Los Escritos de Maria Valtorta

529. Enseignements aux apôtres, pendant

529. Enseñanzas a los apóstoles mientras

529.1

Ce sont de froides et sereines journées d’hiver. Au sommet de la petite montagne sur laquelle est construit Nobé, le vent ne s’arrête pour ainsi dire jamais de souffler, tempéré pourtant par le soleil qui, de l’aurore à son coucher, caresse de ses rayons les maisons et les jardins où poussent les légumes d’hiver : ce sont de petits potagers à l’abri des maisons, aux platebandes vertes de légumes ; d’autres ont la couleur de la terre quand elle est bien nourrie, parterres nus, déjà prêts pour la plantation des légumes. L’œil, en regardant tout autour, là où il ne voit pas la grisaille des oliviers ou les rangées serpentines et squelettiques des vignes dépouillées, découvre de petits champs labourés, déjà ensemencés de céréales prêtes à germer dès les premières tiédeurs du précoce printemps palestinien, attiédi par le soleil. Je dirais presque que, lors de ces paisibles journées que je contemple, on sent déjà une tiédeur printanière, une tiédeur germinative, au point que sur les amandiers en espaliers adossés aux murs des maisons, les bourgeons se gonflent sur les branches qui, il y a quelques jours, étaient tout à fait stériles. Des bourgeons sombres qui sortent tout juste sur des branches sombres, mais qui attestent déjà que la vie monte, que le réveil est proche dans le tronc robuste.

Dans le petit jardin de Jean, à l’arrière de la maison, il y a une petite bande de terre cultivée, alors que, sur un côté, elle est ombragée par un noyer. Et il s’y élève justement un gros amandier, peut-être plus vieux que le maître, si bien adossé à la maison qu’il a dû, sur une bonne partie du tronc, faire pousser ses branches seulement de trois côtés, gêné qu’il était sur le quatrième par le mur de la maisonnette. Mais, plus haut, l’arbre s’ébouriffe en un entrelacement de branches qui, quand elles seront en fleurs, devront faire, au-dessus de la pauvre terrasse, une nuée légère, précieuse tente plus belle qu’un baldaquin royal.

Pour ne pas rester oisifs, Jésus et les apôtres travaillent sous le soleil, qui fait du bien et réchauffe. En habits courts, ceux qui s’y entendent en menuiserie et en serrurerie réparent ou font de nouveaux outils et des cadres. D’autres binent le terrain, buttent des légumes transplantés, renforcent une haie de roseaux secs et d’aubépine verte qui forment de deux côtés une clôture au petit jardin, ou bien taillent l’amandier et le noyer et lient des sarments de vigne que le vent de l’hiver a détachés. J’ai remarqué que là où se trouve Jésus, on n’est jamais oisif. Il est le premier à enseigner la beauté du travail manuel, quand les activités d’évangélisation sont suspendues. Aujourd’hui aussi, Jésus collabore avec ses cousins pour réparer une porte dont le bas était pourri et dont la serrure était à moitié détachée. De leur côté, Philippe et Barthélemy travaillent avec des cisailles et des faucilles sur de vieux arbres fruitiers, pendant que les pêcheurs bricolent avec des cordages et de vieilles couvertures, certains faisant des points très… masculins, d’autres installant des anneaux et des poulies, peut-être dans l’intention de créer, sur la terrasse, un vélarium bien utile en été.

529.2

« Tu seras très bien ici, Elise » promet Pierre en se penchant du muret de la terrasse pour parler à la vieille femme qui, assise contre le mur ensoleillé, file de la laine.

« Oui. Quand la vigne sera attachée et l’amandier arrangé, ce sera vraiment un bon endroit en été » dit Philippe entre ses dents : il a dans la bouche des joncs avec lesquels il lie les sarments aux échalas.

Jésus lève la tête pour regarder, alors qu’Elise la lève pour regarder le Maître, et elle dit :

« Qui sait si nous serons ici en été…

– Et pourquoi pas, femme ? demande André.

– Mais… je ne sais pas… Je ne fais plus de projets depuis que… Depuis que j’ai vu que tous mes pronostics se terminaient par un tombeau.

– Oh ! mais il faudrait que le Maître soit mort pour que nous ne venions plus ici ! Désormais, il a élu domicile ici. N’est-ce pas, Maître ? demande Thomas.

– C’est juste. Mais ce que dit Elise est vrai aussi… répond Jésus tout en rabotant le côté de la porte qu’il répare.

– Mais tu es jeune et surtout en bonne santé !

– On ne meurt pas seulement de maladie, ajoute Jésus.

– Qui parle de mort ? dit Barthélemy. Toi, Maître ? A ton sujet ?…

529.3

Vraiment, depuis quelque temps, la haine semble calmée. Regarde : personne ne nous trouble plus. Ils savent pourtant que nous sommes ici. Hier encore, nous les avons rencontrés en revenant de la ville avec nos achats, et ils ne nous ont pas dérangés.

