Los Escritos de Maria Valtorta

239. La parabole des poissons et celle de la perle.

239. La parábola de los peces, la parábola de la perla,

239.1

Tout le monde s’est réuni dans la vaste pièce de l’étage supérieur. L’orage violent a tourné en une pluie persistante qui, tantôt se fait légère comme si elle voulait finir, tantôt redouble avec une furie imprévue. Le lac, aujourd’hui, n’est vraiment pas bleu mais jaunâtre, avec des traînées d’écume quand l’orage s’accompagne de rafales de vent, ou gris de plomb avec de l’écume blanche quand l’orage se calme. Les collines, toutes ruisselantes, avec leurs frondaisons qui ploient encore sous le poids de la pluie, avec des branches qui pendent, brisées par le vent, et quantité de feuilles arrachées par la grêle, forment de tous côtés des petits bras d’eaux jaunâtres qui charrient dans le lac des feuilles, des pierres, de la terre arrachée aux pentes. La lumière est restée voilée, verdâtre.

Assise près de la fenêtre qui ouvre sur les collines, Marie se tient dans la pièce avec Marthe et Marie-Madeleine, ainsi que deux autres femmes dont je ne sais trop qui elles sont. Mais j’ai l’impression qu’elles sont déjà connues de Jésus, de Marie et des apôtres, car elles sont à l’aise. Certainement plus que Marie-Madeleine qui reste immobile, la tête baissée, entre la Vierge et Marthe. Elles ont remis leurs vêtements séchés devant le feu et débarrassés de la boue. Mais je m’exprime mal. La Vierge a remis son vêtement de laine bleu foncé, mais Marie-Madeleine porte un vêtement d’emprunt, court et étroit pour elle qui est grande et bien formée, et elle cherche à parer aux défauts du vêtement en restant enveloppée dans le manteau de sa sœur. Elle a rassemblé ses cheveux en deux grosses tresses qu’elle noue sur la nuque n’importe comment parce que, pour soutenir leur poids, il faudrait bien plus que quelques épingles rassemblées par-ci par-là. En effet, depuis, j’ai toujours remarqué que Marie-Madeleine complète les épingles avec un ruban qui est une sorte de fin diadème dont la couleur paille se confond avec l’or de ses cheveux.

De l’autre côté de la pièce, assis sur des tabourets ou sur les rebords des fenêtres, il y a Jésus avec les apôtres et le propriétaire de la maison. Il manque le serviteur de Marthe. Pierre et les autres pêcheurs étudient le temps en faisant des pronostics pour le lendemain. Jésus écoute ou répond à ceci et à cela.

« Si j’avais su, j’aurais dit à ma mère de venir. Il serait bon qu’elle s’habitue à ses compagnes, dit Jacques, fils de Zébédée, en regardant du côté des femmes.

– Hé ! Si on avait su !…

239.2

Mais pourquoi maman n’est-elle pas venue avec Marie ? demande Jude à son frère Jacques.

– Je ne sais pas. Je me le demande moi aussi.

– N’est-elle pas malade ?

– Marie nous l’aurait dit.

– Je vais le lui demander. »

Et Jude va trouver les femmes. On entend la voix claire de Marie répondre :

« Elle va bien. C’est moi qui lui ai épargné une grande fatigue par cette chaleur. Nous nous sommes échappées comme deux fillettes, n’est-ce pas, Marie ? Marie de Magdala est arrivée le soir, à la nuit, et nous sommes parties à l’aube. J’ai seulement dit à Alphée : “ Voici la clé. Je reviendrai bientôt. Dis-le à Marie [la mère de Jude et de Jacques]. ” Et je suis venue.

239.3

– Nous reviendrons ensemble, Mère. Dès que le temps sera beau et que Marie aura un vêtement, nous traverserons tous ensemble la Galilée en accompagnant les sœurs jusqu’au chemin le plus sûr. Ainsi elles seront connues aussi de Porphyrée, de Suzanne, de vos femmes et de vos filles, Philippe et Barthélemy. »

Elle est pleine de tact, cette parole : “ elles seront connues ”, pour ne pas dire : “ Marie sera connue ! ” Elle est forte aussi et elle abat toutes les préventions et restrictions mentales des apôtres envers celle qui a été rachetée. Il l’impose, en vainquant leurs oppositions, la gêne qu’elle éprouve, tout. Marthe est rayonnante, Marie-Madeleine rougit et elle a un regard suppliant, reconnaissant, troublé, que sais-je ?… Marie la très sainte a son doux sourire.

« Où irons-nous pour commencer, Maître ?

