Os Escritos de Maria Valtorta

568. Commencement du voyage en Samarie,

568. Início da viagem na Samaria,

568.1

« Permets-nous de te suivre, Maître. Nous ne te causerons pas d’ennuis » supplient nombre d’habitants d’Ephraïm rassemblés devant la maison de Marie, femme de Jacob, qui pleure à chaudes larmes, appuyée au chambranle de la porte grand ouverte.

Jésus est au milieu de ses douze apôtres. Plus loin, groupées autour de sa Mère, se trouvent Jeanne, Nikê, Suzanne, Elise, Marthe et Marie de Magdala, Salomé et Marie, femme d’Alphée. Tous, aussi bien les hommes que les femmes, ont revêtu une tenue de voyage, avec les vêtements ceints et un peu retroussés à la taille pour laisser les pieds plus libres, et des sandales neuves bien attachées, non seulement à la cheville, mais aussi au bas de la jambe, avec des lanières de cuir entrelacées, comme on fait quand on doit suivre des routes plutôt malaisées. Les hommes se sont chargés des sacs des femmes.

Les gens supplient pour obtenir de Jésus la permission de le suivre, tandis que les enfants crient, le visage redressé et les bras levés :

« Un baiser ! Prends-moi dans tes bras ! Reviens, Jésus ! Reviens vite pour nous raconter tant de belles paraboles ! Je te garderai les roses de mon jardin ! Je ne mangerai pas de fruits afin de les garder pour toi ! Reviens, Jésus ! Ma brebis va avoir un petit et je veux t’offrir l’agneau, tu te feras avec sa laine un vêtement comme le mien… Si tu reviens bientôt, je te donnerai les fouaces que maman fait avec les premiers blés… »

Ils piaillent comme autant d’oiseaux autour de leur grand Ami, tirent ses vêtements ou se pendent à sa ceinture pour essayer de grimper dans ses bras, affectueusement tyranniques, si bien qu’ils empêchent Jésus de répondre aux adultes, car il y a toujours une nouvelle joue à embrasser.

– Mais allez-vous-en ! Cela suffit ! Laissez le Maître tranquille ! Femmes, reprenez vos enfants ! » s’écrient les apôtres, qui ont hâte d’entreprendre le voyage aux premières heures du jour.

Et ils allongent aussi quelques bonnes calottes aux enfants les plus envahissants.

« Non, laissez-les. C’est pour moi une douceur plus fraîche que celle de l’aurore. Laissez-les faire, et laissez-moi faire. Laissez-moi chercher du réconfort dans cet amour, pur de tout calcul et de troubles » dit Jésus, en défendant ses tout petits amis.

Quand il ouvre les bras comme il le fait, l’ample manteau de Jésus tombe sur les enfants et il les accueille à l’abri de ses ailes bleues. Les petits se serrent dans cette tiédeur et cette pénombre d’azur, silencieux et heureux comme des poussins sous les ailes maternelles.

568.2

Jésus peut enfin s’adresser aux adultes :

« Venez donc, si vous croyez pouvoir le faire.

– Et qui nous en empêche, Maître ? Nous sommes dans notre région !

– Les blés, les vignes et les vergers requièrent tout votre travail ; les brebis sont en période de tonte et d’accouplement, et celles qui ont déjà été accouplées à une autre époque vont avoir des petits ; de plus, c’est le temps des foins…

– Peu importe, Maître. Pour la tonte et la monte des brebis les vieillards, les femmes et les enfants suffisent pour leur mise bas, et de même pour les foins. Les vergers et les champs peuvent attendre ! Si le grain durcit déjà dans l’épi, il faut encore du temps avant de le faucher, et désormais les vignes, les oliviers et les vergers n’ont qu’à laisser gonfler au soleil les fruits de leurs nombreuses noces. Nous ne pouvons rien pour eux jusqu’au temps de la cueillette, c’est comme pour la mère de famille qui ne peut rien faire pour le pain tant que le levain n’a pas fait lever la pâte. Le soleil est le levain des fruits. C’est lui qui agit maintenant, comme auparavant le vent a servi au mariage des fleurs le long des branches. Et puis !… S’il se perdait quelques grappes ou quelques fruits, ou si le liserons et l’ivraie étouffaient quelque épi, ce serait toujours une petite perte en comparaison de celle de ta parole ! dit un vieillard que j’ai toujours vu très honoré dans le village.

– Tu as bien parlé. Alors, partons.

568.3

Marie, femme de Jacob, je te remercie et je te bénis, car tu as été pour moi une bonne mère. Ne pleure pas ! On ne doit pas pleurer quand on a bien agi.

– Ah ! je te perds et je ne te verrai plus !

– Nous nous reverrons, c’est certain.

– Tu va revenir ici, Seigneur ? Quand ? demande la femme en souriant dans ses larmes.