– Oui, nous non plus, alors que nous traversions les villages voisins pour annoncer que tu es ici. Mais aucun ennui. Et pourtant, nous avons rencontré Elchias et Simon, puis Sadoq et Samuel, et encore Nahum, justement avec Doras. Ils nous ont même salués, n’est-ce pas, Jacques ? dit Jean en s’adressant à son frère.

– Oui. Il faut convenir que Judas a vraiment bien travaillé, alors que dans notre cœur, nous le critiquions. Une fois revenus ici, plus d’ennuis ! Les faits ont confirmé ses paroles. Nous avons l’impression d’être revenus aux beaux temps de La Belle-Eau. Au début de ce temps… Ah ! si ça pouvait être vrai ! soupire Jacques, fils de Zébédée.

– Oui, si ça pouvait être vrai ! répète Pierre.

– Le temps n’est pas toujours serein quand le tonnerre ne gronde pas, observe sentencieusement Elise en faisant tourner son fuseau.

– Qu’est-ce que tu veux dire par là ? demande Pierre.

– Je dis que parfois une grande paix, dans un lieu exposé aux bourrasques, prélude à une tempête plus dangereuse que jamais. Tu devrais le savoir, toi qui es pêcheur.

– Hé ! je le sais bien, femme ! Le lac est parfois un immense bassin plein d’huile bleue. Mais presque toujours, quand la voile pend et que l’eau est ainsi immobile, une tempête est proche, et des plus mauvaises. Un vent de calme plat annonce au navigateur que l’heure du tombeau approche.

– Hum ! Oui. C’est pour cela que si j’étais à votre place, je me défierais de tant de paix. Elle est excessive !

– Mais alors ! Si en temps de guerre on souffre de la guerre, et si en temps de paix on souffre parce qu’une guerre plus cruelle encore peut survenir, quand allons-nous nous réjouir ? demande Thomas.

– Dans l’autre vie. Ici, la douleur est toujours proche.

– Comme tu es lugubre, femme ! Dans ce cas, ce temps de joie est encore loin de moi ! Je suis l’un des plus jeunes ! Réjouis-toi, Barthélemy, tu es plus près d’en profiter, ainsi que Simon le Zélote, plaisante Jacques, fils de Zébédée.

– Lugubre et rusée, femme ! Ah ! les vieilles femmes ! Mais elles pressentent parfois l’avenir. Ma mère aussi, quand elle dit à l’un de nous : “ Attention ! Tu es bien parti pour faire une sottise pour telle ou telle raison ”, elle devine toujours, dit Thomas, courbé pour gratter la terre.

– Les femmes sont malignes ou fourbes plus que des renards. Nous ne valons rien, nous, en comparaison, pour comprendre certaines combines que l’on voudrait qu’elles ne comprennent pas, remarque Pierre sentencieusement.

– Toi, tais-toi. Tu es tombé sur une femme qui te croirait même si tu lui disais que le mont Liban est fait de beurre. Tout ce que tu dis est loi pour elle. Elle écoute, croit et se tait, dit André à son frère.

– Oui… mais sa mère compte aussi pour elle et pour cent autres femmes. Quelle vipère ! »

Tout le monde rit, y compris Elise et le vieil homme qui aide les jeunes à biner.

529.4

Simon le Zélote, Matthieu et Judas rentrent.

« Tout est fait, Maître. Nous sommes fourbus ! Quelle longue tournée ! Mais demain, je me repose. Demain, ce sera votre tour » prévient Judas à ceux qui piochaient le sol.

Ce disant, il saisit une bêche et les rejoint pour se mettre à l’œuvre.

« Mais si tu es fatigué, pourquoi travailles-tu ? lui demande Thomas.

– Parce que j’ai des jeunes pousses à planter. Cet endroit est pelé comme le crâne d’un vieillard, et c’est dommage, dit-il sentencieusement en enfonçant la pelle dans le sol par d’énergiques coups de pied.

– Il n’en était pas ainsi au bon vieux temps ! Mais ensuite… Trop de choses sont mortes, et pour moi, ce n’était pas la peine que je travaille à les refaire. Je suis vieux et, plus encore, j’étais désolé, répond le vieillard.

– Mais quels trous creuses-tu ? C’est bon pour des arbres, pas pour de jeunes pousses, comme tu dis, constate Philippe, qui descend après avoir lié les vignes.

