Los Escritos de Maria Valtorta

411. Enseignements tirés de la nature et miracle pour une glaneuse.

411. Una lección extraída de la naturaleza

411.1

C’est une campagne blonde de moissons que Jésus traverse avec ses disciples. Il fait très chaud, bien que l’on soit aux premières heures de la journée. Les moissonneurs fauchent les sillons bien garnis, en créant des vides dans l’or des blés. Les faux brillent un instant au soleil, disparaissent dans les épis pour réapparaître brièvement de l’autre côté, et les javelles ploient et se couchent comme si elles étaient lasses d’être restées debout pendant des mois sur la terre brûlée par le soleil. Des femmes suivent, liant les gerbes derrière les faucheurs. Dans la campagne, les gens sont partout occupés à ce travail. La récolte a été très bonne, et les moissonneurs s’en réjouissent.

Lorsque le groupe des apôtres passe sur le chemin et que les travailleurs en sont proches, plusieurs suspendent un instant leur besogne. Ils s’appuient à leur faux, essuient leur sueur et regardent, de même que les femmes qui lient les gerbes. Dans leurs vêtements clairs, la tête couverte d’un linge blanc, elles ressemblent à des fleurs qui émergent de la terre dépouillée des blés, coquelicots, bleuets et marguerites. Les hommes, en tuniques courtes, soit beiges soit jaunâtres, attirent moins le regard. Ils n’ont de clair que le linge lié par une ficelle sur la tête et qui retombe sur le cou et les joues. Dans cette blancheur, les visages bronzés par le soleil paraissent encore plus noirs.

Quand Jésus se rend compte qu’on l’observe, il passe en saluant :

« Que la paix et la bénédiction de Dieu soient avec vous. »

Et les autres répondent :

« Que la bénédiction de Dieu revienne sur toi », ou bien plus simplement : « Qu’elle soit aussi avec toi. »

Certains, plus loquaces, intéressent Jésus aux moissons :

« C’est une bonne année. Regarde ces épis grenus et comme ils sont serrés dans les sillons. On fatigue à les couper, mais c’est le pain !…

– Soyez-en reconnaissants au Seigneur. Et vous savez que ce n’est pas en paroles, mais en actes, que l’on doit montrer sa reconnaissance. Soyez miséricordieux avec cette récolte en pensant que le Tout-Puissant a été miséricordieux en donnant ses rosées et son soleil à vos champs pour que vous en retiriez beaucoup de grain. Rappelez-vous le précepte[1] du Deutéronome. En récoltant les biens que Dieu vous offre, pensez à ceux qui n’ont rien, et laissez-leur un peu des vôtres. C’est un saint mensonge que celui qui est un acte de charité envers votre prochain et que Dieu voit. Mieux vaut en laisser que de tout ramasser avec avidité. Dieu bénit les personnes généreuses. Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir[2] parce que cela oblige Dieu, qui est juste, à récompenser plus largement celui qui a eu pitié. »

Jésus passe et répète ses conseils d’amour.

411.2

La chaleur du soleil se fait plus pesante. Les moissonneurs cessent le travail. Ceux qui habitent dans les environs rentrent chez eux, les autres se mettent à l’ombre des arbres et, là, se reposent, mangent, sommeillent.

Jésus aussi s’abrite dans un bosquet très touffu à l’intérieur de la campagne et, assis sur l’herbe, après avoir prié et offert la nourriture frugale de pain, de fromage et d’olives, il distribue les parts et mange en parlant avec les disciples. Il y a de l’ombre, de la fraîcheur et un grand silence, le silence des heures ensoleillées de l’été, un silence qui invite à s’assoupir. Et, en effet, la plupart somnolent après le repas.

Mais pas Jésus. Il se repose, les épaules appuyées à un arbre, tout en s’intéressant à l’activité des insectes sur les fleurs. A un certain moment, il fait signe à Jean, à Judas et à l’un des plus âgés, qu’il appelle Barthélemy, et quand il les a autour de lui, il dit :

« Admirez donc quel travail ce petit insecte est en train de faire ! Voyez : cela fait un certain temps que je le surveille. Il veut enlever à ce calice si petit le nectar qui en remplit le fond et, comme il ne peut y arriver, regardez : il allonge d’abord l’une de ses petites pattes, puis l’autre, la plonge dans le suc et s’en nourrit. Au bout d’un moment, il l’a vidé. Voyez quelle merveille est la Providence de Dieu ! N’ignorant pas que, sans certains organes, l’insecte, créé pour être une chrysolite volante au-dessus de la verdure des prés, n’aurait pu se nourrir, elle a muni ses pattes de ces poils minuscules. Vous les distinguez ? Toi, Barthélemy ? Non ? Regarde. Je vais le prendre et te le montrer à contre-jour. »

Délicatement, il prend le scarabée qui semble d’or brun, et le renverse sur sa main. Le scarabée fait le mort et tous les trois mirent ses petites pattes. Puis il les bouge pour s’enfuir. Naturellement, il n’y arrive pas, mais Jésus l’aide et le remet à l’endroit. La bestiole avance sur la paume et va jusqu’au bout des doigts, se penche, ouvre ses ailes, mais elle est méfiante.