– Je ne reviendrai pas ici, pas comme maintenant…

– Alors, où nous verrons-nous donc, si moi, pauvre vieille que je suis, je ne peux parcourir les chemins du monde à ta recherche ?

– Au Ciel, Marie. Dans la Maison de notre Père, où il y a de la place pour les juifs comme pour les Samaritains, où il y a une place pour ceux qui m’aimeront en esprit et en vérité. Tu le fais déjà, puisque tu crois que je suis le Fils du vrai Dieu…

– Oh oui, je le crois ! Mais pour nous il n’y a pas d’espoir, car toi seul, tu nous aimes sans faire de différence.

– Quand je m’en serai allé, eux (il montre les apôtres) viendront à ma place. Et en souvenir de moi, ils ne demanderont pas d’où vient celui qui demande à entrer dans le troupeau du véritable et unique Pasteur.

– Je suis âgée, Seigneur. Je ne vivrai pas assez pour voir cela. Tu es jeune et fort : pendant longtemps ta Mère t’aura auprès d’elle et ceux qui t’aiment et qui sont de ton peuple te posséderont…

568.4

Pourquoi pleures-tu, ô Mère du Béni ? demande-t-elle, étonnée de voir couler des larmes des yeux de la Vierge.

– Je n’ai rien que ma souffrance… Adieu, Marie. Que Dieu te bénisse pour tout ce que tu as fait pour mon Fils. Et souviens-toi que, si ta douleur est grande, il n’est pas de douleur plus grande que la mienne[1] ; jamais il n’y en aura de telle sur la terre. Jamais ! Souviens-toi de la douloureuse Marie de Nazareth… Adieu ! »

Après avoir embrassé la vieille femme à l’entrée de la maison, Marie s’en détache en pleurant pour se mettre en route en compagnie des femmes, et avec Jean à son côté.

Jean lui dit, un peu courbé à son habitude et le visage levé pour regarder celle à laquelle il parle :

« Ne pleure pas ainsi, Marie. Si beaucoup haïssent ton Jésus, nombreux sont ceux qui l’aiment. Apaise ton esprit, Mère, en regardant ceux qui, maintenant et au cours des siècles, aimeront ton Fils de tout leur être. »

Et il achève, presque en murmurant pour Marie seule, qu’il guide et soutient en la tenant près du coude, pour qu’elle ne bute pas sur les pierres du petit chemin, aveuglée comme elle l’est par les larmes :

« Ce ne seront pas toutes les mères qui pourront voir leur enfant aimé… Il s’en trouvera certaines qui crieront avec angoisse : “ Pourquoi l’ai-je conçu ? ” »

568.5

Jésus les rejoint, car Marie et Jean sont restés seuls, derrière les femmes disciples. Jacques, fils d’Alphée, est avec Jésus. Les autres sont en arrière, en groupe, pensifs et tristes comme le sont les femmes, qui marchent tout devant. En dernier vient le groupe nombreux d’hommes d’Ephraïm, qui bavardent.

« Les adieux sont toujours tristes, Maman. Surtout quand on ne peut se consoler en se disant que ce qui finit est le commencement d’une période plus parfaite. C’est la triste conséquence du péché, et cela restera même au-delà du pardon. Mais les hommes la supporteront avec plus de courage, car ils auront Dieu pour ami.

– Tu as raison, Jésus. Mais il y a une souffrance que Dieu laisse goûter bien qu’il soit l’Ami le plus paternel qui puisse exister. Pour moi, il l’est. Dieu est bon, tellement bon ! Je ne voudrais pas que Jacques, Jean ni aucun autre soient scandalisés par mes larmes. Dieu est bon, Il a toujours été bon avec la pauvre Marie. Je me le suis dit chaque jour depuis que je sais penser. Et maintenant… maintenant je le répète à chaque heure, à tout instant. Je le dis toujours plus à mesure que la douleur m’accable… Dieu est bon. Il t’a donné à moi, toi qui es un Fils affectueux, saint et capable, même quand tu n’étais qu’un enfant, de compenser toute douleur de femme… Il t’a donné à moi, pauvre jeune fille élevée au rang de Mère de son Verbe incarné… Et cette joie de pouvoir t’appeler “ Fils ”, ô mon Seigneur adoré, est si grande que les larmes ne devraient pas tomber de mes cils pour n’importe quel martyre, si j’étais parfaite comme tu l’enseignes. Mais je suis une pauvre femme, mon Fils ! Et tu es mon Enfant… Et… quelle est la mère qui pourrait ne pas pleurer quand elle sait que son enfant est haï ? Mon Fils, viens au secours de ta servante… Il y avait sûrement encore de l’orgueil en moi quand je m’imaginais être forte… Mais alors… le temps était encore éloigné… Maintenant, le voilà tout proche… Je le sens… Aide-moi, Jésus, mon Dieu ! Si Dieu me laisse souffrir ainsi, il poursuit certainement un but de bonté pour moi. Car, s’il le voulait, il pourrait me faire souffrir seulement de ce qui arrive… C’est pourtant ainsi qu’il t’a formé dans mon sein !… Comment… Il n’est pas de comparaison pour dire comment tu as été fait… Mais il veut que je souffre… et qu’il en soit béni… toujours. Mais toi, Jésus, aide-moi. Aidez-moi tous… tous… car est tellement amère l’eau où je me désaltère…