– Quand un arbre est jeune, c’est toujours une petite pousse. Les miennes le sont. Le temps est favorable. Celui qui me les a données me l’a assuré. Sais-tu qui, Maître ? Ce parent d’Elchias qui est cultivateur ; et il cultive bien. Un verger ! Et des oliviers ! Il était en train de renouveler une partie de l’oliveraie. Je lui ai dit : “ Donne-moi quelques-uns de ces arbres. ” “ Pour qui ? ” a-t-il demandé. “ Pour un petit vieux de Nobé qui nous donne l’hospitalité. Elles serviront à me faire pardonner tous les scandales que je lui ai causés. ”

– Non, mon garçon. Ce n’est pas en plantant des arbres, mais par une bonne conduite que cela peut se faire. Et avec Dieu. Moi… moi, je regarde, je prie et je pardonne. Mais mon pardon… Pourtant, je te suis reconnaissant pour les pousses… Bien que… Crois-tu que je pourrai en manger les fruits ?

– Pourquoi pas ? Il faut toujours espérer. Et même vouloir triompher… Alors on triomphe.

– On ne triomphe pas de la vieillesse ! D’ailleurs, je ne le désire pas.

– De beaucoup d’autres choses aussi on ne triomphe pas. S’il suffisait de vouloir pour posséder ! Moi, j’aurais mes fils, soupire Elise.

529.5

– Maître, dit Matthieu, les paroles d’Elise me rappellent une question que certains nous ont posée aujourd’hui en route. Quelque chose avait eu lieu dans un village, et ils demandaient si faire un miracle est toujours une preuve de sainteté. Je les assurais que oui, mais eux pensaient que non. En effet dans ce village, aux confins de la Samarie, celui qui avait accompli des choses extraordinaires n’était certainement pas un juste. Je les ai fait taire en disant que l’homme juge toujours mal et que celui dont ils prétendaient qu’il n’était pas juste, l’était peut-être plus qu’eux. Toi, qu’en penses-tu ?

– Vous avez tous raison : toi en affirmant que le miracle est toujours une preuve de sainteté — car il en est généralement ainsi —, et encore en conseillant de pas juger pour ne pas se tromper. Mais eux aussi avaient raison de soupçonner d’autres sources à l’origine de ce que cet homme avait fait d’extraordinaire.

– Quelles sources ? demande Judas.

– Des sources ténébreuses. Il y a des créatures déjà adoratrices de Satan, car elles ont le culte de l’orgueil, qui, pour s’imposer aux autres, se vendent elles-mêmes au Ténébreux, afin de l’avoir pour ami, lui répond Jésus.

– Est-ce possible ? N’est-ce pas une légende des pays païens que l’homme puisse passer des contrats avec le démon ou des esprits infernaux ? s’étonne Jean.

– Oui, c’est possible. Pas comme on le raconte dans les légendes païennes, pas avec de l’argent ou des contrats matériels, mais en adhérant au Mal, en choisissant de se livrer au Mal afin d’avoir une heure de triomphe quelconque. En vérité, je vous dis que ceux qui se vendent au Maudit pour parvenir à leur fin, sont plus nombreux qu’on ne croit.

– Et ils réussissent ? Ils obtiennent réellement ce qu’ils veulent ? demande André.

– Pas toujours et pas tout. Mais ils ont quelque chose.

– Et comment est-ce possible ? Le démon est-il assez puissant pour pouvoir simuler Dieu ?

– Oh oui, très puissant… mais absolument pas, si l’homme est saint. Mais c’est que, bien souvent, l’homme est de lui-même un démon. Nous combattons les possessions évidentes, bruyantes, tapageuses. De celles-ci, tout le monde se rend compte… Elles sont… peu agréables aux membres de la famille ou aux habitants de la ville, et se présentent surtout sous des formes matérielles. L’homme est toujours frappé par ce qui est lourd, ce qui choque ses sens. Ce qui est immatériel et perceptible seulement pour l’immatériel — la raison et l’esprit —, il ne le remarque pas et, même si c’était le cas, il ne s’en soucie pas, surtout si cela ne lui porte pas tort. Ces possessions cachées échappent donc à notre pouvoir d’exorcistes ! Or ce sont les plus dommageables, car elles travaillent sur la partie la plus élevée de l’être, avec cette partie et sur d’autres parties élevées : de raison à raison, d’âme à âme. Ce sont comme des miasmes corrupteurs, impalpables, qu’on ne perçoit pas, jusqu’au moment où la fièvre avertit celui qui en est frappé qu’il est atteint. »

529.6

Tous demandent :

« Satan apporte vraiment son aide ? Pourquoi ? Et pourquoi Dieu le laisse-t-il faire ? Le laissera-t-il toujours faire ? Même lorsque tu régneras ?

– Satan aide pour finir d’asservir. Dieu le laisse faire, car cette lutte entre le haut et le bas, entre le bien et le mal, fait ressortir la valeur de la créature, ainsi que sa volonté. Il le laissera toujours faire, même après mon élévation. Mais alors, Satan aura contre lui un ennemi bien grand, et l’homme aura une amie bien puissante.

– Qui ? Qui ?

– La grâce.