« Elle ne sait pas que je ne veux que le bien de tout être. Elle n’a que son petit instinct, parfait si on le compare à sa nature, suffisant pour tout ce dont elle a besoin, mais bien inférieur à la pensée humaine. C’est pourquoi l’insecte n’est pas responsable s’il fait de mauvaises actions, au contraire de l’homme. L’homme possède en lui-même une lumière de l’intelligence supérieure et cela d’autant plus qu’il sera mieux instruit des choses de Dieu. Il sera donc responsable de ses actes.

411.3

– Dans ce cas, Maître, dit Barthélemy, nous que tu instruis, nous avons une grande responsabilité ?

– Bien sûr. Et à l’avenir, elle le sera encore davantage, quand le Sacrifice sera accompli et que la Rédemption sera venue, et avec elle la grâce qui est force et lumière. Et après elle, viendra Celui qui affermira votre volonté. Celui, ensuite, qui ne voudra pas, sera très responsable.

– Alors, bien peu se sauveront !

– Pourquoi, Barthélemy ?

– Parce que l’homme est si faible !

– Mais s’il combat sa faiblesse par sa confiance en moi, il devient fort. Croyez-vous que je ne comprends pas vos luttes et que je ne compatis pas à vos faiblesses ? Vous voyez ? Satan est comme cette araignée qui est en train de tendre son piège, de cette petite branche à cette tige. Il est si fin et si traître ! Regardez comme resplendit ce fil. On dirait de l’argent d’un filigrane impalpable. Il sera invisible pendant la nuit, mais demain, dès l’aube, il sera couvert de joyaux splendides, et les mouches imprudentes, qui tournent de nuit à la recherche de nourritures plus ou moins propres, tomberont dedans, tout comme les légers papillons attirés par ce qui brille… »

Les autres apôtres se sont approchés, et écoutent cet enseignement tiré du règne végétal et du règne animal.

« …Eh bien, mon amour fait, à l’égard de Satan, ce que fait maintenant ma main : il détruit la toile. Regardez comment l’araignée fuit et se cache. Elle a peur du plus fort. Satan aussi en a peur. Or le plus fort, c’est l’Amour.

411.4

– Ne vaudrait-il pas mieux détruire l’araignée ? dit Pierre, dont les conclusions sont très pratiques.

– Si, mais cette araignée fait son devoir. Il est vrai qu’elle tue les pauvres petits papillons si beaux, mais elle extermine aussi un grand nombre de mouches sales qui transportent des germes d’infection et de contamination des malades aux personnes en bonne santé, des morts aux vivants.

– Mais dans notre cas, que fait l’araignée ?

– Que fait-elle, Simon ? (il est lui aussi âgé, et c’est lui qui se plaignait[3] des rhumatismes). Elle agit comme la bonne volonté en vous. Elle détruit les tiédeurs, les apathies, les vaines présomptions. Elle vous oblige à rester vigilants. Qu’est-ce qui vous rend dignes de récompense ? La lutte et la victoire. Pouvez-vous vaincre sans combattre ? La présence de Satan oblige à une vigilance continuelle. L’Amour, ensuite, qui vous aime, fait que cette présence n’est pas forcément nocive. Si vous restez auprès de l’Amour, Satan aura beau vous tenter, il devient incapable de vraiment vous nuire.

– Toujours ?

– Toujours, dans les grandes et les petites occasions. Prenons comme exemple une petite ruse : il te recommande inutilement de prendre soin de ta santé. C’est un conseil subtil pour chercher à t’enlever à moi. L’Amour te tient étroitement, Simon, et tes douleurs perdent leur importance même à tes yeux.

– Oh ! Seigneur, tu sais cela ?

– Oui. Mais ne t’en accable pas. Allons, allons ! L’Amour te donnera tant de courage qu’il est maintenant le premier à sourire de ton humanité qui tremble à cause de ses rhumatismes… »

Jésus rit de la confusion du disciple, et il le serre contre lui pour le consoler. Même en riant, il est plein de dignité. Les autres rient eux aussi.

411.5

« Qui vient aider cette pauvre femme ? dit Jésus en montrant une petite vieille qui, bravant la canicule, glane dans les sillons fauchés.

– Moi, dit Jean, et avec lui Thomas et Jacques.

Mais Pierre tire Jean par la manche et l’entraîne un peu de côté :

« Demande au Maître ce qui le rend tellement heureux. Je lui ai posé la question, mais il m’a seulement répondu : “ Mon bonheur est de voir une âme rechercher la lumière. ” Mais si c’est toi qui l’interroges… à toi, il dit tout. »

Jean est pris entre la retenue et le désir de savoir et de satisfaire Pierre. Il rejoint lentement Jésus, qui est déjà dans le champ en train de glaner. A la vue de tous ces jeunes, la petite vieille fait un geste de désolation et se fatigue à s’activer.

