Los Escritos de Maria Valtorta

300. Avec les scribes et les pharisiens chez Daniel, le ressuscité de Naïm.

300. Con escribas y fariseos

300.1

Toute la ville de Naïm est en fête, Jésus est son hôte, pour la première fois depuis le miracle[1] de la résurrection du jeune Daniel.

Précédé et suivi par un grand nombre de personnes, Jésus traverse la ville en bénissant. Aux habitants de Naïm se sont joints des visiteurs d’autres lieux, venus de Capharnaüm où ils étaient allés le chercher et d’où on les avait envoyés à Cana, et de là à Naïm. J’ai l’impression que, maintenant qu’il a de nombreux disciples, Jésus a organisé une sorte de réseau d’informations permettant aux voyageurs qui le cherchent de le trouver malgré ses continuels déplacements – limités, il est vrai, à quelques milles par jour –, vu la mauvaise saison et la brièveté des jours. Et parmi ceux qui sont venus le chercher d’ailleurs, il ne manque pas de pharisiens et de scribes très polis en apparence…

300.2

Jésus est reçu dans la maison du jeune ressuscité. Les notables du pays s’y sont aussi rassemblés. La mère de Daniel, voyant les scribes et les pharisiens – sept comme les vices capitaux –, les invite humblement en s’excusant de ne pas leur offrir un logement plus digne.

« Il y a le Maître, il y a le Maître, femme. Cela donnerait de la valeur même à une caverne, mais ta demeure est bien mieux qu’une caverne et nous y entrons en disant : “ Paix à toi et à ta maison. ” »

En effet la femme, qui n’est certainement pas riche, s’est mise en quatre pour honorer Jésus. Toutes les richesses de Naïm ont sûrement été mises à contribution et rassemblées pour orner la maison et la table. Et les propriétaires respectives observent, de partout où c’est possible, la troupe qui passe dans le couloir d’entrée donnant accès à deux pièces dans lesquelles la maîtresse de maison a préparé les tables. Peut-être ont-elles demandé une seule faveur en échange du prêt de la vaisselle, des nappes et des sièges et pour leur travail au fourneau : voir de près le Maître et respirer là où il respire. Et maintenant elles se présentent ici et là, rouges, enfarinées, couvertes de cendre ou avec les mains dégoulinantes, selon leurs occupations culinaires. Pleines d’admiration, elles prennent leur petite part de regard divin et de voix divine, elles boivent de tous leurs yeux et de toutes leurs oreilles la douce figure et la douce bénédiction de Jésus, et elles retournent encore plus rouges à leurs fourneaux, leurs huches et leurs éviers : heureuses.

Celle qui aide à offrir les bassins des ablutions aux hôtes de marque est très heureuse aussi. C’est une adolescente aux cheveux et aux yeux noirs et au teint couleur de rose. Et elle rosit encore lorsque la maîtresse de maison avertit Jésus que c’est l’épouse de son fils et que ce sera bientôt les noces.

« Nous avons attendu ta venue pour les célébrer, afin que la maison tout entière soit sanctifiée par toi. Mais maintenant, bénis-la elle aussi, pour qu’elle soit une bonne épouse dans cette habitation. »

Jésus la regarde et, comme la jeune épouse s’incline, il lui impose les mains en disant :

« Que refleurissent en toi les vertus de Sarah, de Rébecca[2] et de Rachel et que de toi naissent de vrais enfants de Dieu, pour sa gloire et pour la joie de cette demeure. »

Maintenant que Jésus et les notables sont purifiés, ils pénètrent dans la salle du festin avec le jeune maître de maison, tandis que les apôtres et d’autres hommes de Naïm moins influents vont dans la pièce en face. Et le repas a lieu.

300.3

Je comprends d’après les conversations que, avant que la vision ne commence, Jésus avait prêché et opéré des guérisons à Naïm, mais les pharisiens s’arrêtent peu à cela. En revanche, ils accablent de questions les habitants de Naïm pour obtenir des détails sur la maladie dont était mort Daniel, combien d’heures s’étaient écoulées entre sa mort et sa résurrection, si on l’avait complètement embaumé, etc., etc.

Jésus s’abstrait de toutes ces recherches et il parle avec le ressuscité qui va tout à fait bien et qui mange avec un appétit formidable. Mais un pharisien interpelle Jésus pour lui demander s’il était au courant de la maladie de Daniel.

« J’arrivais d’En-Dor tout à fait par hasard, car j’avais voulu faire plaisir à Judas comme je l’avais fait pour Jean. Je ne savais même pas que je devrais passer par Naïm quand j’ai commencé mon voyage pour le pèlerinage pascal, répond Jésus.

– Ah ! Tu n’étais pas allé exprès à En-Dor ? demande un scribe avec étonnement.

– Non. A ce moment-là, je n’avais pas la moindre intention de m’y rendre.

– Dans ce cas, pourquoi y es-tu allé ?

