Los Escritos de Maria Valtorta

13. Fiançailles de la Vierge avec Joseph, instruit par la Sagesse qu’il serait le gardien du Mystère.

13. Esponsales de la Virgen y José, que fue instruido

13.1

Comme elle est belle, Marie, dans sa tenue d’épouse, au milieu d’amis et de ses maîtresses en fête ! Elisabeth est parmi elles.

Elle porte une robe de lin d’un blanc éclatant, un lin si doux et si fin qu’on dirait de la soie précieuse. Une ceinture en or et argent travaillée au burin ceint sa fine taille ; elle se compose entièrement de médaillons reliés par des chaînettes, et chaque médaillon est une broderie de fils d’or sur un fond d’argent lourd que le temps a bruni. Sans doute parce qu’elle est trop large pour la fiancée – encore bien jeune ! –, les trois derniers médaillons de cette ceinture pendent sur le devant. Elle descend entre les plis de la robe, très ample, si longue que cela lui fait une courte traîne. Marie porte aux pieds des sandales de peau très blanche, avec des boucles en argent.

Sa robe est retenue au cou par une chaînette à rosettes d’or avec un filigrane d’argent, qui reprend en plus petit le motif de la ceinture. Cette chaînette passe dans les ajourés de son grand décolleté en réunissant les plis qui forment une sorte de petit jabot. Le cou de Marie émerge de ce plissé blanc avec la grâce d’une fleur entourée d’une gaze précieuse et paraît encore plus frêle et blanc : on dirait une fleur de lys qui s’épanouit sur son visage de lys, que l’émotion rend encore plus pâle et plus frais. C’est le visage d’une hostie très pure.

Ses cheveux ne lui tombent plus sur les épaules. Ils sont gracieusement disposés en tresses entrelacées, maintenues depuis le haut de la tête par des épingles à cheveux en argent bruni, faites en broderie à filigrane. Le voile de sa mère est disposé sur ces tresses et retombe en beaux plis au-dessous de la lame précieuse qui enserre son front très blanc. Comme Marie est plus petite que sa mère, il lui tombe jusqu’aux reins et dépasse même les hanches, alors qu’il arrivait à la ceinture d’Anne.

Elle n’a rien aux doigts, mais porte des bracelets aux poignets. Là encore, ses poignets sont si fins que les lourds bracelets de sa mère glissent jusque sur ses mains ; peut-être même que, si elle secouait les mains, ils tomberaient par terre.

13.2

Ses compagnes la regardent de tous côtés et l’admirent.

Leurs questions et leurs cris d’émerveillement forment un gai gazouillis d’oiseaux.

« Ce sont les bijoux de ta mère ?

– Ils sont anciens, n’est-ce pas ?

– Comme elle est belle, cette ceinture, Sarah !

– Et ce voile, Suzanne ! Vois cette finesse ! Regarde les lys qui y sont tissés !

– Fais-moi voir tes bracelets, Marie ! Ils appartenaient à ta mère ?

– Elle les mettait. Mais ce sont ceux de la mère de Joachim, mon père.

– Oh, regarde ! Ils portent le sceau de Salomon entrelacé à de petits rameaux de palmier et d’olivier et, au milieu, il y a des lys et des roses. Ah, qui a effectué un travail si parfait et si minutieux ?

– Ceux de la maison de David, explique Marie. Cela fait des siècles que les femmes de sa race les portent à leur mariage, et ils se transmettent par héritage.

– C’est vrai, tu es héritière…

– On t’a tout apporté de Nazareth ?

– Non. A la mort de ma mère, ma cousine a pris mon trousseau chez elle pour le garder en bon état. Elle vient de me l’apporter.

– Où est-il ? Où est-il ? Montre-le à tes amies ! »

Marie ne sait comment faire… Elle désirerait être aimable, mais elle veut aussi éviter de déranger toutes ses affaires, disposées dans trois coffres pesants.

Mais les maîtresses viennent à son secours.

« L’époux est sur le point d’arriver. Ce n’est pas le moment de faire du désordre. Laissez-la tranquille, vous la fatiguez, et allez plutôt vous préparer. »

L’essaim des bavardes s’éloigne, un peu boudeur. Marie peut profiter en paix de la présence de ses maîtresses, qui lui adressent louanges et bénédictions.