« Femme ! Femme ! » crie Jésus. « Je glane pour toi. Ne reste pas au soleil, mère. Nous allons te donner un coup de main. »

Interdite par tant de bonté, elle le regarde fixement, puis obéit. Mince silhouette, courbée et un peu tremblante, elle se dirige le long du filet d’ombre du talus qui limite le champ. Jésus marche rapidement en ramassant des épis. Jean le suit de près, Thomas et Jacques sont plus loin.

« Maître, dit Jean, haletant, comment trouves-tu tant d’épis ? Moi, j’en trouve si peu dans le sillon voisin ! »

Jésus sourit sans rien dire. Je ne pourrais le jurer, mais il me semble que les épis fauchés et non récoltés se lèvent là où les yeux divins se posent. Jésus ramasse et sourit. Il a une vraie gerbe d’épis dans les bras.

« Tiens, Jean, prends la mienne. Ainsi, tu en as une quantité toi aussi, et la petite mère va être heureuse.

– Mais, Maître… Tu fais un miracle ? Il n’est pas possible que tu en trouves tant !

– Chut ! C’est pour la petite mère… en pensant à la mienne et à la tienne. Regarde cette vieille femme ! Le bon Dieu, qui rassasie l’oiseau à peine né, veut remplir le minuscule grenier de cette pauvre grand-mère. Cela lui fera du pain pour les mois qui lui restent encore. Elle ne verra pas la prochaine moisson. Mais je ne veux pas qu’elle ait faim pendant son dernier hiver. Maintenant, tu vas entendre ses exclamations. Prépare-toi, Jean, à en avoir les oreilles rebattues, comme moi, je m’apprête à être baigné de larmes et de baisers…

– Que tu es gai, Jésus, depuis quelques jours ! Pourquoi ?

– C’est toi qui veux le savoir ou quelqu’un qui t’envoie ? »

Jean, déjà rouge sous l’effort, devient cramoisi.

Jésus comprend :

« Dis à celui qui t’envoie qu’un de mes frères est malade et attend sa guérison. Sa volonté de guérir me remplit de joie.

– Qui est-ce, Maître ?

– Un de tes frères. Quelqu’un que Jésus aime. Un pécheur.

– Alors, ce n’est pas l’un de nous.

– Jean, crois-tu que parmi vous il n’y a pas de péché ? crois-tu que vous seuls me donnez de la joie ?

– Non, Maître. Je sais que nous aussi, nous sommes pécheurs, et que tu veux sauver tous les hommes.

– Et alors ? Je t’ai dit : “ Ne cherche pas à savoir ” quand il s’agissait de découvrir le mal. Je te le répète maintenant qu’il s’agit d’une aurore de bien…

411.6

Paix à toi, mère ! Voici nos épis. Mes compagnons vont apporter les leurs.

– Que Dieu te bénisse, mon fils. Comment donc en as-tu trouvé autant ? Il est vrai que je n’y vois guère, mais ce sont deux gerbes bien grosses… »

La vieille les palpe, de sa main tremblante, elle les caresse, elle veut les soulever… Mais elle ne le peut.

« Nous allons t’aider. Où est ta maison ?

– C’est celle-là. »

Elle montre une petite habitation au-delà des champs.

« Tu es seule, n’est-ce pas ?

– Oui. Comment le sais-tu ? Et toi, qui es-tu ?

– Je suis un homme qui a une mère.

– Et lui, c’est ton frère ?

– C’est mon ami. »

Par derrière Jésus, l’ami fait de grands signes à la femme, mais elle a les pupilles voilées et elle ne les voit pas ; elle est d’ailleurs trop occupée à regarder Jésus… Son cœur de vieille mère est tout ému.

« Tu es en nage, mon fils. Viens ici, à l’abri de cet arbre. Assieds-toi. Regarde comme tu transpires ! Essuie-toi avec mon voile. Il est usé, mais propre. Prends, prends, mon fils.

– Merci, mère.

– Tu es si bon ! Bénie soit ta mère. Indique-moi ton nom et le sien, ainsi je les dirai à Dieu pour qu’il vous bénisse.

– Marie et Jésus.

– Marie et Jésus… Marie et Jésus… Attends… Un jour, j’ai beaucoup pleuré… Le fils de mon fils a été tué en défendant son bébé et cela a fait mourir mon garçon de chagrin… On racontait que cet innocent fut massacré parce qu’on recherchait un certain Jésus… Maintenant, je suis au seuil de la mort, et voilà que ce nom revient…

– A cette époque, tu as pleuré à cause de ce Nom, mère. Que maintenant il te donne la bénédiction…

– C’est toi, ce Jésus !… Révèle-le à une femme qui va mourir et qui a vécu sans maudire, parce qu’on lui appris que sa douleur servait à sauver le Messie pour Israël. »

Jean redouble ses gestes. Jésus garde le silence.

