Gli Scritti di Maria Valtorta

547. Jésus décide de se rendre à Béthanie.

547. Gesù decide di andare a Betania.

547.1

Dans le petit jardin de la maison de Salomon, c’est tout juste si on peut encore parler de lumière. Les arbres, le pourtour des maisons au-delà de la route, et surtout le bout de la route elle-même, là où le petit chemin disparaît dans les bois qui bordent le fleuve, perdent de plus en plus la netteté de leurs contours pour se fondre en une seule ligne d’ombres plus ou moins claires, plus ou moins voilées, dans l’obscurité qui s’épaissit de plus en plus. Il n’y a plus de couleurs, il ne reste que des sons : voix d’enfants dans les maisons, appels des mères, cris des hommes pour faire rentrer les brebis ou l’âne, quelques derniers grincements de poulies sur les puits, bruissement des feuilles dans le vent du soir, bruits secs comme de petites branches qui se heurtent, des broussins répandus dans les bosquets. Dans le ciel, on assiste à la première palpitation des étoiles, encore indécise parce qu’il reste un semblant de lumière et que les premiers rayons phosphorescents de la lune commencent à se répandre dans le firmament.

« Vous terminerez vos discussions demain. Pour l’instant, cela suffit. Il fait nuit. Et que chacun rentre à la maison. Paix à vous. Paix à vous. Oui… Oui… Demain. Hein ? Que dis-tu ? Tu as un scrupule ? La nuit porte conseil, et s’il ne passe pas, viens me voir. Il ne manquerait plus que cela ! Même des scrupules pour le fatiguer davantage ! Et ceux qui ne rêvent que de profit ! Et les belles-mères qui veulent rendre sages les épouses, et les épouses qui veulent rendre les belles-mères moins acariâtres… d’ailleurs, les unes et des autres mériteraient d’avoir la langue coupée. Et à part cela ? Toi ? Que dis-tu ? Oh ! oui, ce pauvre petit ! Jean, conduis-le au Maître. Sa mère est malade et elle l’envoie recommander à Jésus de prier pour elle. Pauvre gamin ! Il est resté en arrière à cause de sa petite taille, et il vient de loin. Comment va-t-il faire pour rentrer chez lui ? Hé ! vous tous ! Au lieu de rester ici pour profiter de la présence de Jésus, ne pourriez-vous pas mettre en pratique ce qu’il vous a dit : de vous secourir mutuellement, les plus forts aidant les plus faibles ? Allons ! Qui accompagne cet enfant chez lui ? Il pourrait — à Dieu ne plaise — trouver sa mère morte… Qu’au moins il la revoie. Vous avez des ânes… Il fait nuit ? Et quoi de plus beau que la nuit ? Moi, j’ai travaillé pendant des lustres à la lueur des étoiles, et je suis sain et robuste. Tu le conduis à la maison ? Dieu te bénisse, Ruben. Voici l’enfant. Le Maître t’a-t-il consolé ? Oui. Alors va et sois heureux. Mais il faudra lui donner à manger. Il n’a peut-être rien mangé depuis ce matin.

– Le Maître lui a donné du lait chaud, du pain et des fruits. Il les a dans sa tunique, dit Jean.

– Alors, pars avec cet homme. Il va te conduire à la maison avec l’âne. »

Finalement, tout le monde est parti, et Pierre peut se reposer avec Jacques, Jude, l’autre Jacques et Thomas, qui l’ont aidé à renvoyer chez eux les plus obstinés.

« Fermons la porte. Pourvu qu’il n’y ait pas quelqu’un qui regrette et revienne sur ses pas, comme ces deux-là. Ouf ! Le lendemain du sabbat est bien fatigant ! » s’exclame encore Pierre en entrant dans la cuisine et en fermant la porte. « Ah ! maintenant, nous allons être tranquilles ! »

547.2

Il regarde Jésus qui est assis près de la table, sur laquelle il appuie son coude, et de sa main soutient sa tête, l’air songeur, plongé dans ses pensées. Pierre s’avance, lui pose la main sur l’épaule, et lui dit :

« Tu es bien fatigué, hein ! Que de monde ! Ces gens viennent de partout malgré la saison.

– Ils semblent avoir peur de nous perdre bientôt » remarque André, qui est en train de vider des poissons.

Les autres aussi s’emploient à faire du feu et à le préparer pour griller les poissons, ou à remuer des chicorées dans un chaudron qui bout. Leurs ombres se projettent sur les murs sombres, éclairés plutôt par le feu que par la lampe.

Pierre cherche une tasse pour proposer du lait à Jésus, qui semble très las. Mais il ne trouve pas le lait et en demande aux autres la raison.

« C’est l’enfant qui a bu ce qu’il nous restait. On en avait déjà offert à ce vieux mendiant et à la femme du mari infirme, explique Barthélemy.

– Et le Maître n’a rien eu ! Vous n’auriez pas dû tout donner.

