Os Escritos de Maria Valtorta

176. Pendant la pause du sabbat, le dernier sermon sur la Montagne :

176. No descanso do sábado o último sermãoda

176.1

Jésus, pendant la nuit, s’est un peu éloigné en remontant plus haut sur la montagne, de sorte que l’aurore le fait voir debout sur un escarpement. Pierre, qui l’aperçoit, l’indique à ses compagnons et ils montent vers lui.

« Maître, pourquoi n’es-tu pas venu avec nous ? demandent plusieurs.

– J’avais besoin de prier.

– Mais tu as aussi grand besoin de te reposer.

– Mes amis, pendant la nuit, une voix m’est venue du Ciel pour me demander de prier pour les bons et les mauvais, et aussi pour moi-même.

– Pourquoi ? Tu en as besoin, toi ?

– Comme les autres. Ma force se nourrit de prière et ma joie de faire ce que veut mon Père. Le Père m’a indiqué deux noms de personnes, et une douleur pour moi. Ces trois choses qu’il m’a dites exigent beaucoup de prières. »

Jésus est très triste et regarde ses disciples d’un œil qui paraît supplier en demandant quelque chose, ou bien qui interroge. Il se pose sur un tel ou tel autre, et en dernier lieu sur Judas et s’y arrête.

L’apôtre le remarque et demande :

« Pourquoi me regardes-tu ainsi ?

– Ce n’est pas toi que je voyais. Mon œil contemplait autre chose…

– Quoi donc ?

– La nature du disciple. Tout le bien et tout le mal qu’un disciple peut apporter, peut faire pour son Maître. Je pensais aux disciples des prophètes et à ceux de Jean. Et je pensais aux miens. Je priais donc pour Jean, pour les disciples et pour moi…

– Tu es triste et fatigué, ce matin, Maître. Partage ton chagrin à ceux qui t’aiment, propose Jacques, fils de Zébédée.

– Oui, dis-le, et s’il y a quelque chose qui puisse te soulager, nous le ferons » ajoute son cousin Jude.

Pierre parle avec Barthélemy et Philippe, mais je ne comprends pas ce qu’ils disent.

Jésus répond :

« Etre bons. Efforcez-vous d’être bons et fidèles. Voilà ce qui me soulage. Il n’y a rien d’autre, Pierre. Tu as entendu ? Laisse de côté les soupçons. Aimez-moi et aimez-vous. Ne vous laissez pas séduire par ceux qui me haïssent. Aimez surtout la volonté de Dieu.

– Eh ! Mais si tout vient d’elle, même nos erreurs en viendront ! S’exclame Thomas avec l’air d’un philosophe.

– Tu crois cela ? Il n’en est pas ainsi.

176.2

Mais beaucoup de gens se sont éveillés et regardent ici. Descendons, et sanctifions ce jour saint par la parole de Dieu. »

Ils descendent pendant que de plus en plus de dormeurs s’éveillent. Gais comme des pinsons, les enfants babillent, courent et sautent déjà dans les prés. Ils se mouillent avec la rosée et on entend voler quelques claques suivies de pleurs. Mais ensuite, les enfants courent vers Jésus qui les caresse, retrouvant son sourire, comme s’il reflétait en lui-même cette gaieté innocente.

Une fillette veut lui passer à la ceinture un petit bouquet de fleurs cueillies dans les prés car, dit-elle, “ ton vêtement est plus beau comme ça ” ; Jésus la laisse faire, sans se soucier des apôtres qui grommellent, et il leur dit :

« Réjouissez-vous donc que, eux, ils m’aiment ! La rosée enlève la poussière des fleurs. L’amour des enfants enlève la tristesse de mon cœur. »

Au milieu des pèlerins, Jésus, qui descend de la montagne, arrive en même temps que le scribe Jean qui vient de sa maison avec toute une troupe de serviteurs chargés de paniers de pain. D’autres apportent des olives, des fromages et un petit agneau ou un chevreau rôti pour le Maître.

On dépose le tout aux pieds de Jésus, qui organise la distribution, donnant à chacun un pain et un morceau de fromage avec une poignée d’olives ; mais il donne un morceau de l’agneau rôti à une mère qui porte sur son sein un amour d’enfant qui rit de toutes ses dents de lait. Il fait de même avec deux ou trois personnes qui paraissent avoir particulièrement besoin de se restaurer.

« Mais c’est pour toi, Maître, dit le scribe.