« Ah ! dis-le-moi. Est-ce toi qui me bénirais à la fin de ma vie ? Au nom de Dieu, parle.

– C’est moi.

– Ah ! »

La petite vieille se prosterne jusqu’à terre.

« Mon Sauveur ! J’ai vécu dans cette attente et je n’espérais pas te rencontrer. Est-ce que je verrai ton triomphe ?

– Non, mère. Comme Moïse[4], tu mourras sans connaître ce jour. Mais je te donne à l’avance la paix de Dieu. Je suis la Paix, je suis la Route, je suis la Vie. Toi qui es mère et grand-mère de justes, tu me verras dans un autre triomphe qui sera éternel, et c’est moi qui t’ouvrirai les portes, à toi, à ton fils, à ton petit-fils et à son bébé. Cet enfant qui est mort pour moi est sacré pour le Seigneur ! Ne pleure pas, mère…

– Et moi, je t’ai touché ! Et toi, tu as glané pour moi les épis ! Oh ! comment ai-je mérité cet honneur ? !

– Grâce à ta sainte résignation.

411.7

Mère, allons chez toi. Et que ce grain te donne du pain pour l’âme plus que pour le corps. Je suis le vrai Pain descendu du Ciel pour rassasier la faim de tous les cœurs. Quant à vous (Thomas et Jacques les ont rejoints avec leurs javelles), prenez ces gerbes. Et allons-y. »

Ils partent tous les trois avec leur chargement d’épis. Jésus les suit avec la petite grand-mère qui pleure et murmure des prières. Ils arrivent à la maisonnette : elle consiste en deux petites pièces, un four minuscule, un figuier, un peu de vigne. Propreté et pauvreté règnent.

« C’est ton asile ?

– Oui. Bénis-le, Seigneur !

– Appelle-moi : mon fils. Et prie pour que ma Mère trouve quelque réconfort dans sa douleur, toi qui sais ce qu’est la souffrance d’une maman. Adieu. Je te bénis au nom du Dieu vrai. »

Et Jésus lève la main et bénit la petite demeure ; puis il se penche, embrasse la petite vieille, la serre contre son cœur et dépose un baiser sur sa tête couverte de quelques cheveux blancs. Elle pleure et effleure de ses lèvres les mains de Jésus, le vénère, l’aime… La douleur me submerge. Pourquoi est-ce que je pense[5] à ma mère, qui a eu peur de toi, Jésus, quand elle t’a vu… ? Pourquoi avoir peur de toi, Jésus ?

411.8

Jésus dit :

[…]

L’autre “ pourquoi ” que tu as dans le cœur, est le suivant : tu te demandes toujours si je savais que Judas ne se serait pas sauvé malgré son effort vers le salut.

Je le savais, oui.

Dans ce cas, pourquoi étais-je heureux ?

Parce que ce seul désir présent, tel une fleur dans la lande du cœur de Judas, permettait à mon Père de voir avec bienveillance mon disciple que j’aimais et que je n’aurais pas pu sauver. Le regard de Dieu sur un cœur ! Que pourrais-je vouloir, sinon que le Père vous regarde tous et avec amour ?

Et je devais être heureux pour donner à ce malheureux jusqu’à ce moyen de se relever : l’aiguillon de ma joie de le voir revenir à moi.

Un jour, après ma mort, Jean a su cette vérité et il l’a partagée avec Pierre, Jacques, André et les autres : j’en avais en effet donné l’ordre à mon disciple préféré, à qui aucun secret de mon cœur n’est resté inconnu. Il l’a sue et partagée pour que tous aient une règle de conduite pour la direction des disciples et des fidèles.

Lorsque, après une chute, une âme vient trouver un ministre de Dieu et avoue sa faute envers un ami, un enfant, son époux ou son frère, en disant : “ Garde-moi avec toi, je ne veux plus pécher pour ne pas faire de la peine à Dieu ni à toi ”, on ne doit pas, à cette âme désireuse de nous rendre heureux, lui refuser — entre autres joies —, la satisfaction de lui faire voir notre bohneur. Le soin des cœurs demande un tact infini. Moi qui suis la Sagesse, j’en ai fait preuve, bien que je sache que, dans le cas de Judas, c’était inutile, pour enseigner à tous l’art de racheter, d’aider celui qui se repent.

Et maintenant, je te dis, comme à Simon le cananéen : “ Courage ! ”, et je te serre contre moi, pour te faire sentir qu’il y a quelqu’un qui t’aime.

De ces mains descendent les punitions, mais aussi les caresses, et de mes lèvres, des paroles sévères, mais aussi, plus nombreuses et dites avec plus de joie, des félicitations.