13.3

A son tour, Elisabeth s’est approchée. Tout émue, Marie pleure parce qu’Anne, fille de Phanuel, l’appelle « Ma fille ! » et l’embrasse avec une affection vraiment maternelle. Elisabeth lui dit :

« Marie, ta mère n’est pas là, et pourtant elle est présente. Son âme exulte de joie auprès de toi. Et regarde : ce que tu portes, c’est une caresse qu’elle te fait. Tu y retrouves la saveur de ses baisers. Il y a bien longtemps, le jour où tu es entrée au Temple, elle m’a dit : “ Je lui ai préparé sa robe de mariée et son trousseau. Je veux que ce soit moi qui file le lin et fasse ses vêtements d’épouse, pour ne pas être absente le jour de sa joie. ” Et, tu sais ? Les derniers temps, quand je prenais soin d’elle, elle voulait chaque soir caresser tes premières robes et les vêtements que tu portes maintenant. Elle disait : “ J’y sens l’odeur de jasmin de ma petite fille, et je veux qu’elle sente là-dessus le baiser de sa maman. ” Que de baisers n’a-t-elle pas donnés à ce voile qui te couvre le front ! Plus de baisers qu’il n’y a de fils… Et quand tu mettras les linges qu’elle a tissés, pense que c’est moins le métier qui les a tissés que l’amour de ta mère. Quant à ces colliers… malgré les moments difficiles, ton père les a sauvés pour toi, pour que tu sois belle aujourd’hui, comme il convient à une princesse de David. Sois heureuse, Marie. Tu n’es pas orpheline, les tiens sont avec toi et tu as un époux qui est pour toi père et mère, tant il est parfait…

– Oh oui, c’est vrai ! Je ne peux vraiment pas me plaindre de lui. En moins de deux mois, il est venu deux fois et c’est aujourd’hui la troisième fois qu’il vient, défiant pluies et vents, pour prendre mes ordres… Pense donc : mes ordres ! Moi qui suis une pauvre femme et combien plus jeune que lui ! Et il ne m’a rien refusé. Il n’attend même pas que je le lui demande. On dirait qu’un ange lui souffle ce que je désire, et il m’en parle avant que je n’ouvre la bouche. La dernière fois, il m’a dit : “ Marie, je pense que tu préfèreras rester dans ta maison paternelle. Etant donné que tu es l’héritière, tu peux le faire si tu le crois bon. Je viendrai dans ta maison. Seulement, pour observer le rite, tu iras passer une semaine chez mon frère Alphée. Marie t’aime déjà tellement ! C’est de là que, le soir des noces, le cortège partira pour t’emmener à la maison. ” N’est-ce pas gentil ? Peu lui importe que les gens prétendent que sa maison ne me plaît pas… Elle m’aurait certainement plu, d’ailleurs, puisqu’il s’y trouve, lui qui est si bon. Mais, c’est sûr…, je préfère ma maison… à cause de mes souvenirs… Oh, qu’il est bon, Joseph !

– Qu’a-t-il dit de ton vœu ? Tu ne m’en as pas encore parlé.

– Il n’a fait aucune objection. Mieux, quand il en a su les raisons, il a dit : “ J’unirai mon sacrifice au tien. ”

– C’est un jeune saint », dit Anne, fille de Phanuel.

13.4

Le “ jeune saint ” entre à cet instant, en compagnie de Zacharie.

Il est vraiment superbe. Tout en jaune d’or, on dirait un souverain oriental. Une splendide ceinture porte sa bourse et un poignard, la première en maroquin à broderies d’or, le second, lui aussi, dans un fourreau en maroquin à rayures d’or. Sur la tête, il porte un turban en tissu, la coiffure habituelle qui sert de capuchon à certains peuples d’Afrique, comme les Bédouins. Il est maintenu en place par un cercle précieux, un fin fil d’or auquel sont attachés de petits bouquets de myrte. Il a un manteau tout neuf, plein de franges, dans lequel il se drape majestueusement. Ses yeux pétillent de joie. Il tient des bouquets de myrte en fleurs. Il salue :

« Paix à toi, mon épouse ! Paix à tous ! »

Après avoir été salué en retour, il ajoute :

« J’ai vu ta joie, le jour où je t’ai offert le rameau de ton jardin. J’ai donc pensé à apporter un peu du myrte que j’ai cueilli près de la grotte qui t’est si chère. J’aurais voulu y joindre des roses dont les premières fleurs apparaissent, contre ta maison. Mais elles n’auraient pas supporté plusieurs jours de voyage… Il ne me serait plus resté que les épines à l’arrivée. Or je ne veux t’offrir, ma bien-aimée, que des roses, je veux joncher ton chemin de fleurs délicates et parfumées, pour que tu puisses y poser le pied sans te salir ni trébucher.

– Oh, merci à toi, comme tu es bon ! Comment as-tu pu lui garder une telle fraîcheur ?

– J’ai attaché un vase à la selle et j’y ai mis les branches de fleurs en boutons. Elles ont fleuri en chemin. Les voici, Marie. Que ton front s’orne de la guirlande de pureté, symbole de l’épouse, mais d’une pureté toujours bien moindre que celle de ton cœur. »

Elisabeth et les maîtresses parent Marie de cette guirlande fleurie. Elles la forment en fixant au cercle précieux qui ceint son front les touffes blanches de myrte, alternant avec de petites roses blanches prises dans un vase posé sur un coffre.

