Gli Scritti di Maria Valtorta

641. Pierre célèbre l’eucharistie

641. Pietro celebra l’Eucarestia

641.1

C’est une des toutes premières réunions de chrétiens, dans les jours qui suivent immédiatement la Pentecôte.

Les douze apôtres sont de nouveau au complet, car Matthias, déjà élu à la place du traître, est parmi eux. Et le fait que les douze soient présents, montre qu’ils ne se sont pas encore séparés pour aller évangéliser selon l’ordre du Maître. La Pentecôte doit donc avoir eu lieu peu auparavant, et le Sanhédrin ne doit pas encore avoir commencé ses persécutions contre les serviteurs de Jésus Christ. S’il en était autrement, ils ne célébreraient pas avec tant de calme et sans prendre aucune précaution, dans une maison qui n’est que trop connue de ceux du Temple, c’est-à-dire le Cénacle, et précisément dans la pièce où fut consommée la dernière Cène, où fut instituée l’Eucharistie, et commencée la trahison vraie et totale, et la Rédemption.

La vaste pièce a pourtant subi une modification rendue nécessaire pour sa nouvelle destination d’église, et imposée par le nombre des fidèles.

La grande table ne se trouve plus près du mur de l’escalier, mais près, ou plutôt contre, celui qui est en face, de façon que ceux qui ne peuvent entrer dans le Cénacle déjà comble — c’est alors la première église du monde chrétien — puissent voir ce qui s’y passe, en s’entassant dans le corridor d’entrée, près de la petite porte, complètement ouverte, qui donne accès à la pièce.

Dans la pièce se trouvent des hommes et des femmes de tout âge. Dans un groupe de femmes, près de la table, mais dans un coin, se trouve Marie, la Mère, entourée de Marthe et de Marie-Madeleine, avec Nikê, Elise, Marie, femme d’Alphée, Marie Salomé, Jeanne, femme de Kouza, en somme beaucoup de femmes disciples, hébraïques et aussi non hébraïques, que Jésus avait guéries, consolées, évangélisées et qui étaient devenues des brebis de son troupeau. Parmi les hommes, il y a Nicodème, Lazare, Joseph d’Arimathie, des disciples au nombre desquels se trouvent Etienne, Hermas, les bergers, Elisée — le fils du chef de la synagogue d’Engaddi —, et d’autres très nombreux. Même Longinus est présent. Il ne porte pas sa tenue militaire, mais un long et simple vêtement gris comme un habitant quelconque. Je vois enfin d’autres personnes, qui sont certainement entrées dans le troupeau du Christ depuis la Pentecôte et à la suite des premières évangélisations des Douze.

641.2

Pierre prend la parole pour évangéliser et instruire l’assistance. Il parle encore une fois de la dernière Cène. Encore, car on comprend à ses mots qu’il en a déjà parlé à d’autres reprises.

Il dit :

« Je vous parle encore une fois — et il appuie fortement sur ces mots — de cette Cène dans laquelle, avant d’être immolé par les hommes, Jésus le Nazaréen, comme on l’appelait, Jésus Christ, Fils de Dieu et notre Sauveur, comme il faut le dire et le croire de tout notre cœur et de tout notre esprit, car en cette croyance réside notre salut, s’immola de sa propre volonté et par excès d’amour, en se donnant en nourriture et en boisson aux hommes et en nous disant, à nous ses serviteurs et ses continuateurs : “ Faites ceci en mémoire de moi. ” Et c’est ce que nous faisons. Nous, ses témoins, nous croyons qu’il y a, dans le pain et le vin offerts et bénits comme il l’a fait, en souvenir de lui et pour obéir à son divin commandement, son corps et son sang très saints, ce corps et ce sang qui appartiennent à un Dieu, Fils du Dieu très haut, et qui ont été crucifiés et répandus pour l’amour et la vie des hommes. De la même façon, vous aussi, vous tous, qui êtes entrés dans la véritable, nouvelle, immortelle Eglise prédite par les prophètes et fondée par le Christ, vous devez le croire. Croyez et bénissez le Seigneur qui nous laisse ce signe éternel de son pardon, à nous qui l’avons crucifié, sinon matériellement du moins moralement et spirituellement par notre faiblesse de serviteurs, par notre manque d’ouverture pour le comprendre, par notre lâcheté quand nous l’avons abandonné à son heure suprême, par notre… non, par ma trahison personnelle d’homme peureux et lâche au point de le renier, de ne pas le reconnaître et de nier que je suis son disciple, moi qui suis même le premier de ses serviteurs — deux grosses larmes descendent le long du visage de Pierre —, peu avant l’heure de prime, dans la cour du Temple messianique.