– Je l’ai dit : parce que Judas le désirait.

– Et pourquoi ce caprice ?

– Pour voir la grotte de la magicienne.

– Peut-être lui en avais-tu parlé…

– Jamais ! Je n’avais pas de raison de le faire.

– Je veux dire… peut-être as-tu expliqué par cet épisode[3] d’autres sortilèges, pour initier tes disciples à…

– A quoi ? Pour initier à la sainteté, il n’est guère besoin de pèlerinages. Une cellule ou une lande déserte, un pic sur la montagne ou une maison solitaire convient aussi bien. Il suffit que celui qui enseigne fasse preuve d’austérité et de sainteté et que celui qui écoute ait la volonté de se sanctifier. Voilà ce que j’enseigne, et rien d’autre.

– Mais les miracles qu’ils font eux, les disciples, que sont-ils, sinon des prodiges et…

– Et volonté de Dieu. Cela seulement. Et plus ils deviendront saints, plus ils en accompliront. Par l’oraison, le sacrifice et l’obéissance à Dieu. Pas autrement.

– En es-tu sûr ? » demande un scribe qui, le menton dans la main, regarde Jésus par-dessous.

Son ton est discrètement ironique et même compatissant.

« Moi, je leur ai donné ces armes et cette doctrine. Si, par la suite, il se trouve l’un d’eux – et ils sont nombreux – qui s’abaisse à d’indignes pratiques, par orgueil ou autre vice, ce n’est pas de moi que sera venu le conseil. Je peux prier pour essayer de racheter le coupable. Je peux m’imposer de dures pénitences expiatoires pour obtenir de Dieu qu’il l’aide particulièrement par les lumières de sa sagesse à reconnaître son erreur. Je peux me jeter à ses pieds pour le supplier, de tout mon amour de Frère, de Maître, d’Ami, de renoncer à la faute. Et je ne penserais pas m’avilir en le faisant, car le prix d’une âme est tel qu’il vaut la peine de subir n’importe quelle humiliation pour obtenir cette âme. Mais je ne peux faire davantage. Et si malgré cela, la faute continue, mes yeux et mon cœur de Maître et d’Ami trahi et incompris répandront pleurs et sang. »

Quelle douceur et quelle tristesse dans la voix et dans l’attitude de Jésus !

Scribes et pharisiens se regardent. C’est tout un jeu de clins d’œil. Mais ils ne disent rien d’autre sur ce sujet.

300.4

En revanche, ils demandent au jeune Daniel s’il se rappelle ce qu’est la mort, ce qu’il a éprouvé en revenant à la vie, et ce qu’il a vu dans l’intervalle entre la vie et la mort.

« Moi, je sais que j’étais mortellement malade et j’ai souffert l’agonie. Ah ! Quelle expérience redoutable ! Ne m’y faites pas penser !… Et pourtant un jour viendra où je devrai la souffrir de nouveau ! Ah ! Maître !… »

Il le regarde d’un air terrorisé, pâle à la pensée de devoir mourir de nouveau. Jésus le réconforte doucement en disant :

« La mort en elle-même est expiation. Toi, en mourant deux fois, tu seras purifié de toute tache et tu jouiras aussitôt du Ciel. Que cette pensée te fasse vivre en saint, pour qu’il n’y ait en toi que des fautes involontaires et vénielles. »

Mais les pharisiens reviennent à l’attaque :

« Mais qu’as-tu éprouvé en revenant à la vie ?

– Rien. Je me suis retrouvé vivant et en bonne santé comme si je m’étais éveillé d’un long et lourd sommeil.

– Mais tu te rappelais que tu étais mort ?

– Seulement que j’avais été très malade, jusqu’à l’agonie. C’est tout.

– Et qu’est-ce que tu as retenu de l’autre monde ?

– Rien du tout. Un trou noir, un espace vide dans ma vie… Rien.

– Alors, pour toi, il n’y a pas de limbes, pas de purgatoire, pas d’enfer ?

– Qui dit qu’il n’y en a pas ? Bien sûr que cela existe. Mais moi, je ne me le rappelle pas.

– Mais es-tu sûr d’avoir été mort ? »

Tous les habitants de Naïm bondissent :

« S’il était mort ? Et que voulez-vous de plus ? Quand nous l’avons mis sur la civière, il commençait déjà à sentir mauvais. Et d’ailleurs, avec tous les baumes et toutes les bandelettes, même un colosse en serait mort.

– Mais toi, tu ne te souviens pas d’être mort ?

– Je vous ai dit que non. »

Le jeune homme s’impatiente et il ajoute :

« Mais qu’est-ce que vous voulez prouver par ces discours lugubres ? Que tout un village a fait semblant que j’étais mort, y compris ma mère, y compris mon épouse qui était au lit, mourant de chagrin, y compris moi-même, ligoté, embaumé, alors que ce n’était pas vrai ? Que dites-vous ? Qu’à Naïm tous étaient des enfants ou des idiots qui voulaient plaisanter ? Les cheveux de ma mère ont blanchi en quelques heures. On a dû soigner mon épouse parce que le chagrin, et puis la joie l’avaient rendue comme folle. Et vous, vous doutez ? D’ailleurs, pourquoi aurions-nous fait cela ?

