prière si la créature sait le rendre tel en élevant son âme vers le Père. L’arche de Noé à la dérive sur les flots fut un lieu de prière, de même que le ventre de la baleine de Jonas. La maison du pharaon le fut aussi quand Joseph y vivait[1], tout comme la tente d’Holopherne pour la chaste Judith. Et n’était-il pas vraiment sacré au Seigneur, le lieu corrompu où le prophète Daniel vivait en esclave, sacré par la sainteté de son serviteur qui sanctifiait le lieu au point de mériter les prophéties[2] élevées du Christ et de l’Antéchrist, clés des temps actuels et des derniers temps ? A plus forte raison, cet endroit est saint puisqu’il parle de Dieu, Père et Créateur, par ses couleurs, ses parfums, la pureté de l’air, la richesse des moissons, les perles de la rosée et proclame : “ Je crois. Et vous, veuillez croire, car nous sommes les témoins de Dieu. ” Que cet endroit soit donc la synagogue de ce sabbat et lisons ici les pages éternelles sur les corolles et les épis, éclairés par la lampe sacrée du soleil.

Je vous ai nommé Daniel. Je vous ai dit : “ Que cet endroit soit notre synagogue. ” Il nous rappelle le joyeux “ Bénissez ” des trois saints enfants au milieu des flammes de la fournaise : “ Cieux et eaux, rosées et giboulées, glaces et neiges, feux et couleurs, lumières et ténèbres, éclairs et nuées, montagnes et collines, toute chose germant sur la terre, oiseaux, poissons et bêtes sauvages, louez et bénissez le Seigneur avec les hommes saints et humbles de cœur. ” Voilà le résumé du cantique : il est d’un grand enseignement pour les humbles et les saints. Nous pouvons prier et mériter le Ciel partout. Nous le méritons quand nous faisons la volonté du Père.

176.4

Au commencement de cette journée, on m’a fait observer que si tout vient d’une volonté divine, même les erreurs des hommes sont voulues par elle. C’est une erreur, et une erreur fort répandue. Un père peut-il donc vouloir que son enfant se rende coupable ? C’est impossible. Et pourtant nous voyons que, même dans les familles, certains enfants se rendent coupables alors qu’ils ont un père juste qui leur montre le bien à faire et le mal à fuir. Or aucun homme droit n’accuse le père d’avoir poussé son enfant au mal.

Dieu, c’est le Père. Les hommes sont ses enfants. Dieu leur indique le bien et dit : “ Voici, je te mets dans cette situation pour ton bien ”, ou encore, lorsque le Malin et les hommes ses serviteurs apportent le malheur aux hommes, Dieu dit : “ Voilà, en cette heure pénible, agis ainsi, et ce mal servira à un bien éternel. ” Il vous conseille, mais il ne vous force pas. Par conséquent, si quelqu’un, tout en connaissant la volonté de Dieu, préfère agir tout à l’opposé, peut-on prétendre que c’est la volonté de Dieu ? Non.

Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon. Ces choses aussi ont leur volonté. Mais, en vérité, je vous affirme que bien malheureux est celui qui s’y soumet. Vous m’appelez : Messie et Seigneur. Vous dites que vous m’aimez et vous m’acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l’amour. Mais, en vérité, je vous dis que, parmi vous, tous n’entreront pas avec moi dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples, certains n’y entreront pas, car beaucoup feront leur propre volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père. Ce ne sont pas ceux qui me disent : “ Seigneur ! Seigneur ! ” qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu.

176.5

Il viendra un jour où, moi qui vous parle, après avoir été Pasteur, je serai Juge. Que mon aspect actuel ne vous fasse pas illusion. Aujourd’hui, ma houlette rassemble toutes les âmes dispersées et elle est douce pour vous inviter à venir aux pâturages de la vérité. Mais à ce moment-là, la houlette fera place au sceptre du Roi Juge et ma puissance sera bien différente. Ce n’est pas avec douceur, mais avec une justice inexorable que je séparerai les brebis nourries de la vérité de celles qui auront mélangé vérité et erreur ou se seront nourries seulement d’erreur. Je tiendrai ce rôle une première fois, puis une seconde. Et malheur à ceux qui, entre la première et la seconde comparution devant le Juge, ne se seront pas purifiés, ne pourront pas se débarrasser du poison. La troisième catégorie ne se purifiera pas. Aucune peine ne pourrait la revivifier. Elle n’a voulu que l’erreur et restera dans l’erreur.