– A Bethsaïde, puis à Nazareth en passant par Magdala, Tibériade et Cana. De là, par Japhia et Sémeron, nous irons à Bethléem de Galilée et puis à Sycaminon et à Césarée… »

Jésus est interrompu par un sanglot de Marie-Madeleine. Il lève la tête, la regarde, puis reprend comme si de rien n’était :

« A Césarée, vous trouverez votre char. J’ai donné cet ordre au serviteur et vous irez à Béthanie. Nous nous reverrons ensuite, à la fête des Tentes[1]. »

Marie-Madeleine se reprend vite et ne répond pas aux questions de sa sœur, mais elle sort de la pièce et se retire, à la cuisine peut-être, pendant un moment.

« Marie souffre, Jésus, en entendant dire qu’elle doit aller dans certaines villes. Il faut la comprendre… je le dis davantage pour les disciples que pour toi, Maître, dit Marthe, humble et angoissée.

– C’est vrai, Marthe. Mais il faut qu’il en soit ainsi. Si elle n’affronte pas tout de suite le monde et ne brise pas cet horrible tyran qu’est le respect humain, son héroïque conversion restera paralysée. Tout de suite et avec nous.

239.4

– Avec nous, personne ne lui dira rien. Je te l’assure, Marthe, et au nom de tous mes compagnons, promet Pierre.

– Mais bien sûr ! Nous l’entourerons comme une sœur. C’est ce qu’elle est, comme l’a dit Marie, et c’est ce qu’elle sera pour nous, confirme Jude.

– D’ailleurs… nous sommes tous pécheurs, et le monde ne nous a pas épargnés, nous non plus. C’est pourquoi nous comprenons ses combats, dit Simon le Zélote.

– Moi, je la comprends mieux que tous. Il est très méritoire de vivre dans les lieux où nous avons péché. Les gens savent qui nous sommes ! C’est une torture, mais c’est aussi une justice et une gloire d’y résister. C’est parce que la puissance de Dieu est évidente en nous, précisément, que nous suscitons des conversions, sans même ouvrir la bouche, dit Matthieu.

– Tu le vois, Marthe, ta sœur est comprise et aimée de tous. Et elle le sera toujours plus. Elle deviendra un signal indicateur pour nombre d’âmes coupables et tremblantes. C’est une grande force pour les bons aussi. Car, lorsque Marie aura brisé les dernières chaînes de ses sentiments humains, elle sera un feu d’amour. Elle a seulement orienté différemment l’exubérance de son sentiment. Elle a reporté sur un plan surnaturel la puissante faculté d’aimer qu’elle possède, et ensuite elle accomplira des prodiges. Je vous l’assure. Elle est encore troublée maintenant, mais vous la verrez, jour après jour, se pacifier et se fortifier dans sa nouvelle vie. Dans la maison de Simon, j’ai dit : “ Il lui a été beaucoup pardonné parce qu’elle aime beaucoup. ” Maintenant, je vous dis qu’en vérité tout lui sera pardonné parce qu’elle aimera son Dieu de toute sa force, de toute son âme, de toute sa pensée, de tout son sang, de toute sa chair, jusqu’à l’holocauste.

– Bienheureuse est-elle de mériter de telles paroles ! Je voudrais bien les mériter moi aussi, soupire André.

– Toi ? Mais tu les mérites déjà !

239.5

Approche, mon pêcheur ! Je veux te raconter une parabole qui semble faite pour toi.

– Maître, attends : je vais chercher Marie. Elle désire tellement connaître ton enseignement ! »

Pendant que Marthe sort, les autres disposent les sièges de façon à former un demi-cercle autour de celui de Jésus. Les deux sœurs reviennent et reprennent leur place à côté de la Vierge.

Jésus commence à parler :

« Des pêcheurs sortirent au large et jetèrent leurs filets à la mer puis, après le temps nécessaire, ils les tirèrent à bord. C’était un travail pénible qu’ils accomplissaient ainsi sur l’ordre d’un patron qui les avait chargés de fournir sa ville en poissons de premier choix. Il avait ajouté : “ Quant aux poissons nocifs ou de mauvaise qualité, inutile de les ramener à terre : rejetez-les à la mer. D’autres pêcheurs les prendront et, comme ils travaillent pour un autre patron, ils les amèneront à sa ville à lui parce que, là-bas, on consomme ce qui est nocif, ce qui rend de plus en plus horrible la ville de mon ennemi. Mais dans la mienne, qui est belle, lumineuse, sainte, il ne doit rien entrer de malsain. ”

Une fois le filet tiré à bord, les pêcheurs commencèrent le tri. Les poissons étaient abondants, de forme, de taille et de couleur différentes. Il y en avait de bel aspect, mais dont la chair était pleine d’arêtes, dont le goût était mauvais et dont l’estomac était rempli de boue, de vers, d’herbes en décomposition qui augmentaient encore le goût détestable de leur chair. D’autres au contraire paraissaient laids, ils avaient une gueule qui ressemblait à une face de criminel ou d’un monstre de cauchemar, mais les pêcheurs savaient que leur chair était exquise. D’autres enfin étaient si insignifiants qu’ils passaient inaperçus. Les pêcheurs travaillaient tant et plus. Leurs paniers étaient déjà pleins de poisson délicieux, mais il restait dans les filets les poissons insignifiants. “ Maintenant, cela suffit. Les paniers sont remplis. Rejetons tout le reste à la mer ”, dirent plusieurs pêcheurs.