– J’y goûterai, n’en doute pas. Mais, vois-tu… le fait que plusieurs profitent de ta bonté me rend ce repas encore plus délicieux. »

La distribution se termine, et les gens grignotent leur pain, en en réservant pour les autres heures. D’un pichet, semblable à une cruche, que porte un serviteur, Jésus boit lui aussi un peu de lait que le scribe tient à lui verser dans une tasse précieuse.

« Cependant tu dois me faire plaisir en me donnant la joie de t’entendre, dit le scribe Jean, salué par Hermas avec le même respect, et plus respectueusement encore par Etienne.

– Je ne vais pas te le refuser. Viens ici. »

Et Jésus, s’appuyant à la montagne, commence à parler.

176.3

« C’est la volonté de Dieu qui nous a retenus en ce lieu car, après le chemin déjà parcouru, aller plus loin aurait été violer les préceptes et scandaliser. Or il faut éviter cela jusqu’à ce que la nouvelle Alliance soit écrite.

Il est juste de sanctifier les fêtes et de louer le Seigneur dans les lieux de prière. Mais toute la création peut être lieu de prière si la créature sait le rendre tel en élevant son âme vers le Père. L’arche de Noé à la dérive sur les flots fut un lieu de prière, de même que le ventre de la baleine de Jonas. La maison du pharaon le fut aussi quand Joseph y vivait[1], tout comme la tente d’Holopherne pour la chaste Judith. Et n’était-il pas vraiment sacré au Seigneur, le lieu corrompu où le prophète Daniel vivait en esclave, sacré par la sainteté de son serviteur qui sanctifiait le lieu au point de mériter les prophéties[2] élevées du Christ et de l’Antéchrist, clés des temps actuels et des derniers temps ? A plus forte raison, cet endroit est saint puisqu’il parle de Dieu, Père et Créateur, par ses couleurs, ses parfums, la pureté de l’air, la richesse des moissons, les perles de la rosée et proclame : “ Je crois. Et vous, veuillez croire, car nous sommes les témoins de Dieu. ” Que cet endroit soit donc la synagogue de ce sabbat et lisons ici les pages éternelles sur les corolles et les épis, éclairés par la lampe sacrée du soleil.

Je vous ai nommé Daniel. Je vous ai dit : “ Que cet endroit soit notre synagogue. ” Il nous rappelle le joyeux “ Bénissez ” des trois saints enfants au milieu des flammes de la fournaise : “ Cieux et eaux, rosées et giboulées, glaces et neiges, feux et couleurs, lumières et ténèbres, éclairs et nuées, montagnes et collines, toute chose germant sur la terre, oiseaux, poissons et bêtes sauvages, louez et bénissez le Seigneur avec les hommes saints et humbles de cœur. ” Voilà le résumé du cantique : il est d’un grand enseignement pour les humbles et les saints. Nous pouvons prier et mériter le Ciel partout. Nous le méritons quand nous faisons la volonté du Père.

176.4

Au commencement de cette journée, on m’a fait observer que si tout vient d’une volonté divine, même les erreurs des hommes sont voulues par elle. C’est une erreur, et une erreur fort répandue. Un père peut-il donc vouloir que son enfant se rende coupable ? C’est impossible. Et pourtant nous voyons que, même dans les familles, certains enfants se rendent coupables alors qu’ils ont un père juste qui leur montre le bien à faire et le mal à fuir. Or aucun homme droit n’accuse le père d’avoir poussé son enfant au mal.

Dieu, c’est le Père. Les hommes sont ses enfants. Dieu leur indique le bien et dit : “ Voici, je te mets dans cette situation pour ton bien ”, ou encore, lorsque le Malin et les hommes ses serviteurs apportent le malheur aux hommes, Dieu dit : “ Voilà, en cette heure pénible, agis ainsi, et ce mal servira à un bien éternel. ” Il vous conseille, mais il ne vous force pas. Par conséquent, si quelqu’un, tout en connaissant la volonté de Dieu, préfère agir tout à l’opposé, peut-on prétendre que c’est la volonté de Dieu ? Non.

