Los Escritos de Maria Valtorta

652. Au moment de prendre congé de l’Œuvre.

652. Para despedida de la Obra.

652.1

[Le 28 avril 1947].

Jésus dit :

« Les raisons[1] qui m’ont poussé à éclairer et à dicter les épisodes et les paroles que j’ai adressées au petit Jean sont multiples, en plus de la joie de communiquer une exacte connaissance de moi à cette âme victime et aimante.

Mais ce qui m’anime, c’est avant tout mon amour pour l’Eglise enseignante et militante et le désir d’aider les âmes dans leur montée vers la perfection. Me connaître, cela aide à s’élever. Ma Parole est vie.

Je nomme les principales:

1- Les raisons que j’ai citées dans la dictée du 18 janvier 1947[2] que le petit Jean reportera ici intégralement. C’est la raison majeure, car vous êtes sur le point de périr, et je veux vous sauver.

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Le 3 février 1947.

Jésus dit :

« Mon porte-parole connaît les nombreuses raisons du don de cette œuvre, mais la plus profonde d’entre elles, c’est qu’en ces temps où le modernisme, condamné par mon vicaire Pie X, se corrompt pour donner naissance à des doctrines toujours plus nuisibles, il importe que la sainte Eglise, représentée par mon pontife, ait des ressources supplémentaires pour combattre ceux qui nient :

- le caractère surnaturel des dogmes ;

- la divinité du Christ ;

- la Vérité du Christ, Dieu et Homme, réelle et parfaite comme elle nous a été transmise aussi bien par la foi que par son histoire (l’Evangile, Les Actes des Apôtres, les Epîtres apostoliques, la tradition) ;

- la doctrine de Paul et de Jean, celle qui a été définie par les conciles de Nicée, d’Ephèse, de Chalcédoine et par d’autres plus récents, comme la vraie doctrine que j’ai enseignée oralement ;

- ma science infinie parce que divine et parfaite ;

- l’origine divine des dogmes, des sacrements de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique ;

- l’universalité et la continuité, jusqu’à la fin des siècles, de l’Evangile donné par moi pour tous les hommes ;

- la nature, parfaite dès le début, de ma doctrine : loin de devenir ce qu’elle est à travers des transformations successives, elle est telle qu’elle a été donnée : doctrine du Christ, du temps de la grâce, du Royaume des Cieux et du Royaume de Dieu en vous, divine, parfaite, immuable, Bonne Nouvelle pour tous ceux qui ont soif de Dieu.

Au dragon rouge[3] à sept têtes, à dix cornes et à sept diadèmes sur sa tête, qui balaie de sa queue le tiers des étoiles du ciel et les précipite — et en vérité je vous dis qu’elles sont précipitées encore plus bas que terre — et qui persécute la Femme, aux bêtes de la mer et de la terre, que beaucoup trop de personnes adorent, séduites comme elles le sont par leur apparence et leurs prodiges, opposez mon Ange qui vole au milieu du ciel en tenant l’Evangile éternel bien ouvert — même sur les pages closes jusqu’ici —, afin que les hommes puissent être sauvés, grâce à sa lumière, des ruses du grand serpent à sept gueules, qui veut les noyer dans ses ténèbres, et qu’à mon retour, je retrouve la foi et la charité dans le cœur de ceux qui auront persévéré. Puissent-ils être plus nombreux que ce que l’œuvre de Satan et des hommes le laisse pressentir.

652.2

2- Réveiller chez les prêtres et chez les laïcs un vif amour pour l’Evangile et pour ce qui se rapporte au Christ ainsi qu’un amour renouvelé pour ma Mère, car c’est dans ses prières que réside le secret du salut du monde. C’est elle, ma Mère, qui vainc le Dragon maudit.

Renouvelez votre amour pour Marie, votre foi et votre connaissance de ce qui la concerne, car cela lui permettra d’être encore plus puissante. C’est Marie qui a donné au monde le Sauveur. C’est encore par elle que le monde obtiendra le salut.

3- Donner aux maîtres spirituels et aux directeurs d’âmes une aide pour leur ministère, en étudiant le monde des esprits différents qui se sont agités autour de moi, et des diverses manières dont je me suis servi pour les sauver.

Ce serait en effet une sottise de vouloir employer une méthode unique pour toutes les âmes. La manière d’attirer à la perfection un juste qui y tend spontanément est différente de celle qu’il faut utiliser pour un croyant pécheur, ou encore de celle qui servira à l’égard d’un païen. Même parmi vous, ces païens sont nombreux, si vous arrivez à qualifier ainsi — comme le fait votre Maître — les pauvres êtres qui ont substitué au vrai Dieu l’idole de la puissance et de la force, de l’or, de la débauche, ou de l’orgueil de leur savoir.

