Os Escritos de Maria Valtorta

640. La descente de l’Esprit Saint.

640. A descida do Espírito Santo.

640.1

Aucune voix ne résonne dans la maison du Cénacle, aucun bruit ne s’entend. Il n’y a pas de disciples présents, du moins rien ne me permet de dire que des personnes sont rassemblées dans les autres pièces. Je relève seulement la présence et les voix des Douze et de Marie la très sainte, rassemblés dans la salle de la Cène.

La pièce semble plus grande, car le mobilier, disposé différemment, laisse libre tout le milieu de la pièce ainsi que deux des murs. Contre le troisième on a poussé la grande table de la Cène. Entre eux et les murs ainsi qu’aux deux côtés les plus étroits de la table, on a mis les lits-sièges qui ont servi à la Cène et le tabouret utilisé par Jésus pour le lavement des pieds. Pourtant ces lits ne sont pas placés perpendiculairement à la table comme pour la Cène, mais parallèlement, de façon que les apôtres puissent rester assis sans les occuper tous, en laissant pourtant un siège, le seul mis verticalement par rapport à la table, tout entier pour la Vierge bénie, au milieu de la table, à la place qu’occupait Jésus à la Cène.

Il n’y a pas de nappe ni de vaisselle sur la table, les crédences sont vides, les murs dépouillés de leurs ornements. Si le lampadaire brûle au centre, seule la flamme principale est allumée ; l’autre cercle de petites lampes qui sert de corolle à ce bizarre lampadaire est éteint.

Les fenêtres sont fermées et bloquées par une lourde barre de fer qui les traverse. Mais un rayon de soleil s’infiltre hardiment par un petit trou et descend comme une aiguille longue et fine jusqu’au pavé où il dessine une tache lumineuse.

640.2

La Vierge est assise seule sur son siège. A ses côtés, sur des lits, se trouvent Pierre et Jean, Pierre à droite, Jean à gauche. Matthias, le nouvel apôtre, est entre Jacques, fils d’Alphée, et Jude. Il y a un large et bas coffre de bois sombre devant la Vierge. Il est fermé.

Marie est vêtue de bleu foncé. Elle a sur ses cheveux son voile blanc et par-dessus un pan de son manteau. Les autres sont tous tête nue.

La Mère lit lentement à haute voix, mais à cause du peu de lumière qui arrive jusque là, je crois plutôt qu’elle répète de mémoire les paroles écrites sur le rouleau qu’elle tient déplié. Les autres la suivent en silence, en méditant. De temps à autre, ils répondent si le cas se présente.

Marie a le visage transfiguré par un sourire extatique. Qui sait ce qu’elle voit… Qu’est-ce qui peut être capable d’illuminer ses yeux comme deux claires étoiles, et de rougir ses joues d’ivoire comme si une flamme rose se réfléchissait sur elle ? Elle est vraiment la Rose mystique…

Les apôtres se penchent en avant, en se tenant un peu de biais pour voir son visage pendant qu’elle sourit si doucement et qu’elle lit. Sa voix semble être un cantique angélique. Pierre en est tellement ému que deux grosses larmes coulent de ses yeux et, par un sentier de rides gravées aux côtés de son nez, elles descendent se perdre dans le buisson de sa barbe grisonnante. Mais Jean reflète son sourire virginal et s’enflamme d’amour comme elle, pendant qu’il suit du regard ce que lit la Vierge sur le rouleau ; et quand il lui présente un nouveau rouleau, il la regarde et lui sourit.

La lecture est finie. La voix de Marie s’éteint, ainsi que le bruissement des parchemins déroulés et enroulés. Marie se recueille en une oraison secrète, en joignant les mains sur sa poitrine et en appuyant sa tête contre le coffre. Les apôtres l’imitent…

640.3

Un grondement très puissant et harmonieux, qui rappelle le vent et la harpe, le chant d’un homme et le son d’un orgue parfait, résonne à l’improviste dans le silence du matin. Il se rapproche, toujours plus harmonieux et plus puissant, et emplit la terre de ses vibrations, il les propage et les imprime à la maison, aux murs, au mobilier. La flamme du lampadaire, jusqu’alors immobile dans la paix de la pièce close, palpite comme si elle était la proie du vent, et les chaînettes de la lampe tintent en vibrant sous l’onde du son surnaturel qui les frappe.