Aimez la volonté de Dieu. Aimez-la plus que la vôtre et suivez-la contre les séductions et la puissance des forces du monde, de la chair et du démon. Ces choses aussi ont leur volonté. Mais, en vérité, je vous affirme que bien malheureux est celui qui s’y soumet. Vous m’appelez : Messie et Seigneur. Vous dites que vous m’aimez et vous m’acclamez. Vous me suivez et cela vous semble de l’amour. Mais, en vérité, je vous dis que, parmi vous, tous n’entreront pas avec moi dans le Royaume des Cieux. Même parmi mes plus anciens et mes plus proches disciples, certains n’y entreront pas, car beaucoup feront leur propre volonté ou la volonté de la chair, du monde et du démon, mais pas celle de mon Père. Ce ne sont pas ceux qui me disent : “ Seigneur ! Seigneur ! ” qui entreront dans le Royaume des Cieux, mais ceux qui font la volonté de mon Père. Eux seuls entreront dans le Royaume de Dieu.

176.5

Il viendra un jour où, moi qui vous parle, après avoir été Pasteur, je serai Juge. Que mon aspect actuel ne vous fasse pas illusion. Aujourd’hui, ma houlette rassemble toutes les âmes dispersées et elle est douce pour vous inviter à venir aux pâturages de la vérité. Mais à ce moment-là, la houlette fera place au sceptre du Roi Juge et ma puissance sera bien différente. Ce n’est pas avec douceur, mais avec une justice inexorable que je séparerai les brebis nourries de la vérité de celles qui auront mélangé vérité et erreur ou se seront nourries seulement d’erreur. Je tiendrai ce rôle une première fois, puis une seconde. Et malheur à ceux qui, entre la première et la seconde comparution devant le Juge, ne se seront pas purifiés, ne pourront pas se débarrasser du poison. La troisième catégorie ne se purifiera pas. Aucune peine ne pourrait la revivifier. Elle n’a voulu que l’erreur et restera dans l’erreur.

Et pourtant, il s’en trouvera parmi eux pour gémir : “ Comment, Seigneur ? N’avons-nous pas prophétisé en ton nom, chassé les démons en ton nom, et accompli en ton nom de nombreux miracles ? ” Alors je leur répondrai très clairement : “ Oui, vous avez osé vous revêtir de mon nom, pour paraître ce que vous n’êtes pas. Vous avez voulu faire passer votre satanisme[3] pour la vie en Jésus. Mais le fruit de vos œuvres vous accuse. Où sont ceux que vous avez sauvés ? Vos prophéties, où se sont-elles accomplies ? Vos exorcismes, à quoi ont-ils servi ? Vos prodiges, quel complice ont-ils eu ? Ah ! Il est bien puissant, mon Ennemi ! Mais il ne l’est pas plus que moi. Il vous a aidés, mais pour obtenir une plus grande proie et, par votre œuvre, le cercle de ceux qui sont tombés dans l’hérésie s’est élargi. Oui, vous avez accompli des miracles, encore plus grands en apparence que ceux des vrais serviteurs de Dieu. Ce ne sont pas des magies qui stupéfient les foules, mais humilité et obéissance qui étonnent les anges. Eux, mes vrais serviteurs, ne créent pas des fantômes par leurs immolations, mais ils les chassent des cœurs ; eux, mes vrais serviteurs, ne s’imposent pas aux hommes, mais ils révèlent Dieu aux âmes des hommes. Ils ne font qu’accomplir la volonté du Père et amènent les autres à en faire autant, comme une vague pousse la vague précédente et attire la suivante. Ils ne se hissent pas sur un trône pour dire : “ Regardez. ” Eux, mes vrais serviteurs, font ce que je dis, et ne pensent qu’à cela, et leurs œuvres portent mon signe de paix incomparable, de douceur, d’ordre. Voilà pourquoi je puis vous dire : tels sont mes serviteurs ; vous, je ne vous connais pas. Eloignez-vous de moi, vous tous, artisans d’iniquité. ”

C’est cela que je vous dirai. Et ce sera une parole terrible. Veillez à ne pas la mériter et prenez la voie de l’obéissance, pénible sans doute, mais assurée vers la gloire du Royaume des Cieux.

176.6

Maintenant, profitez de votre repos du sabbat en louant Dieu de tout cœur. Que la paix soit avec vous tous. »

Jésus bénit la foule avant qu’elle ne se disperse en quête d’ombre ; les gens parlent de groupe à groupe en commentent les paroles qu’ils viennent d’entendre. Près de Jésus restent les apôtres et le scribe Jean qui garde le silence, mais médite profondément en étudiant tous les actes de Jésus.

Ainsi se termine le cycle du sermon sur la Montagne.

176.1

Jesus naquela noite tornou a subir para a montanha e afastou-se um pouco, de sorte que, ao romper da aurora, já podia ser visto de pé no alto de um barranco. Pedro, ao vê-lo, aponta aos seus companheiros que então sobem ao seu encontro.