Et pourtant, il s’en trouvera parmi eux pour gémir : “ Comment, Seigneur ? N’avons-nous pas prophétisé en ton nom, chassé les démons en ton nom, et accompli en ton nom de nombreux miracles ? ” Alors je leur répondrai très clairement : “ Oui, vous avez osé vous revêtir de mon nom, pour paraître ce que vous n’êtes pas. Vous avez voulu faire passer votre satanisme[3] pour la vie en Jésus. Mais le fruit de vos œuvres vous accuse. Où sont ceux que vous avez sauvés ? Vos prophéties, où se sont-elles accomplies ? Vos exorcismes, à quoi ont-ils servi ? Vos prodiges, quel complice ont-ils eu ? Ah ! Il est bien puissant, mon Ennemi ! Mais il ne l’est pas plus que moi. Il vous a aidés, mais pour obtenir une plus grande proie et, par votre œuvre, le cercle de ceux qui sont tombés dans l’hérésie s’est élargi. Oui, vous avez accompli des miracles, encore plus grands en apparence que ceux des vrais serviteurs de Dieu. Ce ne sont pas des magies qui stupéfient les foules, mais humilité et obéissance qui étonnent les anges. Eux, mes vrais serviteurs, ne créent pas des fantômes par leurs immolations, mais ils les chassent des cœurs ; eux, mes vrais serviteurs, ne s’imposent pas aux hommes, mais ils révèlent Dieu aux âmes des hommes. Ils ne font qu’accomplir la volonté du Père et amènent les autres à en faire autant, comme une vague pousse la vague précédente et attire la suivante. Ils ne se hissent pas sur un trône pour dire : “ Regardez. ” Eux, mes vrais serviteurs, font ce que je dis, et ne pensent qu’à cela, et leurs œuvres portent mon signe de paix incomparable, de douceur, d’ordre. Voilà pourquoi je puis vous dire : tels sont mes serviteurs ; vous, je ne vous connais pas. Eloignez-vous de moi, vous tous, artisans d’iniquité. ”

C’est cela que je vous dirai. Et ce sera une parole terrible. Veillez à ne pas la mériter et prenez la voie de l’obéissance, pénible sans doute, mais assurée vers la gloire du Royaume des Cieux.

176.6

Maintenant, profitez de votre repos du sabbat en louant Dieu de tout cœur. Que la paix soit avec vous tous. »

Jésus bénit la foule avant qu’elle ne se disperse en quête d’ombre ; les gens parlent de groupe à groupe en commentent les paroles qu’ils viennent d’entendre. Près de Jésus restent les apôtres et le scribe Jean qui garde le silence, mais médite profondément en étudiant tous les actes de Jésus.

Ainsi se termine le cycle du sermon sur la Montagne.

176.1

Jesús, durante la noche, subiendo por el monte, se ha alejado bastante. La aurora le muestra erguido sobre el borde de un despeñadero. Pedro le ve y se lo indica a sus compañeros. Se encaminan hacia arriba en dirección a Él.

«Maestro — preguntan bastantes de ellos — ¿por qué no has venido con nosotros?».

«Necesitaba orar».

«Pero también tienes mucha necesidad de descansar».

«Amigos, durante la noche una voz venida del Cielo pedía oración por los buenos y por los malos, y también por mí mismo».

«¿Por qué? ¿Es que acaso la necesitas?».

«Como los demás. Mi fuerza se nutre de oración; mi alegría, de hacer lo que mi Padre quiere. El Padre me ha dicho dos nombres de personas, y, para mí, un hecho doloroso. Estas tres cosas tienen necesidad de oración».