– Oh ! bien ! Alors, pour ceux de notre temps, sans la grâce, il sera plus facile d’être asservis, mais la chute sera aussi moins grave, dit Judas, sans cesser de bêcher.

– Non, Judas, le jugement sera le même.

– Dans ce cas, c’est injuste, car si nous sommes moins aidés, nous devrions être moins condamnés.

– Tu n’as pas tout à fait tort, approuve Thomas.

– Au contraire, Thomas, Judas a tort. Car nous, en Israël, nous avons déjà tant de foi, d’espérance, de charité, nous avons reçu tant de lumières de sagesse, que nous ne pouvons avoir l’excuse de l’ignorance. Vous, ensuite, vous qui avez déjà la grâce pour Maîtresse depuis presque trois années, vous serez déjà jugés comme les hommes du temps nouveau » dit Jésus en appuyant fortement sur les mots et en observant Judas, qui a levé la tête et regarde dans le vide d’un air pensif.

Puis Judas hoche la tête, comme s’il concluait son raisonnement intérieur, et en enfonçant de nouveau sa bêche dans le sol, il demande :

« Et celui qui se donne ainsi au démon, que devient-il ?

– Un démon.

– Un démon ! De cette façon, si moi, par exemple, pour affirmer que ton contact donne un pouvoir surnaturel, je faisais des actions… que tu réprouves, je serais un démon ?

– Exactement.

– J’espère bien que tu n’en fais pas ! s’exclame André, presque épouvanté.

– Moi ? Ah ! Ah !

529.7

Je plante des arbustes pour notre vieil ami. »

Et il court vers l’autre côté du jardin et revient avec cinq plantes que la terre qui enveloppe les racines rend sûrement pesantes.

« Tu es venu de Béteron avec cette charge sur les épaules ? s’étonne Pierre.

– De plus loin que Gabaon, devrais-tu dire ! C’est là que se trouvent en partie les vergers de Daniel. Quelle terre magnifique ! Regardez !… »

Il effrite entre ses doigts la terre qui entoure les racines, puis il détache le lacet qui maintient les cinq tigelles déjà grosses comme le bras. Deux seulement ont à leur extrémité un peu de feuillage : ce sont des feuilles d’olivier.

« Voilà, celui-ci pour Jésus, et l’autre pour Marie, qui sont la paix du monde. Je les plante les premiers, car je suis un homme de paix. Ici… et là. »

Il les place aux deux extrémités de la petite bande de terre.

« Et ici un pommier, jeune et bon comme celui de l’Eden, pour te rappeler, Jean, que tu descends toi aussi d’Adam, et que tu ne dois pas t’étonner si… je peux être pécheur. Attention, toi, au Serpent… Et ici ce jeune figuier… Non, ce n’est pas bien à cet endroit. Plutôt là, sur le devant, près du mur. Comment se fait-il qu’il n’y ait pas un figuier dans le jardin, alors qu’ils poussent ici comme du chiendent ? Et dans le trou du milieu, nous allons mettre ce jeune amandier. Il apprendra du centenaire la vertu de la production. Voilà qui est fait ! Ton petit jardin sera beau à l’avenir… et en le regardant tu te souviendras de moi.

– Même sans cela, je me souviendrais de toute façon de toi, car tu es venu ici avec le Maître.

529.8

Tout me parlera de ce temps. Et en regardant les choses, je dirai : “ Comme un fils, il a voulu remettre ma maison en ordre ! ” Pourtant… si je pouvais avoir une volonté différente de celle qui est peut-être déjà inscrite au Ciel, je voudrais ne pas avoir à me rappeler cette période si belle pour moi, plus belle que lorsque ces arbres, aujourd’hui vieux, étaient jeunes et que moi j’étais jeune ainsi que mon épouse, et qu’ici ma petite fille jouait… Alors, j’avais plaisir à prendre soin du pommier et du grenadier, du figuier et de la vigne, car avides étaient les menottes de ma fille et il était beau de voir mon épouse assise à l’ombre verte des arbres pour tisser ou filer… Depuis… ma fille est partie… et elle est si oublieuse !… Mon épouse est tombée malade, puis elle est morte… Pour qui et pourquoi soigner ce qui autrefois était beau ? Alors tout est mort, sauf les deux vieux qui se souviennent de mon enfance. Je voudrais mourir avant d’avoir à me souvenir, et pendant qu’il y a ici une femme aussi juste que l’était Lia. Je te remercie pour les arbres, pour le travail, pour tout. Je vous remercie tous. Mais je prie mon Seigneur d’arracher ma vieille plante de cette terre avant que ne passe cette heure de paix pour le vieux Jean… »

Jésus s’approche de lui et lui pose la main sur l’épaule, d’un air doux et austère à la fois :

« Tu as su faire tant de choses au cours de ta longue vie. Il t’en manque encore une : celle d’accepter de Dieu l’heure de ta mort sans demander qu’elle soit avancée ou retardée d’une minute. Tu t’es résigné à tant de coups durs ! C’est pour cela que Dieu t’aime. Sache te résigner au plus difficile : à vivre quand on désirerait seulement mourir. Et maintenant, rentrons. Le soleil descend derrière les montagnes et le froid augmente vite. Le sabbat commence. Nous finirons les travaux plus tard… »

Et, ramassant la scie, la bêche et le marteau, il rentre dans la maison tandis que les autres finissent de lier en fagots les branches coupées, d’arroser les arbustes plantés et de poser sur ses gonds la porte remise à neuf.