Va en paix, Maria. Tu n’as pas peiné ton Jésus : que cela soit ton réconfort. »

411.1

Por una campiña toda gualda de mieses pasa Jesús con sus discípulos. Hace mucho calor, a pesar de que el día esté en sus primeras horas. Los segadores hacen vacíos en el oro de los cereales cortando con las hoces entre los surcos repletos de espigas. Las hoces brillan un instante bajo el sol, desaparecen entre las altas espigas, vuelven luego un instante por la otra parte, y el manojo se pliega y se recuesta, como cansado de haber estado enhiesto muchos meses, en la tierra caliente de sol. Pasan unas mujeres, atando gavillas, detrás de los segadores. La campiña, por todas partes, está dedicada a este trabajo. La cosecha ha sido muy buena y los segadores exultan.

Muchos, cuando el grupo apostólico pasa por el camino y están ya cerca, suspenden un momento el trabajo; se apoyan en la hoz, se secan el sudor y miran, y lo mismo las mujeres que atan las gavillas. Vestidas de colores vivos, cubierta su cabeza con un pedazo de tela blanca, parecen flores que emergen de la tierra despojada de trigo: amapolas, lises, margaritas. Los hombres, vestidos con cortas túnicas, pardas o amarillentas, son menos visibles. No tienen, de tono claro, nada más que el pedazo blanco de tela atado a la cabeza con una cuerdecita y que cae sobre el cuello y los carrillos. En el marco de ese blanco, los rostros bronceados por el sol parecen incluso más negros.

Jesús, cuando se ve observado, pasa saludando: «La paz y la bendición de Dios sea con vosotros», y ellos responden: «Se revierta sobre ti la bendición de Dios», o también, más sencillamente: «Sea también contigo».

Algunos, más locuaces, reclaman el interés de Jesús por la cosecha diciendo: «Ha sido buena este año. Mira qué espigas más granadas, y lo apretadas que están en los surcos. Se siegan con dificultad. ¡Pero es pan!…».

«Mostraos agradecidos al Señor. Y ya sabéis que la gratitud se debe mostrar no con palabras sino con obras. Sed misericordiosos en esta cosecha vuestra, pensando en el Altísimo, que ha sido magnánimo en rocío y sol para vuestros campos, para que tuvierais mucho trigo. Recordad el precepto del Deuteronomio[1]. Pensad, mientras recogéis la riqueza que os ha dado Dios, en quien no la tiene, y dejad para ellos un poco de lo vuestro. Santa ficción esta que es caridad con el prójimo vuestro, y que Dios ve. Mejor ser diligentes en dejar que ávidos en recoger. Dios bendice a los generosos. Dar es mejor que recibir, porque obliga al justo Dios a dar más abundante retribución a aquel que fue compasivo».

Jesús pasa y va repitiendo sus consejos de amor.

411.2

Viene el sol más caliente. Los segadores suspenden el trabajo: los que están cerca de sus casas entran en ellas; los que están lejos se recogen a la sombra de árboles y allí descansan, comen, se adormecen.

También Jesús se refugia en una arboleda muy espesa que hay en el interior de la campiña, y, sentado en la hierba, después de haber orado ofreciendo la parca comida de pan, queso y aceitunas, distribuye las fracciones y come mientras habla con los suyos. Hay sombra y aire fresco y un gran silencio. El silencio de las horas llenas de sol del estío. Un silencio que invita al sueño. La mayoría, efectivamente, se quedan traspuestos después de la comida. Jesús no. Descansa con la espalda apoyada contra un árbol, y, entretanto, se interesa por el trabajo de los insectos en las flores.

Pasa un tiempo. Hace una señal a Juan, a Judas Iscariote y a uno de los más ancianos — Él le llama Bartolomé — y, cuando están a su lado, dice: «Observad qué trabajo está haciendo este pequeño insecto. Mirad. Hace bastante tiempo que le observo. Quiere arrebatar a este caliz tan pequeñito la miel que llena su fondo, y, dado que no pasa, mirad, alarga primero una patita y luego la otra, las unta en la miel y luego se la come. Dentro de poco la habrá vaciado. ¡Observad qué cosa más admirable es la providencia de Dios! No ignorando que sin ciertos órganos el insecto, creado para ser un crisólito volador sobre la hierba de los prados, no podría nutrirse, le ha provisto de esos minusculísimos filamentos en la superficie de sus patitas. ¿Los veis? ¿Tú, Bartolomé? ¿No? Mira. Ahora le cojo y te le enseño a contraluz» y, delicadamente, coge el escarabajo, que parece de oro bruñido, y le pone boca arriba en la mano.

El escarabajo se hace el muerto y los tres observan sus patitas. Y luego se pone a mover las patas para huir. No lo consigue, naturalmente, pero Jesús le ayuda y le apoya sobre las patas. El animalito camina por la palma, sube a la punta de los dedos, se balancea, abre las alas. Pero está receloso.