Marie fait le geste de prendre son ample manteau blanc pour le mettre sur son dos, mais son époux la précède et l’aide à le fixer sur les épaules par deux épingles d’argent. Les maîtresses en arrangent les plis avec amour et grâce.

13.5

Tout est prêt. Pendant qu’on attend je ne sais quoi, Joseph prend Marie à part et lui dit :

« Ces temps-ci, j’ai repensé à ton vœu. Je t’ai dit que je le partageais. Mais, plus j’y pense, plus je me rends compte que le naziréat temporaire ne suffit pas, même si on le renouvelle à plusieurs reprises. Je t’ai comprise, Marie. Je ne mérite pas encore la parole de la Lumière, mais un murmure m’arrive déjà. Et cela me permet de comprendre ton secret, du moins dans ses grandes lignes. Je suis un pauvre ignorant, Marie, un simple ouvrier. Je suis illettré et je ne possède pas de trésors. Mais mon trésor, je le dépose à tes pieds, pour toujours : ma chasteté absolue, pour être digne de me tenir à tes côtés, toi la Vierge de Dieu, ma “ sœur épouse, mon jardin clos, ma source scellée ”, comme l’a dit notre aïeul[1], qui a peut-être écrit le Cantique des cantiques en te voyant, toi… Je serai le gardien de ce jardin parfumé où se trouvent les fruits les plus précieux et dont une source d’eau vive jaillit avec une douce impétuosité : ta douceur, ô mon épouse dont la pureté a conquis mon âme, ô ma toute belle. Tu es plus belle que l’aurore, tu es un soleil resplendissant car c’est ton cœur qui resplendit, ô toi qui es tout amour pour ton Dieu et pour le monde, à qui tu veux donner le Sauveur par le sacrifice de ta vie de femme. Viens, ma bien-aimée. »

Il la prend délicatement par la main et la conduit vers la porte. Les autres les suivent et, à l’extérieur, ses compagnes en fête s’unissent à eux, toutes vêtues de blanc et voilées.

13.6

Ils passent des cours et des portiques, au milieu de la foule qui les observe, et parviennent à un endroit qui n’est plus le Temple, mais qui paraît être une salle consacrée au culte. On y voit en effet des lampes et des rouleaux de parchemin comme dans les synagogues. Les époux s’avancent en face d’un pupitre élevé, une sorte de chaire, et ils attendent. Les autres se mettent en rangs derrière eux. D’autres prêtres et des curieux s’ins­tallent au fond.

Le grand-prêtre entre solennellement. Les curieux chu­­chotent :

« C’est lui qui les marie ?

– Oui, parce que l’épouse est de race royale et sacerdotale, une fleur de David et d’Aaron. C’est une vierge du Temple. L’époux est de la tribu de David. »

Le grand-prêtre met la main droite de l’épouse dans celle de l’époux et les bénit solennellement :

« Que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob soit avec vous. Qu’il vous unisse et que s’accomplisse en vous sa bénédiction, en vous donnant sa paix et une nombreuse postérité ainsi qu’une longue vie et une mort bienheureuse dans le sein d’Abraham. »

Puis il se retire, aussi solennellement qu’il est entré.

Cette promesse échangée, Marie est l’épouse de Joseph.

Tous sortent et, toujours en bon ordre, ils vont dans une pièce où est rédigé le contrat de mariage. Il y est précisé que Marie, héritière de Joachim, de la descendance de David, et d’Anne, de la descendance d’Aaron, apporte en dot à son époux sa maison et ses biens annexes, son trousseau personnel et tout ce qu’elle a hérité de son père.

Tout est accompli.

13.7

Les époux sortent dans la cour, puis se dirigent vers la sortie, près du quartier des femmes affectées au Temple. Un grand chariot confortable les attend. Une toile sert d’abri, et les lourds coffres de Marie s’y trouvent déjà.

Après bien des adieux, embrassements et larmes, bénédictions, conseils et recommandations, Marie monte avec Elisabeth et s’installe à l’intérieur du chariot. Joseph et Zacharie s’asseyent à l’avant. Ils ont enlevé leurs manteaux de fête et sont tous enveloppés dans un grand manteau foncé.

Le chariot part au trot pesant d’un gros cheval de couleur bai-brun. Les murs du Temple s’éloignent, puis ceux de la cité, et voici la campagne, toute renouvelée, fraîche et fleurie sous le premier soleil du printemps. Les blés ont déjà la hauteur d’une main et leurs jeunes feuilles pareilles à des émeraudes ondoient sous une brise légère qui sent les fleurs de pêcher et de pommier, de trèfle et de menthe sauvage.

Marie pleure doucement sous son voile, et, de temps à autre, elle soulève la toile pour jeter un dernier coup d’œil sur le Temple qui s’éloigne, sur la cité qu’elle quitte…

La vision s’arrête là.