– Disons la prière tous les quatre, nous qui t’aimons de tout notre cœur, Maman. Ici, ton Fils, ainsi que Jean et Jacques qui t’aiment comme si tu étais leur mère… “ Notre Père qui es aux Cieux… ” »

Et Jésus, conduisant le petit chœur des trois voix qui le suivent en sourdine, dit tout entière l’oraison dominicale en appuyant beaucoup sur certaines phrases telles que “ que ta volonté soit faite ”… “ ne nous laisse pas succomber à la tentation. ”

Puis il reprend :

« Le Père nous aidera à faire sa volonté, même si elle est telle que notre faiblesse d’humains pense ne pouvoir l’accomplir, et il ne nous laissera pas dans la tentation de penser qu’il est moins bon, car pendant que nous boirons le calice très amer, il nous enverra son ange pour essuyer par un réconfort céleste nos lèvres abreuvées d’amertume. »

Jésus tient par la main sa Mère, qui a lutté courageusement contre les larmes pour les refouler au fond de son cœur. A leurs côtés, Jean — qui est près de Marie — et Jacques, fils d’Alphée, — à côté de Jésus — les regardent avec émotion.

568.6

Les femmes disciples se sont retournées parfois en entendant Marie pleurer et les quatre prier, mais elles se sont abstenues de les rejoindre.

En arrière, les apôtres se sont demandés : “ Mais pourquoi Marie pleure-t-elle ainsi ? ” J’ai dit “ les apôtres ”, mais je veux dire tous, sauf Judas, qui avance un peu isolé et très préoccupé, presque sombre, si bien que Thomas s’en aperçoit et le fait remarquer aux autres :

« Mais qu’a donc Judas ? On dirait qu’il va à la mort !

– Il a peut-être peur de revenir en Judée, lui répond Matthieu.

– Moi… Que t’a indiqué le Maître pour l’argent ? demande Simon le Zélote.

– Rien de spécial. Il m’a dit : “ Revenons à la situation précédente : Judas redevient le trésorier et vous les distributeurs des aumônes. Pour ce qui est des dépenses, les disciples veulent y subvenir. ” Cela ne m’a pas semblé vrai ! Tant d’argent m’est passé dans les mains que je l’ai pris en haine.

– Et elles s’occupent bien de nous, les femmes disciples. Ces sandales sont si bien faites. On ne dirait même pas que nous marchons en montagne. Qui sait combien elles coûtent ! constate Pierre en regardant son pied chaussé de ces sandales neuves qui protègent le talon et la pointe des pieds, et soutiennent la cheville avec de fines lanières de cuir.

– C’est Marthe qui y a pensé. On reconnaît là sa main riche et prévoyante. Les autres fois, on les liait aussi de cette façon, mais ces ficelles étaient un supplice. On ne perdait pas la semelle, mais on perdait la peau de la jambe… dit André.

– Et on se blessait les doigts et les talons… Voilà pourquoi celui qui nous suit les portait toujours de cette manière ! » s’exclame Pierre en montrant Judas.

568.7

La route ne cesse de s’élever vers le sommet de la montagne. Si on regarde en arrière, on aperçoit Ephraïm toute blanche sous le soleil, et elle paraît déjà en contrebas par rapport aux marcheurs…

Puis les apôtres se joignent aux femmes disciples pour les aider à franchir le sentier, très raide à cet endroit, et Barthélemy, resté en arrière, fait même remarquer aux hommes d’Ephraïm :

« Vous nous avez fait prendre un sentier pénible, mes amis.

– Oui. Mais une fois passé ce bois, il y a une route commode qui conduit rapidement à Silo. Vous pourrez alors vous y reposer plusieurs heures au lieu d’arriver de nuit, si vous aviez pris un autre chemin, répond quelqu’un.

– Tu as raison. Plus le chemin est fatigant, plus vite il mène au but.

– Ton Maître le sait, aussi ne s’épargne-t-il pas. Ah ! nous ne pourrons oublier !… d’autant plus qu’il nous a comblés de bienfaits ces derniers jours, après avoir entendu certaines personnes de notre région qui l’ont insulté si injustement. Lui seul est bon, et il est bienfaiteur de ceux-là même qui le haïssent.

– Vous ne l’avez pas haï.

– Pas nous, non. Mais il y en a bien d’autres que nous ne détestons pas et qui pourtant nous détestent sans raison.