529.1

Son fríos y serenos días de invierno. En la cima del montecito donde está construida Nob el viento no falta casi nunca, aunque templado por el Sol, que desde la aurora al ocaso acaricia con sus rayos las casas y los huertos, que verdecen con verduras invernales. Pequeños huertos al amparo de las casas, con pequeños bancales verdes por las hortalizas, y con otros del color de la tierra cuando está bien nutrida, desnudos bancales ya preparados para la siembra de las legumbres. Los ojos, mirando alrededor, donde no ven tono gris de olivos, o serpentino y esquelético fluir de vides desnudas, ven pequeños campos arados, ciertamente sembrados ya con cereales, que pronto germinarán con el primer calor de la precoz primavera palestina, llena de templanzas de sol. Yo casi diría que en los días serenos, como es el que contemplo, hay ya templanza de primavera, germinadora, tanto que en los almendros rayanos a las casas las yemas se hinchan en las ramas que sólo pocos días antes aparecían completamente infecundas; yemas que apenas destacan en las ramas oscuras, oscuras también ellas, pero que ya testifican que la vida llega, que próximo a despertar está el robusto tronco.

En el pequeño huerto de Juan, en la parte de atrás de la casa, hay una franjita de terreno cultivado, mientras que el terreno que orilla la casa está custodiado por el nogal. En esa franjita se alza un grueso almendro —quizás más viejo que el amo—, tan pegado a la casa, que por un buen trecho de tronco ha tenido que echar ramas sólo por tres partes, porque en la cuarta la pared de la casita lo impedía. Pero, más arriba, el árbol se suelta formando una maraña de ramas que, cuando florezcan, deberán parecer una nube ligera por encima de la pobre terraza, un precioso dosel, más hermoso que un baldaquino regio.

Y para no estar ociosos, Jesús y los apóstoles trabajan bajo el solecito que alegra y calienta. Ceñida la túnica a la cintura, los que saben de carpintería y de cierres arreglan o hacen nuevos utensilios y jambajes. Otros excavan el terreno con la azada, o recalzan en las verduras trasplantadas, refuerzan un seto de cañas secas y de espino albar verde que cierra por dos partes el huertecillo, o podan el almendro y el nogal, y atan sarmientos que el viento del invierno ha desatado. He notado que donde está Jesús nunca se ocia. Él es el primero en enseñar la belleza de la laboriosidad manual, cuando otras operaciones evangélicas están suspendidas. También hoy Jesús, junto con sus primos, está arreglando una puerta que en la parte baja estaba podrida y que tenía el cerrojo medio arrancado. Por su parte, Felipe y Bartolomé trabajan con tijeras de podar y hocino en viejos árboles frutales, mientras los pescadores están atareados con unas sogas y unas mantas viejas: quién componiéndolas con unos puntos… muy masculinos, quién poniendo arandelas y carrillos (quizás con la intención de crear en la terraza un toldo útil en el verano).

529.2

«Vas a estar muy bien aquí, Elisa» dice Pedro asomándose por el antepecho de la terraza para hablar con la anciana discípula, que está hilando lana, sentada contra la soleada pared.

«Sí. Cuando la vid esté templada y el almendro arreglado, este lugar, en verano, será verdaderamente bueno» dice Felipe entre dientes, porque tiene en la boca unos juncos con los que está atando los sarmientos a los soportes.

Jesús levanta la cabeza para mirar, mientras Elisa la alza para mirar al Maestro y dice: «¿Quién sabe si estaremos aquí en el verano…».

«¿Por qué no íbamos a estar, mujer?» pregunta Andrés.

«Pues… no sé… Yo no hago ya cálculos sobre el futuro desde que… desde que he visto que todos mis pronósticos terminaban con un sepulcro».

«¡Oye, pero tendría que morir el Maestro para no estar ya nosotros aquí! Ya el Maestro ha elegido este lugar como morada suya. ¿No es verdad, Maestro?» pregunta Tomás.

«Es verdad. Pero también es verdad lo que dice Elisa…» responde Jesús mientras trabaja con el cepillo en el lado de la puerta que está arreglando.

«Pero eres joven. ¡Y, sobre todo, estás sano!».

«No se muere sólo de enfermedad» dice Jesús.