Et différente est la méthode à employer pour sauver les prosélytes modernes, c’est-à-dire ceux qui ont accepté l’idée chrétienne mais non l’appartenance à la cité chrétienne, en faisant partie des Eglises séparées. Qu’on ne méprise personne, et moins que tout autre ces brebis égarées. Aimez-les et cherchez à les ramener au Bercail unique pour que s’accomplisse le désir du Pasteur Jésus.

A la lecture de cette œuvre, certains objecteront : “ Il ne ressort pas de l’Evangile que Jésus ait eu des contacts avec des Romains ou des Grecs, donc nous rejetons ces pages. ” Que de choses ne ressortent pas de l’Evangile, ou transparaissent à peine derrière d’épais rideaux de silence que les évangélistes ont laissé tomber à cause de leur indestructible mentalité de juifs à propos d’épisodes qu’ils n’approuvaient pas ! Croyez-vous connaître tout ce que j’ai fait ?

En vérité, je vous dis que, même après avoir lu et accepté cette illustration de ma vie publique, vous ne connaissez pas tout de moi. J’aurais fait mourir mon petit Jean d’épuisement, si je lui avais demandé d’être le chroniqueur de toutes les journées de mon ministère, et de toutes les actions accomplies en chacune de ces journées, si je lui avais fait connaître tout pour qu’il vous transmette tout ! “ Il y a encore beaucoup d’autres choses que Jésus a faites ; et s’il fallait écrire chacune d’elles, je pense que le monde entier ne suffirait pas pour contenir les livres que l’on écrirait ” écrit Jean[4]. A part l’hyperbole, en vérité je vous dis que si on avait dû relater toutes mes actions particulières, toutes mes instructions personelles, mes pénitences et mes prières pour sauver une âme, il aurait fallu les salles de l’une de vos bibliothèques, et une des plus grandes, pour contenir les livres qui parlent de moi.

J’ajoute qu’il serait préférable pour vous de mettre au feu tant de science inutile, poussiéreuse et malsaine, pour faire place à mes livres, au lieu de connaître si peu de choses de moi et d’adorer à ce point ces imprimés presque toujours souillés d’impureté et d’hérésie.

652.3

4- Rétablir la vérité sur les figures du Fils de l’Homme et de Marie, vrais fils d’Adam pour ce qui est de la chair et du sang, mais d’un Adam innocent. Les enfants de l’homme devaient être comme nous, si les premiers parents n’avaient pas avili leur parfaite humanité — le mot homme étant pris dans le sens de créature dans laquelle se trouve une double nature, la nature spirituelle, à l’image et à la ressemblance de Dieu, et la nature matérielle — ; vous savez ce qu’ils ont fait. Ils avaient des sens parfaits, c’est-à-dire soumis à la raison, malgré leur grande finesse. J’inclus les sens moraux aux sens corporels. Marie a fait preuve d’un amour complet et donc parfait, à la fois pour son époux à qui elle était attachée, non par la sensualité, mais seulement par un amour spirituel, et pour son Fils bien-aimé, aimé avec toute la perfection d’une femme parfaite pour l’enfant qui est né d’elle. Eve aurait dû aimer à la manière de Marie : non pas parce que son enfant provenait d’une jouissance charnelle, mais parce qu’il était le fils du Créateur, l’accomplissement de l’obéissance à son commandement de multiplier l’espèce humaine. Et aimé avec toute l’ardeur d’une parfaite croyante qui sait que son enfant est le Fils de Dieu, non pas en figure, mais réellement.

Certains trouvent trop affectueux l’amour de Marie pour Jésus ; je leur dis de se souvenir de qui était Marie : la Femme sans péché et donc sans impureté dans son amour envers Dieu, envers ses parents, envers son époux, envers son Fils, envers le prochain. Il leur faut prendre en considération que ma Mère voyait en moi bien davantage que le fruit de son sein. Ils doivent enfin tenir compte de la nationalité de Marie : race hébraïque, race orientale, et temps très éloignés des temps actuels. Ces éléments expliquent certaines amplifications verbales de l’amour qui pour vous peuvent paraître exagérées. Le style oriental et hébraïque est fleuri, pompeux, même dans le langage ordinaire. Tous les écrits de ce temps et de cette race en sont une preuve, et le passage des siècles n’a pas beaucoup changé le style de l’Orient.

Prétendriez-vous, vingt siècles plus tard, quand la perversité de la vie a tué tant d’amour, que vous devez trouver en ces pages une Marie de Nazareth qui ressemble à la femme indifférente et superficielle de votre temps ? Marie est ce qu’elle est, et on ne change pas la douce, pure, affectueuse Fille d’Israël, Epouse de Dieu, Mère virginale de Dieu, en une femme excessivement exaltée, ou une femme glacialement égoïste de votre siècle.