13.8

Jésus dit :

« Que dit le livre de la Sagesse[2] pour chanter ses louanges ? “ En elle est, en effet, un esprit intelligent, saint, unique, multiple, subtil. ” Il poursuit par l’énumération de ses dons et ce passage se termine sur ces mots : “ … qui peut tout, surveille tout, pénètre à travers tous les esprits, les intelligents, les purs, les plus subtils… La Sagesse… traverse et pénètre tout à cause de sa pureté. Elle est en effet une effusion de la puissance de Dieu… aussi rien de souillé ne s’introduit en elle. Car elle est… une image de sa bonté. Bien qu’étant seule, elle peut tout, demeurant en elle-même elle renouvelle l’univers et, d’âge en âge passant en des âmes saintes, elle en fait des amis de Dieu et des prophètes. ”

13.9

Tu l’as vu, ce n’est pas par culture humaine, mais grâce à une révélation surnaturelle que Joseph sait lire dans le livre scellé de la Vierge toute pure ; son “ regard ” lui permet de percevoir les vérités prophétiques en pénétrant un mystère surnaturel là où les autres n’auraient vu qu’une grande vertu. Imprégné de cette sagesse, qui est effluve de la vertu de Dieu et émanation certaine du Tout-Puissant, il avance d’une âme assurée dans l’océan de ce mystère de grâce qu’est Marie. Il se met en harmonie avec elle par des échanges spirituels dans lesquels, plus que les lèvres, ce sont deux esprits qui se parlent dans le silence sacré des âmes où ils n’entendent que la voix de Dieu ; or seuls la perçoivent ceux qui sont agréables à Dieu, parce qu’ils le servent fidèlement et sont remplis de lui.

La sagesse du Juste s’accroît par son union à celle qui est pleine de grâce et grâce à sa présence. Elle le prépare à pénétrer les secrets de Dieu les plus élevés et à savoir les protéger et les défendre contre les pièges des hommes ou des démons. Ce faisant, elle le renouvelle. Elle transforme le juste en saint et le saint en gardien de l’Epouse et du Fils de Dieu.

Sans soulever le sceau de Dieu, lui, le chaste qui porte désormais sa chasteté à un héroïsme angélique, peut lire la parole de feu inscrite sur le diamant virginal par le doigt de Dieu ; il y lit ce que, par prudence, il tait, mais qui est bien plus grand que ce que Moïse a pu graver sur les tables de pierre. Et, pour qu’aucun œil profane ne viole ce Mystère, il se place, tel un sceau sur le sceau, en archange de feu sur le seuil du paradis, où l’Eternel prend ses délices “ en se promenant à la brise du soir ” en devisant avec celle qui fait son amour, son Bois de lys en fleurs, sa Brise dont les parfums embaument, son frais Zéphyr du matin, sa belle Etoile, celle qui fait les délices de Dieu. La nouvelle Eve est là devant lui, non pas en tant qu’os de ses os ni chair de sa chair, mais comme la compagne de sa vie. C’est de l’Arche vi­vante de Dieu qu’il reçoit la tutelle, et il doit la rendre à Dieu aussi pure qu’il l’a reçue.

“ Epouse de Dieu ”, était-il écrit dans ce livre mystique aux pages immaculées… Lorsque, à l’heure de l’épreuve, le soupçon le tortura, il souffrit comme personne, à la fois en tant qu’homme et en tant que serviteur de Dieu, du sacrilège qu’il suspectait. Mais cette épreuve était encore à venir. En ce moment, en ce temps de grâce, il voit et se met au service de Dieu de la manière la plus authentique qui soit. C’est plus tard que viendra l’orage de l’épreuve, comme pour tous les saints, pour que, ainsi éprouvés, ils deviennent des coadjuteurs de Dieu.

13.10

Que lit-on[3] dans le Lévitique ? “ Parle à Aaron ton frère : qu’il n’entre pas à n’importe quel moment dans le sanctuaire derrière le voile, en face du propitiatoire qui se trouve sur l’arche. Il pourrait mourir, car j’apparais au-dessus du propitiatoire dans une nuée. Voici comment il pénètrera dans le sanctuaire : avec un taureau destiné à un sacrifice pour le péché et un bélier pour un holocauste. Il revêtira une tunique de lin consacrée, il portera à même le corps un caleçon de lin. ”

Au moment où Dieu le veut et autant qu’il le veut, Joseph pénètre réellement dans le sanctuaire de Dieu, de l’autre côté du voile qui cache l’arche sur laquelle plane l’Esprit de Dieu ; il s’offre lui-même et offrira l’Agneau en holocauste pour le péché du monde et l’expiation de ce péché. Il le fait, vêtu de lin et avec sa virilité mortifiée, pour en abolir les instincts qui, un jour, au commencement des temps, ont triomphé, lésant les droits de Dieu sur l’homme, mais vont être écrasés dans le Fils, sa Mère et son père putatif, afin que les hommes reviennent à la grâce et pour rendre à Dieu ses droits sur l’homme. C’est par sa chasteté perpétuelle qu’il accomplit tout cela.

