Os Escritos de Maria Valtorta

191. Le sabbat à Esdrelon.

191. O dia de sábado em Esdrelon. O pequeno

191.1

« Remets à Michée assez d’argent pour que demain il puisse rembourser ce qu’il a emprunté aujourd’hui aux paysans de cette région » dit Jésus à Judas Iscariote qui habituellement s’occupe… des ressources de la communauté.

Puis Jésus appelle André et Jean et les envoie en deux points d’où l’on peut voir la route ou les routes qui viennent de Jezraél. Il appelle ensuite Pierre et Simon et les envoie à la rencontre des paysans de Doras, avec l’ordre de les arrêter à la limite des deux propriétés. Enfin, il dit à Jacques et à Jude :

« Prenez les vivres et venez. »

Les paysans de Yokhanan, hommes, femmes et enfants les suivent ; les hommes portent deux petites amphores – petites, c’est une façon de parler – qui doivent être pleines de vin. Plutôt que des amphores, ce sont des jarres qui contiennent environ dix litres chacune. (Je vous prie toujours de ne pas prendre mes mesures pour des articles de foi). Ils vont là où un vignoble aux ceps serrés, déjà tout couvert de feuilles nouvelles, marque la fin des possessions de Yokhanan. Au-delà, il y a un large fossé gardé en eau, qui sait au prix de quelles fatigues !

« Tu vois ? Yokhanan s’est querellé avec Doras pour ce fossé. Yokhanan prétendait : “ C’est la faute de ton père si tout est en ruines. S’il ne voulait pas l’adorer, il devait au moins le craindre et ne pas le provoquer. ” Et Doras, tel un démon, criait : “ Tu as sauvé tes terres grâce à ce fossé. Les bêtes ne l’ont pas franchi…. Yokhanan rétorquait : “ Dans ce cas, pourquoi une telle ruine, alors qu’auparavant tes champs étaient les plus beaux d’Esdrelon ? C’est le châtiment de Dieu, tu peux me croire. Vous avez dépassé la mesure. Cette eau ? Il y en a toujours eu là, et ce n’est pas elle qui m’a sauvé. ” Doras répliquait : “ Cela prouve bien que Jésus est un démon. ” “ C’est un juste ”, criait Yokhanan. Et ils se sont disputés tant qu’ils ont eu du souffle. Depuis, à grands frais, Yokhanan a fait dériver dans le fossé les eaux d’un torrent et creuser pour trouver des sources. Il a disposé tout un ensemble de fossés entre lui et son parent, les a creusés, et il nous a dit ce que nous t’avons raconté hier… Au fond, lui, il est heureux de ce qui est arrivé : il jalousait tellement Doras… Maintenant, il espère pouvoir acheter le tout, car Doras finira par tout vendre à un prix dérisoire. »

191.2

Jésus écoute avec bienveillance toutes ces confidences en attendant les pauvres paysans de Doras qui ne tardent pas à arriver et qui se prosternent jusqu’à terre dès qu’ils voient Jésus à l’abri d’un arbre.

« Paix à vous, mes amis. Venez. Aujourd’hui, la synagogue est ici et je suis votre chef de synagogue. Mais, auparavant, je veux être votre père de famille. Asseyez-vous en cercle pour que je vous donne la nourriture. Aujourd’hui, vous avez l’Epoux parmi vous et nous faisons le banquet des noces. »

Jésus découvre une corbeille et en tire des pains aux yeux stupéfaits des paysans de Doras et, d’une autre corbeille, il sort les vivres qu’il a pu trouver : fromages, légumes qu’il a fait cuire et un petit chevreau ou agneau rôti, coupé en parts. Il fait la distribution aux pauvres malheureux, puis il verse le vin et fait circuler la coupe grossière pour que tous y boivent.

« Mais pourquoi ? Pourquoi ? Et eux ? disent les paysans de Doras en montrant ceux de Yokhanan.

– Ils sont déjà servis.

– Mais quelle dépense ! Comment as-tu pu ?

– Il y a encore de braves gens en Israël, dit Jésus en souriant. Mais aujourd’hui c’est le sabbat…

– Remerciez cet homme, dit Jésus en leur indiquant l’homme d’En-Dor. C’est lui qui vous a procuré l’agneau. Le reste a été facile à trouver. »

Ces pauvres gens dévorent – c’est le mot – cette nourriture depuis si longtemps inconnue.

191.3

L’un d’eux, d’un certain âge déjà, serre contre lui un enfant d’une dizaine d’années environ ; il mange et pleure.

« Pourquoi, père, fais-tu cela ? lui demande Jésus.

– Parce que ta bonté est trop grande… »

L’homme d’En-Dor dit, de sa voix gutturale :

« C’est vrai… cela fait pleurer, mais ce sont des pleurs sans amertume…

– sans amertume, c’est vrai. Et puis… je voudrais quelque chose. Ces larmes expriment aussi un souhait.

– Que veux-tu, père ?