Mais l’un d’eux qui avait peu parlé, alors que les autres vantaient ou tournaient en dérision les poissons qui leur passaient dans les mains, resta à fouiller dans le filet et découvrit encore dans le menu fretin deux ou trois poissons qu’il mit par-dessus les autres dans les paniers.

“ Mais que fais-tu là ? ” demandèrent ses collègues. “ Les paniers sont pleins, superbes. Tu les enlaidis en posant par-dessus, de travers, ces pauvres poissons-là. On dirait que tu veux les faire passer pour les plus beaux. ”

– “Laissez-moi faire : je connais cette sorte de poissons et je sais quel profit et quelle plaisir ils donnent. ”

Voilà donc cette parabole, qui se termine par la bénédiction du patron au pêcheur patient, expert et silencieux, qui a su discerner dans la masse les meilleurs poissons.

239.6

Maintenant, écoutez-en l’application.

Le patron de la ville belle, lumineuse et sainte, c’est le Seigneur. La ville, c’est le Royaume de Dieu, les pêcheurs, ce sont mes apôtres, les poissons de la mer, l’humanité où se trouvent toutes sortes de personnes. Quant aux bons poissons, ce sont les saints.

Le patron de la ville horrible, c’est Satan; la ville horrible, l’enfer. Ses pêcheurs représentent le monde, la chair, les passions mauvaises incarnées dans les serviteurs de Satan soit spirituels – autrement dit, les démons –, soit humains – autrement dit ceux qui sont les corrupteurs de leurs semblables –. Quant aux mauvais poissons, c’est l’humanité indigne du Royaume de Dieu : les damnés.

Parmi ceux qui pêchent les âmes pour la Cité de Dieu, il y aura toujours ceux qui rivaliseront avec le savoir-faire patient du pêcheur qui sait persévérer dans la recherche, justement dans les couches de l’humanité où ses autres compagnons, plus impatients, ont pris seulement ce qui paraissait bon à première vue. Malheureusement, il y aura aussi de ces pêcheurs qui, pour être trop distraits ou bavards, ne verront pas les bons poissons et les perdront : car le travail de tri exige attention et silence pour bien entendre les voix des âmes et les indications surnaturelles. Enfin, il y aura ceux qui, par excès d’intransigeance, repousseront aussi des âmes qui, si elles ne sont pas parfaites extérieurement, sont excellentes pour tout le reste.

Que vous importe si l’un de poissons que vous capturez pour moi montre des signes de luttes passées, ou présente des mutilations dues à toutes sortes de causes, si elles ne blessent pas son esprit ? Que vous importe si l’un d’eux, pour se libérer de l’Ennemi, s’est blessé et se présente avec ces blessures, s’il montre intérieurement la volonté ferme d’appartenir à Dieu ? Les âmes éprouvées sont des âmes sûres, plus que celles qui sont comme des enfants préservés par les langes, par le berceau et par leur mère, et qui dorment, sages et rassasiés, ou sourient tranquillement, mais qui peuvent par la suite, sous l’effet de l’âge, de la raison et des vicissitudes de la vie, donner lieu à de douloureuses surprises de déviations morales.

239.7

Je vous rappelle la parabole de l’enfant prodigue. Vous en entendrez d’autres, car je m’efforcerai toujours de faire pénétrer en vous un juste discernement dans la manière d’examiner les consciences et de choisir comment les guider : car toutes sont uniques, si bien que chacune a sa propre façon de sentir et de réagir aux tentations et aux enseignements.

Ne croyez pas qu’il soit facile de faire le tri des âmes. Bien au contraire. Cela demande un regard spirituel éclairé par la lumière divine, une intelligence pénétrée de sagesse divine et la possession héroïque des vertus, en particulier de la charité. Cela suppose la capacité à se concentrer dans la méditation, car toute âme est un texte obscur qu’il convient de lire et de pénétrer. Cela exige l’union continuelle à Dieu, en oubliant tous ses intérêts égoïstes. Vivre pour les âmes et pour Dieu. Surmonter les préventions, les ressentiments, les antipathies. Etre doux comme des pères et avoir une main de fer comme des guerriers : être doux pour conseiller et rendre courage, avoir une main de fer pour dire : “ Ce n’est pas permis et tu ne le feras pas. ” Ou encore : “ Voilà ce qu’il est bon de faire, et tu vas le faire. ” Car, pensez-y bien, beaucoup d’âmes seront jetées dans les marais infernaux, mais ce ne seront pas seulement des âmes de pécheurs : il y aura aussi des âmes de pêcheurs évangéliques, celles des hommes qui auront failli à leur ministère en contribuant à la perte de beaucoup d’autres âmes.