– Agissez à sa manière, sans peur, et vous verrez que…

– Et vous, pourquoi ne le faites-vous pas, alors ? C’est la même chose ! Nous ici, vous là-bas, et au milieu une montagne, élevée par une commune erreur. En haut, notre Dieu commun. Mais pourquoi donc ni vous, ni nous, ne montons la pente pour nous rencontrer là-haut, aux pieds de Dieu, et proches les uns des autres ? »

Barthélemy comprend le reproche, qui est juste, car lui, en dépit de sa vertu indéniable, est très fier d’être Israélite, et il est inexorable pour tout ce qui n’est pas Israël. Il détourne la conversation sans répondre directement :

« Nul besoin de monter : Dieu est descendu parmi nous. Il suffit de le suivre.

– Le suivre, oui. Nous voudrions bien, mais si nous entrions en Judée avec lui, ne lui ferions-nous pas du mal ? Tu sais, toi aussi, de quoi on l’accuse et de quoi on nous accuse : d’être des Samaritains, ce qui revient à dire : des démons. »

Barthélemy soupire, puis il les laisse en plan en disant :

« On me fait signe d’aller… »

Et il allonge le pas.

Les hommes d’Ephraïm le regardent s’éloigner, et l’un d’eux murmure avec un geste de découragement :

« Ah ! Il n’est pas comme le Maître ! Nous perdons beaucoup en le perdant !

568.8

– Tu sais, Elie, qu’il a porté hier soir une grosse somme au chef de la synagogue en lui demandant de la remettre à Marie, femme de Jacob, afin qu’elle ne souffre plus de la faim ?

– Moi, non. Et pourquoi ne la lui a-t-il pas donnée directement à elle ?

– Pour que la vieille femme ne le remercie pas. Elle l’ignore encore. Moi, je le sais parce que le chef de synagogue m’a demandé conseil : il se demandait s’il valait mieux lui acheter la propriété de Jean que son frère veut vendre, ou lui remettre l’argent peu à peu. J’ai conseillé d’acheter la propriété. Elle lui donnera assez de grain, d’huile et de vin pour vivre sans avoir faim. Tandis que l’argent…

– Mais alors, c’est vraiment une grosse somme ? demande un troisième.

– Oui. Le chef de notre synagogue a eu beaucoup, même pour les autres pauvres de la ville et des campagnes, afin que “ eux aussi puissent faire la fête à la Pâque des Azymes, pour saluer le temps nouveau ”, a dit le Maître.

– Il a dû dire : “ l’an nouveau ”.

– Non. Il a bien dit : “ le temps nouveau ”. Si bien que le chef de la synagogue ne se servira pas de cet argent avant la fête des Azymes.

– Oh ! qu’aura-t-il voulu dire ? s’interrogent plusieurs.

– Que voudra-t-il dire ? Je l’ignore. Nul ne le sait, pas même Jean, son bien-aimé, ni Simon, fils de Jonas, le chef des disciples. Je le leur ai demandé, et le premier a blêmi, le second est resté absorbé dans ses efforts pour comprendre.

– Et Judas ? C’est quelqu’un d’important parmi eux, peut-être plus que les deux autres. Lui, il prétend tout savoir, donc il saura cela aussi. Allons l’interroger. Il aime bien partager ce qu’il sait. »

568.9

Ils se hâtent de rejoindre Judas, qui est encore isolé comme au début, seul désormais sur le sentier ; les autres, en effet, ont fait un détour et ils semblent avoir été engloutis par les feuillages épais de la pente.

« Judas, écoute-nous. Le Maître désire que nous fassions une grande fête pour la Pâque des Azymes, pour saluer le temps nou­veau. Que voulait-il dire ?

– Je ne sais pas. Suis-je dans la pensée du Maître, moi ? Demandez-le-lui, puisqu’il vous aime tant ! »

Sur ces mots, il s’éloigne vivement, les laissant désappointés.

« Lui aussi n’est pas le Maître. Il n’y a personne qui ait sa pitié… disent-ils, en hochant la tête.

– Eh bien, est-ce que ce sont eux que nous suivons? Non, c’est lui ! Et nous faisons bien d’agir ainsi. Allons. Qui sait si nous ne pourrons pas apprendre de sa bouche ce que cela signifie, avant qu’il ne passe en Judée. »

Et ils hâtent le pas pour rejoindre les autres, qui se sont assis pour se reposer sous un bois de rouvres centenaires, et ont sous les yeux l’un des plus beaux panoramas de Palestine.

568.1

– Deixa que te acompanhemos, Mestre. Não te aborreceremos

–suplicam muitos de Efraim, reunidos diante da casa de Maria de Tiago, que está chorando todas as suas lágrimas apoiada na soleira da porta escancarada.