A ceux qui jugent trop affectueux l’amour de Jésus pour Marie, je dis de considérer qu’en Jésus était Dieu, et que Dieu un et trine trouvait son réconfort à aimer Marie, celle qui le repayait de la douleur de toute l’espèce humaine, le moyen pour que Dieu puisse revenir se glorifier de sa Création et donner des habitants à ses Cieux. Et qu’ils considèrent enfin que tout amour devient coupable uniquement quand il enfreint l’ordre, c’est-à-dire quand il va contre la volonté de Dieu et le devoir qu’il faut accomplir.

Réfléchissez : l’amour de Marie a-t-il fait cela ? Mon amour a-t-il fait cela ? M’a-t-elle retenu, par un amour égoïste, d’accomplir toute la volonté de Dieu ? Est-ce qu’un amour désordonné pour ma Mère m’a poussé à abandonner ma mission ? Non. L’un et l’autre amour n’ont eu qu’un seul désir : que la volonté de Dieu s’accomplisse pour le salut du monde. Et ma Mère a fait tous les adieux à son Fils, et le Fils a fait tous les adieux à sa Mère, en livrant son Fils à la croix de l’enseignement public et à la croix du Calvaire, en livrant sa Mère à la solitude et au déchirement pour qu’elle soit Corédemptrice, sans tenir compte de notre humanité déchirée et de notre cœur brisé par la douleur. Cela est-il de la faiblesse ? Du sentimentalisme ? C’est l’amour parfait, ô hommes qui ne savez pas aimer, et qui ne comprenez plus l’amour et ses voix !

Cette Œuvre a encore pour but d’éclairer des faits qu’un ensemble complexe de circonstances a couvert de ténèbres jusqu’à former des zones obscures dans la clarté du tableau évangélique ; ce qui paraît être des causes de rupture ne sont que des points devenus obscurs, entre l’un ou l’autre épisode, des passages indéchiffrables : les éclaircir, c’est donner la clé qui permettra la juste compréhension de certaines situations qui s’étaient créées et certaines manières fortes que j’avais dû avoir, qui contrastaient tellement avec mes exhortations continuelles au pardon, à la douceur et à l’humilité, certaines raideurs envers des adversaires entêtés et que rien ne pouvait convertir.

Souvenez-vous tous, qu’après avoir usé de toute sa miséricorde, Dieu, pour son honneur, sait aussi dire “ Cela suffit ”, à ceux qui, à cause de sa bonté, se croient permis d’abuser de sa longanimité et de l’éprouver. On ne se moque pas de Dieu. C’est une parole ancienne et sage.

652.4

5- Connaître exactement la complexité et la durée de ma longue passion, qui culmine dans la Passion sanglante accomplie en quelques heures. Elle m’a consumé comme une torture quotidienne pendant bien des années et est allée toujours en s’accentuant. Connaître aussi la passion de ma Mère, dont le glaive de douleur a transpercé le cœur pendant le même temps. Et vous pousser, par cette meilleure connaissance, à nous aimer davantage.

6- Montrer la puissance de ma Parole et ses effets différents selon que celui qui la recevait appartenait à la troupe des gens de bonne volonté ou à celle des personnes dont la volonté sensuelle n’est jamais droite.

Les apôtres et Judas, voilà deux exemples opposés. Les premiers, très imparfaits, rustres, ignorants, violents, mais de bonne volonté. Judas, plus instruit que la plupart d’entre eux, raffiné par la vie dans la capitale et au Temple, mais de mauvaise volonté. Observez l’évolution des premiers vers le bien, leur montée. Observez l’évolution du second vers le mal et sa descente.

Cette évolution vers la perfection des onze bons doit surtout être examinée par ceux qui, par quelque défaut de vision mentale, ont l’habitude de dénaturer la réalité des saints, en faisant de l’homme qui atteint la sainteté par une lutte dure, très dure, contre les forces lourdes et obscures, un être contre nature sans passions et sans frémissements, et par conséquent sans mérite. Car le mérite vient justement de la victoire sur les passions désordonnées et les tentations que l’on domine par amour pour Dieu et pour arriver à la fin dernière : jouir éternellement de Dieu. Que ceux qui prétendent que le miracle de la conversion doit venir uniquement de Dieu observent cela. Dieu donne les moyens pour se convertir, mais il ne violente pas la liberté de l’homme, et si l’homme ne veut pas se convertir, c’est inutilement qu’il a ce qui aide un autre à se convertir.

Que ceux qui critiquent prennent en considération les multiples effets de ma Parole, non seulement sur l’homme humain, mais aussi sur l’homme spirituel. Non seulement sur l’homme spirituel, mais aussi sur l’homme humain. Ma Parole, accueillie avec bonne volonté, transforme l’un et l’autre, en l’amenant à la perfection extérieure et intérieure.

