Gli Scritti di Maria Valtorta

117. Lazare met à la disposition de Jésus une petite maison dans la plaine de la Belle Eau.

117. Lazzaro mette a disposizione di Gesù una casetta nella piana dell’Acqua Speciosa.

117.1

Jésus gravit le sentier escarpé qui mène au plateau sur lequel est construite Béthanie[1].

Cette fois, il ne suit pas la route principale. Il a pris le sentier plus raide, mais plus direct, qui monte du nord-ouest vers l’est, et qui est beaucoup moins fréquenté, peut-être à cause de sa forte déclivité. Seuls les voyageurs pressés l’utilisent, ainsi que ceux qui conduisent des troupeaux et préfèrent éviter la circulation de la route principale ou ceux qui, comme Jésus aujourd’hui, ne veulent pas se faire remarquer d’un grand nombre de personnes. Il monte en avant en parlant tout bas avec Simon le Zélote. Il est suivi d’un premier groupe où se trouvent ses cousins avec Jean et André, puis d’un autre groupe comprenant Jacques, fils de Zébédée, Matthieu, Thomas, Philippe ; en dernier viennent Barthélemy avec Pierre et Judas.

On arrive au plateau élevé sur lequel Béthanie rit au soleil d’une sereine journée de novembre. Vers l’orient, on voit la vallée du Jourdain et la route qui vient de Jéricho. Jésus donne l’ordre à Jean d’aller avertir Lazare de son arrivée. Pendant que Jean s’y rend rapidement, Jésus avance lentement avec ses disciples. Des habitants le saluent un peu partout.

117.2

La première à arriver de la maison de Lazare est une femme qui se prosterne à terre en disant :

« Heureuse journée pour la maison de ma maîtresse. Viens, Maître. Voici Maximin et, déjà à la grille, voilà Lazare. »

Maximin accourt. Je ne sais pas exactement de qui il s’agit. J’ai l’impression que ça doit être un parent moins riche auquel les fils de Théophile donnent l’hospitalité, ou bien un régisseur de leurs importantes propriétés, mais traité en ami pour ses qualités et la longue durée de ses services dans la maison. Ou encore ce peut être le fils d’un régisseur du père qui lui a succédé dans cette charge auprès des fils de Théophile. Un peu plus âgé que Lazare, il doit avoir environ trente-cinq ans, pas davantage.

« Nous n’espérions pas t’avoir si tôt, dit-il.

– Je viens demander l’hospitalité pour la nuit.

– Si c’était pour toujours, tu nous ferais plaisir. »

Ils se tiennent sur le seuil. Lazare étreint et embrasse Jésus et salue les disciples. Puis, entourant de son bras la taille de Jésus, il entre avec lui dans le jardin, s’isole des autres et demande tout à coup :

« A quoi dois-je la joie de te voir ?

– A la haine des membres du Sanhédrin.

– Ils t’ont fait du mal ? Encore ?

– Non, mais ils veulent m’en faire. Or l’heure n’en est pas encore venue. Tant que je n’aurai pas labouré toute la Palestine et répandu la semence, je ne dois pas être abattu.

– Tu dois aussi moissonner, bon Maître. Il est juste qu’il en soit ainsi.

– La moisson, ce sont mes amis qui la récolteront. Ils passeront la faux là où j’ai semé.

117.3

Lazare, j’ai décidé de m’éloigner de Jérusalem. Je sais que cela ne me sert pas personnellement, je le sais d’avance. Mais cela me donnera la possibilité d’évangéliser, à défaut d’autre résultat. A Sion on m’a refusé même cela.

– Je t’avais envoyé dire par Nicodème d’aller dans une de mes propriétés. Personne n’ose les violer. Tu pourrais y exercer ton ministère sans ennuis. Et ma maison serait la plus heureuse de toutes mes maisons parce qu’elle serait sanctifiée par ton enseignement, puisque tu y respirerais ! Donne-moi la joie de t’être utile, mon Maître.

– Tu vois que je suis déjà en train de te la donner ; mais je ne puis rester à Jérusalem. On ne me ferait pas d’ennuis personnellement, mais on s’en prendrait à ceux qui viendraient. Je vais du côté d’Ephraïm, entre cette localité et le Jourdain. Là, j’évangéliserai et je baptiserai comme Jean-Baptiste.