Jesus está no meio dos seus doze apóstolos. Mais adiante está um grupo ao redor de sua Mãe e nele estão Joana, Nique, Susana, Elisa, Marta e Maria, Salomé e Maria de Alfeu. Tanto os homens como as mulheres estão preparados para a viagem, com as vestes sungadas e um pouco arregaçadas, para deixarem mais livres os pés; e com sandálias novas e muito bem atadas, não somente no peito dos pés, mas também na parte mais baixa das pernas, com tirinhas de couro trançadas, como se faz para viajar por estradas de trânsito não muito fácil. Os homens transportam também as bolsas das discípulas.

O povo suplica para conseguir de Jesus a licença de acompanhá-lo, enquanto os pequeninos gritam, com seus rostinhos levantados e os braços erguidos:

– Um beijo! Pega-me nos braços! Volta, Jesus! Volta logo e vem contar-nos muitas belas parábolas! Conservarei para Ti as rosas do meu jardim! Eu não comerei as frutas, a fim de conservá-las para Ti! Volta, Jesus. A minha ovelhinha vai parir e eu te presentearei com o cordeirinho, com sua lã farás uma veste como a minha!… Se vieres logo, eu te darei as fogaças que minha mãe faz com o primeiro trigo…

Ficam pipilando como uns passarinhos ao redor do seu grande Amigo, e lhe puxam a veste, penduram-se à cintura dele, procurando subir até entre seus braços, amorosamente atrevidos, a tal ponto que Jesus fica impedido de responder aos adulto, porque sempre há uma nova carinha para beijar.

– Mas, fora! Basta! Deixai o Mestre em paz, mulheres! Repreendei os vossos meninos –gritam os apóstolos, aos quais toca abrir o caminho naquelas primeiras horas do dia.

E eles dão até, como se estivessem brincando, algum pescoção aos que não querem fazer caso deles.

– Não. Deixai-os. Para mim esta doçura é melhor do que a da aurora. Deixai-os fazer e deixai-me aceitar. Deixai que neste amor Eu me conforte, pois é um amor livre de cálculos e perturbações –diz

Jesus, defendendo os seus pequeninos amigos, sobre os quais, ao abrir Seus braços, cai o amplo manto, que os acolhe debaixo de suas asas azuis e protetoras.

Os pequenos se comprimem, envolvidos por aquele ar morno naquela penumbra azulada, e se calam felizes como uns pintinhos por baixo das asas de sua mãe.

568.2

Finalmente, Jesus pode falar aos adultos:

– Vinde agora, se achais que podeis fazê-lo!

– E quem o proíbe, Mestre? Estamos em nossa região!

– Os campos com cereais, com videiras e os pomares exigem todo o vosso esforço, e as ovelhas estão em tempo de tosa e de acasalamento, e as que nele estiveram na outra vez já estão a ponto de parir e, além disso, já é tempo de cuidar do feno…

– Não importa, Mestre. Para a tosa e o acasalamento das ovelhas bastam os velhos e os meninos, e as mulheres cuidam da parte delas, e também do feno… Os pomares e os campos podem esperar. Porque o trigo já começa a endurecer dentro da espiga, para a foice ainda há tempo, mas já vinhedos, olivais e pomares não têm outra coisa a fazer a não ser deixarem intumescendo ao sol os frutos em suas diversas fases de formação. Nós nada podemos fazer por eles, senão no tempo da colheita, como faz a mãe de família que não pode fazer o pão enquanto o fermento não fez a farinha crescer em volume. O sol é o fermento dos frutos. É ele que faz agora, como antes o fez o vento, o trabalho de casar as flores por entre os ramos. E depois… Se perdesse até algum cacho ou alguma fruta, ou o cipó e o joio sufocassem alguma espiga, seria sempre um prejuízo pequeno em comparação com a perda de uma só das tuas palavras! –diz um velho, que eu sempre vi como é honrado na cidade.

– Falaste bem. Então, vamos.

568.3

Maria de Tiago, Eu te agradeço e abençoo, porque foste para mim uma boa mãe. Não chores! Não deve chorar quem fez uma boa obra.

– Ah! Eu te perco e não te verei mais!

– Nós certamente nos veremos ainda.

– Voltas aqui, Senhor? Quando? –pergunta, com um sorriso entre lágrimas, a mulher.

– Aqui Eu não voltarei, como agora voltei…

– E, então, onde é que nos veremos ainda, se eu, que sou pobre e velha, e não posso sair pelas estradas do mundo a procurar-te?

– No Céu, Maria. Na Casa de nosso Pai. Lá, onde há lugar para judeus e samaritanos, onde há um lugar para aqueles que me amarem em espírito e verdade. Tu já o estás fazendo, porque crês que eu sou o Filho do Deus verdadeiro…

– Oh! Se eu creio! Mas para nós não há esperança, porque só Tu é que nos amas sem fazer distinções.