– C’est lui qui l’a voulu…

– Ah ! c’est toujours ce qu’il veut, bien sûr, mais il ne faut pas le laisser faire. Il offre ses vêtements, il offre son lait, il s’offre lui-même et s’épuise… »

Pierre est mécontent.

« Du calme, Pierre ! Il vaut mieux donner que recevoir, dit Jésus tranquillement, en sortant de sa méditation.

– Oui ! Et tu donnes, tu donnes et tu te consumes. Et plus tu te montres disposé à toutes les générosités, plus les hommes en profitent. »

Et, tout en parlant, avec des feuilles rêches qui dégagent une odeur mélangée d’amandes amères et de chrysanthèmes, il frotte la table jusqu’à ce qu’elle soit bien nette pour y placer le pain, l’eau et une coupe qu’il pose devant Jésus.

Jésus se verse aussitôt à boire, comme s’il mourait de soif. Pierre met une autre coupe de l’autre côté de la table, près d’un plat qui contient des olives et des tiges de fenouil sauvage. Il ajoute le plateau de chicorées que Philippe a déjà assaisonnées et, avec ses compagnons, il apporte des tabourets très rudimentaires pour les ajouter aux quatre sièges de la cuisine, qui ne suffisent pas pour treize personnes.

André, qui a surveillé la cuisson du poisson grillé sur la braise, le met sur un autre plat et se dirige vers la table avec d’autres pains. Jean change la lampe de place pour la poser au centre de la table.

Jésus se lève tandis que tous s’approchent de la table pour le souper ; il prie à haute voix pour offrir le pain, puis il bénit la table. Il s’assied, imité par les autres, et distribue le pain et les poissons, ou plutôt il dépose les poissons sur les tranches épaisses et larges de pain, en partie frais, en partie rassis, que chacun a placées devant soi. Puis les apôtres se servent de chicorée avec la grande fourchette de bois qui sert à la piquer. Même pour les légumes, le pain est utilisé comme un plat. Seul Jésus a devant lui un plat de métal, large et en assez mauvais état, qu’il emploie pour partager le poisson, en donnant un excellent morceau tantôt à l’un, tantôt à l’autre. On dirait un père parmi ses enfants, même si Nathanaël, Simon le Zélote et Philippe pourraient être ses pères ; en revanche, Matthieu et Pierre peuvent paraître ses frères aînés.

547.3

Pendant le repas, ils parlent des événements du jour. Jean rit de bon cœur de l’indignation de Pierre envers ce berger des monts de Galaad, qui demandait que Jésus monte sur la montagne, à l’endroit où était son troupeau, pour le bénir et lui faire gagner beaucoup d’argent afin qu’il puisse constituer une dot à sa fille.

« Il n’y a pas de quoi rire. Tant qu’il a dit : “ J’ai des brebis malades et, si elles meurent, je suis ruiné ”, j’ai eu pitié de lui. C’est comme si pour nous, pêcheurs, la barque devenait vermoulue. On ne peut pêcher ni manger, or tout le monde a le droit de manger. Mais quand il a ajouté : “ Et je désire qu’elles soient en bonne santé, car je veux devenir riche et épater le village avec la dot que je ferai à Esther et la maison que je me construirai ”, alors je suis devenu mauvais. Je lui ai répliqué : “ Et c’est pour cela que tu as fait une si longue route ? Tu ne penses qu’à la dot, à ta richesse et à tes brebis ? Tu n’as pas une âme ? ” Il m’a répondu : “ Pour elle, j’ai le temps. Pour l’instant, je me préoccupe davantage des brebis et des noces, car c’est un bon parti pour Esther, or elle commence à vieillir. ” Alors, voilà, si je ne m’étais pas rappelé que Jésus nous demande d’être miséricordieux envers tout le monde, il était frais ! Je lui ai parlé avec une véhémence impétueuse…

– On aurait dit que tu n’allais plus en finir. Tu ne prenais pas le temps de souffler. Les veines de ton cou s’étaient gonflées et tendues comme deux baguettes, intervient Jacques, fils de Zébédée.

– Le berger était parti depuis un bon moment et toi, tu continuais à prêcher ! Heureusement que tu prétends ne pas savoir parler aux gens ! » ajoute Thomas, avant de l’embrasser en disant : « Pauvre Simon ! Quelle grosse colère tu as piquée !

– Est-ce que je n’avais pas raison ? Qu’est-il, le Maître ? Le faiseur de fortunes de tous les prétentieux d’Israël ? Le paranymphe des mariages d’autrui, peut-être ?

– Ne te fâche pas, Simon. Le poisson va te faire mal si tu le manges avec ce poison, plaisante Matthieu, débonnaire.

– Tu n’as pas tort. Quand je mange mon pain avec indignation et la viande avec colère, je sens à tout le même goût détestable que lors des banquets chez les pharisiens. »

Tout le monde rit. Jésus sourit en silence.