«No sabe que no quiero sino el bien de todos los seres. Sólo dispone de su pequeño instinto; perfecto en relación con su naturaleza, suficiente para todo lo que necesita, pero muy inferior al pensamiento humano. Por eso el insecto no es responsable si hace una mala acción. No así el hombre. El hombre dispone de una luz de inteligencia superior, y le aumentará en la medida en que aumente su instrucción en las cosas de Dios. Por eso será responsable de sus acciones».

411.3

«¿Entonces, Maestro — dice Bartolomé —, nosotros, instruidos por ti, tenemos mucha responsabilidad?».

«Mucha. Y más tendréis en el futuro, cuando el Sacrificio se cumpla y venga la Redención y con ésta la Gracia, que es fuerza y luz. Y, después de ella, vendrá uno que os hará aún más capaces de querer. Quien, luego, no quiera, tendrá mucha responsabilidad».

«¡Entonces muy pocos se salvarán!».

«¿Por qué, Bartolomé?».

«¡Porque es muy débil el hombre!».

«Pero, si fortalece su debilidad con la confianza en mí, se hace fuerte. ¿Creéis que no comprendo vuestras luchas y no me compadezco de vuestras debilidades? ¿Veis? Satanás es como esa araña que está tendiendo su lazo desde aquella ramita a este talluelo. ¡Es tan fina y subrepticia…! Mirad cómo resplandece ese hilo. Parece plata de una impalpable filigrana. Por la noche será invisible, mañana al alba estará esplendoroso de gemas, y las moscas imprudentes, que dan vueltas por la noche en busca de alimento poco limpio, caerán dentro, y también las mariposas ligeras, que se ven atraídas por lo que resplandece…».

Otros apóstoles se han acercado y están escuchando esta lección sacada de los reinos vegetal y animal.

«…Pues bien, mi amor hace, respecto a Satanás, lo que ahora hace mi mano. Destruye la tela. Mirad como huye la araña y se esconde. Tiene miedo del más fuerte. También Satanás tiene miedo del más fuerte. Y el más fuerte es el Amor».

411.4

«¿No sería mejor destruir a la araña?» dice Pedro, que es muy práctico en sus conclusiones.

«Sería mejor. Pero esa araña hace su deber. Es verdad que mata a las pobres mariposas, que son tan bonitas, pero extermina también a un gran número de moscas sucias que transmiten enfermedades y contaminaciones de enfermos a sanos, de muertos a vivos».

«¿Pero, en nuestro caso, qué hace la araña?».

«¿Que qué hace, Simón? — también Simón es muy anciano, y es el que se quejaba de los reumatismos —. Hace lo que hace la buena voluntad en vosotros. Destruye las tibiezas, los quietismos, las vanas presunciones. Os obliga a estar vigilantes ¿Qué es lo que os hace dignos de premio? La lucha y la victoria. ¿Podéis vencer sin luchar? La presencia de Satanás obliga a una vigilancia continua. Por su parte el Amor, que os ama, hace que esta presencia no sea inexorablemente nociva. Si estáis cerca del Amor, Satanás intenta, pero queda incapacitado para perjudicar verdaderamente».

«¿Siempre?».

«Siempre. En las cosas grandes y en las pequeñas. Por ejemplo, una cosa pequeña: a ti inútilmente te aconseja tener cuidado de tu salud. Es un consejo subrepticio para tratar de separarte de mí. El Amor te tiene bien cogido, Simón, y tus dolores pierden valor incluso ante tus ojos».

«¡Señor! ¿Lo sabes?…».

«Sí. Pero no te deprimas. ¡Ánimo, ánimo! El Amor, que ahora es el primero en sonreír ante tu humanidad que tiembla por sus reúmas, te dará mucho coraje».

Jesús ríe ante su desconcertado apóstol y, para consolarle, le abraza. Aun riendo muestra plena dignidad. Tambien los otros ríen.

411.5

«¿Quién viene a ayudar a aquella pobre anciana?» dice Jesús señalando a una viejecita que, desafiando al sol tórrido, espiga en los surcos segados.

«Yo» dice Juan y, con él, Tomás y Santiago.

Pero Pedro toma a Juan por una manga, se le lleva un poco aparte y le dice: «Pregúntale al Maestro que qué es lo que le produce tanta felicidad. Yo ya se lo he preguntado, pero sólo me ha dicho: “Mi felicidad es ver que un alma busca la Luz”. Pero si se lo preguntas tú… A ti te dice todo».

Juan se debate entre la discreción y el deseo de complacer a Pedro. Se llega lentamente donde Jesús, que está ya en las tierras espigando. La viejecita, al ver a todos esos jóvenes, pone un gesto de desconsuelo y se empeña en ser rápida.

«¡Mujer! ¡Mujer!» grita Jesús. «Estoy espigando para ti. No estés al sol, madre. Ahora voy».