– Tu vois cet enfant : c’est mon petit-fils. Il est avec moi depuis l’éboulement de cet hiver. Doras ne sait même pas qu’il m’a rejoint car je le fais vivre comme une bête sauvage dans la forêt et je ne le vois qu’au sabbat. S’il le découvre, soit il le chasse, soit il le met au travail… et mon tendre petit-fils aura une condition pire qu’une bête de somme… A Pâque, je l’enverrai avec Michée à Jérusalem pour qu’il devienne fils de la Loi… et ensuite… ? C’est le fils de ma fille…

– Me le confierais-tu à moi, au contraire ? Ne pleure pas. J’ai tant d’amis qui sont honnêtes, saints et qui n’ont pas d’enfants ! Ils l’élèveront saintement, selon ma Voie…

– Ah, Seigneur ! Depuis que j’ai entendu parler de toi, je l’ai désiré et je priais le saint Jonas, lui qui sait ce que c’est que d’appartenir à ce maître, de sauver mon petit-fils de cette mort…

– Mon enfant, viendrais-tu avec moi ?

– Oui, mon Seigneur, et je ne te causerai pas de peine.

– Alors c’est dit.

191.4

– Mais… à qui veux-tu le donner ? demande Pierre en tirant Jésus par la manche. A Lazare, lui aussi ?

– Non, Simon. Mais il y en a tant qui n’ont pas d’enfants…

– Il y a moi aussi… »

Le visage de Pierre paraît maigrir sous l’effet du désir.

– Simon, je te l’ai dit [1]: tu dois être le “ père ” de tous les enfants que je te laisserai en héritage, mais tu ne dois pas avoir la chaîne d’un fils à toi. N’en sois pas blessé. Tu es trop nécessaire au Maître pour que le Maître puisse te séparer de lui à cause d’une affection. Je suis exigeant, Simon. Je suis exigeant plus que l’époux le plus jaloux. Je t’aime d’un amour de prédilection et je te veux tout entier pour moi et à moi.

– C’est bon, Seigneur… C’est bon… Qu’il soit fait comme tu le veux. »

Cette adhésion à la volonté de Jésus est héroïque pour le pauvre Pierre.

« Ce sera l’enfant de mon Eglise naissante. D’accord ? Il sera à tous et à personne. Ce sera “ notre ” petit enfant. Il nous suivra quand les distances le permettront, sinon il nous rejoindra. Ses tuteurs seront les bergers, eux qui aiment dans tous les enfants “ leur ” enfant Jésus. Viens ici, petit. Comment t’appelles-tu ?

– Yabeç, fils de Jean, et je suis de Juda, répond, sans hésiter, le garçon.

– Oui, nous sommes judéens, nous, confirme le vieil homme. Je travaillais sur les terres de Doras en Judée et ma fille a épousé un homme de cette région. Je travaillais dans les bois près d’Arimathie et cet hiver…

– J’ai vu la catastrophe[2]

– L’enfant a été sauvé parce que, cette nuit-là, il était au loin chez un parent… Vraiment, il a bien porté son nom, Seigneur ! Je l’ai dit tout de suite à ma fille : “ Pourquoi ce nom ? Ne te rappelles-tu pas l’ancien[3] ? ” Mais son mari voulut lui donner ce nom, et il s’appela Yabeç.

– “ L’enfant invoquera le Seigneur et le Seigneur le bénira et élargira ses frontières ; la main du Seigneur est dans sa main et il ne sera plus accablé par le malheur. ” Le Seigneur lui accordera cela pour te consoler, toi, père, et les esprits des morts, ainsi que pour réconforter l’orphelin.

191.5

Et maintenant que vous avez dissocié les besoins du corps de ceux de l’âme par un acte d’amour envers l’enfant, écoutez la parabole que j’ai imaginée pour vous.

Il y avait une fois un homme très riche. Il portait les plus beaux vêtements et se pavanait dans ses habits de pourpre et de byssus sur les places publiques et chez lui. Ses concitoyens le respectaient comme le plus puissant du village et des amis flattaient son orgueil pour en tirer profit. Son logis était ouvert tous les jours pour de magnifiques festins où la foule des invités, tous riches, pas dans le besoin, se pressaient et flattaient ce riche festoyeur. Ses banquets étaient renommés pour l’abondance des mets et des vins exquis.

Mais il y avait, dans la même ville, un mendiant, un grand mendiant. Il était aussi grand dans sa misère que l’autre l’était dans sa richesse. Mais sous la croûte de la misère humaine du mendiant Lazare était caché un trésor encore plus grand que la misère de Lazare et que la richesse du festoyeur : c’était la vraie sainteté de Lazare. Il n’avait jamais transgressé la Loi, même lorsque le besoin aurait pu l’y pousser, et surtout il avait obéi au commandement de l’amour de Dieu et du prochain.

Comme le font toujours les pauvres, il se tenait à la porte des riches pour demander l’aumône et ne pas mourir de faim. Et il allait chaque soir à la porte du mauvais riche dans l’espoir d’y obtenir au moins quelques miettes des plantureux banquets servis dans les salles richissimes. Il s’allongeait sur le chemin près de la porte et attendait patiemment. Mais si le riche s’apercevait de sa présence, il le faisait chasser, parce que ce corps couvert de plaies, mal nourri, en guenilles, était un spectacle trop affligeant pour ses invités. C’est du moins ce qu’il prétendait. En réalité, c’était parce que la vue de la misère et de la bonté de Lazare était pour lui un reproche continuel.