547.4

Le repas prend fin. Repus de nourriture et contents de la chaleur, ils restent un peu somnolents autour de la table. Ils parlent moins aussi, quelques-uns s’endorment. Thomas s’amuse à graver avec son couteau une branche fleurie sur le bois de la table.

Ils sont réveillés par Jésus qui déclare, en ouvrant les bras — qu’il tenait serrés sur le bord de la table — et en présentant les mains comme fait le prêtre quand il dit : “ Le Seigneur soit avec vous ” :

« Et pourtant, il faut partir !

– Où, Maître ? Chez l’homme aux brebis ? questionne Pierre.

– Non, Simon, chez Lazare. Nous retournons en Judée.

– Maître, rappelle-toi que les juifs te haïssent ! s’écrie Pierre.

– Ils voulaient te lapider, il n’y a pas si longtemps, rappelle Jacques, fils d’Alphée.

– Mais, Maître, c’est une imprudence ! rajoute Matthieu.

– Tu ne te soucies pas de nous ? demande Judas.

– Oh ! mon Maître et frère, je t’en conjure au nom de ta Mère, et au nom aussi de la Divinité qui est en toi : ne permets pas que les satans mettent la main sur ta personne pour étouffer ta parole. Tu es seul, trop seul, contre tout un monde qui te déteste et qui est puissant sur la terre, implore Jude.

– Maître, protège ta vie ! Qu’adviendrait-il de nous, et de tant d’autres, si nous ne t’avions plus ? »

Jean, bouleversé, le regarde avec les yeux dilatés d’un enfant effrayé et affligé.

Pierre, après sa première exclamation, s’est tourné pour parler avec animation avec les plus âgés et avec Thomas et Jacques, fils de Zébédée. Ils sont tous d’avis que Jésus ne doit pas retourner près de Jérusalem, du moins tant que la période pascale ne rendra pas plus sûr son séjour là-bas. Ils admettent que la présence d’un très grand nombre de fidèles du Maître, venus pour les fêtes pascales de toutes les régions de Palestine, sera une défense pour le Maître. Aucun de ceux qui le haïssent n’osera s’en prendre à lui quand tout un peuple sera serré affectueusement autour de lui… Les apôtres insistent, avec angoisse, imposant presque à Jésus leurs vues… C’est l’amour qui les fait parler.

547.5

« Paix ! Paix ! La journée ne compte-t-elle pas douze heures ? Si quelqu’un marche de jour, il ne trébuche pas car il voit la lumière de ce monde ; mais s’il marche de nuit sans visibilité, il trébuche. Je sais ce que je fais pour moi, car j’ai la Lumière en moi. Quant à vous, laissez-vous guider par celui qui voit. Et puis sachez que tant que l’heure des ténèbres n’a pas sonné, rien de mauvais ne pourra m’arriver. Mais, le moment venu, aucun éloignement ni aucune force, pas même les armées de César, ne pourront me sauver des juifs. Car ce qui est écrit doit arriver, et les forces du mal travaillent déjà en secret pour accomplir leur œuvre. Laissez-moi donc faire du bien tant que j’en ai la possibilité. L’heure vient où je ne pourrai remuer un doigt ni dire un mot pour opérer le miracle. Le monde sera vide de ma force. Heure redoutable de châtiment pour l’homme ! Pas pour moi : pour l’homme qui n’aura pas voulu m’aimer. Heure qui se répétera, par la volonté de l’homme qui aura repoussé la Divinité jusqu’à faire de lui-même un sans-Dieu, un disciple de Satan et son fils maudit. Heure qui viendra quand la fin de ce monde sera proche. L’incroyance devenue maîtresse souveraine rendra nulle ma puissance de miracle. Non pas que je puisse la perdre, mais le miracle ne peut être accordé là où il n’y a ni foi ni désir de l’obtenir, là où on en ferait un objet de mépris et un instrument au service du mal, en se servant du bien obtenu pour agir encore plus mal. Mais maintenant, je peux encore accomplir le miracle, afin de rendre gloire à Dieu.

547.6

Allons donc chez notre ami Lazare. Il dort. Allons l’éveiller de ce sommeil, afin qu’il soit frais et dispos pour servir son Maître.

– Mais, s’il dort, tout va bien : il va finir de guérir. Le sommeil est déjà un remède. Pourquoi le réveiller ? lui fait-on remarquer.

– Lazare est mort. J’ai attendu que son décès ait eu lieu pour me rendre à Béthanie, non pas à cause de ses sœurs ni de lui, mais à cause de vous : pour que vous croyiez, pour que votre foi grandisse. Allons chez Lazare.

– Bon. Partons ! Nous mourrons comme il est mort et comme tu veux mourir, soupire Thomas en fataliste résigné.