– Quando Eu já tiver ido, estes (e mostra os apóstolos) virão em meu lugar. E lembrando-se de Mim eles não ficarão perguntando quem é que pede para entrar no rebanho do verdadeiro e único Pastor.

– Eu já estou velha, Senhor. Não viverei tanto para chegar a ver isso. Tu és jovem e forte e por muito tempo ainda te terá a tua Mãe, e ainda te terão aqueles que te amam e são do teu povo…

568.4

Por que choras, ó mãe do Bendito? –pergunta, espantada, ao ver correrem lágrimas dos olhos da Virgem Mãe.

– Nada eu tenho, a não ser a minha dor… Adeus, Maria. Deus te abençoe por tudo o que fizeste ao meu Filho. E lembra-te de que, se a dor é grande, dor maior do que a minha não há nem haverá sobre a terra[1]. Nunca. Lembra-te da dolorosa Maria de Nazaré… Adeus!

E Maria fica parada, chorando, depois de ter beijado a velhinha na porta da casa, pondo-se a caminho por entre as mulheres, com João ao seu lado.

E João lhe diz, com aquele seu costumeiro gesto de ficar um pouco encurvado, com o rosto erguido para olhar na direção daquela que está falando, e à qual ele diz:

– Não chores assim, Maria. Se muitos o odeiam, também muitos amam o teu Jesus. Alivia o teu espírito, ó Mãe, ao olhar para estes que agora e pelos séculos amarão ao teu Filho com todo o seu ser.

E termina em voz baixa, como que sussurrando só para Maria, à qual ele vai guiando e ajudando a andar, segurando-a pelo cotovelo para que ela não tropece nas pedras do caminho estreito, às cegas, como ela vai, por causa das lágrimas:

– Nem todas as mães poderão ver suas criaturas serem amadas… Entre elas haverá algumas que gritarão angustiadas: “Para que foi que eu a concebi?”

568.5

Jesus os alcança, tendo João e Maria ficado sós, um pouco atrás das discípulas. Fica com Jesus Tiago de Alfeu. Os outros vão atrás em grupo, pensativos e tristes, como também o estão as discípulas, que vão à frente de todos. Por últimos, aglomerados, muitos homens de Efraim, que vão conversando uns com os outros.

– Um adeus é sempre triste, minha Mãe. Sobretudo quando não se sabe que um fim é um começo de uma coisa perfeita. É uma triste consequência do pecado. E continuará até depois do perdão. Mas com mais coragem os homens a suportarão tendo Deus como seu amigo.

– Tens razão, Jesus. Mas existe uma dor que Deus deixa que experimentemos, mesmo sendo o mais paternal Amigo que possa existir. Para mim Ele é assim. Oh! Deus é bom! Muito bom. Eu não quereria que Tiago e João, nem qualquer outro se escandalizasse com o meu pranto. Deus é bom. Foi sempre bom com a pobre Maria. Eu disse isso a mim mesma desde que aprendi a pensar. E agora… agora eu o digo a cada momento, a cada instante de hora. Sempre eu o digo a mim mesma e quanto mais a dor se acentua… Deus é bom. Ele te deu a mim. Filho amoroso e santo, e de tal modo que somente em sua natureza criada já pode compensar toda a dor de uma mulher. Ele te deu a mim, pobre menina, elevada a Mãe do Verbo encarnado… E esta alegria de poder chamar-te Filho, ó meu adorado Senhor, é tão grande, que não deveria o pranto cair dos meus cílios por martírio algum, se eu fosse perfeita como Tu ensinas. Mas eu sou uma pobre mulher, meu Filho! E Tu és o meu Filho… E qual é a mãe que não há de chorar quando sabe que seu Filho é odiado, e sabe… Meu Filho, socorre à tua serva… Certamente ainda havia soberba em mim quando eu pensava ser forte… Isso era naquele tempo… Mas o tempo ainda estava longe… Agora aqui… Eu o percebo… Socorre-me, Jesus, meu Deus. Se Deus me deixa sofrer assim, certamente será por causa da bondade que Ele tem para comigo. Porque, se Ele quisesse, poderia não fazer-me sofrer por tudo o que está acontecendo… Ele te formou em meu seio assim!… Como… Não há comparação para dizer como é que Tu foste formado… Mas Ele quer que eu sofra… e que Ele seja bendito por isso… para sempre. Mas ajuda-me, Jesus. Ajudai-me todos… todos… porque é um mar tão amargo este no qual eu procuro me saciar…

– Vamos rezar a oração. Nós quatro. Nós que te amamos com todo o coração, Mamãe. Aqui Eu,o teu Filho, e João e Tiago, que te amam como se fosses mãe deles… “Pai nosso, que estás nos céus…”

E Jesus, regendo o pequeno coro de vozes que o seguem baixinho, diz toda a oração dominical, salientando muito algumas frase, como: “seja feita a tua vontade”… “não nos deixeis cair em tentação.” Depois diz:

– Eis. O Pai nos ajudará a fazer a vontade dele, ainda se esta é tal que a nossa debilidade de homens fique pensando que não pode cumpri-la, e não nos deixará cair na tentação de pensar que Ele é menos bom, porque, quando estivermos bebendo o cálice amarguíssimo, o seu anjo nos dará um conforto celeste para limpar o amargor de nossos lábios.