Joseph n’était pas au Golgotha ? Vous semble-t-il qu’il ne soit pas au nombre des corédempteurs ? En vérité, je vous dis qu’il fut le premier d’entre eux. C’est pourquoi il est grand aux yeux de Dieu, grand en raison de son sacrifice, de sa patience, de sa constance et de sa foi. Qui a la foi la plus profonde, sinon celui qui croit sans avoir vu les miracles du Messie ?

13.11

Que soit loué mon père putatif, cet exemple pour vous de ce qui vous manque le plus : la pureté, la fidélité et le parfait amour. Que soit loué celui qui a merveilleusement lu le Livre scellé, instruit par la Sagesse pour savoir comprendre les mystères de la grâce, l’homme élu par Dieu pour protéger le Salut du monde contre les pièges de tous ses ennemis. »

13.1

¡Qué guapa está María, rodeada de sus amigas y sus maestras jubilosas, vestida para los esponsales! Entre aquéllas está también Isabel.

Va toda vestida de blanquísimo lino, tan seríceo y fino que parece de preciosa seda. Ciñe su grácil cintura un cinturón burilado de oro y plata, hecho todo de medallones unidos por delgadas cadenas — cada uno de los medallones es una filigrana engastada en la pesada plata bruñida por el tiempo — y, quizás porque es demasiado largo para Ella, que todavía es una delicada jovencita, le pende por delante con los tres últimos medallones, cayendo entre los pliegues del vestido amplísimo, que a su vez termina en una pequeña cola debido a su largura. Calzan sus piececitos unas sandalias de piel blanquísima con hebillas de plata.

El vestido está sujeto al cuello por una cadenita de rosetas de oro y de filigrana de plata, que presentan en pequeño el mismo motivo del cinturón. La cadenita pasa a través de los anchos ojales del amplio cuello del vestido, acortándolo, por tanto, en frunces que forman como una pequeña puntilla. El cuello de María sobresale entre ese candor fruncido, con la gracia de un tierno tallo fajado con una gasa preciada, y así parece aún más grácil y blanco: un tallito de azucena culminado por el rostro lilial, el cual, por la emoción, se ve aún más pálido y más puro: un rostro de hostia purísima.

El pelo ya no le pende sobre los hombros. Está graciosamente dispuesto en nudo de trenzas. Unas valiosas horquillas de plata bruñida, con un trabajo de filigrana que cubre enteramente la parte superior del arco, sujetan las trenzas. El velo materno apoya sobre ellas y desciende, formando lindos pliegues, por debajo del estrecho aro que lleva ajustado a la frente blanquísima; desciende hasta las caderas, porque María no tiene la altura de su madre y el velo le llega más abajo de ellas, mientras que a Ana le llegaba sólo a la cintura.

No lleva anillos en las manos; en las muñecas, unas pulseras. Pero estas muñecas son tan delgadas, que las pesadas pulseras maternas apoyan sobre el dorso de las manos y quizás, si sacudiera las manos, se caerían al suelo.

13.2

Las compañeras la miran absortas desde todos los puntos, y con maravilla. Con sus preguntas y con sus frases de admiración crean un festivo trinar de gorrioncillos.

«¿Son de tu madre?».

«Antiguas, ¿verdad?».

«¡Qué bonito, Sara, ese cinturón!».

«¿Y este velo, Susana? ¡Mira que finura! ¡Fíjate estas azucenas tejidas en el velo!».

«¡Déjame ver las pulseras, María! ¿Eran de tu madre?».

«Las llevó ella, pero son de la madre de Joaquín, mi padre».

«¡Oh, mira! Tienen el sigilo de Salomón entrelazado con sutiles ramitas de palma y olivo, y entre ellas hay azucenas y rosas. ¡Oh! ¿Quién habrá realizado un trabajo tan perfecto y minucioso?».

«Son de la casa de David» explica María. «Hace ya siglos que las llevan las mujeres de esta estirpe cuando se van a casar, y van pasando a las herederas».

«¡Ah, ya! Tú eres hija heredera...».

«¿Te han traído todo de Nazaret?».

«No. Cuando murió mi madre, mi prima se llevó a su casa el ajuar para conservarlo sin que se dañase. Ahora me lo ha traído».

«¿Dónde está? ¿dónde está? Enséñanoslo a las amigas».

María no sabe qué hacer... Quisiera ser amable, pero no querría remover todas las cosas, que están ordenadas en tres pesados baúles.

Vienen en su ayuda las maestras: «El novio está para llegar. No es el momento de crear confusión. Dejadla. Que la cansáis. Id a prepararos».

El gárrulo enjambre se aleja un poco enfadado. María puede así gozar en paz de la compañía de sus maestras, las cuales le dirigen palabras de alabanza y bendición.