– Thomas, Thomas, et vous tous qui intérieurement critiquez et grommelez, sachez que celui qui veut me suivre doit avoir pour sa vie le même souci que l’oiseau pour le nuage qui passe. Il faut la laisser passer au gré du vent qui l’entraîne. Le vent, c’est la volonté de Dieu qui peut vous donner ou vous enlever la vie comme il lui plaît, sans que vous ayez à vous en plaindre, de même que l’oiseau ne se plaint pas du nuage qui passe, mais chante quand même, sûr qu’ensuite le beau temps reviendra. Car le nuage, c’est l’incident. Le ciel, c’est la réalité. Le ciel demeure toujours bleu même si les nuages semblent le rendre gris. Il est et reste bleu au-delà des nuages. Il en est ainsi de la vie véritable. Elle est et demeure, même si la vie humaine tombe. Celui qui veut me suivre ne doit pas connaître l’angoisse de la vie ni la peur de la perdre.

Je vous montrerai comment on conquiert le Ciel. Mais comment pourrez-vous m’imiter, si vous redoutez de venir en Judée, vous à qui il ne sera rien fait de mal actuellement ? Craignez-vous de vous montrer avec moi ? Vous êtes libres de m’abandonner. Mais si vous voulez rester, vous devez apprendre à défier le monde avec ses critiques, ses embûches, ses moqueries, ses tourments, pour conquérir mon Royaume.

547.7

Allons donc tirer Lazare de la mort : cela fait deux jours qu’il dort dans son tombeau, puisqu’il est décédé le soir de la venue du serviteur de Béthanie. Demain, à l’heure de sexte, quand j’aurai congédié ceux qui attendent encore pour obtenir de moi quelque réconfort et une récompense pour leur foi, nous partirons d’ici et nous traverserons le fleuve. Nous passerons la nuit dans la maison de Nikê puis, à l’aurore, nous prendrons la route de Béthanie, celle qui passe par Ensémès. Nous serons arrivés avant sexte. Il y aura beaucoup de gens et les cœurs seront ébranlés. J’en ai fait la promesse et je la tiendrai…

– A qui, Seigneur ? demande Jacques, fils d’Alphée, presque craintif.

– A ceux qui me haïssent et à ceux qui m’aiment, aux deux d’une manière absolue. Ne vous rappelez-vous pas la discussion[1] à Cédès avec les scribes ? Ils pouvaient encore me traiter de menteur parce que j’avais ressuscité une fillette qui venait de mourir et un mort d’un jour. Ils ont dit : “ Tu n’as pas encore su faire revivre une personne en décomposition. ” En effet, Dieu seul peut tirer un homme de la fange et de la pourriture et restaurer un corps intact et vivant. Eh bien, moi je vais le faire. A la lune de Casleu, sur les rives du Jourdain, j’ai rappelé moi-même aux scribes ce défi. Je leur ai affirmé : “ A la nouvelle lune, cela s’accomplira. ” Cela pour ceux qui me haïssent. Aux sœurs, ensuite, qui m’aiment d’une manière absolue, j’ai promis de récompenser leur foi si elles continuaient à espérer au-delà de ce qui est croyable. Je les ai beaucoup éprouvées et beaucoup affligées, et moi seul connais les souffrances de leur cœur en ces jours, ainsi que leur parfait amour. En vérité, je vous dis qu’elles méritent une grande récompense car, plus que de ne pas voir leur frère ressuscité, elles s’inquiètent que je puisse être méprisé. Je vous paraissais pris dans mes pensées, las et triste. J’étais auprès d’elles en esprit, j’entendais leurs gémissements et je comptais leurs larmes. Pauvres sœurs ! Je brûle maintenant de ramener un juste sur la terre, un frère dans les bras de ses sœurs, un disciple parmi mes disciples. Tu pleures, Simon ? Oui. Toi et moi, nous sommes les plus grands amis de Lazare, et tes larmes contiennent ta douleur pour la souffrance de Marthe et Marie et l’agonie de l’ami, mais il y a aussi déjà la joie de le savoir

bientôt rendu à notre amour.

547.8

Maintenant, allons préparer nos sacs avant de nous coucher, car nous nous lèverons à l’aube pour tout mettre en ordre ici où… il n’est pas sûr que nous revenions. Il faudra distribuer aux pauvres ce que nous avons, et recommander aux plus actifs d’empêcher les pèlerins de me chercher tant que je ne serai pas dans un autre lieu sûr. Il faudra encore leur conseiller de prévenir les disciples, afin qu’ils viennent me trouver chez Lazare. Tant de choses à faire ! Mais tout sera achevé avant l’arrivée des pèlerins… Allons, éteignez le feu, allumez les lampes, et que chacun aille remplir la tâche qui lui incombe avant de se reposer. Paix à vous tous. »

Il se lève, les bénit et se retire dans sa petite pièce…

« Il est mort depuis plusieurs jours ! s’exclame Simon le Zélote.

– Voilà qui s’appelle un miracle ! lance Thomas.

– Je veux voir ce qu’ils vont trouver ensuite pour douter ! dit André.

– Mais quand le serviteur est-il venu ? demande Judas.

– La veille du vendredi, le soir, répond Pierre.