– Mestre, por que não vieste conosco? –perguntam alguns.

– Eu tinha necessidade de rezar.

– Mas tens também muita necessidade de repousar.

– Meus amigos, de noite uma voz veio do céu pedindo oração pelos bons, pelos maus e também por Mim mesmo.

– Por quê? Tens necessidade disso?

– Como os outros. A minha força se nutre de oração e a minha alegria de fazer o que o meu Pai quer. O pai me falou de dois nomes de pessoas e de uma dor para Mim. Estas três coisas têm muita necessidade de oração.

Jesus está muito triste e olha para os seus com olhos que parecem pedir ou perguntar. Seus olhos pousam sobre várias coisas, mas, enfim, pousam sobre Judas Iscariotes, em quem param.

O apóstolo nota isso, e pergunta:

– Por que olhas assim para mim?

– Eu não te via. Meus olhos estavam vendo outra coisa…

– O que é?

– A natureza do discípulo. Todo o bem e todo o mal que um discípulo pode fazer a seu Mestre. Eu estava pensando nos discípulos dos Profetas e de João. Pensava também nos meus próprios. E rezava por João, pelos discípulos e por Mim…

– Estás triste e cansado esta manhã, Mestre. Conta as tuas aflições a quem Te ama –lhe diz Tiago de Zebedeu.

– Sim, conta-o, se houver alguma coisa que possamos fazer para aliviar-te, nós o faremos –diz-lhe Judas, seu primo.

Pedro está falando com Bartolomeu e Filipe, mas eu não entendo o que eles estão dizendo.

Jesus responde:

– Que sejais bons. Esforçai-vos para serdes bons e fiéis. Este é o meu consolo. Não há nenhum outro, Pedro. Entendeste? Deixa de lado as suspeitas. Procurai querer-me bem e querer-vos bem, não vos deixeis seduzir pelos que me odeiam, procurai principalmente querer bem à vontade de Deus.

– Eh! Mas, se tudo vem dela, também os nossos erros dela virão

–exclama Tomé com ar de filósofo.

– Achas que é assim? Mas não é.

176.2

Muita gente já se levantou, e está olhando para cá. Vamos descer. E vamos santificar o dia santo com a palavra de Deus.

Descem, enquanto os adormecidos vão acordando em número cada vez maior. As crianças, alegres como passarinhos, já estão tagarelando, correndo e saltando entre os campos, tomando um bom banho de orvalho, o que provoca repreensões, acompanhadas de consequente choro. Depois, as crianças correm até Jesus, que as acaricia, reencontrando com isso o seu sorriso, como se reproduzisse em si aquelas alegrias inocentes.

Uma menina quer colocar na sua cintura um ramalhete de flores, elaapanhadas nos prados, “porque tua veste fica mais bonita assim”, diz ela, e Jesus a deixa fazer, apesar dos apóstolos resmungarem e Jesus diz:

– Ficai contentes porque elas me amam! E o amor das crianças tira as tristezas do meu coração.

Ao mesmo tempo, Jesus se aproxima ao meio dos peregrinos, descendo da montanha e o escriba João vindo de sua casa com muitos empregados que trazem cestas de pão, outros trazendo azeitonas, pequenos queijos e um cordeirinho, ou cabritinho, assado especialmente para o Mestre. Tudo é colocado aos pés dele, que cuida de distribuir, dando a cada um pão, um pedaço de queijo e um punhado de azeitonas. A uma mãe, que traz ainda ao peito um menino gorducho, que está rindo com os seus dentinhos novos, Ele dá com o pão um pedaço do cordeiro assado, e o mesmo faz com outros dois ou três, que parecem estar necessitados de alimento especial.

– Mas isso é para Ti –diz o escriba.

– Eu irei saboreá-lo, não te preocupes. Mas vê… se eu sei que a tua bondade é para muitos, em Mim aumenta o sabor.

A distribuição termina, o povo já está partindo o seu pão e reservando uma parte dele para as outras horas. Também Jesus bebe um pouco do leite que o escriba colocapara Ele numa taça preciosa, tirando o leite de um frasquinho trazido por um dos servos (parece uma bilha).

– Mas, Tu deves me contentar, dando-me a alegria de ouvir-te –diz João, o escriba, que foi saudado por Hermas com grande respeito, e com respeito ainda maior por Estêvão.