– Pourquoi ? C’est vrai ! Pourquoi l’aurions-nous fait ? » disent les habitants de Naïm.

300.5

Jésus garde le silence. Il joue avec la nappe comme s’il était absent. Les pharisiens ne savent que dire… Mais Jésus se met à parler à l’improviste quand la conversation et la discussion semblent terminées :

« En voici la raison : eux (il désigne les pharisiens et les scribes) veulent prouver que ta résurrection n’est qu’un jeu bien combiné pour accroître ma réputation auprès des foules. J’en serais l’inventeur, et vous les complices pour trahir Dieu et le prochain. Non. Je laisse les tromperies aux indignes. Je n’ai pas besoin de sorcelleries ni de stratagèmes, de jeux ou de complicités, pour être ce que je suis. Pourquoi voulez-vous refuser à Dieu le pouvoir de rendre l’âme à une chair ? S’il la lui donne quand la chair se forme, et puisqu’il crée les âmes à chaque fois, ne pourra-t-il pas la rendre quand l’âme, revenant à la chair à la prière de son Messie, peut être la cause de la venue à la Vérité de foules nombreuses ? Pouvez-vous refuser à Dieu le pouvoir du miracle ? Pourquoi voulez-vous le lui refuser ?

– Es-tu Dieu ?

– Je suis celui qui suis. Mes miracles et ma doctrine disent qui je suis.

– Mais pourquoi ne se souvient-il de rien, alors que les esprits invoqués savent dire ce qu’est l’au-delà ?

– Parce que cette âme, déjà sanctifiée par la pénitence d’une première mort, dit la vérité, alors que ce qui parle par les lèvres des nécromanciens n’est pas vérité.

– Mais Samuel…

– Samuel est venu sur l’ordre de Dieu, pas de la magicienne, pour apporter à celui qui était traître à la Loi le verdict du Seigneur, car on ne se moque pas de ses commandements.

300.6

– Dans ce cas, pourquoi tes disciples le font-ils ? »

La voix arrogante d’un pharisien qui, piqué au vif, hausse le ton de la discussion, attire l’attention des apôtres qui sont dans la pièce en face, séparée par un couloir large d’un peu plus d’un mètre, sans portes ni lourdes tentures qui isolent. Entendant qu’on les met en cause, ils se lèvent et viennent, sans faire de bruit, écouter dans le couloir.

« En quoi le font-ils ? Explique-toi, et si ton accusation est vraie, je les avertirai de ne plus faire de choses contraires à la Loi.

– Moi, je sais en quoi ils le font, et beaucoup d’autres avec moi. Mais toi qui ressuscites les morts et qui prétends être plus grand qu’un prophète, découvre-le par toi-même. Nous ne te le dirons certainement pas. Tu as des yeux, du reste, pour voir aussi beaucoup d’autres actions commises par tes disciples alors qu’on ne doit pas les faire ou omises quand on doit les faire. Et tu ne t’en soucies pas.

– Veuillez m’en indiquer quelques-unes.

– Pourquoi tes disciples transgressent-ils les traditions[4] des anciens ? Aujourd’hui, nous les avons observés. Aujourd’hui même, pas plus tard qu’il y a une heure ! Ils sont entrés dans leur salle pour manger sans s’être purifiés les mains auparavant ! »

Si les pharisiens avaient dit : “ et ils ont égorgé des habitants auparavant ”, ils n’auraient pas pris un ton d’aussi profonde horreur.

300.7

« Vous les avez observés, oui. Il y a tant de choses à voir, et qui sont belles et bonnes ! Des choses qui font bénir le Seigneur de nous avoir donné la vie pour que nous ayons la possibilité de les voir et parce qu’il les a créées ou permises. Et pourtant vous ne les regardez pas, et avec vous beaucoup d’autres. Mais vous perdez votre temps et votre paix à poursuivre ce que vous ne jugez pas bon.