13.3

Isabel también se ha acercado, y, dado que María, emocionada, llora porque Ana de Fanuel la llama hija y la besa con un afecto verdaderamente maternal, le dice: «María, tu madre no está presente, pero sí está presente. Su espíritu se regocija junto al tuyo, y, mira, las cosas que llevas te traen de nuevo su caricia. En ellas sientes aún el sabor de sus besos. Un día ya lejano, el día en que viniste al Templo, me dijo: “Le he preparado los vestidos y el ajuar para cuando se case, porque quiero ser yo la que le haya hilado las telas y le haya hecho los vestidos, para no estar ausente en el día de su alegría”. Mira, al final, cuando yo la asistía, ella quería todas las noches acariciar tus primeros vestidos y este que llevas ahora, y decía: “Aquí siento el olor de jazmín de mi pequeñuela, aquí quiero que Ella sienta el beso de su mamá”. ¡Cuántos besos dio a este velo que cubre tu frente! ¡Más besos que hilos tiene!... Y, cuando uses estas telas hiladas por ella, piensa que más que la estambre los ha hecho el amor de tu madre. Y estas joyas... Tu padre las salvó para ti incluso en los momentos difíciles, para que te embellecieran, como corresponde a una princesa de David, en este momento. Alégrate, María. No estás huérfana; los tuyos están contigo, y quien va a ser tu marido es tan perfecto, que es para ti padre y madre...».

«¡Oh, sí! ¡Eso es verdad! No puedo quejarme de él, ciertamente. En menos de dos meses ha venido dos veces, y hoy viene por tercera vez, desafiando a las lluvias y al tiempo ventoso, declarándose sujeto a mí... Fíjate: ¡sujeto a mí! ¡Yo, que soy una pobre mujer, y mucho más joven que él! Y no me ha negado nada. Es más, ni siquiera espera a que yo pida. Parece como si un ángel le dijera lo que deseo, y me lo dice él antes de que yo hable. La última vez me dijo: “María, creo que preferirás estar en tu casa paterna. Dado que eres hija heredera, lo puedes hacer, si lo ves oportuno. Yo iré a tu casa. Solamente para observar el rito, tú vas durante una semana a casa de Alfeo, mi hermano. María te quiere ya mucho. De allí partirá la tarde de la boda el cortejo que te llevará a casa”. ¿No es amable por su parte? No le ha importado ni siquiera el dar pie a la gente para decir que él no tiene una casa que me guste... A mí me hubiera gustado en todo caso, por estar él, que es tan bueno, en ella. Pero sin duda prefiero la mía... por los recuerdos... ¡Oh, José es bueno!».

«¿Qué dijo del voto? Todavía no me has comentado nada».

«No puso ninguna objeción. Es más, conocidas las razones del mismo, dijo: “Uniré mi sacrificio al tuyo”».

«¡Es un joven santo!». dice Ana de Fanuel.

13.4

El “joven santo” entra en este momento, acompañado de Zaca­rías.

Su figura es, literalmente hablando, espléndida. Todo de amarillo oro, parece un soberano oriental. Bolsa y puñal penden de un espléndido cinturón: aquélla, de tafilete bordado en oro; el puñal, en una vaina con guarniciones bordadas en oro, también de tafilete. Cubre su cabeza un turbante, la típica faja de tela como la llevan todavía ciertos pueblos de África, los beduinos por ejemplo; lo sujeta en torno un valioso arito de oro, delgado, que ciñe unos ramitos de mirto. Viste majestuosamente un manto completamente nuevo, con muchas franjas. Está radiante de alegría. En las manos lleva unos ramitos de mirto en flor.

Saluda diciendo: «¡A ti la paz, mi prometida! Paz a todos». Recibido el saludo de respuesta, dice: «Vi tu alegría el día en que te di la ramita de tu huerto. He pensado traerte este mirto que procede de la gruta que tanto estimas. Quería haberte traído las rosas que están en frente de tu casa, las primeras que están floreciendo ahora; pero las rosas no duran varios días de viaje... Habría llegado trayendo sólo espinas, y yo a ti, dilecta mía, te quiero ofrecer sólo rosas, y quiero sembrar tu camino de flores blandas y perfumadas, para que apoyes tu pie sobre ellas y no encuentres ni inmundicias ni asperezas».

«¡Oh, gracias, hombre de corazón bueno! ¿Cómo has logrado que llegara fresco?».

«He atado a la silla un recipiente y he metido dentro estas ramitas con las flores todavía en capullo. Durante el viaje han florecido. Tómalas, María. Que tu frente se enguirnalde de pureza, símbolo de la mujer prometida; aunque siempre será mucho menor que la pureza que hay en tu corazón».

Isabel y las maestras engalanan a María con la florida guirnaldita que se forma al fijar en el precioso aro los ramitos cándidos del mirto, e intercalan unas pequeñas, cándidas rosas, que había en un jarrón encima de un arca.

María hace ademán de coger su amplio manto cándido para colocárselo prendido a los hombros. Pero su prometido la precede en el gesto y la ayuda a fijar con dos hebillas de plata, en los hombros, este amplio manto suyo. Las maestras disponen los pliegues con amor y gracia.