Ses chiens, bien nourris, aux colliers précieux, étaient plus compatissants que lui : ils s’approchaient du pauvre Lazare et léchaient ses plaies, glapissant de joie sous ses caresses, et ils venaient lui apporter des restes des riches tables. C’est donc grâce à ces animaux que Lazare survivait malgré l’absence de nourriture car, pour ce qui était de l’homme, il serait mort puisqu’on ne lui permettait même pas de pénétrer dans la salle du banquet après le repas pour ramasser les débris tombés au sol.

191.6

Un jour Lazare mourut. Personne, sur la terre, ne s’en aperçut, personne ne le pleura. Au contraire, ce jour-là et par la suite, le riche se réjouit de ne plus voir sur son seuil cette misère qu’il appelait “ opprobre ”. Mais, au Ciel, les anges s’en aperçurent : à son dernier soupir, les cohortes célestes étaient présentes dans sa tanière froide et nue et c’est dans un éblouissement de lumières qu’elles recueillirent son âme et la portèrent, en chantant hosanna, dans le sein d’Abraham.

Quelque temps après, le riche mourut. Ah ! Quelles funérailles fastueuses ! Toute la ville, déjà informée de son agonie, se pressait sur la place où s’élevait sa demeure pour se faire remarquer comme amie du personnage, par curiosité ou par intérêt de la part des héritiers ; tous s’unirent au deuil, leurs lamentations s’éle­vèrent jusqu’au Ciel et avec celles des louanges mensongères pour le “ grand ”, le “ bienfaiteur ”, le “ juste ” qui était mort.

La parole de l’homme peut-elle changer le jugement de Dieu ? L’apologie humaine peut-elle changer ce qui est écrit dans le livre de la Vie ? Non, c’est impossible. Ce qui est jugé est jugé, et ce qui est écrit est écrit. Et malgré ces funérailles solennelles, l’âme du mauvais riche fut ensevelie en enfer.

Alors, dans cette horrible prison, buvant et mangeant feu et ténèbres, trouvant haine et torture de tous côtés et à tout instant de cette éternité, il tourna les yeux vers le Ciel, vers le Ciel qu’il avait entrevu[4] dans une lueur fulgurante, pendant une seconde et dont la beauté indicible qu’il gardait en mémoire était un tourment parmi ses atroces tourments. Et il vit là-haut Abraham. Lointain, mais lumineux, bienheureux… et dans son sein, lumineux et bienheureux lui aussi, se trouvait Lazare, le pauvre Lazare, autrefois méprisé, repoussant, miséreux ; et maintenant ?… Maintenant, il était beau de la lumière de Dieu et de sa sainteté, riche de l’amour de Dieu, admiré non par les hommes, mais par les anges de Dieu.

Le mauvais riche cria en pleurant : “ Père Abraham, aie pitié de moi ! Envoie Lazare, car je ne puis espérer que tu le fasses toi-même, envoie Lazare tremper dans l’eau l’extrémité de son doigt et me la poser sur la langue pour la rafraîchir car je souffre affreusement dans cette flamme qui me pénètre sans arrêt et me brûle ! ”

Abraham répondit : “ Souviens-toi, mon fils, que tu as possédé tous les biens pendant ta vie, alors que Lazare a connu tous les malheurs. Lui, il a su de son mal faire un bien, alors que de tes biens, tu n’as su faire que le mal. Il est donc juste qu’il soit consolé et que, toi, tu souffres. De plus, il n’est plus possible de le faire. Les saints sont répandus sur la surface de la terre pour que les hommes en tirent avantage. Mais quand, malgré ce voisinage, l’homme reste tel qu’il est – dans ton cas : un démon –, il est inutile ensuite de recourir aux saints. Nous sommes désormais séparés. Les herbes dans le champ sont mélangées, mais après les avoir fauchées, on sépare les mauvaises des bonnes. Il en est ainsi de vous et de nous. Nous avons été ensemble sur la terre, et vous nous avez chassés, tourmentés de mille manières, vous nous avez oubliés, n’observant pas la loi d’amour. Maintenant, nous voilà séparés. Il y a entre vous et nous un tel abîme que ceux qui voudraient passer d’ici vers vous ne le peuvent pas, pas plus que vous, qui êtes là-bas, ne pouvez franchir cet abîme effroyable pour venir vers nous. ”