«¿Quién habla de muerte? ¿Tú, Maestro? ¿Para ti?…

529.3

La verdad es que desde hace un tiempo parece calmado el odio. Mira, ya no nos molesta nadie. Saben que estamos aquí. Incluso ayer se encontraron con nosotros mientras volvíamos de la ciudad con las compras y no nos molestaron» dice Bartolomé.

«Sí. Lo mismo nosotros, mientras íbamos a los pueblos cercanos a avisar que estabas aquí. Nunca ninguna molestia. Y fíjate que se han visto Elquías y Simón, y luego Sadoq y Samuel, y también Nahum con… Doras. Es más, nos han saludado. ¿Verdad, Santia­go?» dice Juan dirigiéndose a su hermano.

«Si. Debemos convenir en que el trabajo de Judas de Keriot ha sido verdaderamente bueno, mientras que nosotros en nuestro corazón le criticábamos. ¡Hemos vuelto aquí, y ninguna molestia! Los hechos han confirmado sus palabras. Parece como si hubiéramos vuelto a los bonitos tiempos de Agua Especiosa. A los primeros de esos tiempos… ¡Oh, ojalá fuera verdad!» dice Santiago de Zebedeo.

«¡Ojalá fuera verdaderamente así!» suspira Pedro.

«No siempre el tiempo está sereno cuando no brama el rayo» sentencia Elisa haciendo girar su huso.

«¿Qué quieres decir con eso?» pregunta Pedro.

«Digo que a veces una gran paz en lugar donde hay tormentas es preparación a una tempestad más peligrosa que nunca. Tú, que eres pescador, deberías saberlo».

«¡Claro que lo sé, mujer! El lago, a veces, es una enorme tina llena de aceite azul; pero, casi siempre, cuando pende la vela y el agua está detenida de esa forma, pronto hay una tempestad, y de las peores. Viento de bonanza, viento de sepulcro para los navegantes».

«¡Mmm! ¡Ya! Por eso, si estuviera en vuestro lugar, desconfiaría de tanta paz. ¡Demasiada paz!».

«¡Pero entonces! Si cuando hay guerra se sufre porque hay guerra y cuando hay paz se sufre porque puede venir la guerra aún más cruel, ¿cuándo puede uno sentirse feliz?» pregunta Tomás.

«En la otra vida. Aquí el dolor está siempre pronto».

«¡Uf, qué lúgubre estás, mujer! ¡Entonces está muy lejano el tiempo de felicidad! ¡Soy uno de los más jóvenes! Alégrate, Bartolmái, que eres el que más cerca está de gozarlo. Tú y el Zelote» dice de broma Santiago de Zebedeo.

«¡Lúgubre y sagaz, mujer! ¡Claro, las mujeres ancianas! Pero alguna vez aciertan. También mi madre, cuando dice a uno de nosotros: “¡Ten cuidado, que vas por el camino de cometer una estupidez por esto o por aquello otro!”, adivina siempre» dice Tomás, que está agachado escarbando en la tierra.

«Las mujeres son malignas o más astutas que los zorros. Nosotros no valemos nada respecto a ellas, para entender ciertas cosas que se querría que no entendieran» sentencia Pedro.

«Tú cállate, que a ti te ha tocado una mujer que creería incluso si le dijeras que el Líbano se ha hecho de mantequilla. Lo que tú dices es ley para ella. Escucha, cree y calla» dice su hermano Andrés.

«Sí… pero su madre vale por ella y por otras cien mujeres. ¡Qué serpiente!».

Todos se ríen, incluidos Elisa y el anciano que ayuda a los jóvenes a cavar.

529.4

Regresan el Zelote, Mateo y Judas de Keriot.

«Todo hecho, Maestro. ¡Venimos cansados! ¡Qué vuelta más grande! Pero mañana voy a descansar. Mañana os toca a vosotros» dice Judas Iscariote hablando a los que cavan la tierra. Y va donde ellos y coge una azada para trabajar.

«¿Pero si estás cansado por qué trabajas?» le pregunta Tomás.

«Porque tengo que plantar arbolitos. Este lugar está pelado como el cráneo de un viejo, y es una pena» sentencia, e hinca la azada en el suelo con enérgicos golpes con el pie.

«¡En los buenos tiempos no estaba así! Pero luego… Demasiadas cosas murieron, y a mí no me valía la pena trabajar en rehacer esto. Soy viejo y, más que viejo, estaba desolado» responde el anciano.

«¿Pero qué agujeros estás haciendo! Para árboles, no para pequeños tallos, como dices» observa Felipe, que baja después de haber atado las vides.

«Cuando un árbol es joven es siempre un pequeño tallo. Los míos son eso. El tiempo es bueno. Me lo ha asegurado el que me los ha dado. ¿Sabes quién, Maestro? Pues ese pariente de Elquías que es cultivador. Y cultiva bien. ¡Un huerto! ¡Y unos olivos! Estaba renovando una parte del olivar. Le dije: “Dame de estos árboles”. “¿Para quién?” preguntó. “Para un viejecito de Nob que nos alberga en su casa. Servirán para que me perdone todos los escándalos que le ha dado”».