13.5

Todo está preparado. Mientras esperan a no sé qué, José dice (lo dice apartándose un poco con María): «He pensado este tiempo en tu voto. Ya te dije que lo comparto. Pero, cuanto más pienso en ello, más me doy cuenta de que no es suficiente el nazireato temporal, aunque se vaya renovando. Yo te he comprendido, María. No merezco todavía la palabra de la Luz, pero sí me llega un murmullo de su voz, y ello me pone en condiciones de leer tu secreto, al menos en sus líneas maestras. Soy un pobre ignorante, María. Soy un pobre obrero. Ni sé de letras ni tengo tesoros, mas a tus pies pongo mi tesoro, para siempre. Mi castidad absoluta, para ser digno de estar a tu lado, Virgen de Dios, “hermana mía, novia, cerrado huerto, fuente sellada”, como dice el Antepasado nuestro, que quizás escribió el Cantar viéndote a ti... Yo seré el guardián de este huerto de perfumes en que se dan las más preciadas frutas, donde mana una vena de agua viva con ímpetu suave: ¡tu dulzura, prometida mía, que con tu candor — ¡oh, llena de hermosura! — me has conquistado el espíritu! ¡Oh, tú, más hermosa que una aurora; Sol, que resplandeces porque te resplandece el corazón; oh, toda amor para con tu Dios y para con el mundo al que quieres dar el Salvador con tu sacrificio de mujer! ¡Ven, mi amada!». Y coge delicadamente su mano para guiarla hacia la puerta.

Los siguen todos los demás. Afuera se añaden las joviales compañeras, enteramente de blanco todas ellas y con velos.

13.6

Van por patios y pórticos, entre la muchedumbre observadora, hasta llegar a un punto que ya no pertenece al Templo; parece, más bien, una sala dada para el culto, como se deduce de la existencia en ella de lámparas y rollos de pergaminos como en las sinagogas. Los novios caminan hasta llegar frente a un alto atril (casi una cátedra), y esperan. Los demás, perfectamente en orden, se ponen detrás de ellos. Otros sacerdotes y gente simplemente curiosa se agolpan en el fondo de la sala.

Entra, solemne, el Sumo Sacerdote. Rumor de los curiosos: «¿Es él el que los casa?».

«Sí, porque es de casta real y sacerdotal. La novia es flor de David y Aarón, y virgen del Templo; el novio, de la tribu de David».

El Pontífice pone la mano derecha de la novia en la del novio y los bendice solemnemente: «El Dios de Abraham, Isaac y Jacob esté con vosotros. Que Él os una y se cumpla en vosotros su bendición, dándoos su paz y una numerosa descendencia con larga vida y muerte beata en el seno de Abraham». Luego se retira, solemne como había entrado.

Se lleva a cabo la promesa recíproca. María es la prometida-esposa de José.

Todos salen y, en perfecto orden, van a una sala, en la cual se redacta el contrato de matrimonio, donde se dice que María, hija heredera de Joaquín de David y Ana de Aarón, da como dote a su prometido-esposo su casa y bienes anejos y su ajuar personal así como cualquier otro bien heredado de su padre.

Todo queda cumplido.

13.7

Los esposos salen al patio, le atraviesan, van hacia la salida, que está cerca de la sección de las mujeres dedicadas al Templo. Los está esperando un carro cómodo y voluminoso. Va provisto de una cortina protectora. En él ya están colocados los pesados arcones de María.

Despedidas, besos y lágrimas, bendiciones, consejos, recomendaciones... María sube con Isabel y se pone en el interior del carro; en la parte de delante se ponen José y Zacarías. Se han quitado los mantos de fiesta y se han arrollado en unas capas oscuras.

El carro se pone en marcha, al trote pesado de un caballazo oscuro. Los muros del Templo se alejan, y luego los de la ciudad. Ya se ve el campo, nuevo, fresco, florido bajo los primeros soles de la primavera, con los trigos ya alzados un buen palmo del suelo, que parecen esmeraldas transformadas en hojitas ondulantes bajo una brisa ligera con sabor a flores de melocotonero y manzano, con sabor a tréboles en flor y a hierbabuenas silvestres.

María llora en voz baja, al amparo de su velo, y, de vez en cuando, corre un poco la cortina y mira una vez más al Templo lejano, a la ciudad dejada...

La visión cesa así.

13.8

Dice Jesús:

«¿Qué dice el libro de la Sabiduría al cantar sus alabanzas?: “En la sabiduría está presente, efectivamente, el espíritu de inteligencia, santo, único, múltiple, sutil”. Y continúa enumerando sus dotes, para terminar el período con estas palabras: “... que todo lo puede, todo lo prevé; que comprende a todos los espíritus, inteligente, puro, sutil. La sabiduría penetra con su pureza, es vapor de la virtud de Dios... por ello en ella no hay nada impuro... imagen de la bondad de Dios. Es única y, no obstante, lo puede todo; es inmutable y da vida nueva a todas las cosas; se comunica a las almas santas; forma a los amigos de Dios y a los profetas”.