Croyez et bénissez le Seigneur, car il permet que ceux qui ne l’ont pas connu quand il était le Nazaréen, le connaissent maintenant qu’il est le Verbe incarné revenu au Père. Venez et prenez. C’est lui qui l’a dit : “ Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang aura la vie éternelle. ” A cette époque, nous n’avons pas compris. » Pierre pleure de nouveau. « Nous n’avons pas compris, car nous étions lents à comprendre. Mais maintenant l’Esprit Saint a enflammé notre intelligence, fortifié notre foi, infusé en nous la charité, et nous comprenons. Et au nom du Dieu très haut, du Dieu d’Abraham, de Jacob, de Moïse, au nom très haut du Dieu qui a parlé à Isaïe, Jérémie, Ezéchiel, Daniel, et aux autres prophètes, nous vous assurons que c’est la vérité et vous conjurons de croire pour que vous puissiez avoir la vie éternelle. »

Pierre est plein de majesté quand il prêche. Il n’a plus rien du pêcheur un peu rustre d’il y a seulement quelque temps. Il est monté sur un tabouret pour être mieux vu et entendu, car, avec sa petite taille, s’il était resté debout sur le sol de la pièce, il n’aurait pas pu l’être des plus éloignés. Or il tient à dominer la foule. Il parle avec mesure, il a le ton juste et les gestes d’un véritable orateur. Ses yeux, toujours expressifs, sont maintenant plus éloquents que jamais. Amour, foi, autorité, contrition, tout transparaît dans son regard, et cela annonce et renforce ses paroles.

641.3

Quand il a fini, il descend du tabouret, passe entre le mur et la table, et attend.

Jacques et Jude, c’est-à-dire les deux fils d’Alphée et cousins du Christ, étendent maintenant sur la table une nappe très blanche. Pour y arriver, ils soulèvent le coffre large et bas qui se trouve au milieu de la table, et étendent aussi sur son couvercle un linge très fin.

L’apôtre Jean va trouver Marie et l’interroge. Marie enlève de son cou une sorte de petite clé et la remet à Jean. Jean la prend, revient au coffre, l’ouvre, et en rabat la partie antérieure, qui vient se coucher sur la nappe et que l’on recouvre d’un troisième linge.

A l’intérieur, le coffre se compose de deux compartiments séparés horizontalement. Dans le compartiment inférieur, il y a un calice et un plat en métal. Dans le compartiment supérieur se trouvent, au milieu, la coupe qui a servi à Jésus à la dernière Cène et pour la première eucharistie, ainsi que les restes du pain partagé par lui, déposés sur un petit plat précieux comme le calice. Auprès d’eux, je reconnais, d’un côté la couronne d’épines, les clous et l’éponge, et de l’autre un des linceuls enroulé, le voile avec lequel Nikê avait essuyé le visage de Jésus, et celui que Marie avait donné à son Fils pour qu’il s’en entoure les reins. Au fond, j’aperçois d’autres choses, mais comme elles restent plutôt cachées et que personne n’en parle ni ne les montre, j’ignore ce dont il s’agit. En revanche, Jean et Jude exposent les objets que je viens de décrire à l’assistance, qui s’agenouille. Cependant on ne les touche pas. Ils ne montrent pas le calice ni le petit plat qui contient le pain, et ils ne déplient pas le linceul — peut-être pour ne pas réveiller en Marie le souvenir douloureux des sévices atroces subits par son Fils —, mais ils présentent le rouleau en expliquant ce que c’est.

Une fois terminée cette partie de la cérémonie les apôtres, en chœur, entonnent des prières. Je suppose qu’il s’agit de psaumes, car elles sont chantées comme les juifs le faisaient dans leurs synagogues ou lors des pèlerinages à Jérusalem, pour les solennités prescrites par la Loi. La foule s’unit au chœur des apôtres, qui devient de plus en plus imposant.

641.4

Enfin on apporte des pains, qu’on dispose sur le petit plat en métal — celui qui se trouvait dans le compartiment inférieur du coffre — ainsi que de petites amphores, elles aussi en métal.