– J’y possède une petite maison dans les environs. Mais c’est un abri pour les outils des travailleurs. De temps à autre ils y dorment, à la fenaison ou aux vendanges. Elle est misérable. C’est un simple toit posé sur quatre murs. Mais elle est toujours sur mes terres, et on le sait… Ce sera un épouvantail pour les chacals. Accepte, Seigneur. J’enverrai des serviteurs pour la mettre en état…

– Inutile. Si tes paysans y dorment, elle ira tout aussi bien pour nous.

– Je n’y mettrai pas de luxe. Mais je compléterai le nombre des lits, oh ! De pauvres lits comme tu le veux ; je ferai porter des couvertures, des sièges, des amphores et des coupes. Il vous faudra aussi manger et vous couvrir, surtout pendant ces mois d’hiver. Laisse-moi faire.

117.4

Ce ne sera pas moi qui m’en occuperai. Voici Marthe qui vient vers nous. Elle possède le génie pratique et intelligent de l’organisation. Elle est faite pour la maison, et pour être le réconfort physique et spirituel de ceux qui l’habitent. Viens, ma douce et pure hôtesse ! Tu le vois ? Moi aussi je me suis réfugié sous sa maternelle protection, dans sa part d’héritage. Ainsi je ne regrette pas trop douloureusement ma mère. Marthe, Jésus se retire dans la plaine de la Belle Eau. De beau, il n’y a que le sol fertile. La maison est un bercail. Mais il veut une maison de pauvres. Il faut y mettre ce qui est nécessaire. Donne des ordres, toi qui sais y faire ! »

Et Lazare baise la main très belle de sa sœur qu’elle lève ensuite en un geste de caresse avec un véritable amour maternel.

Puis Marthe dit :

« J’y vais tout de suite. J’emmène avec moi Maximin et Marcelle. Les hommes du char aideront pour l’organisation. Bénis-moi, Maître, ainsi j’emporterai avec moi quelque chose de toi.

– Oui, ma douce hôtesse. Je t’appellerai comme Lazare. Je te donne mon cœur pour que tu l’emportes avec toi, dans le tien.

117.5

– Sais-tu, Maître, qu’aujourd’hui Isaac se trouve avec Elie et les autres dans ces campagnes ? Ils m’ont demandé ce pâturage en bas, dans la plaine, pour être un peu ensemble, et j’y ai consenti. Aujourd’hui, ils changent de pâturage, et je les attends pour le repas.

– J’en suis heureux, et je leur donnerai des instructions…

– Oui, pour pouvoir garder le contact. Mais de temps en temps tu viendras, n’est-ce pas ?…

– Je viendrai. J’en ai déjà parlé avec Simon. Et, comme il n’est pas raisonnable que j’envahisse la maison avec les disciples, j’irai dans la maison de Simon…

– Non, Maître. Pourquoi me faire de la peine ?

– Ne cherche pas à comprendre, Lazare, je sais que c’est bien.

– Mais alors…

– Mais alors, je serai toujours dans ton domaine. Ce que Simon ignore encore, moi je le sais. Celui qui a voulu acquérir, sans se montrer et sans discuter, simplement pour rester près de Lazare de Béthanie, c’était le fils de Théophile, le fidèle ami de Simon le Zélote et le grand ami de Jésus de Nazareth. La personne qui a doublé la somme pour le rachat de Jonas et n’a pas pris sur les biens de Simon pour donner à ce dernier le plaisir de pouvoir faire beaucoup pour le Maître qui est pauvre et pour les pauvres du Maître, porte le nom de Lazare. L’homme discret et attentif qui met en train, dirige, soutient tous les bons efforts pour me donner aide, réconfort et protection, c’est Lazare de Béthanie. Je le sais.

– Oh ! Ne le dis pas ! J’avais cru si bien faire, et en secret !

– Pour les hommes, c’est un secret. Mais pas pour moi. Moi, je lis dans les cœurs.

117.6

Veux-tu que je te dise pourquoi la bonté que tu as déjà naturellement se teinte d’une perfection surnaturelle ? C’est parce que tu demandes un don surnaturel : tu demandes le salut d’une âme bien précise en même temps que ta sainteté et celle de Marthe. Tu te rends compte qu’il ne suffit pas d’être bon suivant les idées du monde, mais qu’il faut être bon selon les lois de l’esprit, pour obtenir la grâce de Dieu. Tu n’as pas entendu mes paroles, mais j’ai dit [2]:

“ Quand vous faites le bien, faites-le en secret, et le Père vous en récompensera grandement. ” Tu as agi par un penchant naturel à l’humilité. Et, en vérité, je te dis que le Père te prépare une récompense que tu ne peux pas même imaginer.