«No, hijo. Eso puede suceder con una buena conducta, no con los árboles. Y con Dios. Yo… yo miro, oro y perdono. Pero mi perdón… De todas formas, te quedo agradecido por los arbolitos… Aunque… ¿Tú crees que podré comer sus frutos?».

«¿Por qué no? Siempre hay que tener esperanza. Es más, siempre hay que querer triunfar… Y entonces se triunfa».

«¡No hay triunfo sobre la vejez! Y tampoco lo deseo».

«Sobre otras muchas cosas no hay triunfo. ¡Si bastara querer para tener! Yo tendría a mis hijos» suspira Elisa.

529.5

«Maestro, lo que dice Elisa me hace recordar una pregunta que nos han hecho hoy algunos por el camino. Decían —porque había sucedido un hecho en un pueblo— que si es verdad que el milagro es siempre prueba de santidad. Yo decía que sí. Pero ellos decían que no, porque en ese pueblo, que está en la frontera con Samaria, el que había realizado cosas extraordinarias, sin duda, no era un justo. Yo les he hecho callarse diciendo que el hombre juzga siempre mal y que aquel al que llamaban no justo quizás lo era más que ellos. ¿Tú que dices?» pregunta Mateo.

«Digo que teníais razón todos. Cada uno por su parte. Tú, diciendo que el milagro es siempre prueba de santidad. En términos generales es así. Y también diciendo que no se debe juzgar para no errar. Pero también tenían razón ellos al sospechar otras fuentes de lo extraordinario del hombre».

«¿Qué fuentes?» pregunta Judas Iscariote.

«Las tenebrosas. Hay criaturas —adoradoras ya de Satanás, porque tienen el culto de la soberbia— que con tal de imponerse a los demás se venden al Tenebroso para tenerle como amigo» le responde Jesús.

«¿Pero eso es posible? ¿No es una leyenda de países paganos el que el hombre pueda hacer contratos con el demonio y con los espíritus infernales?» pregunta, estupefacto, Juan.

«Es posible. No como se narra en las leyendas paganas, no con monedas y contratos materiales, sino con la elección, con la donación de sí al Mal con tal de gozar de una hora cualquiera de triunfo. En verdad os digo que los que, con tal de tener éxito en un propio fin, se venden al Maldito son más numerosos de lo que se cree».

«¿Y tienen ese éxito? ¿Obtienen exactamente aquello que piden?» pregunta Andrés.

«No siempre y no todo. Pero algo sí».

«¿Y cómo es posible? ¿Tan poderoso es el demonio como para poder remedar a Dios?».

«Tanto… y nada, si el hombre fuera santo. Pero es que muchas veces el hombre es de por sí un demonio. Nosotros combatimos las posesiones evidentes, ruidosas, vistosas. De ésas todos se dan cuenta… Son… poco cómodas para los familiares y convecinos, y, sobre todo, se manifiestan con formas materiales. El hombre percibe siempre lo material, lo que choca con sus sentidos. Lo inmaterial, lo que es perceptible solamente con lo inmaterial —razón y espíritu— no lo percibe, y, aunque lo perciba, no se ocupará de ello, especialmente si no le perjudica. ¡Estas posesiones ocultas, pues, escapan a nuestro poder de exorcistas! Y son las más dañinas, porque trabajan en la parte más selecta, con la parte más selecta y hacia otras partes selectas: de razón a razón, de espíritu a espíritu. Son como miasmas corruptores, impalpables, inadvertibles hasta que la fiebre de la enfermedad advierte a quien la ha adquirido que la ha adquirido».

529.6

«¿Y Satanás ayuda? ¿Verdaderamente? ¿Por qué? ¿Y por qué Dios le deja actuar? ¿Y le va a dejar actuar siempre? ¿Incluso cuando Tú ya reines?».

Todos preguntan.

«Satanás ayuda para acabar de subyugar. Dios le deja actuar porque de esta lucha entre lo Alto y lo Bajo, el Bien y el Mal, surge el valor de la criatura. El valor y la voluntad. Siempre le dejará actuar. Aun después de que Yo haya sido elevado al Cielo. Pero entonces Satanás tendrá contra él a un enemigo bien grande y el hombre tendrá a una amiga bien poderosa».

«¿Quién? ¿Quién?».

«La Gracia».

«¡Ah, bien! Entonces para los de nuestro tiempo, sin gracia, será más fácil ser subyugados, pero será también menos grave la caída» dice Judas Iscariote, que no para de cavar.

«No, Judas. El juicio será igual».

«Injusto entonces, porque si somos ayudados menos, como consecuencia, deberíamos ser condenados menos».

«No te falta algo de razón» dice Tomás.