Un jour viendra – le dernier jour de la terre, le premier de la Jérusalem complète et éternelle – où les anges, comme les pêcheurs de la parabole, sépareront les justes des mauvais, afin que, sur l’ordre inexorable du Juge, les bons aillent au Ciel et les mauvais au feu éternel. C’est alors que sera connue la vérité sur les pêcheurs et les pêchés, alors les hypocrisies tomberont et le peuple de Dieu apparaîtra tel qu’il est, avec ses chefs et ceux qu’ils auront sauvés. Nous verrons alors que nombre de ceux qui paraissaient extérieurement les plus insignifiants ou les plus malmenés feront les splendeurs du Ciel, et que les pêcheurs tranquilles et patients sont ceux qui auront le plus œuvré, et ils resplendiront de joyaux pour tous ceux qu’ils auront sauvés.

Voilà l’explication de la parabole que je vous ai contée.

239.8

– Et mon frère ? Oh, mais !… »

Pierre le regarde longuement… puis regarde Marie-Madeleine…

« Non, Simon : pour elle, je n’ai aucun mérite. C’est le Maître seul qui a agi, dit André avec franchise.

– Mais les autres pêcheurs, ceux de Satan, prennent donc les restes ? demande Philippe.

– Ils essaient d’attraper les meilleurs, les âmes capables d’un plus grand prodige de la grâce, et ils se servent des hommes eux-mêmes pour le faire, en plus de leurs tentations. Il y en a tant dans le monde qui renoncent à leur droit d’aînesse pour un plat de lentilles !

– Maître, tu nous disais l’autre jour que ceux qui se laissent séduire par les choses du monde sont nombreux. Ce seraient encore ceux qui pêchent pour Satan ? demande Jacques, fils d’Alphée.

– Oui, mon frère. Dans cette parabole, l’homme se laisse séduire par la richesse qui pouvait lui permettre beaucoup de jouissances, en perdant tout droit au trésor du Royaume. Mais, en vérité, je vous dis que sur cent hommes, un tiers seulement sait résister à la tentation de l’or ou à d’autres séductions, et seule la moitié de ces derniers y arrive de manière héroïque. Pour s’être enserré volontairement dans les lacets du péché, le monde meurt d’asphyxie. Mieux vaut être dépouillé de tout que de posséder des richesses dérisoires et illusoires. Sachez agir comme des bijoutiers avisés : lorsqu’ils apprennent que, à un endroit, on a pêché une perle rarissime, ils ne se soucient guère de garder dans leurs coffres-forts quantité de petits bijoux, mais ils liquident tout pour acquérir cette merveilleuse perle.

– Dans ce cas, pourquoi fais-tu toi-même des différences dans les missions que tu confies aux personnes qui te suivent, et pourquoi nous dis-tu que nous devons considérer les missions comme des dons de Dieu ? Il faudrait donc renoncer même à celles-ci, puisqu’elles sont insignifiantes en comparaison du Royaume des Cieux ? demande Barthélemy.

– Elles ne sont pas insignifiantes, mais ce sont des moyens. Elles seraient insignifiantes (pis encore, elles ne seraient que des fétus de paille souillés) si elles devenaient un but humain dans la vie. Ceux qui manœuvrent pour obtenir un poste dans un but humain intéressé font de ce poste, même s’il est saint, un fétu de paille souillé. Mais faites-en une acceptation obéissante, un devoir joyeux, un holocauste total, et vous en ferez une perle rarissime. La mission est un holocauste, si elle est accomplie sans réserve, c’est un martyre, c’est une gloire. Elle fait couler larmes, sueur et sang, mais elle forme la couronne d’une royauté éternelle.

239.9

– Tu as vraiment réponse à tout !

– Mais m’avez-vous bien compris ? Comprenez-vous ce que je vous dis par des comparaisons trouvées dans les réalités quotidiennes, éclairées cependant par une lumière surnaturelle qui en fait une explication de réalités éternelles ?

– Oui, Maître.

– Alors souvenez-vous de cette méthode pour instruire les foules. Car c’est l’un des secrets des scribes et des rabbins : le souvenir. En vérité, je vous dis que chacun de vous, instruit par la sagesse qui assure la possession du Royaume des Cieux, est semblable à un père de famille qui tire de son trésor ce qui est utile à sa famille, en se servant de choses anciennes ou neuves, mais toutes dans le seul but de procurer du bien-être à ses enfants.