Les apôtres, à cause de leur ignorance et de mon humilité, traitaient le Fils de l’Homme avec une familiarité excessive : j’étais un bon maître parmi eux, rien de plus, un maître humble et patient avec lequel il était permis de prendre des libertés excessives ; mais pour eux, ce n’était pas manque de respect, mais une ignorance excusable. Ces apôtres bagarreurs entre eux, égoïstes, jaloux dans leur amour et de mon amour, impatients avec le peuple, un peu orgueilleux d’être “ les Apôtres ”, désireux de l’extraordinaire qui les indique à la foule comme doués d’un pouvoir stupéfiant, se transforment lentement, mais continuellement, en hommes nouveaux, en dominant au début leurs passions pour m’imiter et me faire plaisir puis, lorsqu’ils connurent mieux ma véritable identité, en changeant leurs manières et leur amour jusqu’à me voir, m’aimer et me traiter en Seigneur divin. A la fin de ma vie sur la terre, sont-ils encore les compagnons superficiels et joyeux des premiers temps ? Sont-ils, surtout depuis la Résurrection, les amis qui traitent le Fils de l’Homme en ami ? Non. Ils sont les ministres du Roi, d’abord. Ils sont les prêtres de Dieu, ensuite. Tous différents, complètement transformés.

Qu’ils considèrent cela, ceux qui trouveront forte et jugeront contre-nature la nature des apôtres, telle qu’elle était décrite. Je n’étais pas un docteur difficile ni un roi orgueilleux, je n’étais pas un maître qui juge indignes de lui les autres hommes. J’ai su compatir. J’ai voulu former en prenant des matières grossières, remplir de perfections toute espèce de vases vides, prouver que Dieu peut tout, et d’une pierre tirer un fils d’Abraham, un fils de Dieu, et d’un rien un maître, pour confondre les maîtres orgueilleux de leur propre science — qui bien souvent a perdu le parfum de la mienne.

652.5

7- Enfin vous faire connaître le mystère de Judas, ce mystère qu’est la chute d’un esprit que Dieu avait comblé de bienfaits extraordinaires. Un mystère qui, en vérité, se réitère trop souvent et qui blesse le cœur de votre Jésus.

Vous faire connaître comment on chute en passant de l’état de serviteurs et d’enfants de Dieu à celui de démons et de déicides qui tuent Dieu en eux, en tuant la grâce. Mon but est de vous empêcher de mettre le pied sur des sentiers d’où l’on tombe dans l’Abîme, et de vous enseigner la façon de vous y prendre pour essayer de retenir les agneaux imprudents qui se dirigent vers le gouffre.

Appliquez votre intelligence à étudier la figure horrible et cependant banale de Judas, complexe où s’agitent comme des serpents tous les vices capitaux que vous trouvez et que vous avez à combattre chez telle ou telle personne. C’est la leçon que vous devez particulièrement retenir, car ce sera celle qui vous sera la plus utile dans votre ministère de maîtres spirituels et de directeurs d’âmes. Combien, dans tout état de la vie, imitent Judas en se livrant à Satan et trouvent la mort éternelle !

Il y a sept raisons comme il y a sept parties :

I.Le Protévangile (de la Conception immaculée de Marie toujours vierge à la mort de saint Joseph).

II.La première année de vie publique.

III.La deuxième année de vie publique.

IV.La troisième année de vie publique.

V.La Pré-passion (de Tebet à Nisan, c’est-à-dire de l’agonie de Lazare à la Cène de Béthanie).

VI.La Passion (de l’adieu à Lazare à ma Sépulture, et les jours suivants jusqu’à l’aube pascale).

VII.De la Résurrection à la Pentecôte.

Que l’on se conforme à cette division des parties comme je l’indique, et qui est la juste.

Et maintenant ? Que dites-vous à votre Maître ? Vous ne me parlez pas à moi. Mais vous parlez dans votre cœur et, si tant est que vous le pouvez, vous parlez au petit Jean. Mais dans aucun de ces deux cas vous parlez avec cette justice que je voudrais voir en vous. Car vous vous adressez au petit Jean pour lui causer de la peine, en piétinant la charité envers la chrétienne, votre consœur et l’instrument de Dieu. En vérité, je vous dis encore une fois que ce n’est pas une joie tranquille d’être mon instrument : c’est une fatigue et un effort continuels, tout n’est que douleur. En effet le monde donne aux disciples du Maître ce qu’il a donné au Maître : de la douleur ; et il faudrait qu’au moins les prêtres, et spécialement les confrères, aident ces petits martyrs qui avancent en portant leur croix… Dans votre cœur, quand vous vous parlez à vous-mêmes, vous vous plaignez par orgueil, par envie, par incrédulité ou pour d’autres motifs. Mais je vais apporter une réponse à vos plaintes et à vos étonnements scandalisés.