– Ah bon ? Et pourquoi ne l’as-tu pas dit ? reprend Judas.

– Parce que le Maître m’avait prié de me taire, réplique Pierre.

– Donc… quand nous arriverons là-bas… il sera depuis quatre jours au tombeau ?

– Certainement ! Le soir du vendredi : un jour, le soir du sabbat deux jours, ce soir trois jours, demain quatre… Donc quatre jours et demi… Puissance éternelle ! Mais il sera déjà en pourriture ! s’écrie Matthieu.

– Il y sera déjà !… Je veux voir aussi cela et puis…

– Quoi, Simon-Pierre ? demande Jacques, fils d’Alphée.

– Et puis si Israël ne se convertit pas, Yahvé lui-même, au milieu des foudres, ne pourrait le convertir. »

Ils s’éloignent en parlant ainsi.

547.1

La luce non è già più luce nell’orticello della casa di Salomon, e le piante, i contorni delle case oltre la via, e specie il fondo della via stessa, là dove la stradetta si annulla nella boschina del fiume, perdono sempre più i loro contorni netti, unificandosi in un’unica linea di ombre più o meno chiare, più o meno scure, nell’ombra della sera che cresce sempre più. Più che colori, le cose sparse sulla terra sono suoni, ormai. Voci di bimbi dalle case, richiami di madri, incitamenti di uomini alle pecore o all’asinello, qualche ultimo cigolare di carrucole nei pozzi, fruscio di foglie nel vento della sera, urti secchi, come di legnetti urtati fra loro, dei nocchi sparsi per la boschina. In alto il primo palpitare delle stelle, ancora incerto perché permane un ricordo di luce e perché la prima fosforescenza della luna comincia già a diffondersi nel cielo.

«Il resto lo direte domani. Ora basta. È notte. E ognuno vada a casa. La pace a voi. La pace a voi. Sì… Sì… Domani. Eh? Che dici? Hai uno scrupolo? Dormici sopra sino a domani e poi, se non ti è passato, verrai. Ci mancherebbe altro! Anche gli scrupoli per affaticarlo di più! Anche gli smaniosi di guadagno! E le suocere che vogliono far rinsavire le spose, e le spose che vogliono far meno acide le suocere, e fra queste e quelle meriterebbero d’aver mozza la lingua tutte e due. E che c’è d’altro? Tu? Che dici? Oh! questo sì, poverino! Giovanni, conduci questo bambino dal Maestro. Ha la mamma malata e lo manda a dire a Gesù che preghi per lei. Poverino! È rimasto indietro perché piccino. E viene da lontano. Come farà a tornare a casa? Ehi! voi tutti! Invece di stare qui per godere di Lui, non potreste mettere in pratica ciò che il Maestro vi ha detto: di aiutarsi l’un l’altro, e i più forti di dare aiuto ai più deboli? Su! Chi accompagna a casa il fanciullo? Potrebbe, Dio non voglia, trovar morta la madre… Che almeno la veda. Asini ce ne avete… È notte? E cosa c’è di più bello della notte? Io ho lavorato per più lustri al lume delle stelle e sono sano e robusto. Lo conduci tu a casa? Dio ti benedica, Ruben. Ecco il fanciullo. Ti ha consolato il Maestro? Sì. Allora va’, e sii felice. Ma bisognerà dargli del cibo. È forse dal mattino che non mangia».

«Il Maestro gli ha dato del latte caldo e pane e frutta; li ha nella tunichella», dice Giovanni.

«Allora vai con quest’uomo. Ti porta a casa coll’asino».

Finalmente la gente se ne è andata tutta, e Pietro può riposarsi insieme a Giacomo, Giuda, l’altro Giacomo e Tommaso, che lo hanno aiutato a mandare alle case i più ostinati.

«Chiudiamo. Che non ci sia chi si pente e torna indietro, come quei due là. Auf! Ma il giorno dopo il sabato è ben faticoso!», dice ancora Pietro entrando nella cucina e chiudendo la porta: «Oh! ora staremo in pace».

547.2

Guarda Gesù che è seduto presso la tavola, col gomito su essa e il capo sorretto dalla mano, pensieroso, astratto. Gli va vicino, gli posa la mano sulla spalla e gli dice: «Sei stanco, eh! Tanta gente! Vengono da tutte le parti nonostante la stagione».

«Sembra che abbiano paura di perderci presto», osserva Andrea che sta sventrando dei pesci. Anche gli altri si danno da fare a preparare il fuoco per arrostirli, o a rimestare delle cicorie in un paiolo che bolle. Le loro ombre si proiettano sulle pareti scure che il fuoco, più del lume, rischiara.

Pietro cerca una tazza per dare del latte a Gesù, che sembra molto stanco. Ma non trova il latte e ne chiede conto agli altri.

«Lo ha bevuto il bambino l’ultimo latte che avevamo. Il resto lo ebbe quel vecchio mendico e la donna dal marito infer­mo», spiega Bartolomeo.