La pluie s’est arrêtée. Laissons les femmes en paix et allons chez le vieux Tobie qui va spirituellement ouvrir les yeux sur les réalités de l’au-delà. La paix soit avec vous, femmes. »

239.1

Están todos reunidos en la espaciosa habitación de arriba. El violento temporal se ha resuelto en una lluvia persistente, ora leve hasta casi desaparecer, ora intensa con repentina furia. El lago, de ninguna manera, está hoy azul: amarillento con estrías de espuma en los momentos de viento y aguacero, gris plúmbico con espumas blancas en las pausas del turbión. Las colinas —todas chorreando agua, con las frondas tan cargadas de lluvia, que todavía están plegadas, algunas ramas colgando quebradas por el viento, muchas hojas arrancadas por el granizo— muestran regatillos por todas partes, aguas amarillentas que llevan al lago hojas, piedras y tierra arrancada a sus pendientes. La luz ha quedado turbia, verdosa.

En la habitación están, sentadas junto a una ventana que mira a las colinas, María con Marta y la Magdalena, y otras dos mujeres que no sé exactamente quiénes son (tengo la impresión de que ya las conocen Jesús, María y los apóstoles, porque se las ve con soltura; sin duda, más que la Magdalena, que está muy quieta, cabizbaja, entre la Virgen y Marta).

Se han vuelto a poner los vestidos que han sido secados al fuego y cepillados para quitarles el barro. No, miento, la Virgen sí se ha puesto su vestido de lana azul marino, pero la Magdalena tiene uno prestado, corto y estrecho para ella, que es alta y bien modelada. Trata de remediar la escasez del vestido envolviéndose en el manto de su hermana. La Magdalena se ha recogido la cabellera en dos gruesas trenzas más o menos anudadas a la altura de la nuca, porque para sostener ese peso no bastan, de ninguna manera, las pocas horquillas que ha podido juntar en ese momento; en efecto, después siempre he visto que ayuda a las horquillas con una cinta fina, que le hace casi de sutil diadema, cuyo color paja se pierde en el oro de sus cabellos.

En el otro lado de la habitación, sentados unos en taburetes y otros en los alféizares de las ventanas, están Jesús con los apóstoles y el dueño de la casa. Falta el sirviente de Marta. Pedro y los otros pescadores están estudiando el tiempo, haciendo pronósticos para el día siguiente. Jesús escucha, o responde, a unos o a otros.

«Si lo hubiera sabido, le habría dicho a mi madre que viniera. Conviene que esta mujer se sienta en seguida relajada con las compañeras» dice Santiago de Zebedeo mirando un momento hacia las mujeres.

239.2

«¡Ya! ¡Si lo hubiéramos sabido!… Pero, ¿y por qué mamá no ha venido con María?» pregunta Judas Tadeo a su hermano Santiago.

«No lo sé. Eso me pregunto también yo».

«¿No será que se siente mal?».

«María lo habría dicho».

«Yo se lo pregunto» y Judas Tadeo va donde las mujeres.

Se oye la respuesta de la voz límpida de María: «Está bien. He sido yo, que le he ahorrado la paliza de este calor. Nos hemos fugado como dos niñas, ¿no es verdad, María? María llegó ya de noche y al alba hemos salido. Sólo le he dicho a Alfeo: “Aquí está la llave. Volveré pronto. Díselo a María”. Y he venido».

239.3

«Volveremos juntos, Madre. Iremos todos juntos por la Galilea, en cuanto el tiempo esté bien y María tenga un vestido. Acompañaremos a las hermanas hasta el camino más seguro. Así las conocerán también Porfiria, Susana y vuestras mujeres e hijas, Felipe y Bartolomé».

Dice: «las conocerán» y ello es exquisito, es por no decir: «conocerán a María». También es fuerte, y abate todas las prevenciones y restricciones mentales de los apóstoles hacia la redimida. La impo­ne, venciendo las resistencias de ellos, la vergüenza de ella y todo. A Marta se le ilumina el rostro, María Magdalena se ruboriza y mira suplicante, agradecida, turbada… ¿qué sé yo?… María Stma. sonríe con su delicada sonrisa.

«¿A qué lugar vamos a ir, Maestro?».

«A Betsaida. Luego a Magdala, a Tiberíades, a Caná, a Nazaret. Desde allí, por Jafia y Semerón, iremos a Belén de Galilea, luego a Sicaminón y a Cesarea…».

Un acceso de llanto de la Magdalena interrumpe a Jesús. Levanta la cabeza, la mira y sigue hablando como si no hubiera sucedido nada: «En Cesarea encontraréis vuestro carro. Se lo he ordenado al sirviente. Iréis a Betania. Nos volveremos a ver para los Tabernáculos[1]».

Magdalena recobra la tranquilidad al cabo de poco. No responde a las preguntas de su hermana. Sale de la habitación y se retira, quizás a la cocina, durante un tiempo.

«María sufre, Jesús, al oír que debe ir a ciertas ciudades. Hay que comprenderla… Lo digo más por los discípulos que por ti, Maestro» dice Marta, humilde y apurada.