652.6

Le soir de la dernière Cène, j’ai dit aux Onze qui m’aimaient :

“ Quand l’Esprit consolateur sera venu, il vous rappellera tout ce que je vous ai dit. ” Quand je parlais, j’avais toujours présents à l’esprit, en plus de ceux qui se tenaient devant moi, tous ceux qui allaient être mes disciples en esprit, en vérité et ceux qui auraient la volonté de le devenir. L’Esprit Saint, par sa grâce, infuse déjà en vous la faculté de vous rappeler Dieu, en tirant les âmes de l’hébètement du péché originel et en les délivrant des obscurcissements qui, à cause du triste héritage d’Adam, entravent la clairvoyance des âmes créées par Dieu pour jouir de la vue et de la connaissance spirituelles. Il complète désormais son œuvre de Maître “ en rappelant ” mes paroles dans le cœur de ceux qui sont conduits par lui et qui sont les enfants de Dieu. Cela constitue l’Evangile. Rappeler, ici, signifie éclairer son esprit. Car il ne sert à rien de se rappeler les paroles de l’Evangile si on n’en comprend pas l’esprit.

Or cet esprit de l’Evangile, qui est amour, il faut le faire comprendre à partir de l’Amour, c’est-à-dire de l’Esprit Saint. De même que l’Esprit a été le véritable auteur de l’Evangile, il en est aussi le seul Commentateur, puisque seul l’auteur d’une œuvre connaît son esprit et le comprend, même s’il ne réussit pas à le faire comprendre à ses lecteurs. Mais là où un auteur humain n’y parvient pas, car toute perfection humaine abonde en lacunes, l’Esprit très parfait et très sage y arrive. En effet, seul l’Esprit Saint, auteur de l’Evangile, est aussi celui qui le rappelle, le commente et le complète au fond des âmes des enfants de Dieu.

“ Mais le Défenseur, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, lui, vous enseignera tout, et il vous fera souvenir de tout ce que je vous ai dit ” (Jean 14, 26).

“ Quand il viendra, lui, l’Esprit de vérité, il vous conduira dans la vérité tout entière. En effet, ce qu’il dira ne viendra pas de lui-même : mais ce qu’il aura entendu, il le dira ; et ce qui va venir, il vous le fera connaître. Lui me glorifiera, car il recevra ce qui vient de moi pour vous le faire connaître. Tout ce que possède le Père est à moi ; voilà pourquoi je vous ai dit : l’Esprit reçoit ce qui vient de moi pour vous le faire connaître ” (Jean 16, 13-15).

Vous pourriez objecter à cela que, puisque l’Esprit Saint est le véritable Auteur de l’Evangile, on ne comprend pas pourquoi il n’a pas rappelé ce que contient cette œuvre ainsi que les événements que Jean laisse entendre à la fin de son évangile. Je vous réponds que les pensées de Dieu ne sont pas celles des hommes, et qu’elles sont toujours justes et sans appel.

Et encore : si vous objectez que la révélation est close avec le dernier apôtre et qu’il n’y a rien de plus à ajouter — en effet, cet apôtre dit dans l’Apocalypse : “ Si quelqu’un y fait des surcharges, Dieu le chargera des fléaux décrits dans ce livre ” (Apocalypse 22, 18), et cela peut se comprendre de toute la Révélation dont l’Apocalypse de Jean est le dernier couronnement —, je vous réponds que cette œuvre n’ajoute rien à la Révélation, elle comble seulement les lacunes qui s’étaient produites par des causes naturelles et des volontés surnaturelles. D’ailleurs, pouvez vous m’interdire mon désir de reconstituer le tableau de ma divine Charité à la manière d’un restaurateur de mosaïque, qui remplace les tessères détériorées ou manquantes pour rendre à la mosaïque sa beauté intégrale ? Et si je me suis réservé de le faire en ce siècle où l’humanité se précipite vers l’Abîme de la ténèbre et de l’horreur, pouvez-vous me le reprocher ? Pouvez-vous peut-être dire que vous n’en avez pas besoin, vous dont l’esprit est tellement embrumé, sourd, affaibli aux lumières, aux voix, aux invitations d’en-haut ?

En vérité, vous devriez me bénir d’ajouter de nouvelles lumières à celle que vous avez et qui ne vous suffit plus pour “ voir ” votre Sauveur, pour voir le Chemin, la Vérité et la Vie, et sentir surgir en vous cette spirituelle émotion des justes de mon temps, afin de parvenir par cette connaissance à un renouvellement de vos âmes dans l’amour qui vous sauverait, car ce serait une montée vers la perfection.