Terrifiés, les apôtres lèvent la tête. Ce bruit intense et mélodieux, qui possède toutes les notes les plus belles que Dieu ait données au Ciel et à la terre, se fait de plus en plus proche. Certains se lèvent, prêts à s’enfuir, d’autres se pelotonnent sur le sol en se couvrant la tête de leurs mains et de leurs manteaux, ou se battent la coulpe pour demander pardon au Seigneur. D’autres encore se serrent contre Marie, trop apeurés pour conserver envers la Toute-Pure cette retenue qu’ils ont toujours gardée.

Seul Jean ne s’effraie pas, car il voit une paix lumineuse de joie s’accentuer sur le visage de Marie, qui lève la tête en souriant à une apparition connue d’elle seule. Elle glisse à genoux en ouvrant les bras, et les deux ailes bleues de son manteau ainsi ouvert s’étendent sur Pierre et Jean, qui l’ont imitée. Mais tout ce que j’ai gardé en détail pour le décrire s’est passé en moins d’une minute.

640.4

Et voilà la Lumière, le Feu, l’Esprit Saint qui, avec un dernier son envoûtant, entre dans la pièce close sous la forme d’un globe très brillant et ardent, sans remuer les portes ni les fenêtres. Il plane un instant à environ trois palmes au-dessus de la tête de Marie, maintenant découverte, car, à la vue du Feu Paraclet, la Vierge a levé les bras comme pour l’invoquer et a rejeté la tête en arrière en poussant un cri de joie, avec un sourire d’amour sans bornes. Et après cet instant où tout le Feu de l’Esprit Saint, tout l’Amour est rassemblé au-dessus de son Epouse, le Globe très saint se partage en treize flammes mélodieuses et étincelantes, d’une lumière qu’aucune comparaison terrestre ne peut décrire et descend pour baiser le front de chaque apôtre.

Mais la flamme qui descend sur Marie est différente. Au lieu de venir lui baiser le front, elle forme un cercle qui entoure et ceint, comme un diadème, sa tête virginale, en couronnant comme Reine la Fille, la Mère, l’Epouse de Dieu, la Vierge incorruptible, la Toute-Belle, l’éternelle Aimée et l’éternelle Enfant que rien ne saurait avilir, celle que la douleur avait vieillie, mais qui est ressuscitée dans la joie de la Résurrection, partageant avec son Fils un accroissement de beauté et de fraîcheur de la chair, du regard, de la vitalité, comme par anticipation de la beauté de son corps glorieux monté au Ciel pour devenir la fleur du Paradis.

L’Esprit Saint fait briller ses flammes autour de la tête de l’Aimée. Quelles paroles peut-il lui dire ? Mystère ! Le visage béni de Marie est transfiguré par une joie surnaturelle, et s’illumine du sourire des Séraphins, pendant que des larmes bienheureuses sont autant de diamants qui descendent le long des joues de la Femme bénie, frappées comme elles le sont par la lumière du Saint-Esprit.

Le Feu reste ainsi quelque temps… Puis il se dissipe… En souvenir de sa descente, il plane un parfum qu’aucune fleur terrestre ne peut dégager… Le parfum du Paradis…

640.5

Les apôtres reviennent à eux…

Marie reste en extase. Elle croise seulement les bras sur sa poitrine, ferme les yeux, baisse la tête… Insensible à tout, elle pousuit son dialogue intime avec Dieu…

Personne n’ose la troubler.