– La rédemption de Marie ?

– Cela, et bien plus encore.

– Quoi donc, Maître, de plus impossible ? »

Jésus le regarde et sourit. Puis il dit, sur le ton d’un psaume :

« Le Seigneur règne, et ses saints avec lui.

De ses rayons, il tresse une couronne et la pose sur le front de ses saints d’où, éternellement, elle resplendit aux yeux de Dieu et de l’univers. De quel métal est-elle faite ? De quelles pierreries est-elle décorée ? Le cercle de la couronne est d’or, d’un or très pur obtenu au double feu de l’amour divin et de l’amour de l’homme, ciselé par la volonté qui frappe, lime, taille et affine.

Cette couronne porte des perles en abondance, des émeraudes plus vertes que l’herbe qui pousse en avril, des turquoises couleur de ciel, des opales couleur de lune, des améthystes pudiques comme des violettes, et aussi des jaspes, des saphirs, des hyacinthes et des topazes. Ce sont toutes des pierres enchâssées pour la vie. Et puis, pour achever l’ouvrage, un cercle de rubis, un grand cercle sur le front glorieux.

Puisque cet homme béni aura possédé foi et espérance, qu’il aura eu douceur et chasteté, tempérance et force, justice et prudence, miséricorde sans mesure, et qu’au fond de son cœur il aura écrit de son sang mon nom, sa foi en moi et son amour pour moi, alors son nom sera dans le Ciel.

Exultez dans le Seigneur, vous les justes. L’homme ignore et Dieu voit.

Il inscrit dans les livres éternels mes promesses et vos œuvres, et avec elles vos noms, princes du siècle à venir, triomphateurs éternels avec le Christ du Seigneur. »

Lazare le regarde avec étonnement. Puis il murmure :

« Ah !… moi… je ne serai pas capable…

– Tu crois cela ? »

Jésus cueille sur le sentier un rameau flexible de saule pleureur et dit :

« Regarde : aussi facilement que ma main plie ce rameau, ainsi l’amour pliera ton âme et en fera une couronne éternelle. L’amour est le rédempteur de l’individu. Celui qui aime commence sa rédemption. Le Fils de l’homme la complètera. »

Tout prend fin.

117.1

Gesù sale per il ripido sentiero che porta al pianoro su cui è costruita Betania. Non segue questa volta la via maestra, ha preso questa più ripida e più rapida, che viene in direzione da nord-ovest verso est e che è molto meno battuta forse perché tanto ripida. Solo i viaggiatori frettolosi se ne servono, quelli che hanno delle mandre e che preferiscono non metterle nell’andirivieni della via maestra, quelli che come Gesù, oggi, non vogliono farsi notare da molti. Egli sale avanti, parlando fitto fitto con lo Zelote. Dietro, in gruppo, sono i cugini con Giovanni e Andrea, poi un altro gruppo di Giacomo di Zebedeo con Matteo, Tommaso, Filippo, ultimi Bartolommeo con Pietro e l’Iscariota.

Ma quando è raggiunto l’altipiano, su cui Betania ride al sole di una serena giornata di novembre, e dal quale, guardando verso oriente, si vede la valle del Giordano e la via che viene da Gerico, Gesù dà ordine a Giovanni di andare ad avvertire Lazzaro del suo arrivo. Mentre Giovanni se ne va a passo rapido, Gesù procede coi suoi lentamente, salutato per ogni dove da persone del luogo.

117.2

La prima a venire dalla casa di Lazzaro è una donna che si prostra fino a terra dicendo: «Felice questo giorno per la casa della mia signora. Vieni, Maestro. Ecco Massimino e, già sul cancello, ecco Lazzaro».

Anche Massimino accorre. Non so di preciso chi sia costui. Ho l’impressione che sia o un parente meno ricco e ospitato dai figli di Teofilo, oppure un intendente dei loro grandi averi, ma trattato da amico per il suo merito e per il lungo tempo di servizio nella casa. Forse è figlio di qualche intendente del padre, rimasto poi al posto dello stesso presso i figli di Teofilo. È di poco più anziano di Lazzaro, ossia sarà sui trentacinque anni, poco più.

«Non speravamo averti così presto», dice.

«Chiedo ricovero per una notte».

«Fosse per sempre ci faresti felici».