Jesús está muy triste. Mira a los suyos con una mirada que parece suplicar o querer preguntar algo; se posa en éste o en aquél y, finalmente, en Judas Iscariote, y en él se detiene.

El apóstol lo nota y pregunta: «¿Por qué me miras así?».

«No te veía a ti. Mis ojos contemplaban otra cosa...».

«¿Y qué es?...».

«La naturaleza del discípulo. Todo el bien y el mal que un discípulo puede dar a su Maestro y hacer por Él. Pensaba en los discípulos de los Profetas y en los de Juan; y en los míos. Y rogaba por Juan, por los discípulos y por mí...».

«Esta mañana estás triste y cansado, Maestro. Manifiesta tu pesar a quien te ama». Es Santiago de Zebedeo el que le invita a expresarse.

«Sí, dínoslo; que, si se puede hacer algo para aliviártelo, lo haremos» dice Judas, el primo de Jesús.

Pedro habla con Bartolomé y Felipe, pero no comprendo lo que dicen.

Jesús responde: «Sed buenos, esforzaos por ser buenos y fieles: ése será mi consuelo. No existe ningún otro, Pedro, ¿comprendes?; abandona esa sospecha. Queredme. Quereos. No os dejéis seducir por quien me odia. Amad sobre todo la voluntad de Dios».

«¡Sí, pero, si todo viene de ella, también de ella vendrán nuestros errores!» exclama Tomás con aire de filósofo.

«¿Tú crees? No es así.

176.2

Pero... vamos, que muchos se han despertado ya y están mirando hacia aquí. Vamos a bajar. Santifiquemos el día santo con la palabra de Dios».

Descienden mientras los que dormían se van despertando en número cada vez mayor. Los niños, alegres como gorrioncillos, ya gorjean corriendo y saltando por los prados, y mojándose de rocío a base de bien; tanto que se ganan algún que otro pescozón, con el correspondiente lloro. Pero luego los niños corren hacia Jesús, que los acaricia, y recupera su sonrisa (como si reflejase en sí esas manifestaciones inocentes de alborozo).

Una niña quiere colgarle del cinturón un ramito de flores que ha cogido de los prados, «porque así es más bonita la túnica», y Jesús se lo consiente a pesar de que los apóstoles refunfuñen; es más, dice: «¡Alegraos de que me quieran! El rocío se lleva el polvo de las flores, el amor de los niños aleja las tristezas de mi corazón».

Llegan contemporáneamente donde Jesús, que viene del monte, los peregrinos y el escriba Juan, que viene de su casa acompañado de muchos siervos cargados de canastos de pan, y con aceitunas, quesos pequeños y un corderito — quizás es un cabritillo — ya asado para el Maestro.

Todo lo depositan a los pies de Jesús, el cual se ocupa de repartirlo, dando a cada uno un pan y una tajada de queso con un puñado de aceitunas; llegado el turno de una madre que lleva todavía al pecho a un niñito regordete que ríe con sus dientecitos de leche, le da con el pan un pedazo de cordero asado, y esto lo repite con otros dos o tres que le parecen necesitados de reponer fuerzas en modo especial.

«Es para ti, Maestro» dice el escriba.

«Lo probaré, no lo dudes. Mira, el saber que tu bondad llega a muchos me mejora su sabor».

Termina el reparto. La gente come una parte de su pan y se reserva el resto para otro momento. Jesús bebe un poco de leche. El escriba ha querido servírsela personalmente en una taza valiosa, vertiéndola de una garrafilla que lleva uno de los siervos (es como una pequeña orza).

«Pero tienes que concederme la alegría de poderte escuchar» dice el escriba Juan, a quien ha saludado Hermas con el mismo respeto con que Juan le ha saludado, y Esteban con más respeto aún.

«No te lo niego. Ven, arrímate aquí» y Jesús se pone junto a la pared del monte. Empieza a hablar.