Je ne dis pas que vous êtes “ morts ”, mais endormis, assoupis, semblables à des arbres durant le sommeil de l’hiver. Le Soleil divin vous offre ses splendeurs. Réveillez-vous et bénissez le Soleil qui se donne, accueillez-le avec joie pour qu’il vous réchauffe jusqu’au plus profond de vous-mêmes, pour qu’il vous ravive, pour qu’il vous couvre de fleurs et de fruits.

652.7

Levez-vous. Venez à mon Don.

“ Prenez et mangez. Prenez et buvez ”, ai-je dit aux apôtres.

“ Si tu connaissais le don de Dieu et qui est celui qui te dit : ‘ Donne-moi à boire ’, tu lui aurais toi-même demandé à boire, et il t’aurait donné de l’eau vive ”, ai-je dit à la Samaritaine.

Je le répète aujourd’hui, aux docteurs comme aux Samaritains, car les deux classes extrêmes en ont besoin, tout comme ceux qui se trouvent au milieu. Les premiers pour n’être pas sous-alimentés et privés de forces jusque pour eux-mêmes ainsi que de nourriture surnaturelle destinée à ceux qui s’affaiblissent faute de connaître Dieu, le Dieu-Homme, le Maître et Sauveur. Les seconds parce que les âmes ont besoin d’eau vive quand elles s’assèchent loin des sources.

Ceux qui se trouvent entre ces extrêmes, c’est la grande masse des hommes qui ne sont pas en état de péché grave, mais aussi de ceux qui restent sans avancer, par paresse, tiédeur, ou en raison d’une fausse idée de la sainteté ; ils pensent surtout à ne pas se damner, à être pratiquants, ils se perdent dans un labyrinthe de pratiques superficielles, mais ils n’osent faire un pas sur le chemin raide, escarpé de l’héroïcité. Je souhaite que, par cette œuvre, ils trouvent un nouvel élan qui leur permette de sortir de cet immobilisme et de s’engager sur un chemin intrépide.

C’est moi qui vous dis ces paroles. Je vous offre cette nourriture et cette boisson céleste. Ma Parole est vie. Je veux que vous soyez dans la Vie, avec moi. Et je multiplie ma parole pour contrebalancer les miasmes de Satan qui détruisent les forces vitales de l’esprit.

Ne me repoussez pas. J’ai soif de me donner à vous, parce que je vous aime. C’est ma soif inextinguible. Je désire ardemment me communiquer à vous pour vous préparer au banquet des noces célestes. Et vous avez besoin de moi pour ne pas faiblir, pour vous parer du vêtement de fête pour les noces de l’Agneau, pour la grande fête de Dieu lorsque vous aurez surmonté la tribulation dans ce désert rempli d’embûches, de ronces et de serpents qu’est la terre, pour passer à travers les flammes sans subir de dommages, fouler aux pieds les reptiles, absorber du poison sans en mourir ; car je serai en vous.

Et je vous dis encore : “ Prenez, prenez cette œuvre et ‘ ne la scellez pas’, mais lisez-la et faites-la lire ‘ car le temps est proche’ ” (Apocalypse 22, 10) “ et le saint se sanctifie encore ” (verset 11).

Que la grâce de votre Seigneur Jésus-Christ soit avec tous ceux qui reconnaissent dans ce livre un moyen de s’approcher de moi et demandent que cela se fasse, pour les défendre, avec le cri de l’Amour : “ Viens, Seigneur Jésus ! ” »

652.8

Jésus me dit ensuite en particulier :

« En tête de l’Œuvre, tu mettras[5] le texte intégral du premier chapitre de l’évangile de Jean, du premier verset au verset 18 inclus. Jean a écrit ces paroles, comme tu as écrit toutes celles rapportées dans l’Œuvre, sous la dictée de l’Esprit de Dieu. Il n’y a rien à ajouter ou à enlever comme il n’y a rien eu à ajouter ou à enlever à la prière du Notre-Père, ni à ma prière après la dernière Cène. Toutes ces paroles sont un joyau divin et ne doivent pas être touchées. Il n’y a qu’une chose à faire : prier ardemment l’Esprit Saint de vous en éclairer toute la beauté et la sagesse.

Quand tu arriveras au commencement de ma vie publique, tu copieras intégralement le premier chapitre de Jean, du verset 19 au verset 28 inclus et le troisième chapitre de Luc du verset 3 à 18 inclus, l’un à la suite de l’autre comme si cela constituait un seul chapitre. Il y a là tout ce qui concerne le Précurseur, ascète de paroles peu nombreuses et de dure discipline, et il n’y a rien à ajouter. Tu placeras ensuite mon baptême et tu iras de l’avant comme je l’ai dit, d’une fois sur l’autre.

Ta fatigue est finie. Maintenant, il ne reste que l’amour et la récompense dont tu dois profiter.