«E il Maestro è rimasto senza! Non dovevate dare tutto».

«Ha voluto così Lui…».

«Oh! Lui vorrebbe sempre così. Ma non si deve lasciarlo fare. Lui dà via le vesti, Lui dà via il suo latte, Lui dà via Se stesso e si consuma…». Pietro è malcontento.

«Buono, Pietro! Dare è meglio che ricevere», dice Gesù quietamente uscendo dalla sua astrazione.

«Già! E Tu dài, dài e ti consumi. E più ti fai vedere disposto a tutte le generosità, e più gli uomini se ne approfittano».

E intanto, con delle foglie ruvide e sprigionanti un odore misto di mandorla amara e di crisantemo, struscia il tavolo, lo rende ben netto per deporvi sopra il pane, l’acqua, e mette una coppa davanti a Gesù. Gesù si versa subito da bere come se avesse una grande sete. Pietro mette un’altra coppa sull’altro lato del tavolo, presso un piatto con delle ulive e degli steli di finocchio selvatico. Aggiunge il vassoio dei radicchi che Filippo ha già conditi, e insieme ai compagni porta degli sgabelli molto primitivi in aggiunta alle quattro sedie che sono nella cucina, insufficienti a tredici persone.

Andrea, che ha sorvegliato la cottura del pesce arrostito sulle braci, colloca il pesce su un altro piatto e con degli altri pani va verso la tavola. Giovanni leva la lucerna dal luogo dove era e la mette in mezzo al tavolo.

Gesù si alza, mentre tutti si avvicinano alla tavola per la cena, e prega ad alta voce, offrendo il pane e benedicendo poi la mensa. Si siede imitato dagli altri e distribuisce il pane e i pesci, ossia depone i pesci sulle forme basse e larghe del pane, in parte fresco, in parte stantio, che ognuno si è messo davanti. Poi gli apostoli si servono dei radicchi usando del forchettone di legno infisso nei medesimi. Anche per la verdura il pane fa da piatto. Soltanto Gesù ha davanti un piatto di metallo largo e piuttosto malandato, e lo usa per dividere il pesce, dando ora a questo e ora a quello un boccone prelibato. Sembra un padre fra i suoi figli, sempre padre anche se Natanaele, Simone Zelote e Filippo sembrano padri a Lui, e Matteo e Pietro possono parere suoi fratelli più anziani.

547.3

Mangiano e parlano degli avvenimenti del giorno, e Giovanni ride di gusto per lo sdegno di Pietro verso quel pastore dei monti di Galaad, che pretendeva che Gesù andasse lassù dove era il gregge per benedirlo e fargli guadagnare molto denaro per la dote da darsi alla figlia.

«C’è poco da ridere. Finché ha detto: “Ho le pecore malate e se muoiono io sono rovinato”, l’ho compatito. È come se a noi pescatori si tarlasse la barca. Non si può più pescare e mangiare. E di mangiare tutti si ha diritto. Ma quando ha detto: “E le voglio sane perché voglio farmi ricco e sbalordire il paese per la dote che farò a Ester e per la casa che mi costruirò”, allora mi sono fatto brutto. Gli ho detto: “E per questo hai fatto tanta strada? Non hai a cuore che la dote e le ricchezze e le pecore tu? Non ci hai un’anima?”. Mi ha risposto: “Per quella c’è tempo. Ora mi premono più le pecore e le nozze, perché è un buon partito ed Ester comincia a invecchiare”. Allora, ecco, se non era che mi ricordavo che Gesù dice che si deve essere misericordiosi con tutti, stava fresco l’uomo! Gli ho parlato proprio fra tramontana e scirocco[1]…».

«E pareva che tu non avessi più a finire. Non prendevi fiato. Ti eran venute le vene del collo gonfie e sporgenti come due bastoni», dice Giacomo di Zebedeo.

«Era già via da un pezzo il pastore e tu continuavi a predicare. Meno male che dici che non sai parlare alla gente!», aggiunge Tommaso. E lo abbraccia dicendo: «Povero Simone! Che grossa ira che ha preso!».

«Ma non avevo ragione forse? Cosa è il Maestro? Il facitor di fortune di tutti gli stolti di Israele? Il paraninfo delle altrui nozze, forse?».

«Non ti inquietare, Simone. Ti fa male il pesce se lo mangi con quel veleno», stuzzica bonario Matteo.

«Hai ragione. Ci sento in tutto il sapore che hanno i banchetti in casa dei farisei, quando mi mangio pane con timore e carne con ira».

Ridono tutti. Gesù sorride e tace.

547.4

Sono alla fine del pasto. Sazi, soddisfatti di cibo e di calore, stanno, un poco imprigriti, intorno alla tavola. Parlano anche meno, alcuni sonnecchiano. Tommaso si diverte a disegnare col coltello un rametto di fiori sul legno del tavolo.