– Não irei negar-te isso. Vem cá para a frente –e Jesus, tendo-se encostado no monte, começa a falar.

176.3

– A vontade de Deus nos deteve neste lugar, porque ir para adiante, depois da caminhada que já fizemos, teria sido uma violação dos preceitos e motivo de escândalo. Que isto não aconteça nunca, enquanto a Nova Aliança não for escrita. É justo santificar as festas e louvar o Senhor nos lugares de oração. Mas toda a criação pode ser lugar de oração, desde que as criaturas saibam fazê-lo elevando-se ao Pai. A Arca de Noé, à deriva sobre as águas, foi lugar de oração; e lugar de oração para Jonas foi o ventre da baleia. Foi lugar de oração a casa do Faraó, enquanto José nela morou[1], e a tenda de Holofernes para a casta Judite. E era tão consagrado ao Senhor o lugar corrompido onde vivia como escravo o profeta Daniel, consagrado por causa da santidade do servo que santificava aquele lugar, a ponto de merecer as altas profecias[2] sobre o Cristo e o Anticristo, chaves dos tempos de agora e dos últimos tempos. Com maior razão, santo é este lugar que, por suas cores, pelos seus perfumes, pela pureza do ar, pela riqueza dos trigais e pelas pérolas das orvalhadas, fala de Deus Pai e Criador, dizendo: “Eu creio. Vós também credes, porque nós damos testemunho de Deus.” Seja ele para nós a sinagoga, neste sábado e nele leiamos as páginas eternas sobre as corolas e as espigas, tendo o sol como lâmpada sagrada.

Eu vos falei de Daniel. Disse-vos: “Seja este lugar a nossa sinagoga”. Isto nos faz lembrar o jubiloso “bendizei” dos três santos jovens entre as chamas da fornalha: “Céus e águas, orvalhos e geadas, gelos e neves, fogos e cores, luzes e trevas, relâmpagos e nuvens, montes e colinas, todas as coisas germinadas, passarinhos, peixes e feras, louvai e bendizei o Senhor, juntos com os homens de coração humilde e santo.” Este é um resumo do cântico santo, que ensina tanto os humildes e santos. Podemos rezar e podemos merecer o Céu em qualquer lugar. Nós o merecemos, quando fazemos a vontade do Pai.

176.4

Quando este dia começou, fizeram-me observar que, se tudo vem da vontade de Deus, também os erros dos homens são queridos por ela. Isto é um erro e um erro muito difundido. Haverá um pai que possa querer que seu filho se torne condenável? Não. O que vemos, até nas famílias, são alguns filhos que se tornam condenáveis, mesmo tendo um pai justo, que lhes mostra o bem que se deve fazer e o mal do qual se deve fugir. Ninguém que seja reto, acusa aquele pai de ter incitado o filho para o mal.

Deus é o Pai, os homens são os filhos. Deus mostra o bem, e diz: “Eis que eu te ponho nesta contingência para o teu bem.” Também quando o Maligno e os homens seus servos procuram infelicidade para os homens, Deus diz: “Eis que nesta hora penosa tu ages assim, e, assim fazendo, este mal vai servir para um eterno bem.” Ele vos aconselha. Mas não vos força. Então se alguém, mesmo sabendo qual é a vontade de Deus, prefere fazer o contrário, pode-se dizer que esse oposto seja a vontade de Deus? Não.

Amai a vontade de Deus. Amai-a mais do que a vossa e segui-a contra as seduções e potências das forças do mundo, da carne e do demônio. Também essas coisas têm as suas vontades. Mas em verdade Eu vos digo que é bem infeliz quem se apega a elas. vós me chamais Messias e Senhor. Vós dizeis que me amais e me cantais hosanas. Vós me seguis, e isso parece amor. Mas, em verdade, Eu vos digo que nem todos entrarão comigo no Reino dos Céus. Mesmo entre os mais antigos e próximos discípulos meus, haverá aqueles que não entrarão, porque muitos farão a sua vontade e a vontade da carne, do mundo e do demônio, mas não a do meu Pai. Não quem me diz: “Senhor! Senhor!” entrará no Reino dos céus, mas os que fazem a vontade de meu Pai. Somente esses entrarão no Reino de Deus.