«Es verdad, Marta. Pero debe suceder. Si no afronta inmediatamente el mundo, si no ahoga ese horrendo tirano del respeto humano, su heroica conversión quedará paralizada. Inmediatamente y con nosotros».

239.4

«Con nosotros nadie le dirá nada. Te lo aseguro por mí y por todos mis compañeros, Marta» promete Pedro.

«¡Pues claro! La escudaremos como a una hermana. María ha dicho que es hermana, y hermana será para nosotros» confirma Judas Tadeo.

«¡Además… somos todos pecadores y el mundo no nos ha concedido inmunidad tampoco a nosotros! Por tanto comprendemos sus luchas» dice el Zelote.

«Yo la comprendo más que todos. En los lugares donde hemos pecado es muy meritorio vivir. ¡Las personas saben quiénes somos!… Es una tortura. Pero es también justicia y gloria el resistir allí. Precisamente porque la potencia de Dios se manifiesta en nosotros con evidencia, somos medio de conversiones incluso sin hablar» dice Mate­o.

«Como ves, Marta, todos son comprensivos con tu hermana, todos la quieren. Y la comprenderán y la querrán cada vez más. Está llamada a ser signo indicador para muchas almas culpables y medrosas, y una gran fuerza también para los buenos. Y es que María, una vez que haya roto las últimas cadenas de su humanidad, será una llama de amor. No ha hecho otra cosa sino cambiar de dirección a la exuberancia de su sentimiento. Ha colocado a nivel sobrenatural esta poderosa facultad de amar que tiene, y en este campo hará prodigios, os lo aseguro. Ahora está todavía turbada, pero cada día que pase la veréis calmarse y fortalecerse en su nueva vida. En casa de Simón dije: “Mucho le es perdonado porque ama mucho”. En verdad os digo ahora que todo le será perdonado porque amará a su Dios con toda su fuerza, con toda su alma, con todo su pensamiento, con toda su sangre, con toda su carne, hasta el holocausto».

«¡Dichosa ella que se ha hecho merecedora de estas palabras! Quisiera merecerlas también yo» suspira Andrés.

«¿Tú? ¡Pero si ya las mereces!

239.5

Ven aquí, pescador mío, que quiero narrarte una parábola que parece pensada exactamente para ti».

«Maestro, espera. Voy por María. ¡Tiene mucha sed de conocer tu doctrina!…».

Mientras Marta sale, los demás colocan los asientos en semicírculo en torno al de Jesús. Vuelven las dos hermanas y se sientan al lado de María Stma.

Jesús empieza a hablar:

«Unos pescadores salieron a mar abierto y echaron en el mar su red. Pasado un tiempo la subieron a bordo. Trabajaban fatigosamente por orden de un patrón que les había encargado de la provisión de pescado selecto para su ciudad. Les había dicho: “De los peces malsanos o de poca calidad no os preocupéis siquiera de sacarlos a tierra. Devolvedlos al mar. Otros pescadores los pescarán, pero, al ser pescadores de otro patrón, los llevarán a su ciudad: pues allí se consumen cosas malsanas, cosas que hacen cada vez más hórrida la ciudad de mi enemigo. Pero, en la mía, bella, luminosa, santa, no debe entrar ninguna cosa malsana”.

Subida, pues, a bordo la red, los pescadores empezaron su trabajo de discernimiento. Había muchos peces y de distintos aspectos, tamaños y colores. Había peces de buen aspecto, pero llenos de espinas, con mal sabor, con un grueso vientre lleno de lodo, gusanos, hierbas pútridas que hacían peor todavía el sabor, ya de por sí malo, de la carne del pez. Había otros, por el contrario, de aspecto feo, con una cabeza que parecía la fea cara de un delincuente o de un monstruo de pesadilla; pero los pescadores sabían que su carne era exquisita. Otros, por ser insignificantes, pasaban desapercibidos. Los pescadores trabajaban y trabajaban. Ya las cestas estaban repletas de pescado exquisito. En la red quedaban los peces insignificantes. “Bueno, vale, las cestas están repletas. Vamos a tirar todo el resto al mar” dijeron muchos de los pescadores.

Pero uno, que había hablado poco mientras los otros cantaban las magnificencias, o se burlaban, de todo pez que caía en sus manos, se quedó todavía hurgando en la red, y, entre las menudencias insignificantes, descubrió todavía dos o tres peces y los puso encima de todos los otros en las cestas. “¿Pero qué haces?” preguntaron los otros. “Las cestas ya están completas y bien presentadas. Las echas a perder poniendo encima, atravesado, ese pez irrisorio. Da la impresión de que le quieres celebrar como el mejor.” “Dejadme, respondió aquél, que conozco este tipo de peces, sus cualidades y su exquisitez”.