Vous ressemblez à des chacals, ou plutôt à des hyènes qui suivent à la trace une pestilence en négligeant les senteurs que le vent apporte des jardins parfumés. Les hyènes n’aiment pas les lys et les roses, le jasmin et le camphre, les cinnamomes et les œillets. Pour elles, ce sont des odeurs désagréables. Mais la puanteur d’un corps en putréfaction au fond d’un ravin, ou dans une ornière, enfoui sous les ronces où l’a enseveli un assassin, ou rejeté par la tempête sur une plage déserte, gonflé, violet, crevé, horrible, oh ! Quel fumet agréable pour les hyènes ! Et elles hument le vent du soir, qui condense et transporte toutes les émanations que le soleil a évaporées après les avoir chauffées, pour sentir cette vague odeur qui les attire. Après les avoir découvertes et en avoir trouvé la direction, les voilà qui partent en courant, le museau à l’air, les lèvres déjà retroussées dans ce frémissement des mâchoires semblable à un rire hystérique, pour aller là où se trouve la putréfaction. Et que ce soit un cadavre d’homme ou de quadrupède, celui d’une couleuvre tuée par un paysan, ou encore d’une fouine par une ménagère, que ce soit simplement un rat crevé, ah ! Voilà qui plaît ! Elles enfoncent alors leurs crocs dans cette puanteur repoussante, se régalent et se pourlèchent les babines…

Des hommes qui se sanctifient de jour en jour, cela n’a rien d’intéressant ! Mais si un seul fait du mal, ou si plusieurs négligent ce qui n’est pas un commandement divin mais une pratique humaine – appelez-la même tradition, précepte, comme vous voudrez, c’est toujours une règle humaine –, alors on se dérange, alors on note. On suit même un soupçon… seulement pour se réjouir, en voyant que le soupçon est réalité.

300.8

Mais répondez donc, répondez, vous qui êtes venus non par amour, non par foi, non par honnêteté, mais dans une intention malveillante, répondez : pourquoi transgressez-vous un commandement de Dieu par une de vos traditions ? Vous ne viendrez tout de même pas me dire qu’une tradition est plus importante qu’un commandement ? Et pourtant Dieu a dit[5] : “ Honore ton père et ta mère, et qui maudira son père ou sa mère mérite la mort ” ! Or vous déclarez au contraire : “ Quiconque a dit à son père et à sa mère : ‘ ce que tu devrais avoir de moi est corban ’, celui-là n’est plus obligé de s’en servir pour son père et sa mère. ” Par votre tradition, vous avez donc annulé le commandement de Dieu.

Hypocrites ! Isaïe a bien prophétisé à votre sujet : “ Ce peuple m’honore des lèvres, mais son cœur est loin de moi, car son culte et ses doctrines ne sont que vrais commandements humains. ”

Alors que vous transgressez les commandements de Dieu, vous vous en tenez au cérémonial des hommes, au lavage des amphores et des calices, des plats et des mains, et autres usages semblables. Alors que vous justifiez l’ingratitude et l’avarice d’un fils en lui offrant l’échappatoire de l’offrande du sacrifice pour ne pas donner un pain à celui qui l’a engendré, qui a besoin d’aide et qu’on a l’obligation d’honorer parce qu’il est père, vous vous scandalisez devant quelqu’un qui ne se lave pas les mains. Vous altérez et violez la parole de Dieu pour obéir à des paroles que vous avez inventées et que vous avez élevées à la dignité de préceptes. Vous vous proclamez ainsi plus justes que Dieu. Vous vous arrogez un droit de législateurs alors que Dieu seul est le Législateur dans son peuple. Vous… »

Et il continuerait sur sa lancée, mais le groupe ennemi sort sous la grêle des accusations en bousculant les apôtres et ceux qui étaient dans la maison, hôtes ou aides de la maîtresse de maison, et qui s’étaient rassemblés dans le couloir, attirés par l’éclat de la voix de Jésus.

300.9

Jésus, qui s’était levé, s’assied en faisant signe aux assistants d’entrer tous là où il est, et il leur dit :

« Ecoutez-moi tous et comprenez cette vérité. Il n’est rien en dehors de l’homme qui puisse le contaminer en entrant en lui. C’est ce qui sort de l’homme qui contamine. Que celui qui a des oreilles pour entendre entende, qu’il se serve de son intelligence pour comprendre, et de sa volonté pour agir. Maintenant, allons. Vous autres, habitants de Naïm, persévérez dans le bien et que ma paix soit toujours avec vous. »

Il se lève, salue en particulier le maître et la maîtresse de maison, et s’éloigne par le couloir.

Mais il voit les femmes amies, rassemblées dans un coin, qui le regardent d’un air admiratif et il va directement vers elles en disant :

« Paix à vous aussi. Que le Ciel vous récompense de m’avoir reçu avec un amour qui ne m’a pas fait regretter la table de ma Mère. J’ai ressenti votre amour de mère dans chaque miette de pain, dans chaque sauce ou rôti, dans la douceur du miel, dans le vin frais et parfumé. Aimez-moi toujours ainsi, braves femmes de Naïm. Mais, une autre fois, ne vous donnez pas autant de mal pour moi. Il me suffit d’un pain et d’une poignée d’olives assaisonnées de votre sourire maternel et de votre regard honnête et bon. Soyez heureuses dans vos maisons, car la reconnaissance du Persécuté est sur vous et il part consolé par votre amour. »

Les femmes, heureuses et pourtant en pleurs, sont toutes à genoux et il effleure leurs cheveux blancs ou noirs en passant, comme pour les bénir une par une. Puis il sort et reprend la route…

Les premières ombres du soir descendent, cachant la pâleur de Jésus, accablé par vraiment trop de haines.