Mon âme, que devrais-je te dire ? Ton esprit est perdu en moi et tu me demandes :

“ Et maintenant, Seigneur, que vas-tu faire de moi, ta servante ? ”

Je pourrais te répondre :

“ Je vais briser le vase d’argile pour en extraire l’essence et l’emporter là où je suis. ”

Ce serait une joie pour nous deux. Mais j’ai encore besoin de toi pour un peu de temps, et encore un peu de temps, ici, pour exhaler tes parfums qui sont encore l’odeur du Christ qui habite en toi. Donc je te dirai comme à Jean :

“ Si je veux que tu restes jusqu’à ce que je vienne te chercher, que t’importe ? ”

Paix à toi, ma petite, mon inlassable voix. Paix à toi. Paix et bénédiction.

Le Maître te dit : “ Merci. ” Le Seigneur te dit : “ Sois bénie. ” Jésus, ton Jésus, te dit : “ Je serai toujours avec toi, car il m’est doux d’être avec ceux qui m’aiment. ”

Ma paix, petit Jean. Viens reposer sur ma poitrine. »

C’est par ces mots que s’achèvent également les conseils pour la rédaction de l’Œuvre et que les dernières explications sont données.

652.1

28 de abril de 1947.

Dice Jesús:

«Las razones que me han movido a iluminar y a dictar episodios y palabras míos al pequeño Juan son —además de la alegría de comunicar una exacta cognición acerca de mí a esta alma-víctima y amante— múltiples.

Pero de todas ellas es alma el amor mío hacia la Iglesia, tanto docente como militante, y el deseo de ayudar a las almas en su ascensión hacia la perfección. El conocimiento de mí es ayuda en esta ascensión. Mi Palabra es Vida.

Nombro las principales:

Iº. Las razones dichas en el dictado del 18-1-47[1], que el pequeño Juan pondrá aquí íntegramente. Ésta es la razón mayor, porque estáis pereciendo y quiero salvaros.

3 febbraio 1947.

Dice Jesús:

“La razón más profunda del don de esta obra es que en estos tiempos en que el modernismo, condenado por mi Santo Vicario Pío X, se corrompe cayendo en doctrinas cada vez más dañinas, la Santa Iglesia, representada por mi Vicario, tenga más materia para combatir a los que niegan:

la sobrenaturalidad de los dogmas;

la divinidad de Cristo;

la verdad del Cristo Dios y Hombre, real y perfecto, tanto en la fe como en la historia que acerca de Él ha sido transmitida (Evangelio, Hechos de los Apóstoles, Epístolas apostólicas, tradición);

la doctrina de Pablo y Juan y de los concilios de Nicea, Éfeso y Calcedonia, y otros más recientes, como verdadera doctrina mía por mí enseñada oralmente o inspirada;

mi sabiduría ilimitada por ser divina y perfecta;

el origen divino de los dogmas, de los Sacramentos, de la Iglesia una, santa, católica, apostólica;

la universalidad y continuidad, hasta el final de los siglos, del Evangelio dado por mí y para todos los hombres;

la naturaleza perfecta, desde el comienzo, de mi doctrina, que no se ha formado como es a través de sucesivas transformaciones, sino que como es ha sido dada: doctrina del Cristo, del tiempo de Gracia, del Reino de los Cielos y del Reino de Dios en vosotros; divina, perfecta, inmutable; Buena Nueva para todos los sedientos de Dios.

Al dragón rojo[2] de las siete cabezas, diez cuernos y siete diademas en la cabeza, que con la cola arrastra tras sí a la tercera parte de las estrellas del cielo y las hace caer —y en verdad os digo que caen más abajo de la tierra—, y que persigue a la Mujer, oponed, como también a las bestias del mar y de la tierra que muchos, demasiados, al estar seducidos por sus aspectos y prodigios, adoran, oponed, digo, mi Ángel volador que surca el cielo llevando el Evangelio eterno bien abierto, incluso por las páginas cerradas hasta ahora, para que los hombres puedan salvarse, por su luz, de las roscas de la gran serpiente de las siete fauces, que quiere ahogarlos en sus tinieblas… y a mi regreso encuentre todavía la fe y la caridad en el corazón de los perseverantes, y sean éstos más numerosos que lo que, por la obra de Satanás y de los hombres, cabría esperar”.

652.2

IIº. Despertar en los sacerdotes y en los laicos un vivo amor al Evangelio y a todo lo que a Cristo se refiere. Lo primero de todo, una renovada caridad hacia mi Madre, en cuyas oraciones está el secreto de la salvación del mundo. Ella, mi Madre, es la Vencedora del Dragón maldito. Ayudad a su poder con vuestro renovado amor a Ella y con renovada fe y renovado conocimiento respecto a lo que a Ella se refiere. María ha dado al mundo al Salvador. El mundo aún recibirá de Ella la salvación.