«No, Toma, está equivocado. Porque los israelitas tenemos ya mucho de fe, esperanza, caridad, y muchas luces de Sabiduría, de forma que no podemos tener la excusa de la ignorancia. Y vosotros… vosotros que tenéis a la Gracia como Maestra vuestra desde casi tres años, seréis ya juzgados como los del tiempo nuevo» dice Jesús marcando mucho las palabras y mirando a Judas, que ha levantado la cabeza y está pensativo mirando fijamente hacia el vacío.

Luego Judas de Keriot menea la cabeza, como concluyendo un razonamiento interno suyo, y, hundiendo nuevamente la azada en la tierra, pregunta: «¿Y el que se da así al demonio, qué es luego?».

«Un demonio».

«¡Un demonio! De esa forma, si yo, por ejemplo, con tal de afirmar que el contacto contigo da un poder sobrenatural, hiciera cosas… que Tú censuras, ¿sería un demonio?…».

«Tú lo has dicho».

«¡Espero que no las hagas, ¿no?!…» dice Andrés casi asustado.

529.7

«¿Yo? ¡Ja! ¡Ja! Yo planto los arbolitos a nuestro viejo» y corre al otro lado del huerto y vuelve con cinco plantas, pesadas, sin duda, por el terrón que envuelve sus raíces.

«¿Pero has venido desde Beterón con esa carga al hombro?» pregunta Pedro.

«¡Di, más bien, desde más allá de Gabaón! Allí es donde hay una parte de los huertos de Daniel. ¡Qué tierra más magnífica! ¡Mi­­rad!…», y desmenuza entre sus dedos la tierra que envuelve las raíces. Luego desata el nudo que mantiene unidos los cinco tallitos (ya tan gruesos como un brazo). Sólo dos de ellos tienen ya en el extremo unas pocas hojas. Y son hojas de olivo. «Mirad. Éste por Jesús y éste por María, que son la paz del mundo. Son los primeros que planto porque yo soy un hombre de paz. Aquí… y aquí», y los coloca en los dos extremos de la franjita de tierra. «Y aquí un manzano, joven y bueno como el del Edén, para recordarte, Juan, que tú también vienes de Adán y no te debes asombrar de que… yo pueda ser pecador. Cuidado, tú, con la Serpiente… Y aquí… No, aquí no está bien. Allí delante, junto a la pared, esta higuera joven. ¿Cómo es posible no tener una higuera en el huerto, si aquí nacen como la grama? Y en el agujero del centro vamos a meter este joven almendro. Aprenderá del centenario la virtud de producir. ¡Ya está! Tu huertecito será bonito en un futuro… y, mirándolo, te acordarás de mí».

«Te recordaría de todas formas, porque has estado aquí con el Maestro.

529.8

Todo me hablará de este tiempo. Y, mirando las cosas, diré: “¡Como un hijo, Él quiso reparar mi casa!”. No obstante, si pudiera tener un deseo distinto del que quizás ya está escrito en el Cielo, quisiera no tener la ocasión de recordar este tiempo tan hermoso para mí, más hermoso que cuando estos árboles, ahora viejos, eran jóvenes, y jóvenes éramos yo y mi esposa, y aquí jugaba mi hijita… y… cuidar el manzano y el granado, la higuera y la vid, daba satisfacción, porque las manitas de mi hija eran ávidas y era hermoso ver a mi esposa tejiendo o hilando sentada a la sombra verde de los árboles… Después… una vez que se marchó mi hija —¡y tan desmemorada!—… enferma y luego muerta mi esposa… ¿para qué cuidar y para quién lo que en el pasado fue hermoso? Y todo ha muerto, menos los dos viejotes que recuerdan mi infancia… Quisiera morir antes de tener la ocasión de recordar, y estando aquí una mujer justa, como era Lía. Te agradezco estos árboles, el trabajo, todo. A todos os doy las gracias. Pero le ruego a mi Señor que desarraigue mi viejo árbol de este terreno antes de que concluya esta hora de paz para el viejo Juan…».

Jesús se acerca a él y le pone una mano en el hombro, dulce y grave al mismo tiempo: «Muchas cosas has sabido hacer en tu larga vida. Te falta todavía una: la de aceptar de Dios la hora de la muerte sin pedir que sea ni anticipada ni retrasada un minuto. A muchas cosas te has resignado. Por eso, Dios te ama. Pues que sepas resignarte a la cosa más difícil: vivir cuando lo único que se desearía es morir. Y ahora vamos a entrar en la casa. El Sol desciende tras los montes y el frío aumenta enseguida. Empieza el sábado. Después del sábado terminaremos los trabajos…» y, recogiendo sierra, cepillo y martillo, entra de nuevo en casa, mientras los otros terminan de unir en haces las ramas podadas, terminan de regar los árboles plantados y de poner en sus goznes la puerta rehecha.