191.7

Redoublant de larmes, le riche s’écria : “ Au moins, Père saint, envoie, je t’en prie, Lazare à la maison de mon père. J’ai cinq frères. Je n’ai jamais compris l’amour, même entre parents, mais je comprends maintenant quelle chose terrible c’est de ne pas être aimé. Et puisque, là où je suis, c’est la haine, maintenant j’ai compris, pendant cette seconde où mon âme a entrevu Dieu[5], ce qu’est l’Amour. Je ne veux pas que mes frères subissent les mêmes peines que moi. Je suis épouvanté pour eux à la pensée qu’ils mènent la même vie que moi. Oh ! Envoie Lazare leur faire connaître le lieu où je suis et pour quel motif j’y suis, leur dire que l’enfer existe, que c’est quelque chose d’atroce et que celui qui n’aime pas Dieu et son prochain va en enfer. Envoie-le ! Qu’ils pourvoient à temps et ne soient pas contraints de venir ici, dans ce lieu d’éternels tourments. ”

Mais Abraham répondit : “ Tes frères ont Moïse et les prophètes. Qu’ils les écoutent. ”

Gémissant en son âme torturée, le mauvais riche répondit : “ Oh, père Abraham ! Un mort leur fera davantage impression… Ecoute-moi ! Aie pitié ! ”

Mais Abraham dit : “ S’ils n’ont pas écouté Moïse et les prophètes, ils ne croiront pas davantage quelqu’un qui ressuscitera pour une heure d’entre les morts pour leur dire des paroles de vérité. Et d’ailleurs, il n’est pas juste qu’un bienheureux quitte mon sein pour aller se faire offenser par des fils de l’Ennemi. Pour lui, le temps des injures est passé. Il vit désormais dans la paix et y reste sur l’ordre de Dieu qui voit l’inutilité d’une tentative de conversion auprès de ceux qui ne croient même pas à la parole de Dieu et ne la mettent pas en pratique. ”

Cette parabole a un sens si clair qu’elle n’a pas besoin d’explication.

191.8

C’est ici que vécut réellement le nouveau Lazare, mon Jonas, et qu’il y a conquis la sainteté, lui dont la gloire près de Dieu se manifeste avec évidence par la protection qu’il accorde à ceux qui espèrent en lui. Oui, Jonas peut venir à vous comme protecteur et ami, et il y viendra si vous êtes toujours bons.

Je voudrais – et je vous rapporte ce que je lui ai dit[6] au printemps dernier – je voudrais pouvoir vous venir en aide à tous, même matériellement, mais cela m’est impossible, et j’en souffre. Je ne peux que vous montrer le Ciel. Je ne peux que vous enseigner la grande sagesse de la résignation en vous promettant le Royaume à venir. N’ayez jamais de haine, pour aucune raison. La Haine est puissante dans le monde, mais la Haine a toujours une limite. L’Amour ne connaît aucune limite de puissance ni de temps. Aimez donc, pour que l’Amour vous défende et vous réconforte sur la Terre, et pour qu’il vous récompense au Ciel. Il vaut mieux être Lazare que le mauvais riche, soyez-en bien sûrs. Arrivez à le croire et vous serez bienheureux.

Ne voyez pas dans le châtiment qu’ont subi ces champs une parole de haine, même si les faits pouvaient justifier cette haine. N’interprétez pas mal le miracle. Je suis l’Amour et je n’aurais pas frappé. Mais, puisque l’Amour ne pouvait faire plier le riche cruel, je l’ai abandonné à la Justice et elle s’est vengée du martyre de Jonas et de ses frères. Quant à vous, tirez l’enseignement de ce miracle : la Justice est toujours en éveil, même si elle paraît absente et Dieu, étant le Maître de toute la création, peut se servir, pour l’exercer, des êtres les plus petits comme les chenilles et les fourmis pour mordre le cœur de celui qui se sera montré cruel et avide et le faire mourir en vomissant le poison qui l’étrangle.

191.9

Je vous bénis maintenant. Mais je prierai pour vous à chaque nouvelle aurore. Et toi, père, ne te fais plus aucun souci pour l’agneau que tu me confies. Je te le ramènerai de temps en temps pour que tu puisses te réjouir de le voir croître en sagesse et en bonté sur la voie de Dieu. Il sera ton agneau de cette pauvre Pâque, le plus agréable des agneaux présentés à l’autel de Yahvé. Yabeç, salue ton vieux père et puis viens vers ton Sauveur, vers ton bon Berger. Que la paix soit avec vous !

– Oh, Maître ! Bon Maître ! Te quitter !…

– Oui, c’est pénible. Mais il vaut mieux que le surveillant ne vous trouve pas ici. Je suis venu à cet endroit exprès pour vous éviter des punitions. Obéissez pour l’amour de l’Amour qui vous donne ce conseil. »

Les malheureux se lèvent, les larmes aux yeux, et retournent à leur calvaire. Jésus les bénit de nouveau, puis, la main de l’enfant dans la sienne, et l’homme d’En-Dor de l’autre côté, il retourne par le même chemin à la maison de Michée, rejoint par André et Jean qui, après leur service de garde, retrouvent leurs frères.

191.1

– Entrega a Miqueias o tanto de dinheiro com que amanhã ele possa reembolsar tudo o que hoje ele tomou emprestado dos camponeses desta zona –diz Jesus a Judas Iscariotes, que vem administrando os… bens comuns.