Jean est agenouillé de l’autre côté de la table, alors que Pierre est toujours entre la table et le mur, donc tourné vers la foule. Il reçoit des mains de Jean le plateau avec des pains, l’élève et l’offre. Puis il le bénit et le pose sur le coffre.

Jude, qui se tient lui aussi à genoux à côté de Jean, présente à son tour à Pierre le calice du compartiment inférieur et les deux amphores qui se trouvaient d’abord près du petit plat des pains, et Pierre verse leur contenu dans le calice, qu’il élève et offre comme il l’a fait pour le pain. Il bénit aussi le calice et le pose sur le coffre à côté des pains.

Ils prient encore. Pierre rompt les pains en nombreuses bouchées tandis que la foule se prosterne encore davantage, et il dit :

« Ceci est mon Corps. Faites ceci en mémoire de moi. »

Il sort de derrière la table, en portant le plateau chargé des bouchées de pain, va d’abord vers Marie et lui en donne une. Il vient ensuite devant la table et distribue le pain consacré à tous ceux qui s’approchent pour le recevoir. Cela fait, il reste quelques bouchées sur leur plateau, que l’on dépose sur le coffre.

Il prend ensuite le calice et le tend aux personnes présentes, en commençant toujours par Marie. Jean et Jude le suivent avec les petites amphores, et ajoutent des liquides quand le calice est vide, pendant que Pierre répète l’élévation, l’offrande et la bénédiction pour consacrer le liquide. Une fois que l’on a satisfait tous ceux qui demandaient de se nourrir de l’Eucharistie, les apôtres consomment le pain et le vin restants. Tous chantent un autre psaume ou un hymne, puis Pierre bénit la foule qui, après sa bénédiction, se sépare peu à peu.

641.5

Marie, qui est restée à genoux pendant toute la cérémonie de la consécration et de la distribution des espèces du pain et du vin, se lève et s’approche du coffre. Elle se penche par dessus la table et touche du front le compartiment où sont déposés le calice et le petit plat utilisés par Jésus à la dernière Cène, puis dépose un baiser sur leur bord. Le baiser s’adresse aussi à toutes les reliques qui y sont rassemblées. Puis Jean ferme le coffre et rend la clé à Marie, qui la remet à son cou.

641.1

È una delle primissime riunioni dei cristiani, nei giorni immediatamente seguenti alla Pentecoste.

I dodici apostoli sono di nuovo dodici, perché Mattia, già eletto in luogo del traditore, è fra essi. E il fatto che vi sono tutti e dodici dimostra che non si erano ancora divisi per andare ad evangelizzare, secondo l’ordine del Maestro. Quindi la Pentecoste deve essere avvenuta da poco, e ancora non devono essere incominciate le persecuzioni del Sinedrio contro i servi di Gesù Cristo. Perché, se così fosse, non celebrerebbero con tanta calma, e senza prendere alcuna precauzione, in una casa sin troppo nota a quelli del Tempio, ossia nella casa del Cenacolo, e precisamente nella stanza dove fu consumata l’ultima Cena, istituita l’Eucarestia e iniziato il tradimento vero e totale, e la Redenzione.

La vasta stanza ha però subìto una modificazione, necessaria alla sua nuova funzione di chiesa e imposta dal numero dei fedeli. Il tavolone non è più presso la parete della scaletta, ma presso, anzi contro quella di faccia, di modo che anche coloro che non possono entrare nel Cenacolo, già colmo di persone — nel Cenacolo, prima chiesa del mondo cristiano — possono vedere ciò che avviene in esso, pigiandosi, accalcandosi nel corridoio d’ingresso, presso la porticina, aperta completamente, che dà accesso alla stanza.

Nella stanza vi sono uomini e donne di tutte le età. In un gruppo di donne, presso il tavolone, ma in un angolo, è Maria, la Madre, circondata da Marta e Maria di Lazzaro, da Niche, Elisa, Maria d’Alfeo, Salome, Giovanna di Cusa, insomma da molte delle donne discepole, ebraiche e anche non ebraiche, che Gesù aveva guarite, consolate, evangelizzate, fatte pecorelle del suo gregge. Fra gli uomini vi è Nicodemo, Lazzaro, Giuseppe d’Arimatea, moltissimi discepoli tra i quali sono Stefano, Erma, i pastori, Eliseo, figlio del sinagogo di Engaddi, e moltissimi altri. E vi è anche Longino, non in veste militare, ma come fosse un cittadino qualsiasi, con una lunga e semplice veste bigiognola. Poi altri, che certo sono entrati nel gregge di Cristo dopo la Pentecoste e le prime evangelizzazioni dei Dodici.