176.5

Dia virá no qual Eu, que vos estou falando, depois de ter sido Pastor, serei Juiz. Que não vos iluda o aspecto atual. Agora, meu cajado reúne todas as almas dispersas e é doce para vos convidar a vir às pastagens da Verdade. Mas o cajado será substituído pelo cetro do Juiz Rei, o meu poder vai ser bem outro. Não com doçura, mas com uma justiça inexorável, é que Eu irei separar as ovelhas apascentadas pela Verdade das que misturaram a Verdade com o Erro ou nutriram-se somente do Erro. Eu farei isso, uma primeira vez, e depois ainda uma outra. Ai daqueles que, entre a primeira e a segunda aparição diante do Juiz, não tiverem se purificado, pois não poderão mais purificar-se dos seus venenos. A terceira categoria não se purificará. Pena alguma conseguiria purificá-la. Ela quis somente o erro, e que no erro fique.

E mesmo entre estes, ainda haverá quem gema, dizendo: “Mas como, Senhor? Nós não profetizamos em teu nome, em teu nome expulsamos os demônios, em teu nome fizemos muitos prodígios?” E Eu, naquele momento, com toda a clareza, lhes direi: “Sim. Vós ousastes revestir-vos com o meu Nome a fim de parecerdes ser quem não éreis. Quisestes fazer passar o vosso satanismo[3], como se estivésseis vivendo vossa vida em Jesus. Mas o fruto de vossas obras vos acusa. Onde estão os que vós salvastes? As vossas profecias, onde foi que se cumpriram? Os vossos exorcismos, a que conclusão chegaram? Os vossos prodígios, que cúmplice tiveram? oh! bem que tem poder o meu inimigo! Mas não é maior do que o meu. Ele vos ajudou, mas foi para fazerdes maior presa e, por vosso trabalho, o círculo dos pervertidos crescer muito. Sim, pela heresia vós fizestes prodígios. E até, aparentemente, maiores do que os dos verdadeiros servos de Deus, os quais não são histriões para fazerem as multidões ficarem maravilhadas, mas têm uma humildade e uma obediência que maravilharam os anjos. Os meus verdadeiros servos, com suas imolações, não criam fantasmas, mas os destroem nos corações; os meus verdadeiros servos, não se impõem aos homens, mas mostram Deus às almas dos homens. Eles não fazem mais que a vontade do Pai, e levam outros a cumpri-la, assim como a onda impele e atrai a onda que a precede e a que a segue, sem precisar colocar-se em um trono, para dizer: ‘Prestai atenção!’ Os meus verdadeiros servos, fazem o que Eu digo, sem pensar senão em fazê-lo e as suas obras têm um sinal meu, uma paz inconfundível, de humildade e de ordem. Por isso, Eu posso dizer-vos: estes são os meus servos; a vós, Eu não vos conheço. Ide embora, para longe Mim, vós todos, praticantes de iniquidades.”

Isso será o que direi, então. E esta será uma palavra terrível. Tomai cuidado para que não a mereçais, e vinde pelo caminho seguro, ainda que difícil, da obediência, para alcançardes a glória do Reino dos céus.

176.6

Agora, gozai do vosso repouso do sábado, louvando a Deus com todo o vosso ser. A paz esteja com todos vós.

Jesus abençoa a multidão, antes que ela se disperse, à procura de sombra, um grupo falando com o outro, e comentando as palavras que ouviram. Ao lado de Jesus ficam os apóstolos e o escriba João, que não fala, mas está meditando profundamente e estudando Jesus em todos os seus atos.

E o ciclo da montanha termina aqui.


Notes

  1. quand joseph y vivait, dans le contexte du récit de Gn 41. En ce qui concerne les autres personnages cités (y compris Azarias pour le cantique des trois enfants), on se réfèrera aux notes de l’index thématique à la fin du volume.
  2. prophéties que l’on trouve en : Dn 7-12.
  3. votre satanisme : Maria Valtorta note sur une copie dactylographiée : Il s’adresse particulièrement à ceux qui s’adonnent à des sciences occultes ou appartiennent aux sectes antichrétiennes, etc., autrement dit aux pécheurs contre le premier commandement.

Notas

  1. José nela morou, no contexto do conto de Gênesis 41. Referindo-se aos outros persongens citados (inclusive Azarias pelo cântico na fornalha) valem as notas que referem ao índice temático ao final do volume.
  2. profecias que estão em Daniel 7-17.
  3. vosso satanismo: se dirige – assim anota MV em uma cópia datilografada - especialmente àqueles que cultivam ciências ocultas e aos que pertencem a seitas anticristãs etc. Etc., ou seja, aos pecadores do primeiro mandamento.