Sono sulla soglia e Lazzaro bacia e abbraccia Gesù e saluta i discepoli. Poi, tenendo un braccio intorno alla vita di Gesù, entra con Lui nel giardino e si isola dagli altri chiedendo subito: «A che devo la gioia di averti?».

«All’odio dei sinedristi».

«Ti hanno fatto del male? Ancora?».

«No. Ma me lo vogliono fare. E non è l’ora. Finché non avrò arato tutta la Palestina e sparso il seme, non devo essere abbattuto».

«Devi anche cogliere il tuo raccolto, Maestro buono. È giusto che così sia».

«Il mio raccolto lo raccoglieranno i miei amici. Essi metteranno la falce dove Io ho seminato.

117.3

Lazzaro, Io ho deciso di allontanarmi da Gerusalemme. So che non serve, lo so in anticipo. Ma servirà a potere evangelizzare, se non altro. A Sionne mi è negato anche questo».

«Ti avevo mandato a dire da Nicodemo di andare in una delle mie proprietà. Nessuno osa violarle. Potresti fare il tuo ministero senza molestie. E, oh! casa mia! La più beata di tutte le mie case per essere santificata dal tuo insegnare, dal tuo respirare in essa! Dammi la gioia di esserti utile, Maestro mio».

«Lo vedi che già sto dandotela. Ma a Gerusalemme non posso rimanere. Non sarei molestato Io, ma si farebbe molestia a coloro che venissero. Vado verso Efraim, fra questo luogo e il Giordano. Là evangelizzerò e battezzerò come il Battista».

«Nelle campagne di quel luogo io ho una casetta. Ma è ricovero agli attrezzi dei lavoratori. Talora vi dormono quando vanno al tempo dei fieni o delle viti. È misera. Un semplice tetto su quattro muri. Ma è sempre nelle mie terre. E lo si sa… Il saperlo farà da spauracchio agli sciacalli. Accetta, Signore.

Manderò i servi a prepararla…».

«Non occorre. Se vi dormono i tuoi contadini basterà pure a noi».

«Non metterò ricchezze, ma completerò il numero dei letti, oh! poveri come Tu vuoi, e farò portare coperte, sedili, anfore e coppe. Dovrete pure mangiare e coprirvi, specie in questi mesi d’inverno. Lasciami fare. Non farò neppure io.

117.4

Ecco Marta che viene a noi. Ella ha il genio pratico e solerte di tutte le cure famigliari. È fatta per la casa e per essere il conforto dei corpi e degli spiriti che sono nella casa. Vieni, mia dolce e pura albergatrice! Lo vedi? Io pure mi sono rifugiato sotto la sua materna cura, nella sua parte di eredità. Non rimpiango mia madre troppo duramente, così. Marta, Gesù si ritira nella piana dell’Acqua Speciosa. Di specioso non c’è che il fertile suolo; la casa è un ovile. Ma Egli vuole una casa da poveri. Bisogna fornirla del minimo. Dài ordini, tu, tanto brava!», e Lazzaro bacia la mano bellissima della sorella, che si leva poi a carezzarlo con vero amore di madre.

Poi Marta dice: «Vado subito. Porto con me Massimino e Marcella. Gli uomini del carro aiuteranno a sistemare. Benedicimi, Maestro, così porterò meco qualcosa di tuo».

«Sì, mia dolce albergatrice. Ti chiamerò come Lazzaro. Ti do il mio cuore da portare con te, nel tuo».

117.5

«Lo sai, Maestro, che oggi è per queste campagne Isacco con Elia e gli altri? Mi hanno chiesto pascolo giù nella piana, per essere un poco insieme, ed ho acconsentito. Oggi trasmigrano. Li attendo per il pasto».

«Ne ho gioia. Darò a loro istruzioni…».

«Sì. Per poterci tenere a contatto. Qualche volta verrai però…».

«Verrò. Ne ho parlato già con Simone. E, poiché non è giusto che Io invada la tua casa con i discepoli, andrò in casa di Simone…».

«No, Maestro. Perché questo dolore?».

«Non indagare, Lazzaro. Io so che è bene».

«Ma allora…».

«Ma allora sarò sempre nei tuoi possessi. Ciò che anche Simone ignora Io lo so. Colui che volle acquistare, senza mostrarsi e senza discutere, pur di stare presso a Lazzaro di Betania, era il figlio di Teofilo, il fedele amico di Simone lo Zelote e il grande amico di Gesù di Nazaret. Colui che ha raddoppiato la somma per Giona e non ha inciso sull’avere di Simone per dare gioia allo stesso di potere molto fare per il Maestro povero e per i poveri del Maestro, è uno che ha nome Lazzaro. Colui che discreto e attento muove, dirige, aiuta tutte le forze buone per darmi aiuto e conforto e protezione, è Lazzaro di Betania.