300.1

Hay gran ambiente festivo en la ciudad de Naím: recibe a Jesús por primera vez después del milagro del joven Daniel resucitado de la muerte.

Precedido y seguido por un buen número de personas, Jesús atraviesa la ciudad bendiciendo. Además de los de Naím, hay personas de otros lugares, que vienen de Cafarnaúm, adonde habían ido a buscarle y de donde los habían mandado a Caná, y de esta ciudad a Naím. Tengo la impresión de que, ahora que tiene muchos discípulos, Jesús ha creado una red de informaciones, de forma que los peregrinos que le buscan le puedan encontrar a pesar de su continuo cambio de lugar, que, de todas maneras, es de pocas millas al día, tanto cuanto consienten la época del año y la brevedad de los días. Entre estas personas que han venido de otros lugares buscándole, no faltan fariseos y escribas, aparentemente respetuosos…

300.2

Jesús se hospeda en casa del joven resucitado, en la que han concurrido también las personas importantes de la ciudad; y la madre de Daniel, al ver a los escribas y fariseos — siete como los pecados capitales —, toda humilde, los invita, disculpándose de no poder ofrecerles una morada más digna.

«Está el Maestro, está el Maestro, mujer. Ello daría valor incluso a una cueva. Tu casa es mucho más que una cueva. Así que entramos y decimos: “Paz a ti y a tu casa”».

Efectivamente, la mujer, a pesar de que ciertamente no es rica, ha hecho lo posible y lo imposible para dar honor a Jesús. No hay duda de que han entrado en liza todos los bienes de Naím, puestos conjuntamente en movimiento para embellecer la casa y aderezar las mesas. Las respectivas propietarias ojean, desde todos los puntos posibles, a la comitiva que pasa por el pasillo de entrada, y que se dirige a dos habitaciones situadas una frente a la otra, donde la dueña de la casa ha preparado las mesas. Quizás han pedido sólo esto por el préstamo de vajillas, manteles, asientos, y por su ayuda en la cocina; esto sólo: ver de cerca al Maestro y respirar donde Él respira. Y ahora se asoman acá o allá, rojas, llenas de harina o de ceniza, o goteándoles las manos, según su tarea culinaria; ojean, reciben su pedacito de mirada divina, su porcioncita de voz divina, beben la dulce bendición con el oído y la dulce figura con la mirada, y vuelven, todavía más rojas, felices, a la lumbre, a la amasadera o al fregadero.

Felices ellas. Felicísima la que, con la dueña de la casa, ofrece las jofainas de las abluciones a los invitados importantes. Es una jovencita obscura de ojos y cabellos, pero de tez tenuemente sonrosada; más rosa cuando la dueña de la casa explica a Jesús que es la prometida de su hijo y que pronto se celebrarán la bodas. «Hemos esperado a que vinieras para celebrarlas, para que toda la casa quedara por ti santificada. Ahora bendícela, para que sea una buena esposa en esta casa».

Jesús la mira, y, dado que ella se inclina, le impone las manos diciendo: «Florezcan en ti las virtudes de Sara, Rebeca y Raquel; de ti nazcan verdaderos hijos de Dios, para su gloria y para alegría de esta morada».

Ya Jesús y las personas importantes se han purificado y entran en la sala del banquete con el joven, dueño de la casa, mientras los apóstoles, con otros hombres de Naím menos influyentes, entran en la habitación de enfrente. El banquete empieza.

300.3

Comprendo, por lo que hablan, que, antes de que empezase la visión, Jesús había predicado y curado en Naím. Pero los fariseos y escribas poco se detienen en esto. En cambio llenan de preguntas a los de Naím para saber detalles sobre la enfermedad de que había muerto Daniel, sobre las horas que habían transcurrido entre la muerte y la resurrección, y sobre si había sido embalsamado completamente o no, etc. etc.

Jesús se abstrae de todas estas indagaciones hablando con el resucitado, que está magníficamente y come con un apetito formidable. Pero un fariseo llama a Jesús para preguntarle si había sabido antes de la enfermedad de Daniel.

«Venía de Endor por pura coincidencia, porque había querido complacer a Judas de Keriot, como también había complacido a Juan de Zebedeo. Ni siquiera sabía que había de pasar por Naím cuando empecé el camino para el peregrinaje pascual» responde Jesús.

«¡Ah, no habías ido premeditadamente a Endor?» pregunta asombrado un escriba.

«No. No tenía, entonces, ni la más mínima intención de ir a Endor».

«¿Y entonces cómo es que fuiste?».

«Lo acabo de decir: porque Judas de Simón quería ir».

«¿Y por qué este capricho?».

«Para ver la gruta de la maga».

«Quizás es que Tú habías hablado de eso…».

«¡Jamás! No tenía motivo para hablar de eso».