Jean dit en la désignant :

« Elle est l’Autel. Et c’est sur sa gloire que s’est posée la Gloire du Seigneur…

– Oui. Ne troublons pas sa joie. Mais allons prêcher le Seigneur afin que soient connues ses œuvres et ses paroles parmi les peuples, propose Pierre avec une surnaturelle impulsivité.

– Allons ! Allons ! L’Esprit de Dieu brûle en moi, s’exclame Jacques, fils d’Alphée.

−Et il nous invite à agir. Tous. Allons évangéliser les gens. »

Ils sortent comme s’ils étaient poussés ou attirés par un vent ou par une force irrésistible.

640.6

Jésus dit :

« Ici prend fin l’Œuvre que mon amour pour vous a dictée, et que vous avez reçue grâce à l’amour qu’une créature a eu pour moi et pour vous.

Elle se termine en ce jour de la commémoration de sainte Zita[1] de Lucques, cette humble domestique qui servit son Seigneur dans la charité, dans cette Eglise de Lucques où j’ai fait venir, de régions lointaines, mon petit Jean pour qu’il me serve dans la charité et avec le même amour que sainte Zita pour tous les malheureux.

Zita donnait son pain aux pauvres. en se souvenant que je suis en chacun d’eux et que bienheureux seront à mes côtés ceux qui auront donné du pain à manger et de l’eau à boire à ceux qui ont faim et soif.

Maria-Jean a donné mes paroles à ceux qui s’affaiblissent dans l’ignorance, la tiédeur ou le doute en matière de foi, en se rappelant les paroles[2] de la Sagesse selon lesquelles ceux qui s’efforcent de faire connaître Dieu brilleront comme des étoiles dans l’éternité, et glorifieront leur amour en le faisant connaître et aimer de beaucoup.

Elle s’achève aussi en ce jour où l’Eglise élève sur les autels ce pur lys des champs qu’était Maria-Teresa Goretti[3], dont la tige fut brisée alors que la corolle était encore en bouton. Et brisée par qui, sinon par Satan, envieux de cette pureté qui resplendissait avec plus d’éclat que son ancien aspect angélique ? Elle fut brisée parce que consacrée à son divin Amant. Maria fut vierge et martyre de ce siècle d’infamies où l’on méprise même l’honneur de la Femme, en crachant la bave des reptiles pour nier le pouvoir de Dieu de fournir une demeure inviolée à son Verbe, qui s’est incarné par l’opération de l’Esprit Saint pour sauver ceux qui croient en lui.

Maria-Jean aussi est victime de la Haine qui refuse que l’on célèbre mes merveilles par l’Œuvre, cette arme puissante capable de lui arracher bien des proies. Mais Maria-Jean sait aussi, comme Maria-Teresa, que le martyre, quelque nom et quelque aspect qu’il ait, est une clé pour ouvrir sans retard le Royaume des Cieux à ceux qui le subissent pour continuer ma Passion.

640.7

L’Œuvre est terminée[4].

Et avec sa fin, avec la descente de l’Esprit Saint, se conclut le cycle messianique que ma Sagesse a éclairé depuis son aube — la conception immaculée de Marie — jusqu’à son couchant : la descente de l’Esprit Saint. Tout le cycle messianique est œuvre de l’Esprit d’amour pour qui sait bien voir. Il est donc juste de le commencer par le mystère de l’immaculée conception de l’Epouse de l’Amour et de le conclure par le sceau du Feu Paraclet sur l’Eglise du Christ.

Les œuvres manifestes de Dieu, de l’amour de Dieu, prennent fin avec la Pentecôte. Depuis lors continue l’intime et mystérieuse action de Dieu en ses fidèles, unis au nom de Jésus dans l’Eglise une, sainte, catholique, apostolique, romaine. Et l’Eglise, c’est-à-dire ce rassemblement des fidèles — pasteurs, brebis et agneaux —, peut avancer sans errer, grâce à l’action spirituelle continuelle de l’Amour, ce Théologien des théologiens, celui qui forme les vrais théologiens : ceux qui sont perdus en Dieu et ont Dieu en eux — la vie de Dieu en eux, grâce à la direction de l’Esprit de Dieu qui les conduit. Ceux-là sont vraiment “ enfants de Dieu ” selon la pensée de Paul[5].