13.9

Ya has visto cómo José, no por cultura humana, sino por instrucción sobrenatural, sabe leer en el libro sellado de la Virgen sin mancha; y cómo se acerca extremamente a las verdades proféticas con ese su “ver” un misterio sobrehumano donde los demás veían únicamente una gran virtud. Impregnado de esta sabiduría, que es vapor de la virtud de Dios y emanación cierta del Omnipotente, se conduce con espíritu seguro por el mar de este misterio de gracia que es María, se armoniza con Ella con espirituales contactos — en que se hablan, más que los labios, los dos espíritus en el sagrado silencio de las almas — donde sólo Dios oye voces que perciben también los que le son gratos por servirle con fidelidad y por estar llenos de Él.

La sabiduría del Justo, que aumenta por la unión con la Toda Gracia y por la cercanía a Ella, le prepara a penetrar en los secretos más altos de Dios y a poderlos tutelar y defender de insidias humanas y demoníacas. Y contemporáneamente le va renovando. Del justo hace un santo; del santo, el custodio de la Esposa y del Hijo de Dios.

Sin quitar el sello de Dios, él, el casto, que ahora lleva su castidad a heroísmo angélico, puede leer la palabra de fuego escrita sobre el diamante virginal por el dedo de Dios, y en él lee aquello que su prudencia no dice, y que es mucho más grande que lo que leyó Moisés en las tablas de piedra. Y a fin de que ningún ojo profano alcance este Misterio, él se pone, como sello sobre el sello, como arcángel de fuego, a la entrada del Paraíso, dentro del cual el Eterno encuentra sus delicias “paseando al fresco del atardecer” y hablando con Aquella que es su amor, bosque de azucena en flor, aura perfumada de aromas, viento suave de frescura matutina, hermosa estrella, delicia de Dios. La nueva Eva está allí, en su presencia. No es hueso de sus huesos ni carne de su carne; sí, compañera de su vida, Arca viva de Dios. Él la recibe para tutelarla, y a Dios debe restituírsela, pura como la ha recibido.

“Desposada con Dios” estaba escrito en ese libro místico de inmaculadas páginas... Y cuando la duda, sibilante, en la hora de la prueba, le sugirió su tormento, él, como hombre y como siervo de Dios, sufrió, como ninguno, por causa del temido sacrilegio. Pero ésta fue la prueba futura. Ahora, en este tiempo de gracia, él ve y se pone a sí mismo al servicio más auténtico de Dios. Luego vendrá la tempestad de la prueba, como para todos los santos, para ser probados y venir así a ser ayudantes de Dios.

13.10

­¿Qué se lee en el Levítico? “Di a Aarón, tu hermano, que no entre en cualquier tiempo en el santuario que está detrás del Velo, ante el Propiciatorio que cubre al Arca, para no morir — pues Yo apareceré en la nube sobre el oráculo —, si no hace antes estas cosas: ofrecerá un novillo por el pecado y un carnero como holocausto; llevará la túnica de lino y con calzones de lino cubrirá su desnudez”.

Y verdaderamente José entra, cuando Dios quiere y cuanto Dios quiere, en el santuario de Dios; y traspasa el velo que cela el Arca sobre la cual está suspendido el Espíritu de Dios; y se ofrece a sí mismo y ofrecerá al Cordero, holocausto por el pecado del mundo, expiación de tal pecado. Y esto lo hace, vestido de lino, mortificados los miembros viriles para abolir su sensualidad, la cual, una vez, al inicio de los tiempos, triunfó, lesionando el derecho de Dios sobre el hombre; mas ahora será conculcada en el Hijo, en la Madre y en el padre putativo, para restituir a los hombres a la Gracia y devolverle a Dios su derecho sobre el hombre. Esto lo hace con su castidad perpetua.

¿No estaba José en el Gólgota? ¿Os parece que no está en el número de los corredentores? En verdad os digo que fue el primero de ellos, y que grande es, por tanto, ante los ojos de Dios. Grande por el sacrificio, la paciencia, la constancia y la fe. ¿Qué fe será mayor que ésta, que creyó sin haber visto los milagros del Mesías?

13.11

Sea alabado mi padre putativo, ejemplo para vosotros de aquello que en vosotros más falta: pureza, fidelidad y perfecto amor. Gloria al magnífico lector del Libro sellado, que fue instruido por la Sabiduría para saber comprender los misterios de la Gracia y que fue elegido para tutelar la Salvación del mundo contra las insidias de todos los enemigos».


Notes

  1. notre aïeul est Salomon, dans : Ct 4, 12.
  2. Que dit le livre de la Sagesse, en : Sg 7, 22-27.
  3. Que lit-on… en : Lv 16, 2-4.