Depois, Jesus chama André e João, e os manda a dois pontos, dos quais se pode ver a estrada, ou as estradas que vêm de Jezrael. Chama em seguida a Pedro e Simão, e os manda ir ao encontro dos camponeses de Doras, com a ordem de detê-los perto do limite das duas propriedades. Por fim, Ele diz a Tiago e Judas:

– Apanhai os alimentos e vinde.

Os camponeses de Jocanã os acompanham: mulheres, homens e crianças, levando os homens duas pequenas ânforas. Pequenas é um modo de dizer, e devem estar cheias de vinho. Elas são mais do que ânforas, são, antes, grandes jarras, contendo mais ou menos uns dez litros cada uma. (Peço sempre que não tomem as minhas medidas como artigos de fé). Vão até o lugar onde um viçoso vinhedo, que já está coberto de folhas novas, marca o fim das propriedades de Jocanã. Para lá há um largo fosso conservado cheio d’água, sabe Deus com que trabalho.

– Estás vendo? Jocanã entrou em litígio com Doras por causa disto. Jocanã dizia: “A culpa é do teu pai, de estar tudo arruinado. Se não queria adorá-lo, pelo menos o devia temer, e não ficar provocando-o.” E Doras urrava e parecia um demônio, e dizia: “Tu ainda salvaste tuas terras por causa deste fosso. Os bichos não puderam atravessá-lo…” E Jocanã dizia: “E, então, como é que tens agora tantas ruínas, quando antes os teus campos eram os mais belos de Esdrelon? Isso é o castigo de Deus, podes crer. Vós passastes da medida. Esta água? Sempre aí esteve. Mas não foi ela que me salvou.” E Doras urrava: “Isto prova que Jesus é um demônio.” “É um justo”, urrava Jocanã. E foram andando para a frente mais um pouco, enquanto tiveram fôlego, e depois Jocanã fez, com grandes despesas, uma derivação de águas da torrente e uma escavação para procurar outras águas no solo, e fazer toda uma série de fossos no limite entre ele e o parente, e mandou fazê-los mais fundos, e a nós disse o que te dissemos ontem… Afinal, ele está feliz com tudo o que aconteceu. Ele tinha muita inveja de Doras… Agora, ele espera poder comprar tudo, porque Doras acabará vendendo tudo por dois vinténs.

191.2

Jesus ouve com benignidade todas essas confidências e, ao mesmo tempo, vai atendendo aos pobres camponeses de Doras, que não tardam a chegar e a se prostrarem no chão, logo que vêem Jesus, que está abrigado à sombra de uma árvore.

– A paz a vós, amigos. Vinde. Hoje a sinagoga é aqui e Eu sou o sinagogo. Mas antes quero ser o vosso pai de família. Sentai-vos ao redor de Mim, para que Eu vos dê algum alimento. Hoje tendes convosco o esposo, e façamos um banquete de núpcias.

Jesus, então, descobre uma cesta, e dela vai tirando pães, que Ele vai distribuindo aos espantados camponeses de Doras e, de uma outra cesta, vai tirando os alimentos que pôde encontrar: queijos, verduras, que Ele mandou cozinhar e um pequeno cabrito ou cordeirinho, cozido inteiro, e que Ele vai repartindo com os pobres infelizes. Depois, despeja o vinho no cálice rústico, e o faz circular para que todos bebam.

– Mas por quê? Mas por quê? E eles? –dizem os de Doras, mostrando os de Jocanã.

– Eles já receberam.

– Mas, que despesa! Como pudeste?

– Ainda há gente boa em Israel –diz Jesus sorrindo.

– Mas hoje é sábado…

– Agradecei a este homem –diz Jesus, mostrando o homem de Endor–. Foi ele quem procurou o cordeiro. Tudo o mais foi fácil conseguir.

Os pobrezinhos estavam devorando — esta é a palavra — um alimento que fazia tempo que não viam.

191.3

Mas um deles, já um tanto idoso, que segura a seu lado um menino de uns dez anos, está comendo e chorando.

– Por que, pai, estás fazendo assim? –pergunta Jesus.

– Porque a tua bondade é demais…

O homem de Endor diz, então, com aquela sua voz gutural:

– É verdade… e faz chorar. Mas é um choro sem amargura…

– É sem amargura. É verdade. E depois… eu quereria uma coisa. Este meu choro é também um desejo.

– Que queres, pai?

– Estás vendo este menino? É meu neto. Veio ficar comigo depois da avalanche deste inverno. Doras nem ficou sabendo que ele veio ficar comigo, porque eu o faço viver como se fosse um animal, no mato, e só aos sábados é que o vejo. Se Doras o descobrir, ou o expulsará, ou o porá a trabalhar… e, então, ele vai ser tratado pior do que um animal de carga, este pobre herdeiro do meu sangue… Pela Páscoa o mandarei com Miqueias a Jerusalém, para se tornar filho da Lei… e depois?… É o filho da minha filha…

– Mas, em vez disso, não o darias a Mim? Não chores. Eu tenho muitos amigos, homens honestos, santos e sem filhos. Eles o educarão santamente, no meu Caminho…

– Oh! Senhor! Desde que ouvi falar de Ti, eu desejei isso. E eu pedia ao santo Jonas, ele que sabe o que quer dizer pertencer a este patrão, que salvasse o meu neto desta morte…

– Menino, tu irias comigo?