640.8

Et au terme de l’Œuvre, il me faut ajouter encore une fois cette plainte que j’ai répétée à la fin de chaque année évangélique[6]. C’est ainsi que, dans ma douleur de voir mépriser mon don, je vous dis : “ Vous n’aurez pas autre chose puisque vous n’avez pas su accueillir ce que je vous ai donné. ” J’ajoute encore ce que je vous ai fait dire pour vous rappeler sur le droit chemin l’été dernier[7] (le 21 mai 1946) : “ Vous ne me verrez pas jusqu’à ce que vienne le jour où vous direz : ‘ Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur. ’ ” »

640.1

Não há vozes nem rumores na casa do Cenáculo. Não se vêm discípulos, ao menos eu não estou ouvindo nada que me permita dizer estejam recolhidas algumas pessoas em outros ambientes da casa. Estão presente e ouve-se as vozes dos Doze e de Maria Santíssima, reunidos na sala da Ceia.

A sala está parecendo ser mais ampla, porque os móveis, colocados de outro modo, deixam livre todo o centro do cômodo e também as beiras de duas paredes. Contra a terceira foi empurrada a mesa grande que foi usada na Ceia, e entre esta e a parede, e também dos dois lados mais estreitos da mesa, estão colocadas as cadeiras-leitos usadas na Ceia e o escabelo usado por Jesus quando lavou os pés dos Apóstolos. Mas os pequenos leitos não estão colocados verticalmente à mesa, mas paralelamente, de tal modo que os apóstolos podem estar sentados sem ocupá-los todos, e até deixando livre um deles, o único colocado verticalmente em relação à mesa, todo para a Virgem bendita, que está no centro da mesa, no lugar que na Ceia foi ocupado por Jesus.

A mesa está vazia, sem toalhas e sem a louça, sem as credências, e também as paredes estão despidas de seus ornamentos. Somente o lampadário está aceso no centro, mas só com a lâmpada central acesa; e o outro círculo das pequenas chamas, que formam a corola do bonito lampadário, estão apagadas.

As janelas estão fechadas, trancadas com algumas barras de ferro. Mas um raio de sol se infiltra atrevidamente por um buraquinho, e desce como uma agulha longa e leve até o chão, onde forma um olhinho de Sol.

640.2

A Virgem, sentada sozinho na sua cadeira, tem a seu lado, em suas cadeiras, Pedro e João: Pedro à direita, João à esquerda. Matias, o novo apóstolo, está entre Tiago de Alfeu e Tadeu. Na frente Dela, N. Senhora tem um baú largo e baixo, de madeira escura, fechado. Maria está vestida de azul escuro. Na cabeça, tem um véu branco e sobre ele a ponta do seu manto. Todos os outros estão com a cabeça descoberta.

Maria está lendo lentamente e em voz alta. Mas, pela pouca luz que chega até ela, eu creio que, mais do que estar lendo, o que ela está fazendo é repetir de cor as palavras escritas no rolo que Ela desenrolou. Os outros a acompanham em silêncio, meditando. De vez em quando eles lhe respondem, quando é o caso.

Maria está com o rosto transfigurado por um sorriso extático. Quem sabe o que ela está vendo, que é capaz de fazer com que seus olhos fiquem esplendentes como duas estrelas, e suas faces de marfim ficarem vermelhas, como se sobre Ela se refletisse uma chama cor de rosa? Ela é verdadeiramente uma Rosa mística…

Os apóstolos se dobram para frente, pondo-se de um modo enviesado para poderem ver o rosto dela, enquanto Ela docemente sorri e lê, e sua voz se parece com um canto dos anjos. E Pedro fica tão comovido que duas grandes lágrimas lhe caem dos olhos e por um caminho formado pelas rugas marcadas dos dois lados do nariz, e descem perdendo-se na moita de sua barba grisalha. Mas João reflete em seu rosto o sorriso virginal, e se acende de amor como Ela, enquanto acompanha com o seu olhar o que a Virgem está lendo no rolo e, quando lhe entrega um novo rolo, olha para Ela e sorri.