176.3

«La voluntad de Dios nos ha retenido en este lugar porque alargar el camino ya recorrido hubiera sido lesivo contra los preceptos, con el correspondiente escándalo; tal cosa no debe suceder jamás hasta que no se escriba el nuevo Pacto.

Justo es santificar las fiestas y alabar al Señor en los lugares de oración, mas toda la creación puede ser lugar de oración si la criatura sabe convertirla en eso con su elevación hacia el Padre. Lugar de oración fue el Arca de Noé, a la deriva sobre las olas; y el vientre de la ballena de Jonás; lugar de oración fue la casa del Faraón cuando José vivió en ella; y la tienda de Holofernes para la casta Judit. ¿Y no era, acaso, sagrado para el Señor el lugar corrompido en que, esclavo, vivía el profeta Daniel; sagrado por la santidad de su siervo, que santificaba el lugar, hasta el punto de merecer las altas profecías del Cristo y el Anticristo, clave de estos momentos y de los últimos tiempos? Pues con mayor razón será santo este lugar que, con los colores, los perfumes, la pureza del aire, la riqueza de los cereales, las perlas del rocío, habla de Dios Padre y Creador y dice: “Creo; quered creer vosotros, pues de Dios damos testimonio”. Sea, por tanto, la sinagoga de este sábado; leamos en ella las páginas eternas escritas sobre las corolas y las espigas, teniendo como sagrada lámpara el Sol.

He nombrado a Daniel. Os he dicho: “Sea este lugar nuestra sinagoga”. Esto trae a la memoria el gozoso “benedicite” de los tres santos jóvenes entre las llamas del horno: “Cielos y aguas, rocío y escarcha, hielos y nieves, fuegos y colores, luces y tinieblas, relámpagos y nubes, montes y colinas, todo vegetal nacido, pájaros, peces, animales todos, alabad y bendecid al Señor, junto con los hombres de humilde y santo corazón”. Éste es el resumen de este cántico santo que tanto enseña a los humildes y santos. Podemos orar y merecer el Cielo en cualquier lugar. Lo merecemos cuando hacemos la voluntad del Padre.

176.4

Hoy al amanecer se me ha hecho la observación de que, si todo viene de voluntad divina, también ésta quiere los errores de los hombres. Es un error, un error además muy difundido. ¿Puede, acaso, un padre querer que el hijo se haga merecedor de condena? No, no puede. Y, a pesar de ello, vemos en las familias que algunos hijos se hacen tales, incluso teniendo un padre justo que les señala el bien que hay que hacer y el mal que hay que evitar: ninguna persona recta acusará a ese padre de haber estimulado al hijo al mal.

Dios es el Padre, los hombres son los hijos. Dios señala el bien, y dice: “Mira, te pongo en esta circunstancia para tu bien”; o también, cuando el Maligno y los hombres que le sirven procuran desgracias a los hombres, Dios dice: “Mira, en esta hora penosa actúa así, de forma que este mal sirva para eterno bien”. Os aconseja, pero no os fuerza. Pues bien, entonces, si uno, aun conociendo lo que sería la voluntad de Dios, prefiere hacer todo lo contrario, ¿se puede decir que tal cosa contraria es voluntad de Dios? No, no se puede.

Amad la voluntad de Dios; amadla más que a la vuestra, y seguidla contra las seducciones y los poderes de las fuerzas del mundo, de la carne y el demonio. También estas cosas tienen su voluntad, mas en verdad os digo que bien infeliz es quien ante ellas se doblega. Me llamáis Mesías y Señor. Decís que me amáis y me entonáis alabanzas. Me seguís, y tal cosa parece amor. Y, sin embargo, en verdad os digo que no todos de entre vosotros entrarán conmigo en el Reino de los Cielos. Incluso entre mis más próximos y antiguos discípulos habrá quien no entre, porque muchos harán su voluntad, o la de la carne, el mundo y el demonio; no la de mi Padre. No quien me dice: “¡Señor! ¡Señor!” entrará en el Reino de los Cielos, sino aquellos que hacen la voluntad del Padre mío; sólo éstos entrarán en el Reino de Dios.