Li scuote la voce di Gesù che, disserrando le braccia che teneva conserte sull’orlo del tavolo e sporgendo le mani come fa il sacerdote quando dice “Dominus vobiscum[2]”, dice: «Eppure bisogna andare!».

«Dove, Maestro? Da quello delle pecore?», chiede Pietro.

«No, Simone. Da Lazzaro. Torniamo in Giudea».

«Maestro, ricordati che i giudei ti odiano!», esclama Pietro.

«Volevano lapidarti or non è molto», dice Giacomo d’Alfeo.

«Ma, Maestro, questa è un’imprudenza!», esclama Matteo.

«Non ti importa di noi?», chiede l’Iscariota.

«Oh! Maestro e fratello mio, io te ne scongiuro in nome di tua Madre, e in nome anche della Divinità che è in Te, non permettere che i satana mettano le mani sulla tua persona, a strozza della tua parola. Sei solo, troppo solo contro tutto un mondo che ti odia e che è, sulla Terra, potente», dice il Taddeo.

«Maestro, tutela la tua vita! Che sarebbe di me, di tutti, se non ti avessimo più?». Giovanni, sconvolto, lo guarda con occhi dilatati di bambino spaventato e addolorato.

Pietro, dopo la prima esclamazione, si è voltato a parlare concitatamente con i più anziani e con Tommaso e Giacomo di Zebedeo. Sono tutti del parere che Gesù non deve tornare presso Gerusalemme, almeno fintanto che il tempo pasquale non faccia più sicura la permanenza colà, perché, dicono, la presenza di un numero stragrande di seguaci del Maestro, venuti per le feste pasquali da ogni parte della Palestina, sarà una difesa per il Maestro. Nessuno di quelli che lo odiano oserà toccarlo quando tutto un popolo sarà stretto intorno a Lui con amore… E glielo dicono, affannosamente, quasi prepotentemente… L’amore li fa parlare.

547.5

«Pace! Pace! Non è forse di dodici ore la giornata? Se uno cammina di giorno non inciampa perché vede la luce di questo mondo; ma se cammina di notte inciampa perché non ci vede. Io so quello che mi faccio, perché la Luce è in Me. Voi lasciatevi guidare da chi ci vede. E poi sappiate che, sinché non è l’ora delle tenebre, nulla di tenebroso potrà avvenire. Quando poi sarà quell’ora, nessuna lontananza e nessuna forza, neppure le armate di Cesare, potranno salvarmi dai giudei. Poiché ciò che è scritto deve avvenire, e le forze del male già operano in occulto per compiere la loro opera. Perciò lasciatemi fare. E fare del bene sinché sono libero di farlo. Verrà l’ora in cui non potrò più muovere un dito né dire una parola per operare il miracolo. Il mondo sarà vuoto della mia forza. Ora tremenda di castigo per l’uomo. Non per Me. Per l’uomo che non mi avrà voluto amare. Ora che si ripeterà, per volontà dell’uomo che avrà respinto la Divinità sino a far di sé un senza Dio, un seguace di Satana e del suo figlio maledetto. Ora che verrà quando sarà prossima la fine di questo mondo. La non-fede imperante renderà nulla la mia potenza di miracolo. Non perché Io la possa perdere. Ma perché il miracolo non può essere concesso là dove non è fede e volontà di ottenerlo, là dove del miracolo si farebbe un oggetto di scherno e uno strumento di male, usando il bene avuto per fare un maggior male. Ora posso ancora fare il miracolo, e farlo per dare gloria a Dio.

547.6

Andiamo, dunque, dal nostro amico Lazzaro che dorme. Andiamo a svegliarlo da questo sonno, perché sia fresco e pronto a servire il suo Maestro».

«Ma se dorme è bene. Finirà di guarire. Il sonno è già un rimedio. Perché svegliarlo?», gli osservano.

«Lazzaro è morto. Ho atteso che fosse morto per andare là, non per le sorelle e per lui. Ma per voi. Perché crediate. Perché cresciate nella fede. Andiamo da Lazzaro».

«E va bene! Andiamo pure! Moriremo tutti come è morto lui e come Tu vuoi morire», dice Tommaso rassegnato fatalista.

«Tommaso, Tommaso, e voi tutti che nell’interno avete critiche e brontolii, sappiate che chi vuol seguire Me deve avere per la sua vita la stessa cura che ha l’uccello per la nuvola che passa. Lasciarla passare a seconda che il vento la porta. Il vento è la volontà di Dio, il quale può darvi o levarvi la vita a suo piacere, né voi ve ne avete a rammaricare, come non se ne rammarica l’uccello della nube che passa, ma canta ugualmente, sicuro che dopo tornerà il sereno. Perché la nuvola è l’incidente, il cielo è la realtà. Il cielo resta sempre azzurro anche se le nuvole sembrano farlo grigio. È e resta azzurro oltre le nubi. Così è della Vita vera. È e resta, anche se la vita umana cade. Chi vuole seguirmi non deve conoscere ansia della vita e paura per la vita. Vi mostrerò come si conquista il Cielo. Ma come potrete imitarmi se avete paura di venire in Giudea, voi a cui nulla sarà fatto di male, ora? Avete scrupolo a mostrarvi con Me? Siete liberi di abbandonarmi. Ma, se volete restare, dovete imparare a sfidare il mondo con le sue critiche, le sue insidie, le sue derisioni, i suoi tormenti, per conquistare il Regno mio.