Terminou a leitura. A voz de Maria cessa. Cessa também o fru-fru dos pergaminhos desenrolados e enrolados. Maria se recolhe em oração secreta, ajuntando as mãos sobre o peito e apoiando a cabeça no baú. E os apóstolos a imitam…

640.3

Um estrondo fortíssimo e harmônico, com som de vento e de arpa, de canto humano e da voz de um órgão perfeito, ressoa improvisamente no silêncio da manhã. Aproxima-se, cada vez mais harmônico e forte, e preenche a Terra com suas vibrações, que se propagam e se imprimem na casa, nos muros, nos móveis. A chama da lamparina, até então imóvel na paz da sala fechada, agora palpita como se um vento a invadisse, e as correntes do candelabro tilintam, vibrando sob a onda do som sobrenatural que as golpeiam.

Os apóstolos levantam as cabeças apavorados e, como aquele fragor belíssimo, no qual estão as notas mais belas que Deus deu aos Céus e à Terra, vai ficando cada vez mais perto, alguns se levantam, prontos para fugir, outros se agacham no chão, cobrindo a cabeça com as mãos e o manto, e batendo no peito, pedindo perdão ao Senhor; outros ainda vão ficar mais perto de Maria, pois estão muito espantados para poderem conservar aquele respeito que sempre tiveram para com a Puríssima, que eles têm sempre.

Somente João é que não se espanta, porque ele vê a paz luminosa e cheia de alegria que vai aumentando no rosto de Maria, que levanta a cabeça, sorrindo por uma coisa que só Ela conhece, e depois desliza de joelhos, abrindo os braços; e as duas asas azuis do seu manto assim abertos se estendem sobre Pedro e João, que a imitaram, ajoelhando-se.

Mas tudo isso, que eu levei minutos a descrever, aconteceu em menos de um minuto.

640.4

E depois disso, eis a Luz, o Foco, o Espírito Santo, que entra com um último fragor melódico, em forma de globo muito brilhante, ardente, na sala fechada, sem que porta ou janela tenha se movido, permanecendo equilibrado por um instante sobre a cabeça de Maria, a uns três palmos da sua cabeça, que agora está descoberta, porque Maria, vendo o Fogo Paráclito, levantou os braços como para invocá-lo, e jogou a cabeça para trás com um grito de alegria, com sorriso de amor sem confins. E depois daquele instante em que todo o Foco do Espírito Santo, todo o Amor ficou recolhido sobre a Sua Esposa, o Globo Santíssimo divide-se em treze chamas canoras e muito brilhantes, de uma luz que nenhuma comparação terrena pode descrever, e desce para beijar a fronte de cada um dos apóstolos.

Mas a chama que desce sobre Maria não é uma língua de chama, vinda diretamente a uma fronte para beijá-la, mas é uma coroa que abraça e cinge, como uma grinalda, a cabeça virginal, coroando como a uma Rainha a Filha, a Mãe, a Esposa de Deus, a Virgem Incorruptível, a Toda Bela, a Eterna Amada, a Eterna Menina, que nada mais pode envilecer, e em nada, Aquela que a dor tinha feito envelhecer, mas que ressuscitou na alegria da ressurreição, tendo em comum com o Filho um aumento de beleza e do frescor de suas carnes, de seus olhares, de sua vitalidade… tendo assim uma antecipação da beleza do seu glorioso Corpo elevado ao Céu para ser a flor do Paraíso.