Ésta es la parábola, que termina con la bendición del patrón al pescador paciente, experto y silencioso, que ha sabido discernir entre la masa los mejores peces.

239.6

Escuchad ahora su aplicación.

El soberano de la ciudad bella, luminosa y santa, es el Señor. La ciudad es el Reino de los Cielos. Los pescadores, mis apóstoles. Los peces del mar, la humanidad, compuesta por todo tipo de personas. Los peces buenos, los santos.

El patrón de la ciudad hórrida es Satanás. La ciudad hórrida, el Infierno. Sus pescadores son el mundo, la carne, las pasiones malas encarnadas en los siervos de Satanás, bien sean espirituales (demonios), o humanos (hombres corruptores de sus semejantes). Los peces malos, la humanidad no digna del Reino de los Cielos: los réprobos.

Entre los pescadores de almas para la Ciudad de Dios habrá siempre unos que emularán la capacidad paciente del pescador que sabe buscar con perseverancia, en los estratos de la humanidad, donde sus otros compañeros, más impacientes, han separado sólo los que aparecían buenos a primera vista. Y, por desgracia, habrá también pescadores que, por ser demasiado distraídos y habladores —mientras que el trabajo de discernimiento exige atención y silencio para oír las voces de las almas y las indicaciones sobrenaturales—, no verán peces buenos, y los perderán. Y habrá otros que, por demasiada intransigencia, rechazarán a almas que si bien no son perfectas en cuanto a su aspecto exterior son excelentes en todo lo demás.

No os debe importar que uno de los peces que capturéis para mí muestre signos de pasadas luchas o presente mutilaciones producidas por muchas causas, si su espíritu no está lesionado. No debe importaros que uno de éstos, por librarse del Enemigo, se haya herido y se presente con estas heridas, si su interior da muestras de una clara voluntad de querer ser de Dios. Almas probadas, almas seguras; más que esas otras, que son como niñitos protegidos por sus pañales, su cuna y su mamá, y que duermen sacios y tranquilos, pero que en el futuro pueden, con la razón y la edad y las vicisitudes de la vida que van viniendo, dar dolorosas sorpresas de desviaciones morales.

239.7

Os recuerdo la parábola del hijo pródigo. Oiréis otras parábolas, pues seguiré buscando la manera de infundiros recta inteligencia en vuestra manera de distinguir las conciencias y de elegir los modos con que guiar las conciencias, que son singulares, y cada una, por tanto, tiene su modo especial de escuchar y reaccionar respecto a las tentaciones y las enseñanzas.

No creáis que es fácil discernir espíritus. Todo lo contrario. Se necesita ojo espiritual enteramente iluminado de luz divina, intelecto penetrado de divina sabiduría infusa, posesión de las virtudes en forma heroica, en primer lugar la caridad. Se necesita capacidad de concentrarse en la meditación, porque cada alma es un texto obscuro que hay que leer y meditar. Se necesita una unión continua con Dios, olvidando todos los intereses egoístas; vivir para las almas y para Dios; superar prevenciones, resentimientos, antipatías; ser dulces como padres y férreos como guerreros (dulces para aconsejar y animar, férreos para decir: “Eso no te es lícito y no lo harás”, o: “Eso se debe hacer y tú lo harás”. Porque —pensadlo bien— muchas almas serán arrojadas a los estanques infernales. Pero no serán sólo almas de pecadores. También habrá almas de pescadores evangélicos: las de aquellos que hayan faltado a su ministerio, contribuyendo a la pérdida de muchos espíritus.

Llegará el día, el último de la tierra, el primero de la Jerusalén completada y eterna, en que los ángeles, como los pescadores de la parábola, separen a los justos de los malvados, para que, tras el decreto inexorable del Juez, los buenos pasen al Cielo y los malos al fuego eterno. Entonces será manifestada la verdad acerca de los pescadores y los pescados, caerán las hipocresías y aparecerá el pueblo de Dios como es, con sus caudillos y los salvados por los caudillos. Veremos entonces que muchos de entre los más insignificantes en su aspecto exterior, o peor tratados externamente, serán esplendor del Cielo, y que los pescadores calmos y pacientes son los que más han hecho, y emitirán resplandor de gemas por el número de sus salvados.

La parábola queda, así, dicha y explicada».

239.8

«¡¿Y mi hermano?!… ¡Oh! ¡pero!…». Pedro le mira, le mira… luego mira a la Magdalena…

«No, Simón. Respecto a ella no tengo mérito. Lo ha hecho el Maestro solo» dice Andrés con franqueza.

«¿Pero entonces los otros pescadores, los de Satanás, cogen sólo los restos?» pregunta Felipe.

«Tratan de coger los mejores, los espíritus capaces de mayor prodigio de Gracia, y se sirven para ello de los propios hombres y de las tentaciones de éstos. ¡Hay muchos en el mundo que por un plato de lentejas[2] renuncian a su primogenitura!».