– Sim, meu Senhor. E não te darei aborrecimentos.

– Então está bem.

191.4

– Mas… a quem é que o vais dar? –pergunta Pedro, puxando Jesus pela manga–. A Lázaro mais este?

– Não, Simão. Mas, há tantos sem filhos…

– Entre eles, também eu…

O rosto de Pedro parece até ficar mais afilado, pelo desejo.

– Simão, Eu já te disse[1]. Tu deves ser o “pai” de todos os filhos que Eu vou te deixar como herança. Contudo, não deves estar preso a nenhum filho teu próprio. Mas, não fiques contrariado com isso. Tu és muito necessário ao Mestre, para que o Mestre possa afastar-te de Si, por causa de algum afeto. Eu sou exigente, Simão. Sou exigente, mais do que um esposo muito ciumento. Eu te amo com toda a predileção e te quero ter todo para Mim e de Mim.

– Está bem, Senhor… Está bem… Seja feito como Tu queres.

O pobre Pedro é heróico em sua adesão a esta vontade de Jesus.

– Será o filho da minha nascente Igreja. Não está bem? De todos e de ninguém. Será o “nosso” menino. Ele nos acompanhará, quando as distâncias o permitirem, ou virá a nós, e os tutores dele serão os pastores, eles que em todos os meninos amam ao “seu” menino Jesus. Vem cá, menino. Como te chamas?

– Jabé de João, e sou de Judá –diz com segurança o menino.

– Sim, nós somos judeus –confirma o velho–. Eu trabalhava nas terras de Doras, na Judeia, e minha filha se casou com um homem daqueles lados. Ele estava trabalhando nos bosques, perto de Arimateia, e, neste inverno…

– Eu vi o triste acontecimento[2].

– O menino salvou-se, porque naquela noite ele estava na casa de um parente distante… verdadeiramente ele tem esse nome, Senhor. Eu disse isso logo à minha filha: “Por que há de ser este? Não te lembras mais do antigo[3]?” Mas o marido quis chamá-lo assim, e ficou sabendo Jabé.

– “O menino invocará o Senhor, e o Senhor o abençoará, e dilatará os seus confins e a mão do Senhor está sobre a mão dele, e ele não será oprimido pelo mal.” Isto lhe concederá o senhor, para te consolar a ti, pai, aos espíritos dos mortos, e confortar o órfão.

191.5

E agora, que já separamos as necessidades do corpo das necessidades da alma, com um ato de amor ao menino, escutai a parábola, que eu criei para vós.

Há tempo, havia um homem muito rico. As roupas mais bonitas eram as dele e, em seus hábitos de púrpura e de bisso, ele se pavoneava pelas praças e em sua casa, respeitado pelos cidadãos como o homem mais poderoso da cidade, e pelos amigos que o estimulavam em sua soberba, para disso tirarem alguma vantagem. Suas salas estavam abertas todo dia para esplêndidos banquetes nos quais a multidão dos convidados, todos eles ricos e, portanto não necessitados, se inclinavam, em adoração diante do rico Epulão. Seus banquetes eram célebres pela abundância de alimentos e de vinhos excelentes.

Mas naquela mesma cidade havia um mendigo, um grande mendigo. Grande em sua miséria, como o outro era grande em sua riqueza. Mas, por debaixo da crosta da miséria humana do mendigo Lázaro, estava escondido um tesouro ainda maior do que a miséria dele e do que a riqueza de Epulão. Esse tesouro era a santidade verdadeira de Lázaro. Ele nunca havia transgredido a Lei, nem mesmo impelido pela necessidade e, sobretudo, tinha obedecido ao preceito do amor para com Deus e para com o próximo. Ele, como sempre fazem os pobres, aproximava-se da porta dos ricos para pedir uma esmola e não morrer de fome. E cada tarde, ele ia até à porta de Epulão, esperando receber dele pelo menos as migalhas dos pomposos banquetes que se davam nas riquíssimas salas. Ele se deitava na rua, perto da porta e ficava esperando pacientemente. Mas se Epulão percebia que ele estava lá, mandava que o expulsassem, porque aquele corpo coberto de feridas, desnutrido, com roupas rasgadas, era uma coisa muito triste para ser vista pelos convidados. Assim dizia Epulão. Na verdade, porém, era porque aquela vista de miséria e de bondade era uma reprovação contínua para ele. Mais compassivos do que ele, eram os seus cães, bem alimentados, usando colares preciosos, que se aproximavam do pobre Lázaro e lhe lambiam as chagas, ganindo de alegria pelas carícias que ele lhes fazia, e que chegavam até a levar-lhe dos sobejos das ricas mesas, e assim Lázaro se ia recuperando da desnutrição com o que lhe levavam aqueles animais, pois, se dependesse do homem, ele já estaria morto, já que o homem não lhe permitia nem mesmo entrar nas salas, depois do banquete, para recolher as migalhas caídas das mesas.