O Espírito Santo faz resplandecer suas chamas ao redor da cabeça da Amada. Que palavras Ele lhe dirá? Mistério! O rosto bendito é transfigurado por uma alegria sobrenatural, e ri com o sorriso dos Serafins, enquanto algumas lágrimas felizes parecem diamantes que descem pelas faces da Bendita, que estão sendo tocadas pela Luz do Espírito Santo.

O Fogo permanece assim por algum tempo… E depois desaparece… De sua descida só fica como lembrança uma fragrância, que nenhuma flor terrestre é capaz de exalar… É o perfume do Paraíso…

640.5

Os apóstolos voltam a si… Maria permanece em seu êxtase. Somente recolhe os braços no peito, fecha os olhos, abaixa a cabeça… Continua o seu colóquio com Deus… insensível a tudo… Ninguém ousa perturbá-la.

João, mostrando-a, diz:

– É o altar. E sobre a sua glória, pousou a glória do Senhor…

– Sim. Não perturbemos a sua alegria. Mas vamos pregar o Senhor, e que sejam manifestas as suas obras e suas palavras por entre os povos –diz Pedro em sua impulsividade sobrenatural.

– Vamos! Vamos! O Espírito de Deus está ardendo em mim –diz Tiago de Alfeu.

– E nos incita a agir. A todos nós. Vamos evangelizar os povos.

Eles saem de lá como se estivessem sendo impelidos ou atraídos por um vento ou uma força vigorosa.

640.6

Diz Jesus:

– Aqui terminou a Obra que o meu amor por vós ditou, e que vós recebestes pelo amor que uma criatura teve para Comigo e para convosco.

Terminou hoje: dia da Comemoração de Santa Zita[126] de Lucca, humilde serva, que serviu ao Senhor na caridade, nesta Igreja de Lucca, para a qual Eu, vindo de lugares longínquos, trouxe o meu pequeno João, a fim de que me servisse na caridade e com o mesmo amor de Santa Zita para com todos os infelizes. Zita dava pão aos pobrezinhos, lembrando-se de que em cada um deles Eu estou, e de que felizes serão ao meu lado aqueles que tiverem dado pão e bebida aos que tem fome e sede. Maria-João deu as minhas palavras àqueles que estão doentes na ignorância, ou na tibieza, ou na dúvida sobre a Fé, lembrando-se do que foi dito[1] pela Sabedoria, que aqueles que se afadigam para fazerem que Deus seja conhecido, resplandecerão como estrelas na eternidade, dando glória ao seu Amor, com o que fazem para que Ele seja conhecido e amado, e por muitos.

Também termina hoje este dia no qual a Igreja eleva aos altares o puro lírio dos campos, Maria Teresa Goretti[2], um pedúnculo quebrado quando ainda a corola era apenas um botão. E quebrado por quem, senão por Satanás, invejoso daquele candor, mais esplendente do que o seu antigo esplendor de anjo? Quebrado, porque consagrado ao Amante Divino. Virgem e Mártir, Maria, deste século de infâmias, no qual se vilipendia até a honra da Mulher, cuspindo a baba dos répteis para negar o poder de Deus de dar uma morada inviolada ao seu Verbo, encarnando-se Ele por obra do Espírito Santo para salvar aqueles que creem nele. Também Maria-João é mártir do Ódio, que não quer ver celebradas as minhas maravilhas com esta Obra, arma poderosa para arrebatar-lhe muitas presas. Mas também Maria-João sabe, como o sabia Maria Teresa, que o martírio, seja qual for o nome e o aspecto que ele tenha, é a chave para abrir sem demora o Reino dos Céus para aqueles que padecem, a fim de continuarem a minha Paixão.

640.7

A Obra está concluída[3]. E com a sua conclusão, com a descida do Espírito Santo, termina o ciclo messiânico, que a minha Sabedoria iluminou desde o seu alvorecer: a Concepção imaculada de Maria, até o seu crepúsculo, a descida do Espírito Santo. Todo o ciclo messiânico é obra do Espírito de Amor, para quem sabe ver bem. Portanto, é justo iniciá-lo com o mistério da Concepção imaculada da Esposa do Amor e concluí-lo com o sigilo de Fogo Paráclito sobre a Igreja de Cristo.