Jesus segura pela mão sua mãe, que corajosamente tem lutado com seu pranto até chegar ao ponto de o obrigar a ir para o fundo do seu coração. Ao lado deles — perto de Maria, está João; perto de Jesus está Tiago de Alfeu — os dois apóstolos, comovidos, olham para eles.

568.6

As discípulas viraram para trás algumas vezes ao ouvirem o pranto de Maria e a oração dos quatro. Mas se abstiveram de se unir a eles. Lá atrás, os apóstolos estão perguntando um ao outro: “Mas por que será que Maria está chorando assim?” Os apóstolos, eu disse, mas eu quero dizer todos. Menos Judas de Keriot, que vai lá na frente um pouco isolado e muito pensativo, meio taciturno, a tal pont, que Tomé o nota e diz aos outros:

– Que será que Judas tem para ficar assim? Parece que ele vai morrer!

– Ora! Deverá estar com medo de voltar para a Judéia –responde-lhe Mateus.

– Eu… Que foi que te disse o Mestre sobre o dinheiro? –pergunta Zelotes.

– Nada de especial. Ele me disse: “Agora voltamos às condições de antes. Judas como tesoureiro e vós os distribuidores das esmolas. Das despesas, as discípulas querem encarregar-se.” Isso nem me pareceu ser verdade. Eu lidei tanto com dinheiro que hoje o odeio.

– E como cuidam bem dele as discípulas! Estas sandálias são tão firmes! Nem parece que estamos caminhando nas montanhas. Quem saberá quanto elas custam? –diz Pedro, olhando para seus pés calçados com aquelas sandálias novas que protegem bem os pés, dos calcanhares até à ponta, e seguram as cavilhas com finas tiras de couro.

– Quem cuidou disso foi Marta. Aí se vê a mão rica e providente dela. Nas outras vezes, nós também as ligávamos assim, mas aquelas cordinhas eram um suplício. Não se perdia a sola, mas o que se perdia era a pele da perna… –diz André.

– E nos machucava o calcanhar e os dedos. Esta é a razão por que aquele ali atrás as trazia sempre daquele jeito –diz Pedro, mostrando Judas de Keriot.

568.7

A estrada vai subindo para a crista do monte. Olhando para trás, vê-se Efraim, toda branca ao sol, e parece já estar bem lá embaixo para eles que vão subindo…

Depois os apóstolos se aproximam das discípulas para ajudá-las a passar pelo caminho, que naquele ponto é muito íngreme; e até Bartolomeu, que tinha ficado lá atrás, diz aos de Efraim:

– Vós nos ensinastes um caminho muito difícil, meus amigos.

– Sim. Mas depois de termos atravessado aquele bosque, há uma estrada boa que em pouco tempo nos fará chegar a Silo. Lá podereis descansar mais horas do que chegando de noite por outro caminho

–responde-lhe alguém.

– Tens razão. A estrada, quanto mais cansativa, mais rapidamente conduz até a meta.

– O teu Mestre sabe disso. Por isso Ele não se poupa. Ah! Nós não podemos esquecer-nos!… Especialmente de quanto Ele nos ajudou nestes últimos dias, depois de terem ouvido alguns de nossa região que o insultaram tão injustamente. Só Ele é bom, e por isso é que faz o bem até aos que o odeiam.

– Vós não o odiastes.

– Nós, não. Mas também a muitos outros nós não odiamos e, contudo, somos odiados sem razão.

– Fazei vós também como Ele faz, sem medo, e vereis que…

– E vós, então, por que não fazeis assim? É a mesma coisa. Nós de cá, vós de lá, e no meio existe um monte: o monte levantado por nossos erros comuns. E no alto está o Deus comum. Mas por que, então, nem nós nem vós subimos a ladeira para nos encontrarmos lá em cima, aos pés de Deus e perto uns dos outros?

Bartolomeu compreende a censura, que é justa, porque ele, em sua inegável virtude, tem bem forte o capricho de ser israelita e inexorável em tudo o que não é como em Israel, e muda o rumo da conversação sem responder diretamente. Ele diz:

– Não há necessidade de subir. Deus desceu ao meio de nós. Basta acompanhá-lo.

– Acompanhá-lo, sim. Disso gostaríamos. Mas se nós entrássemos na Judéia em companhia dele, será que não lhe faríamos mal? Tu bem sabes de que Ele é acusado e de que é que nos acusam: de sermos samaritanos, quer dizer, uns demônios.