641.2

Pietro parla anche ora, evangelizzando e istruendo i presenti. Parla ancora una volta dell’ultima Cena. Ancora, perché si capisce dalle sue parole che già altre volte ne ha parlato.

Dice: «Vi dico ancora una volta», e marca molto queste parole, «di questa Cena in cui, prima di essere immolato dagli uomini, Gesù Nazareno, come era detto, Gesù Cristo Figlio di Dio e Salvatore nostro, come va detto e creduto con tutto il nostro cuore e la nostra mente, perché in questo credere è la salvezza nostra, si immolò di sua spontanea volontà e per eccesso d’amore, dandosi in Cibo e Bevanda agli uomini e dicendo a noi, suoi servi e continuatori: “Fate questo in memoria di Me”. E questo noi facciamo. Ma, o uomini, come noi, suoi testimoni, crediamo essere nel Pane e nel Vino, offerti e benedetti, come Egli fece, in sua memoria e per obbedienza al suo divino comando, il suo Corpo Ss. ed il suo Ss. Sangue, quel Corpo e quel Sangue che sono di un Dio, Figlio di Dio altissimo, e che sono stati sparsi e crocifissi per amore e vita degli uomini, così voi pure, voi tutti, entrati a far parte della vera, nuova, immortale Chiesa, predetta dai profeti e fondata dal Cristo, lo dovete credere. Credete e benedite il Signore che a noi — suoi, se non materiali, certo morali e spirituali crocefissori per la nostra debolezza nel servirlo, per la nostra ottusità nel capirlo, per la nostra viltà nell’abbandonarlo fuggendo nella sua ora suprema, nel nostro, no, nel mio personale tradimento di uomo pauroso e vile al punto di rinnegarlo, e negarlo, e negarmi suo discepolo, il primo anzi tra i suoi servi (e grosse lacrime scendono a rigare il volto di Pietro), poco avanti l’ora di prima, là, nel cortile del Tempio — credete e benedite, dicevo, il Signore, che a noi lascia questo eterno segno di perdono. Credete e benedite il Signore che, a coloro che non lo conobbero quando era il Nazareno, permette che lo conoscano ora che è il Verbo Incarnato ricongiunto al Padre. Venite e prendete. Egli lo ha detto: “Chi mangia la mia Carne e beve il mio Sangue avrà la Vita eterna”. E noi allora non capimmo (e Pietro piange di nuovo). Non capimmo perché eravamo tardi d’intelletto. Ma ora lo Spirito Santo ha acceso la nostra intelligenza, fortificato la nostra fede, infuso la carità, e noi comprendiamo. E nel Nome del Dio altissimo, del Dio di Abramo, di Giacobbe, di Mosè, nel Nome altissimo del Dio che parlò ad Isaia, Geremia, Ezechiele, Daniele e agli altri profeti, vi giuriamo che questa è verità e vi scongiuriamo di credere per poter avere la Vita eterna».

Pietro è pieno di maestà nel parlare. Non ha più nulla del pescatore alquanto rozzo di solo poco tempo prima. È salito su uno sgabello per parlare e per essere visto e sentito meglio, perché, bassotto come è, se fosse rimasto coi piedi sul suolo della stanza non avrebbe potuto essere visto dai più lontani, ed egli vuole invece dominare la folla. Parla misurato, con voce giusta e gesti da vero oratore. I suoi occhi, sempre espressivi, sono ora più parlanti che mai. Amore, fede, imperio, contrizione, tutto traspare da quel suo sguardo e anticipa e rinforza le sue parole.

641.3

Ha finito ormai di parlare. Scende dallo sgabello e passa dietro al tavolone nello spazio tra il muro e la tavola, e attende.

Giacomo e Giuda, ossia i due figli di Alfeo e cugini del Cristo, stendono ora sulla tavola una candida tovaglia. Per fare questo sollevano il cofano largo e basso, che è posto al centro del tavolo, e anche sulla copertura di esso stendono un lino finissimo.