191.6

Um dia Lázaro morreu. Ninguém ficou sabendo disso na terra, ninguém o chorou. Epulão, até pelo contrário, se alegrou por não ver naquele dia, nem depois, aquela miséria que ele dizia ser “uma vergonha” junto à soleira de sua casa. Mas no Céu os Anjos perceberam isso. E, em seu último suspiro, em sua choupana pobre e necessitada de tudo, estavam presentes as coortes celestes que, em meio a um fulgurar de luzes, recolheram a alma dele, levando-a, com cântico de hosanas, ao seio de Abraão.

Pouco tempo depois, morreu Epulão. Oh! Que funerais faustosos! A cidade toda, que soubera de sua agonia e se aglomerava na praça em que ficava a morada dele, ou para que se notasse que era amiga daquele “grande”, ou por curiosidade, por algum interesse junto aos herdeiros, foi unir-se ao pesar da família, e os uivos subiram ao céu, e com os uivos do luto os elogios mentirosos feitos ao “grande”, ao “benfeitor”, ao “justo” que havia morrido.

Mas, poderá a palavra do homem mudar o juízo de Deus? Poderá alguma apologia humana cancelar tudo o que está escrito no livro da Vida? Não, não pode. O que está julgado, julgado está, o que foi escrito, escrito está. E, mesmo tendo um enterro solene, Epulão teve o seu espírito sepultado no inferno.

E, então, naquele cárcere horrível, bebendo e comendo fogo e trevas, encontrando ódio e torturas por toda parte e em todos os instantes daquela eternidade, ele levantou os olhos ao Céu. Ao Céu, que ele tinha podido entrever[4], no meio de um esplendor fulgurante, em uma fração de minuto, e cuja beleza indizível se lhe fazia agora presente, para ser tormento, entre os tormentos atrozes. E viu, lá no alto, a Abraão. Ele estava lá longe, mas fúlgido, bem-aventurado… e em seu seio, também fúlgido e bem-aventurado, estava o pobre Lázaro, que outrora fora desprezado, quando era repulsivo, miserável, e agora?… E agora, cheio da beleza da luz de Deus e de sua santidade, rico de amor de Deus, e admirado, não pelos homens, mas pelos Anjos de Deus.

Então, Epulão gritou gemendo: “Pai Abraão, tem dó de mim! Manda Lázaro, pois não posso esperar que tu mesmo o faças, que ele molhe a ponta do dedo dele na água, e venha pousá-lo sobre a minha língua, para refrescá-la, porque eu estou numa grande aflição, por causa deste fogo, que está me queimando!”

Abraão lhe respondeu: “Recorda-te, meu filho, que tu tiveste todos os bens em vida, enquanto que Lázaro teve todos os males. Ele ainda soube fazer do mal um bem, enquanto tu não soubeste de teus bens fazer nada que não fosse mal. Por isso, é justo que agora ele seja aqui consolado e que tu sofras. Além disso, não é mais possível fazer o que pedes. Os santos estão espalhados pela terra, para que os homens deles tirem alguma vantagem. Mas, quando, não obstante essa vizinhança o homem continua a ser o que é, — no teu caso, um demônio — aí é inútil recorrer depois aos santos. Agora, nós estamos separados. As ervas nos campos estão misturadas. Mas desde que foram cortadas pela foice, ficam separadas as boas das más. Assim é que acontece convosco e conosco. Estivemos juntos na terra, e nos expulsastes e nos atormentastes de todos os modos e, indo contra o amor, vós esquecestes de nós. Agora estamos separados. Entre vós e nós há um abismo tão grande, que os que quiserem passar daqui para vós não o podem fazer; nem vós que aí estais, podeis atravessar o tremendo abismo, para virdes até nós.”

191.7

Epulão, chorando mais fortemente, gritou: “Pelo menos, ó pai santo, manda, eu to peço, manda que Lázaro vá à casa de meu pai. Eu tenho cinco irmãos. Eu nunca compreendi o amor, nem mesmo para com meus parentes. Mas agora, agora eu compreendo que coisa horrível é não sermos amados. Além disso, aqui onde estou só existe ódio, e agora é que compreendo, por aquele instante de tempo em que minha alma pôde ver a Deus, o que é o Amor. Não quero que os meus irmãos venham a sofrer o que eu estou sofrendo.

Eu fico aterrorizado por causa deles, pois eles levam a vida que eu levei. Oh! Manda lázaro dizer-lhes onde eu estou e porque aqui estou e que o inferno existe, e é atroz, e que quem não ama a Deus e ao próximo vem para o inferno. Manda-o! Para que, em tempo, eles se precavenham, e não tenham que vir para cá, para este lugar de eterno tormento.”

Mas Abraão lhe respondeu: “Os teus irmãos têm Moisés e os Profetas. Que eles os ouçam.”

E, com um gemido de alma torturada, respondeu Epulão: “Oh! Pai Abraão! Se um morto for falar com eles, ficarão mais impressionados… Escuta-me! Tem piedade!”