«Lo que quiero decir es que… quizás habías explicado con ese episodio otros sortilegios, para iniciar a tus discípulos en…».

«¿En qué? Para iniciar en la santidad no se necesitan peregrinajes. Una celda o una landa desierta, un pico de montaña o una casa solitaria van bien igualmente. Basta, en quien enseña, autoridad y santidad, y, en quien escucha, voluntad de santificarse. Yo enseño esto y no otras cosas».

«Pero los milagros que ahora hacen ellos, los discípulos, qué son sino prodigios y…».

«Y voluntad de Dios. Sólo eso. Y cuanto más santos vayan siendo más harán. Con la oración, con el sacrificio y con su obediencia a Dios. No con otras cosas».

«¿Estás seguro de eso?» pregunta un escriba, con la mano en el mentón y mirando de reojo, y de abajo arriba, a Jesús, con tono discretamente irónico y no sin un sentido de conmiseración.

«Son las armas y las doctrinas que les he dado. Si luego alguno de ellos, y son muchos, se corrompe con innobles prácticas, por soberbia o por otra cosa, el consejo no habrá provenido de mí. Puedo orar para tratar de redimir al culpable. Puedo imponerme duras penitencias expiatorias para obtener que Dios le ayude especialmente con luces de su sabiduría para que vea el error. Puedo arrojarme a sus pies para suplicarle que abandone el pecado, con todo mi amor de Hermano, Maestro y Amigo. Y no pensaría que me estaría rebajando al hacer eso, porque el precio de un alma es tal, que merece la pena sufrir cualquier humillación para ganarla. Pero no puedo hacer más. Si, a pesar de eso, continúa el pecado, llanto y sangre rezumarán de los ojos y el corazón del traicionado e incomprendido Maestro y Amigo». ¡Qué dulzura y qué tristeza en la voz y en la expresión de Jesús!

Los escribas y fariseos se miran entre sí. Es todo un juego de miradas. Pero no hacen ningún comentario al respecto.

300.4

En cambio, eso sí, hacen preguntas al joven Daniel: ¿se acuerda de qué es la muerte?; ¿qué sintió al volver a la vida?; ¿qué vio en el espacio entre la muerte y la vida?

«Yo sé que estaba enfermo y que sufrí la agonía. ¡Oh, qué cosa más tremenda! ¡No me hagáis recordarlo!… Y, no obstante, llegará el día en que tendré que volverla a sufrir. ¡Oh, Maestro!…». Le mira aterrorizado, y empalidece ante el pensamiento de que tendrá que morir otra vez.

Jesús le consuela dulcemente diciendo: «La muerte es de por sí expiación. Tú, muriendo dos veces, quedarás purificado de toda mancha y gozarás en seguida del Cielo. Pero que este pensamiento te haga vivir una vida santa, de forma que sólo haya en ti involuntarias y veniales culpas».

Mas los fariseos vuelven al ataque: «¿Pero qué experimentaste al volver a la vida?».

«Nada. Me he encontré vivo y sano como si me hubiera despertado de un largo sueño pesado».

«¿Pero te acordabas de haber muerto?».

«Me acordaba de que había estado muy mal, hasta la agonía, y nada más».

«¿Y qué recuerdas del otro mundo?».

«Nada. No hay nada. Un agujero negro, un espacio vacío en mi vida… Nada».

«¿Entonces para ti no hay Limbo, ni Purgatorio ni Infierno?».

«¿Quién ha dicho que no existen? Claro que existen. Pero yo no los recuerdo».

«Pero estás seguro de haber estado muerto?».

Reaccionan todos los que hay de Naím: «¡Que si estaba muerto? ¡Qué más queréis? Cuando le pusimos en la lechiga estaba casi empezando a oler. ¡Y, además!… con todos esos bálsamos y vendas habría muerto hasta un coloso».

«¿Pero tú no te acuerdas de haber muerto?».

«Os he dicho que no». El joven se impacienta y añade: «¿Pero qué es lo que queréis establecer con estas lúgubres argumentaciones?: ¿que un entero pueblo aparentaba que me tenía muerto a mí, incluida mi madre, incluida mi mujer, que estaba en la cama muriendo de dolor, incluido yo, atado y embalsamado, y que no era verdad? ¿Qué estáis diciendo?: ¿que en Naím éramos todos niños o imbéciles con ganas de bromas? Mi madre se puso blanca en pocas horas, mi mujer tuvo que ser asistida porque el dolor y la subsiguiente alegría la habían como enloquecido. ¿Y vosotros dudáis? ¿Y por qué lo íbamos a haber hecho?».

«¿Por qué? ¡Es verdad! ¿Por qué lo íbamos a haber hecho?» dicen los de Naím.