L’apostolo Giovanni va ora da Maria e le chiede qualcosa. Maria si sfila dal collo una specie di chiavetta e la dà a Giovanni. Giovanni la prende, torna al cofano, lo apre ribaltando la parte che sta davanti, che viene appoggiata sulla tovaglia e ricoperta da un terzo lino.

Nell’interno del cofano vi è una sezione orizzontale che lo divide in due piani. Nel piano più basso vi è un calice e un piatto di metallo. Nel piano più alto, al centro, il calice usato da Gesù nell’ultima Cena e per la prima Eucarestia, i resti del pane spezzato da Lui, deposti su un piattello prezioso come il calice. Ai lati del calice e del piattello posato su esso, da un lato è la corona di spine, i chiodi e la spugna. Dall’altro lato una delle sindoni, arrotolata, il velo con cui Niche asciugò il Volto di Gesù, e quello che Maria diede al Figlio perché se ne fasciasse i lombi. In fondo vi sono altre cose ma, dato che restano piuttosto nascoste e che nessuno ne parla e nessuno le mostra, non si sa cosa siano. Le altre, invece, e che sono visibili, vengono mostrate ai presenti da Giovanni e Giuda d’Alfeo, e la folla si inginocchia davanti ad esse. Però non vengono toccati e mostrati né il calice né il piattello del pane, e non viene spiegata tutta la sindone, ma solo mostrato il rotolo dicendo ciò che esso è. Forse Giovanni e Giuda non la dispiegano per non risvegliare in Maria il ricordo doloroso delle atroci sevizie subite dal Figlio.

Finita questa parte della cerimonia, gli apostoli, in coro, intonano delle preghiere, direi dei salmi, perché sono cantati come usavano gli ebrei nelle loro sinagoghe o nei loro pellegrinaggi a Gerusalemme per le solennità prescritte dalla Legge. La folla si unisce al coro degli apostoli, che diviene in tal modo sempre più imponente.

641.4

Infine vengono portati dei pani e vengono posti sul piattello di metallo che era nel piano inferiore del cofano, e anche delle piccole anfore pure di metallo.

Pietro riceve da Giovanni, che è inginocchiato al di là della tavola — mentre Pietro è sempre tra il tavolo e il muro, rivolto però verso la folla — il vassoio coi pani, lo alza e lo offre. Poi lo benedice e lo posa sul cofano.

Giuda d’Alfeo, stando anche lui inginocchiato a fianco di Giovanni, porge a sua volta a Pietro il calice del piano inferiore e le due anfore che erano prima presso il piattello dei pani, e Pietro mesce il contenuto di esse nel calice, che poi alza e offre come già fece col pane. Benedice anche il calice e lo posa sul cofano a fianco dei pani.

Pregano ancora. Pietro spezza i pani in molti bocconi, mentre la folla si prostra più ancora, e dice: «Questo è il mio Corpo. Fate questo in memoria di Me».

Esce da dietro il tavolo, portando seco il vassoio carico dei bocconi dei pani, e per prima cosa va da Maria e le dà un boccone. Poi passa sul davanti del tavolo e distribuisce il Pane consacrato a quanti gli si avvicinano per averlo. Ne avanzano pochi bocconi, che vengono, sempre sul loro vassoio, deposti sul cofano.

Ora prende il calice e lo offre, sempre cominciando da Maria, ai presenti. Giovanni e Giuda lo seguono con le anforette e aggiungono i liquidi quando il calice è vuoto, mentre Pietro ripete l’elevazione, l’offerta e la benedizione per consacrare il liquido.

Quando tutti coloro che chiedevano di cibarsi dell’Eucarestia sono accontentati, gli apostoli consumano il Pane e il Vino rimasti. Indi cantano un altro salmo o inno, e dopo di questo Pietro benedice la folla, che, dopo la sua benedizione, se ne va poco a poco.

641.5

Maria, la Madre, che è sempre rimasta in ginocchio durante tutta la cerimonia della consacrazione e della distribuzione delle specie del Pane e del Vino, si alza in piedi e va al cofano. Si curva attraverso al tavolone e tocca con la fronte il piano del cofano, dove è deposto il calice e il piattello usato da Gesù nell’ultima Cena, e depone un bacio sull’orlo di essi. Un bacio che è anche per tutte le reliquie lì raccolte.

Poi Giovanni chiude il cofano e rende la chiave a Maria, che se la ripone al collo.