«Maestro, el otro día decías que muchos son los que se dejan seducir por cosas del mundo. ¿Serían también éstos de los que pescan para Satanás?» pregunta Santiago de Alfeo.

«Sí, hermano mío. En aquella parábola, el hombre se dejó seducir por el mucho dinero, que podía proporcionar mucho placer, y perdió así todos los derechos al Tesoro del Reino. En verdad os digo que de cien hombres sólo la tercera parte sabe resistir a la tentación del oro, o a otras seducciones, y de esta tercera parte sólo la mitad sabe hacerlo heroicamente. El mundo muere asfixiado porque se carga voluntariamente de las ataduras del pecado. Vale más estar despojado de todo, que tener riquezas irrisorias e ilusorias. Sabed hacer como los joyeros sabios, que, habiendo tenido noticia de que en un lugar ha sido pescada una perla rarísima, no se preocupan de conservar en sus cofres muchas joyas modestas, sino que se liberan de todo para comprar aquella perla maravillosa».

«¿Pero entonces por qué Tú mismo estableces diferencias entre las misiones que das a las personas que te siguen, y dices que debemos considerar las misiones don de Dios? Deberíamos renunciar también a ellas, porque respecto al Reino de los Cielos no son tampoco más que migajas» dice Bartolomé.

«No migajas: son medios. Serían migajas, o, más aún, sucias briznas de paja, si vinieran a ser objetivo humano en la vida. Quienes se afanan para conseguir un puesto con miras a una ganancia humana hacen de ese puesto, aunque sea santo, una brizna de paja sucia. Mas si la misión es para vosotros obediente aceptación, gozoso deber, total holocausto, haréis de ella una perla singularísima. La misión, si se cumple sin reservas, es holocausto, martirio, gloria. Chorrea lágrimas, sudor, sangre. Pero forma una corona de eterna regalidad».

239.9

«¡No hay nada a lo que no sepas responder!».

«¿Pero, me habéis entendido? ¿Comprendéis lo que digo con comparaciones sacadas de las cosas cotidianas, iluminadas —eso sí— con una luz sobrenatural que las hace ilustrativas de cosas eternas?».

«Sí, Maestro».

«Acordaos, pues, del método para instruir a las turbas; porque éste es uno de los secretos de los escribas y rabíes: recordar. En verdad os digo que cada uno de vosotros, instruido en la sabiduría de poseer el Reino de los Cielos, es semejante a un padre de familia que saca de su tesoro aquello que necesita su familia, usando cosas viejas y nuevas (pero todas con la única finalidad de procurar el bienestar a sus propios hijos). Ya no llueve. Dejemos tranquilas a las mujeres. Vamos donde el anciano Tobías, que está para abrir sus ojos espirituales en las auroras del más allá. Paz a vosotras, mujeres».


Notes

  1. à la fête des Tentes : les principales fêtes juives, souvent mentionnées dans l’œuvre, sont : la Pâque (note en 375.3), qui était célébrée à la pleine lune du mois de Nisan (mars-avril), et qui était suivie de la Pâque supplémentaire, le 14e jour du mois suivant, pour ceux qui n’avaient pas pu venir la célébrer (note en 566.17) ; la Pentecôte, ou fête des semaines (comme elle est appelée, par exemple, en 416.2), cinquante jours après la Pâque ; la fête des Tentes ou des Tabernacles, ou encore des Cabanes (mentionnée pour la première fois en 2.4), à la fin des récoltes d’automne ; la fête des Encénies, appelée aussi fête des Lumières, de la Purification (comme en 132.1 par exemple), ou encore de la Dédicace du Temple (comme en 526.5), le 25 du mois de Casleu (novembre-décembre). Marie dit en 207.8 : “ Je savais… que la Lumière du monde allait naître à la fête des Lumières. ” Les origines et le rituel des fêtes juives se trouvent dans l’Exode, dans le Lévitique, dans le livre des Nombres et dans le Deutéronome.

Notas

  1. para los Tabernáculos significa para la fiesta de los Tabernáculos. Las principales fiestas hebreas, frecuentemente mencionadas en la Obra, son: la Pascua, que se celebraba durante el plenilunio de Nisán (marzo-abril) y estaba seguida por la Pascua suplementaria, en el decimocuarto día del mes sucesivo, para aquellos que no hubieran podido celebrarla; Pentecostés o fiesta de las Semanas (como en 416.2), cincuenta días después de la Pascua; los Tabernáculos o fiesta de las Tiendas, al final de las recolecciones de otoño; las Encenias o fiesta de las Luces o de la Purificación o de la Dedicación del Templo, el 25 de Kisléu (noviembre-diciembre).
  2. por un plato de lentejas... es una alusión, aquí y en otros lugares (como, por ejemplo, en 402.2 y en 503.8) al episodio referido en Génesis 25, 29-34.