547.7

Andiamo, dunque, a trarre da morte Lazzaro che dorme da due giorni nel sepolcro, essendo morto la sera che venne qui il servo da Betania. Domani all’ora di sesta, dopo aver licenziato chi attende il domani per avere da Me ristoro e premio alla sua fede, partiremo di qui e passeremo il fiume, sostando la notte in casa di Niche. Poi all’aurora partiremo per Betania, facendo la strada che passa per Ensemes. Saremo a Betania avanti sesta. E vi sarà molta gente. Ed i cuori resteranno scossi. L’ho promesso e lo mantengo…».

«A chi, Signore?», chiede quasi timoroso Giacomo d’Alfeo.

«A chi mi odia e a chi mi ama, ambedue in maniera assoluta. Non ricordate la disputa[3] a Cédès con gli scribi? Potevano ancora dirmi mendace per avere risuscitato una fanciulla appena morta e uno morto da un giorno. Hanno detto: “Ancor non hai saputo ricomporre uno sfatto”. Infatti soltanto Iddio può dal fango trarre un uomo e dalla putredine rifare un corpo intatto e vivente. Ebbene, Io lo farò. Alla luna di casleu, alle sponde del Giordano, ho ricordato Io stesso agli scribi questa sfida e ho detto: “Alla nuova luna si compirà”. Questo per chi mi odia. Alle sorelle, poi, che mi amano in maniera assoluta, ho promesso di premiare la loro fede se esse avessero continuato a sperare contro il credibile. Le ho molto provate e molto afflitte, e Io solo conosco le sofferenze dei loro cuori in questi giorni e il loro perfetto amore. In verità vi dico che meritano gran premio perché, più che del non vedere risorto il fratello, si angosciano che Io possa essere schernito. Vi parevo assorto, stanco e triste. Ero presso di loro col mio spirito e sentivo i loro gemiti e numeravo le loro lacrime. Povere sorelle! Ora Io ardo di ricondurre un giusto sulla Terra, un fratello fra le braccia delle sorelle, un discepolo fra i miei discepoli. Tu piangi, Simone? Sì. Tu e Io siamo i più grandi amici di Lazzaro, e nel tuo pianto è il dolore per il dolore di Marta e Maria e l’agonia dell’amico, ma è anche già la gioia di saperlo presto reso al nostro amore.

547.8

Alziamoci, per preparare le sacche e andare al riposo per alzarci all’alba e riordinare qui dove… non è sicuro il ritorno. Bisognerà distribuire ai poveri quanto abbiamo e dire ai più attivi di trattenere i pellegrini dal cercarmi sinché non sarò in altro luogo sicuro. Bisognerà ancora dire loro di avvisare i discepoli che mi cerchino presso Lazzaro. Tante cose da fare. Saranno tutte fatte prima che giungano i pellegrini… Su. Spegnete il fuoco e accendete i lumi e ognuno vada a fare ciò che deve e al riposo. La pace a voi tutti».

Si alza. Benedice e si ritira nella sua stanzetta…

«È morto da più giorni!», dice lo Zelote.

«Questo è un miracolo!», esclama Tommaso.

«Voglio vedere cosa trovano poi per dubitare!», dice Andrea.

«Ma quando è venuto il servo?», chiede Giuda Iscariota.

«La sera avanti il venerdì», risponde Pietro.

«Sì? E perché non lo hai detto?», chiede ancora l’Iscariota.

«Perché il Maestro mi aveva detto di tacere», ribatte Pietro.

«Dunque… quando noi si arriva là… sarà da quattro dì nel sepolcro?».

«Certo, eh! Sera di venerdì un giorno, sera del sabato due giorni, questa sera tre giorni, domani quattro… Quattro dì e mezzo, dunque… Potenza eterna! Ma sarà già in pezzi!», dice Matteo.

«Sarà già in pezzi… Voglio vedere anche questo e poi…».

«Che, Simon Pietro?», chiede Giacomo d’Alfeo.

«E poi, se Israele non si converte, neppure Jeovè fra i fulmini lo può convertire».

Se ne vanno parlando così.


Notes

  1. la discussion, en 342.6 ; j’ai rappelé, en 525.16.

Note

  1. fra tramontana e scirocco, cioè con l’impetuosità dello spirare di due venti di direzione opposta.
  2. Dominus vobiscum, cioè “il Signore sia con voi”, è il saluto che il sacerdote rivolge ai fedeli durante la celebrazione della Messa, che ai tempi della scrittrice si diceva in latino.
  3. la disputa, in 342.6; ho ricordato, in 525.16.