Io so».

«Oh! non lo dire! Avevo creduto di fare così bene e in segreto!».

«E per gli uomini c’è il segreto. Ma non per Me. Io leggo nel cuore.

117.6

Vuoi che ti dica il perché la tua già naturale bontà si intinge di perfezione soprannaturale? È perché chiedi dono soprannaturale, chiedi la salvezza di un’anima e la santità tua e di Marta. E senti che non basta essere buoni secondo il mondo, ma occorre esser buoni secondo le leggi dello spirito per avere la grazia da Dio. Tu non hai udito le mie parole. Ma Io ho detto[1]: “Quando fate il bene fatelo in segreto, e il Padre ve ne darà grande ricompensa”. Tu lo hai fatto per naturale impulso all’umiltà. Ed in verità ti dico che il Padre prepara a te una ricompensa che tu neppure puoi immaginare».

«La redenzione di Maria?!…».

«Questa e più, più ancora».

«Cosa allora, Maestro, di più impossibile di questo?».

Gesù lo guarda e sorride. Poi dice col tono di un salmo: «Il Signore regna e con Lui i suoi santi.

Dei suoi raggi intreccia corona e sul capo dei santi la posa. Onde in eterno essa splenda agli occhi di Dio e dell’universo.

Di che metallo è contesta? Di quali pietre decorata? Oro, oro purissimo è il cerchio ottenuto col duplice fuoco dell’amore divino e dell’amore dell’uomo, lavorata a cesello dalla volontà che martella, lima, taglia e affina.

Perle con grande dovizia e smeraldi più verdi dell’erba nata ad aprile, turchesi dal colore del cielo, opali dal color della luna, ametiste come viole pudiche, e diaspri e zaffiri e giacinti e topazi. Questi incastonati per tutta la vita. E poi un cerchio di rubini messi per ultimo lavoro, un gran cerchio sulla fronte gloriosa.

Poiché il benedetto avrà avuto fede e speranza, avrà avuto mitezza e castità, temperanza e fortezza, giustizia e prudenza, misericordia senza misura, e in fondo avrà scritto col sangue il mio Nome e la fede in Me, il suo amore in lui per Me, e il suo nome in Cielo.

Esultate, o giusti del Signore. L’uomo ignora e Dio vede. Egli scrive nei libri eterni le mie promesse e le vostre opere, e con esse i vostri nomi, prìncipi del secolo futuro, trionfatori eterni col Cristo del Signore».

Lazzaro lo guarda stupito. Poi mormora: «Oh!… io… non sarò capace…».

«Lo credi?», e Gesù coglie un ramo flessibile di salice spiovente sul sentiero e dice: «Guarda: come la mia mano piega facilmente questo ramo, così l’amore piegherà la tua anima e ne farà corona eterna. È l’amore il redentore individuale. Chi ama inizia la sua redenzione. Il completamento di essa lo compierà il Figlio dell’uomo».

Tutto ha fine.


Notes

  1. La situation de Béthanie est illustrée par le dessin que Maria Valtorta a esquissé sur un feuillet placé au début du cahier manuscrit. Au dos, elle a inscrit la note suivante, que nous reportons en italique : « Béthanie et le panorama que j’en ai. Derrière, la chaîne montagneuse centrale où se trouve Jérusalem (le cercle et la croix rouges [en haut à gauche]). Le double trait en pointillé indique le sentier raide qui mène de Jérusalem à Béthanie, représentée par le petit cercle rouge sur le plateau [plus bas]. Le double trait est la route principale qui mène à Jéricho (le cercle rouge avec une croix noire [en haut à droite]) en descendant par des collines toujours plus basses jusqu’à la plaine que l’on voit côtoyer le fleuve [le Jourdain]. Je ne vois pas la mer Morte mais, comme je sais qu’elle se trouve derrière Jéricho, je l’ai mise pour qu’on comprenne mieux. »
  2. j’ai dit, comme s’il citait l’Evangile (Mt 6, 3-4), dans un éternel présent, parce qu’il le dira dans le temps en 173.4.

Note

  1. ho detto, come se citasse il Vangelo (Matteo 6, 3-4) in un eterno presente, perché nel tempo lo dirà in 173.4.