La viejecita, desorientada por tanta bondad, le mira fijamente; luego obedece y lleva su cuerpecito delgaducho, curvado y un poco tembloroso, a la estrecha faja de sombra del ribazo. Jesús se mueve diligentemente, recogiendo espigas. Juan le sigue de cerca. Más lejos están Tomás y Santiago.

«Maestro» dice afanado Juan. «¿Cómo encuentras tantas espigas? ¡Yo en el surco de al lado encuentro tan pocas!».

Jesús sonríe y no habla. No podría jurarlo, pero me parece que donde se deposita la mirada divina surgen espigas cortadas y no recogidas. Jesús recoge y sonríe. Tiene un verdadero fajo de espigas entre los brazos.

«Ten, Juan, el mío. Así tienes muchas también tú y la pequeña madre se pondrá contenta».

«Pero, Maestro… ¿Estás haciendo un milagro? ¡No es posible que encuentres tantas!».

«¡Chist! Es para esa pequeña madre… pensando en la mía y en la tuya. ¡Mira de qué viejecita se trata!… El buen Dios, que da de comer al pajarillo recién nacido, quiere llenar el minúsculo granero de esta abuelita. Tendrá pan para estos meses que le quedan. No verá la nueva cosecha. Pero no quiero que pase hambre en su último invierno. ¡Ahora vas a ver qué exclamaciones! Prepárate, Juan, que se te van a lastimar los oídos; como Yo me preparo a ser lavado de llanto y besos…».

«¡Qué contento estás, Jesús, desde hace unos días! ¿Por qué?».

«¿Lo quieres saber tú o alguien te manda?».

Juan, ya rojo por el esfuerzo, se pone carmesí.

Jesús comprende: «Di a quien te manda que hay un hermano mío que está enfermo y busca curación. Su voluntad de curarse me llena de alegría».

«¿Quién es, Maestro?».

«Un hermano tuyo, uno a quien ama Jesús, un pecador».

«¿Entonces no es uno de nosotros?».

«Juan, ¿crees que entre vosotros no exista el pecado? ¿Crees que Yo sólo exulto por vosotros?».

«No, Maestro. Sé que también nosotros somos pecadores y que quieres salvar a todos los hombres».

«¿Entonces? Te dije: “No indagues” cuando se trataba de descubrir el mal. Te digo lo mismo ahora que hay una aurora de bien…

411.6

¡Paz a ti, madre! Aquí están nuestras espigas. Mis compañeros vendrán después con las suyas».

«Que Dios te bendiga, hijo. ¿Cómo has encontrado tantas? Es verdad que veo poco, pero son dos gavillas grandísimas…». La anciana las palpa, su mano temblorosa las acaricia, las quiere alzar… No puede.

«Te ayudaremos. ¿Dónde está tu casa?».

«Aquélla» señala a una casita que está detrás de los campos.

«¿Estás sola, verdad?».

«Sí. ¿Cómo lo sabes? ¿Quién eres Tú?».

«Soy uno que tiene una madre».

«¿Éste es tu hermano?».

«Es mi amigo».

El amigo, desde detrás de Jesús, hace grandes gestos a la ancianita. Pero ésta, que tiene veladas sus pupilas, no los ve. Y además está demasiado centrada en observar a Jesús. Su anciano corazón de madre se conmueve.

«Estás sudando, hijo. Ven aquí a la sombra de este árbol. Siéntate. ¡Mira cómo te gotea el sudor! Sécate con mi velo. Está raído pero limpio. Toma, toma, hijo mío».

«Gracias, madre».

«¡Bendita la que es madre de ti, que eres bueno! Dime tu nombre y el suyo. Para decírselos a Dios y que os bendiga».

«María y Jesús».

«María y Jesús… María y Jesús… Espera. Una vez lloré mucho… El hijo de mi hijo había caído muerto por defender a su niño. Mi hijo murió de dolor por esto… Entonces se decía que había caído el inocente porque se buscaba a uno de nombre Jesús… Ahora estoy a las puertas de la muerte y vuelve ese nombre…».

«En aquellos días lloraste por aquel Nombre, madre. Bendígate ahora ese nombre…».

«Eres Tú aquel Jesús… díselo a una que se acerca a la muerte, y que ha vivido sin maldecir porque le dijeron que su dolor era para salvar el Mesías a Israel».

Juan redobla sus gestos. Jesús calla.

«¡Oh! ¡Dímelo! ¿Eres Tú? ¿Tú que me bendice al final de mi vida? En nombre de Dios, habla».

«Yo soy».

«¡Ah!». La viejecita se postra contra el suelo. «¡Salvador mío! He vivido esperando y no esperaba ya verte. ¿Veré tu triunfo?».

«No, madre. Como Moisés, morirás sin conocer ese día. Pero te anticipo la paz de Dios. Yo soy la Paz, el Camino y la Vida. Tú, madre y abuela de justos, me verás en otro, eterno triunfo, y te abriré las puertas, a ti y a tu hijo, al hijo de tu hijo y a su niño. ¡Consagrado al Señor aquel niño muerto por Mí! ¡No llores, madre!…».