Bartolomeu dá um suspiro e depois os deixa no ar, dizendo:

– Estão me fazendo sinal para eu ande mais depressa… –e encomprida o passo.

Os de Efraim olham-no ir adiante e um deles murmura:

– Ah! Não é como Ele! O que perdemos ao perdê-lo! –e faz um gesto de desconforto.

568.8

– Tu sabes, Elias, que Ele, ontem de tarde, levou uma boa soma ao sinagogo para que a entregue a Maria de Tiago, a fim de que ela não passe mais fome?

– Eu, não. E por que Ele não a foi entregar a ela?

– Para não receber os agradecimentos da velha. E ela nem sabe disso ainda. Eu cheguei a sabê-lo porque o sinagogo me disse, para aconselhar-se comigo se será bom comprar para ela os terrenos de João, que o irmão quer vender, ou então, passar-lhe o dinheiro pouco a pouco, em diversas vezes. Eu aconselhei a comprar dos lugares de João. Para ela eles produzirão trigo, óleo e vinho, o suficiente para viver sem passar fome. Quanto ao dinheiro… aquele…

– Mas, então, é grande mesmo a soma?! –pergunta um terceiro.

– Sim. E o nosso sinagogo tem recebido muito, até para outros pobres da cidade e dos campos. Para que “também eles possam fazer a festa do Páscoa dos Ázimos, a fim de saudarem os tempos novos”, como disse o Mestre.

– Certamente Ele falou do ano novo.

– Não. Ele disse: “os tempos novos.” E tanto é assim, que o sinagogo não irá usar daquele dinheiro antes da Festa dos Ázimos.

– Oh! Que terá ele querido dizer? –perguntam muitos.

– Que quererá dizer? Eu não sei. Ninguém sabe. Nem João, o seu predileto, nem Simão de Jonas, que é o chefe dos discípulos. Eu perguntei a eles sobre isso e o primeiro ficou pálido, o segundo ficou absorto, como se quisesse adivinhar.

– E Judas de Keriot? Ele está sempre entre eles. Talvez mais do que os outros dois. Ele sabe de tudo, como diz. Então deverá também saber disso. Vamos perguntar a ele. Ele gosta de dizer o que sabe.

568.9

Põem-se a procurar Judas, que ainda está isolado, como no começo, sozinho no caminho, porque os outros sumiram numa curva do caminho e parecem ter ficado escondidos pelas vegetações verdes da encosta.

– Judas, escuta-nos. O Mestre diz que quer uma grande festa pela Páscoa dos Ázimos para saudar os tempos novos. Que será que Ele quer dizer?

– Eu não sei. Estarei eu, porventura, no pensamento do Mestre? Perguntai a Ele, que vos ama muito –e apressa o passo deixando-os decepcionados.

– Afinal, ele não é o Mestre. Não há ninguém que tenha piedade, como o Mestre… –dizem eles, balançando a cabeça.

– Pois bem. Para que, então, estamos indo atrás deles? Sigamos a Ele! E faremos bem fazendo assim. Vamos. Talvez de seus lábios não possamos saber o que Ele quer dizer sem que antes Ele vá à Judéia.

Eles apressam o passo até alcançarem os outros, que estão sentados, descansando sob as ramagens dos carvalhos centenários, e tendo diante de seus olhos um dos mais belos panoramas da Palestina.


Notes

  1. il n’est pas de douleur plus grande que la mienne, comme en Lm 1, 12. Marie a dit en 370.17, unir à sa propre douleur “ la souffrance de toutes les mères malheureuses ” et que sa douleur “ est causée par la haine, non pas d’une seule personne, mais de tout un monde ”. Et Jésus fera contempler (en 603.2/3) la souffrance infiniment grande de sa Mère à la souffrance infiniment complète du Fils, qui doit expier toutes les fautes des hommes (comme le disent 375.2 et 613). Dans l’œuvre de Maria Valorta, leur souffrance continuerait mystérieusement dans la gloire céleste, comme nous l’indiquerons dans une note en 634.7.

Notas

  1. dor maior do que a minha não há nem haverá sobre a terra, como em: Lamentações 1,12. Maria Ss. disse (em 370.17) que Ela une ao próprio sofrimento “o sofrimento de todas as mães infelizes”; e que o seu sofrimento “se dá não pelo ódio de uma pessoa, mas do mundo inteiro”. E Jesus fará contemplar (em 603.2/3) o sofrimento absolutamente grande da Mãe juntamente com o sofrimento absolutamente grande do Filho, que tem de expiar todas as culpas do homem, como foi dito no segundo parágrafo de 317.5 e no capítulo 613. O sofrimento deles, segundo a obra valtortiana, continuaria misteriosamente na glória celeste, como diremos na nota de 634.7.