176.5

Llegará un día en que Yo, quien os está hablando, tras haber sido Pastor, seré Juez. No os confiéis ilusamente en mi aspecto actual. Ahora mi cayado congrega a todas las almas dispersas y se muestra dulce para invitaros a venir a los pastos de la Verdad; entonces, el cayado será substituido por el cetro del Juez Rey y muy distinta será mi potencia. Entonces, separaré, no con dulzura sino con justicia inexorable, las ovejas que se alimentaron de Verdad de aquellas otras que mezclaron Verdad y Error o se nutrieron sólo de Error. Una primera vez y luego otra haré esto. ¡Ay de aquellos que entre la primera y la segunda comparecencia ante el Juez no se hayan purgado, no puedan purgarse de los venenos. La tercera categoría no se purgará. Ninguna pena podría purgarla. Ha querido sólo el Error. En el Error permanezca.

Pues en ese momento habrá incluso, entre éstos, quien gima: “¿Cómo es esto, Señor? ¿No hemos profetizado en tu nombre, no hemos arrojado demonios y realizado muchos prodigios en tu nombre?”. Pero Yo, en ese momento, muy claramente les diré: “Sí, habéis osado revestiros de mi Nombre para aparecer como no erais; habéis querido hacer pasar por vida en Jesús vuestro satanismo. El fruto de vuestras obras os acusa. ¿Dónde están los salvados por vosotros? ¿Dónde se cumplieron vuestras profecías? ¿A qué llevaron vuestros exorcismos? ¿Quién fue el cómplice de vuestros prodigios? ¡Oh, sí, muy potente es mi Enemigo, pero no está por encima de mí! Os ayudó, sí, para aumentar su botín; por obra vuestra se ensanchó el círculo de los que fueron arrastrados a la herejía. Realizasteis prodigios, sí, incluso aparentemente mayores que los de los verdaderos siervos de Dios, que no son histriones que dejan estupefactas a las muchedumbres, sino que son humildad y obediencia que dejan estupefactos a los ángeles. Mis siervos verdaderos, con sus inmolaciones, no crean fantasmas, sino que los cancelan de los corazones; ellos, mis verdaderos siervos, no se imponen a los hombres, sino que muestran a Dios a los corazones de los hombres; lo único que hacen es cumplir la voluntad del Padre y llevan a otros a cumplirla (de la misma forma que una ola impulsa a la que la precede y atrae a la que la sigue), sin colocarse sobre un trono para decir: ‘Mirad’. Ellos, mis siervos verdaderos, hacen lo que Yo digo, sin pensar sino en hacerlo, y sus obras llevan ese signo mío de paz inconfundible, de mansedumbre, de orden. Por tanto puedo deciros: éstos son mis siervos; a vosotros no os conozco. Alejaos de mí todos vosotros, obradores de iniquidad”.

Esto diré entonces. Tremenda palabra será. Estad atentos a no merecérosla. Id por el camino seguro de la obediencia — aunque sea penoso — hacia la gloria del Reino de los Cielos.

176.6

Ahora gozaos vuestro reposo del sábado alabando a Dios con todo vuestro ser. La paz sea con todos vosotros».

Y Jesús bendice a la muchedumbre antes de que ésta se disperse en busca de sombra, hablando en grupos, comentando las palabras oídas.

Con Jesús se quedan los apóstoles y el escriba Juan, que no habla pero medita profundamente, escudriñando todos los gestos de Jesús.

Concluye así el ciclo del Monte.


Notes

  1. quand joseph y vivait, dans le contexte du récit de Gn 41. En ce qui concerne les autres personnages cités (y compris Azarias pour le cantique des trois enfants), on se réfèrera aux notes de l’index thématique à la fin du volume.
  2. prophéties que l’on trouve en : Dn 7-12.
  3. votre satanisme : Maria Valtorta note sur une copie dactylographiée : Il s’adresse particulièrement à ceux qui s’adonnent à des sciences occultes ou appartiennent aux sectes antichrétiennes, etc., autrement dit aux pécheurs contre le premier commandement.