300.5

Jesús no habla. Se entretiene con el mantel como si estuviera ausente. Los fariseos no saben qué decir… Pero Jesús, al improviso, cuando la conversación y el asunto parecían concluidos, abre su boca y dice: «El porqué es el siguiente. Ellos (y señala a los fariseos y escribas) quieren establecer que tu resurrección no fue sino una artimaña bien montada para aumentar mi estima ante las multitudes: Yo, el que la ideó; vosotros, cómplices para traicionar a Dios y al prójimo. No. Yo dejo las fullerías a los innobles. No necesito hechicerías ni estratagemas, ni artimañas o complicidades, para ser lo que soy. ¿Por qué queréis negar a Dios el poder de devolver el alma a una carne? Si Él la da cuando la carne se forma, y crea una a una las almas, ¿no podrá restablecerla cuando, volviendo a la carne por la oración de su Mesías, puede ser incentivo para que multitud de gente se acerque a la Verdad? ¿Podéis negar a Dios el poder del milagro? ¿Por qué lo queréis negar?».

«¿Eres Tú Dios?».

«Yo soy quien soy. Mis milagros y mi doctrina dicen quién soy».

«¿Y entonces por qué éste no recuerda, mientras que los espíritus invocados saben decir lo que es el más allá?».

«Porque esta alma, ya santificada por la penitencia de una primera muerte, habla la verdad; mientras que lo que sale de los labios de los nigromantes no es verdad».

«Pero Samuel…».

«Pero Samuel fue, por mandato de Dios[1] y no de la maga, a llevar al desleal para con la Ley el veredicto del Señor cuyas disposiciones no se hacen objeto de burla».

300.6

«¿Y entonces, por qué tus discípulos lo hacen?».

La voz arrogante de un fariseo, que ha alzado el tono porque se ha sentido tocado en la herida, llama la atención de los apóstoles, que están en la habitación de enfrente, separados por un pasillo de poco más de un metro de ancho y sin separación de puertas o cortinas gruesas. Sintiendo que es algo que los atañe, se levantan y van al pasillo sin hacer ruido, y se poner a escuchar.

«¿En qué lo hacen? Explícate. Si tu acusación es verdadera, les advertiré que no vuelvan a obrar contra la Ley».

«Yo sé en qué, y como yo muchos otros. Pero descúbrelo Tú por ti mismo, Tú, que resucitas a los muertos y te dices más que profeta. Nosotros, puedes estar seguro, no te lo vamos a decir. Además, tienes ojos para ver también muchas otras cosas cometidas por tus discípulos, hechas cuando no se debe o no hechas cuando se deben hacer. Y Tú no le das importancia a esto».

«¿Queréis indicarme algunas de estas cosas?».

«¿Por qué tus discípulos violan las tradiciones de los antepasados? Hoy los hemos observado. ¡Hoy otra vez! ¡No hace más de una hora! ¡Han entrado en su sala para comer y antes no se han purificado las manos!» (Si los fariseos hubieran dicho: «y antes han degollado a unos cuantos de la ciudad» no habrían expresado un tono tan profundamente lleno de horror).

300.7

«Sí, los habéis observado. Hay muchas cosas que ver. Cosas hermosas y buenas, cosas que mueven a bendecir al Señor por habernos dado la vida para que pudiéramos verlas, y por haberlas creado o consentido. Ésas no las veis. Y, como vosotros, otros muchos. Y la verdad es que perdéis el tiempo y la paz yendo detrás de las cosas no buenas.

Parecéis chacales, o mejor, hienas que corren tras la estela de una pestilencia y no se cuidan de la afluencia de perfumes que vienen en el viento desde jardines llenos de aromas. A las hienas no les gustan las azucenas ni las rosas, jazmines ni alcanfores, cinamomos ni claveles. Para ellas significan olores desagradables. Pero el hedor de un cuerpo en putrefacción en el fondo de un barranco, o en un camino, sepultado bajo los espinos a que le ha arrojado un asesino, o lanzado a una playa desierta por la tempestad, hinchado, cárdeno, agrietado, horrendo, ¡ah, ese hedor es perfume agradable para las hienas! Olisquean el viento vespertino, que condensa y transporta consigo todos los olores que el sol destila de las cosas que ha calentado, para sentir este vago, sugestivo olor; y, una vez descubierto, una vez captada su dirección, empiezan a correr, con el hocico alzado, los dientes descubiertos por la vibración — semejante a una risa histérica — de las mandíbulas, para ir al lugar de la podredumbre. Y, ya sea cadáver de hombre o de cuadrúpedo, o de culebra quebrantada por el campesino o garduña muerta a manos del ama de casa, o aunque fuera una simple rata… les gusta, sí, les gusta, les gusta. Y en ese hedor en fermentación hunden sus patas, comen, se relamen…

¿Que hay hombres que día tras día se santifican? ¡Eso no les interesa! Pero basta con que uno sólo haga algún mal, basta con que algunos descuiden no ya un precepto divino sino una práctica humana — llamadla tradición, precepto o como queráis… al fin y al cabo una cosa humana —, basta eso para ir allí y acusar; aunque se trate solamente de una sospecha… cuando menos para darse la satisfacción de ver que la sospecha era una realidad.