Mas Abraão disse: “Se eles não quiseram escutar a Moisés e aos Profetas, não acreditarão, nem que alguém ressuscite dos mortos, por uma hora, para ir dizer a eles palavras de Verdade. E, além disso, não é justo que um bem-aventurado deixe o meu seio, para ir receber ofensas dos filhos do inimigo. O tempo das injúrias para ele já passou. Agora ele está na paz, e aí fica, por ordem de Deus, que vê a inutilidade de uma tentativa de conversão para aqueles que não crêem nem na palavra de Deus, e não a põem em prática.”

Esta é a parábola, cujo sentido é tão claro, que nem precisa de explicação.

191.8

Aqui verdadeiramente viveu, conquistando a santidade de um novo Lázaro, meu Jonas, cuja glória diante de Deus é evidente, pela proteção que ele dá a quem espera Nele. A vós sim, Jonas pode vir, como protetor e amigo, e virá se fordes sempre bons. Eu desejaria, e vos digo o que Eu disse[5] a ele na primavera passada, Eu desejaria ajudar-vos a todos até com bens materiais, mas não posso, e esta é a minha dor. Eu só posso mostrar-vos o Céu. Não posso senão ensinar-vos a grande sabedoria da resignação e prometer-vos o Reino futuro. Não odieis nunca, por nenhuma razão. O ódio é forte no mundo. Mas o ódio tem sempre um limite. Já o amor não tem limite, nem de poder, nem de tempo. Amai, pois, a fim de que possais possuí-lo para a vossa defesa e conforto nesta terra, e como um prêmio no Céu. É melhor serdes Lázaros do que Epulões, podeis acreditar. Procurai chegar a crer nisto e sereis bem-aventurados.

Não queirais ver no castigo destes campos uma palavra de ódio, ainda que os fatos o podiam justificar. Não leiais mal o milagre. Eu sou o Amor, e não o teria ferido. Mas, visto que o Amor não podia dobrar o Epulão cruel, Eu o abandonei à Justiça, e ela fez a vingança do mártir Jonas, e dos seus irmãos. Vós aprendei isto do milagre. Que a Justiça está sempre vigilante, até quando parece estar ausente, e que, sendo Deus o Senhor de todas as criaturas, pode servir-se, para a aplicação da Justiça, das mais pequeninas delas, como as lagartas e as formigas para morderem o coração do cruel e do avarento e fazê-lo morrer, ao vomitar o veneno que o sufoca.

191.9

Eu vos abençôo agora. Mas por vós rezarei em cada nova aurora. E tu, pai, não tenhas mais preocupações com o cordeiro que me confias. Eu o trarei a ti, de vez em quando, para que possas alegrar-te em vê-lo crescendo na sabedoria e na bondade pelos caminhos de Deus. Será o teu cordeiro desta tua pobre Páscoa, o mais agradável dos cordeiros apresentados ao altar do Senhor. Jabé, saúda a teu velho pai, depois vem ao teu Salvador, ao teu Bom Pastor, A paz esteja convosco!

– Oh! Mestre! Bom Mestre! Vais deixar-nos!…

– Sim. É doloroso. Mas não fica bem que o guarda vos encontre aqui. Eu vim aqui justamente para evitar punições. Obedecei por amor ao Amor, que vos aconselha.

Os infelizes se levantam com lágrimas nos olhos e vão para a sua cruz. Jesus os abençoa ainda e depois, com a mão do menino na sua e com o homem de Endor do outro lado, volta pelo mesmo caminho por onde veio à casa de Miqueias, acompanhado por André e por João que, tendo feito o seu turno de guarda, vão unir-se aos coirmãos.


Notes

  1. je te l’ai dit, en 104.5. La dernière mention de Lazare est en lien avec l’évènement rapporté en 172.11.
  2. J’ai vu la catastrophe, en 139.2.
  3. l’ancien : la citation qui suit est tirée de 1 Ch 4, 9-10.
  4. il tourna les yeux vers le Ciel, vers le Ciel qu’il avait entrevu… dont la beauté indicible… : Cela doit être compris comme Maria Valtorta l’a corrigé sur une copie dactylographiée : “ Il tourna les yeux vers les limbes des saints qu’il avait entrevues… et dont la beauté paisible déjà indicible… ”.
  5. pendant cette seconde où mon âme a entrevu Dieu doit être compris dans le sens de “ au moment du jugement particulier ”, comme le note Maria Valtorta sur une copie dactylographiée.
  6. ce que je lui ai dit : en 89.1.

Notas

  1. Eu já te disse em 104.5. O anterior alusão a Lázaro está ligada ao fato de 172.11.
  2. Eu vi o triste acontecimento em 139.2.
  3. do antigo, segundo a citação que segue, trata-se de 1 Crônicas 4,9-10.
  4. levantou os olhos ao Céu. Ao Céu, que ele tinha podido entrever… e cuja beleza indizível… deve se entender no sentido que MV corrigiu em uma cópia datilografada: levantou o olhar ao Limbo dos santos que havia visto... e o qual já de indizível pacífica beleza...
  5. disse em 89.1.