As obras manifestas de Deus, do Amor de Deus, terminam com o Pentecostes. Daqui para diante, continua a íntima, a misteriosa ação de Deus nos seus fiéis, unidos ao Nome de Jesus na Igreja Una, Santa, Católica, Apostólica, Romana. E a Igreja, isto é, a reunião dos fieis — pastores, ovelhas e cordeiros — pode prosseguir e ficar vagando, pela operação espiritual e contínua do Amor, o Teólogo dos teólogos, Aquele que forma os verdadeiros teólogos, que são aqueles que se perderam em Deus e têm Deus em si mesmos — a vida de Deus neles pela direção do Espírito de Deus, que os conduz — e são verdadeiramente “filhos de Deus”, segundo o conceito[4] de Paulo.

640.8

E, no fim da Obra, preciso colocar, ainda mais uma vez, a lamentação colocada no fim de cada ano evangélico[5]. E, na minha dor de ver menosprezado o meu dom, Eu vos digo: “Não tereis outra coisa, porque não soubestes receber bem o que Eu vos ofereci.” E digo também iquilo que vos fiz dizer sobre a estrada reta, no verão passado[6]: “Não me vereis, enquanto não chegar o dia, no qual digais: ‘Bendito o que vem em nome do Senhor’."


Notes

  1. sainte Zita, vierge de Lucques du XIIIe siècle, domestique et patronne des domestiques, est très vénérée à Lucques, qui en célèbre la fête le 27 avril.
  2. les paroles en Sg 3, 1-9 ; Dn 12, 3-4.
  3. Maria-Teresa Goretti (1890-1902), plus connue sous le nom de Maria Goretti, est martyre de la pureté. Elle fut béatifiée le 27 avril 1947 et canonisée en 1950.
  4. L’Œuvre est terminée, mais ce n’est pas la fin des “ visions ” et des “ dictées ” hors du cycle messianique, déclaré clos après la descente de l’Esprit Saint. C’est pourquoi nous avons ajouté, en complément à l’Œuvre, d’autres écrits pertinents de diverses années, en particulier de 1951. Par conséquent, l’adieu à l’Œuvre, écrit le 28 avril 1947 sur des cahiers manuscrits, qui suit immédiatement cette “ dictée ”, sera reporté dans les pages suivantes.
  5. selon la pensée de Paul exprimée en Rm 8, 14-17.
  6. à la fin de chaque année évangélique, c’est-à-dire en 140.7, 312.14 et 540.13.
  7. l’été dernier, précisément le 21 mai 1946, date insérée ici par Maria Valtorta ; elle fait référence à une “ dictée ” rapportée dans le volume des “ Cahiers de 1945 à 1950 ”.

Notas

  1. está dito, em: Sabedoria 3,1-9; Daniel 12,3-4.
  2. Maria Teresa Goretti, mais conhecida como Maria Goretti, mártir da pureza (1890-1902), beatificada em 27 de abril de 1947 e canonizada em 1950.
  3. A Obra está concluída, mas não terminaram as “visões” e os “ditados” fora do ciclo messiânico declarado como concluído com a descida do Espírito Santo. Portanto, serão incluídos, complementando a Obra, outros textos pertinentes a ela, de vários anos e principalmente de 1951. Consequentemente, a Despedida da Obra, escrita em 28 de abril de 1947 e que vem imediatamente em seguida do “ditado” atual, nos cadernos autógrafos, será citado no final da conclusão da Obra.
  4. conceito, expresso em: Romanos 8,14-17.
  5. no fim de cada ano evangélico, isto é, em 140.7, in 312.14 e em 540.13.
  6. no verão passado, precisamente em 21-5-46, data inserida neste ponto por MV e que se refere a um “ditado” citado no volume “Os cadernos de 1945 a 1950”.