300.8

Pues bien, responded ahora vosotros, vosotros que habéis venido aquí no por amor, sino con maligna intención, responded: ¿Por qué violáis el precepto de Dios por una tradición vuestra? ¡No me diréis ahora que una tradición es más que un mandamiento! Pues bien, Dios dijo: “Honra a tu padre y a tu madre”, y también: “Quien maldijere a su padre o a su madre será reo de muerte”. Pero vosotros decís: “Aquel que dijere a su padre y a su madre: ‘Lo que debías recibir de mí es korbán’ no está obligado a usarlo para su padre o para su madre”. Por tanto, con vuestra tradición, habéis anulado el precepto de Dios.

¡Hipócritas! Bien profetizó de vosotros Isaías diciendo: “Este pueblo me honra con los labios, pero su corazón está lejos de mí; en vano me honran, pues, enseñando doctrinas y preceptos de hombre”.

Estáis atentos a las tradiciones de los hombres, al lavado de ánforas y copas, de platos y manos, y otras cosas semejantes; pero, eso sí, descuidáis los preceptos de Dios. Os escandalizáis porque uno no se lave las manos; pero, eso sí, justificáis la ingratitud y la avaricia de un hijo ofreciéndole la escapatoria de la ofrenda sacrificial para no dar un pan a quien le engendró y ahora necesita ayuda y él tiene la obligación de honrarle porque es padre suyo. Alteráis y violáis la palabra de Dios por obedecer a palabras vuestras, elevadas por vosotros a precepto. Así, os proclamáis más justos que Dios. Os arrogáis el derecho de legisladores, siendo así que sólo Dios es Legislador en su pueblo. Vosotros…».

Y seguiría; pero el grupo enemigo abandona la sala bajo la granizada de acusaciones, chocándose con los apóstoles y con todas las otras personas que estaban en la casa, invitados o gente venida a ayudar a la dueña de la casa, los cuales, atraídos por el tañido de la voz de Jesús, se habían agrupado en el pasillo.

300.9

Jesús, que se había puesto de pie, se sienta de nuevo, e indica a todos los presentes que entren adonde está Él. Les dice: «Escuchad todos y comprended esta verdad. No hay nada fuera del hombre que entrando en él le pueda contaminar. Lo que sale del hombre es lo que contamina. Quien tenga oídos para oír que oiga, y use la razón para comprender y la voluntad para obrar. Y ahora salgamos. Vosotros de Naím perseverad en el bien y esté siempre con vosotros mi paz».

Se levanta, saluda en particular a los dueños de la casa, y se encamina por el pasillo.

Pero ve a las mujeres amigas, que, recogidas en un ángulo, le miran embelesadas, y se dirige a ellas para decirles: «Paz a vosotras también. Que el Cielo os pague el haberme socorrido con un amor que no me ha permitido echar de menos la mesa materna. He sentido vuestro amor de madres en cada miga de pan, en cada una de las viandas guisadas o asadas, en el dulce de miel, en el vino fresco y aromático. Amadme siempre así, buenas mujeres de Naím. Y la próxima vez no trabajéis tanto para mí. Es suficiente un pan y un puñado de aceitunas condimentadas con vuestra sonrisa materna y vuestra mirada honesta y buena. Sed felices en vuestras casas, porque tenéis el agradecimiento del Perseguido, que se pone en camino consolado por vuestro amor».

Las mujeres, todas, felices a pesar de estar llorando, se han arrodillado; y Él, al pasar, roza apenas, una a una, sus cabellos blancos o negros, como para bendecirlas. Luego sale y reanuda su camino…

Las primeras sombras de la noche descienden y celan la palidez de Jesús, entristecido por demasiadas cosas.


Notes

  1. le miracle relaté au chapitre 189.
  2. Rébecca était la mère d’Esaü et de Jacob, comme le raconte Gn 24 ; 25, 19-28. Quant à Sarah et à Rachel, on consultera les notes qui les concernent, qu’on trouvera dans la table thématique à la fin du volume.
  3. épisode relaté en 188.1, avec les renvois bibliques en note.
  4. transgressent-ils les traditions, pas la Loi. La Loi mosaïque prescrivait aux prêtres l’ablution des mains pour les actes du culte, comme en Ex 30, 19-21 ; 40, 30-32. Mais c’était la tradition qui imposait à tous les juifs de se laver les mains avant chaque repas, comme on le voit aussi en 160.2 et en 414.5/7.
  5. Dieu a dit : en Ex 20, 12 ; 21, 17 ; Lv 20, 9 ; Dt 5, 16. Corban est un terme hébraïque qui désigne ce qui a été offert au Temple. Isaïe a bien prophétisé à votre sujet : en Is 29, 13.

Notas

  1. Samuel fue, por mandato de Dios...: en 1 Samuel 28, 3-19.