«¡Y yo te he tocado! ¡Y Tú me has recogido las espigas! ¡Oh, ¿cómo he merecido este honor?!».

«Por tu resignación santa.

411.7

Ven, madre. A tu casa. Y que este trigo te dé pan para el alma más que para el cuerpo. Yo soy el Pan verdadero que ha bajado del Cielo para saciar todas las hambres de los corazones. Vosotros — Tomás y Santiago han llegado con sus manojos — tomad estas gavillas. Y vamos».

Y van los tres cargados de espigas, y Jesús los sigue con la abuelita que llora y susurra palabras de oración.

Llegan a la casita. Dos cuartitos, un horno minúsculo, una higuera, un poco de vid. Limpieza y pobreza.

«¿Éste es tu nido?».

«Éste. ¡Bendícele, Señor!».

«Llámame hijo. Y pide porque mi madre tenga consuelo en su dolor, tú que sabes lo que es el dolor de una madre. Adiós, madre. Te bendigo en el nombre del Dios verdadero».

Y Jesús alza la mano y bendice la pequeña morada. Luego se agacha para abrazar a la viejecita, la aprieta contra su corazón y la besa en la cabeza cubierta de pocos pelitos blancos. Y ella llora y pasa sus labios por las manos de Jesús, le venera, le ama… y a mí me abate el dolor, porque pienso en mi madre, que tuvo miedo de ti, Jesús, cuando te vio… ¿Por qué[2] miedo de ti, Jesús?

411.8

Dice Jesús:

[…].

La otra pregunta que tienes en tu corazón es saber si Yo sabía que Judas no se salvaría a pesar de aquel conato hacia la salvación.

Lo sabía. ¿Y entonces por qué estaba contento? Porque el simple deseo de ese momento, flor en la landa del corazón de Judas, hacía que el Padre mirase benignamente a este discípulo mío que Yo amaba y que no podría salvar. ¡La mirada de Dios sobre un corazón! ¿Qué más quisiera Yo, sino que el Padre os mirase a todos y con amor? Y debía estar dichoso, para dar al desdichado también ese medio para resurgir. El acicate de mi alegría al verle volver a mí.

Un día, después de mi muerte, Juan supo esta verdad, y la comunicó a Pedro, Santiago, Andrés y a los otros, porque así se lo había ordenado Yo al Predilecto, el cual no desconoció ningún secreto de mi corazón. Lo supo y lo dijo, para que todos dispusieran, después, de una norma en la guía de los discípulos y fieles.

Al alma que, caída, va al ministro de Dios y confiesa su error, al amigo o hijo, al marido o hermano que, habiendo errado, vienen diciendo: “Tenme contigo. Quiero no cometer más errores para no causar dolor a Dios y a ti”, no se le debe — además de las otras cosas — privar de la satisfacción de ver nuestra dicha por verlos deseosos de hacernos felices. Se requiere un tacto infinito en el cuidado de los corazones. Yo, Sabiduría, aun sabiendo que en el caso de Judas era inútil, tuve este tacto para enseñar a todos el arte de redimir, de ayudar a quien se redime.

Y ahora te digo a ti también, como a Simón cananeo: “¡Ánimo, ánimo!”, y te abrazo para hacerte sentir que hay quien te ama. De estas manos descienden castigos y también caricias, y de mis labios palabras severas y también — más numerosas y dichas con mucha más alegría — palabras de complacencia.

Ve en paz, María. No has causado dolor a tu Jesús. Ello sea tu consuelo».


Notes

  1. le précepte : en Dt 24,19.
  2. Il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir est une sentence de Jésus qui n’est pas rapportée par l’Evangile. Néanmoins, Ac 20, 35 s’en fait l’écho. Elle est répétée en 547.2 et 596.17.
  3. se plaignait, non pas en 410.5, si l’on tient compte des dates de rédaction, mais en 361.3.
  4. Moïse : Dt 32, 48-52 ; 34, 1-8 fait le récit de sa mort.
  5. Pourquoi est-ce que je pense… Cet épisode, qui concerne la mère de l’écrivain, est relaté dans le volume “ Les cahiers de 1944 ”. L’autre, Pourquoi avoir peur…, concerne Judas : son effort vers le salut se trouve dans un épisode écrit quatre jours plus tôt, le 23 septembre 1944. Mais il sera placé dans le chapitre 468.

Notas

  1. el precepto es el de Deuteronomio 24, 19, como anota MV en una copia mecanografiada.
  2. ¿Por qué...? La respuesta de Jesús, inmediata y referida a la madre de la escritora, está recogida en el volumen “Los cuadernos del 1944”. La otra pergunta se refiere a Judas Iscariote, cuyo conato hacia la salvación se halla en un episodio escrito cuatro días antes, el 23 de septiembre de 1944 y que será ubicado en el capítulo 468.