IIIº. Dar a los maestros de espíritu y directores de almas una ayuda para su ministerio: estudiando el mundo de los espíritus distintos que se movieron en torno a mí y los distintos modos que Yo usé para salvarlos. Porque de necios sería querer tener un método único para todas las almas. Distinto es el modo de atraer hacia la Perfección a un justo que espontáneamente a ella tiende, del modo que hay que usar con un gentil. Muchos gentiles tenéis entre vosotros, si llegáis a ver —como vuestro Maestro— como a gentiles a esos pobres seres que han substituido al Dios verdadero por el ídolo del poder y la prepotencia, o del oro, o de la lujuria, o de la soberbia de su saber. Y distinto es el modo que ha de usarse para salvar a los modernos prosélitos, o sea, a los que han aceptado la idea cristiana pero no la ciudadanía cristiana, perteneciendo a las Iglesias separadas. Que ninguno sea despreciado, y estas ovejas perdidas menos que ninguno. Amadlas y tratad de llevarlas de nuevo al único Redil, para que se cumpla el deseo del Pastor Jesús.

Algunos, leyendo esta Obra, objetarán: “No consta en el Evangelio que Jesús tuviera contactos con romanos o griegos; por tanto, rechazamos estas páginas”. ¡Cuántas cosas no constan en el Evangelio, o apenas se vislumbran, tras densas cortinas de silencio, aludidas por los Evangelistas acerca de episodios que por su infrangible mentalidad de hebreos ellos no aprobaban! ¿Creéis que conocéis todo lo que hice?

En verdad os digo que ni siquiera después de la lectura y aceptación de esta ilustración de mi vida pública conocéis todo acerca de mí. Habría matado —con la fatiga de ser el cronista de todos los días de mi ministerio, y de cada uno de los actos llevados a cabo en cada uno de los días—, habría matado a mi pequeño Juan, si le hubiera dado a conocer todo para que os transmitiera todo. “Y otras cosas hizo Jesús, las cuales, si fueran escritas una a una, creo que el mundo no podría contener los libros que se deberían escribir”, dice Juan. Aparte de la hipérbole, en verdad os digo que si se hubieran escrito cada una de mis acciones, todas mis particulares lecciones, mis penitencias y oraciones para salvar a un alma, se habrían necesitado las salas de una de vuestras bibliotecas —y una de las mayores— para contener los libros que de mí hablaran. Y también os digo, en verdad, que sería mucho más útil para vosotros echar al fuego tanta inútil ciencia cargada de polvo y de veneno, para hacer lugar para mis libros, que no adorar tanto esas publicaciones casi siempre sucias de libídine o de herejía y luego saber tan poco de mí.

652.3

IVº. Restituir a su verdad las figuras del Hijo del Hombre y de María, verdaderos hijos de Adán por la carne y la sangre, pero de un Adán inocente. Como nosotros debían ser los hijos del Hombre, si el Progenitor y la Progenitora no hubieran mancillado su perfecta humanidad —en el sentido de ser humano, o sea, de criatura en que existe la doble naturaleza espiritual, a imagen y semejanza de Dios, y la naturaleza material—, como sabéis que hicieron. Sentidos perfectos, o sea, sometidos a la razón, aun siendo sentidos de gran agudeza. Entre los sentidos incluyo los morales junto a los corporales. Amor completo y perfecto, por tanto; tanto hacia el esposo, con quien no tiene vínculo de sensualidad, sino sólo de espiritual amor, como hacia el Hijo. Amadísimo. Amado con toda la perfección de una perfecta mujer hacia la criatura de ella nacida. Así debería haber amado Eva: como María: o sea, no por lo que de gozo carnal representaba el hijo, sino porque ese hijo era hijo del Creador, y era obediencia cabal al imperativo del Creador de multiplicar la especia humana. Y amado con todo el ardor de una perfecta creyente que sabe que su Hijo, no figuradamente sino realmente, es Hijo de Dios.

A los que juzgan demasiado amoroso el amor de María hacia Jesús, les digo que consideren quién era María: la Mujer sin pecado y, por tanto, sin taras en su caridad hacia Dios, hacia los padres, hacia su esposo, hacia su Hijo, hacia el prójimo; que consideren lo que veía la Madre en mí, además de ver al Hijo de sus entrañas; y, en fin, que consideren la nacionalidad de María: raza hebrea, raza oriental, y tiempos muy lejanos de los actuales. Por ello, de estos elementos surge la explicación de ciertas amplificaciones verbales de amor que a vosotros os pueden parecer exageradas. Estilo florido y pomposo, incluso en el habla común, el estilo oriental y hebreo; todos los escritos de aquel tiempo y de aquella raza son documento de esto… y el paso de los siglos no ha modificado mucho el estilo de oriente.

¿Tendríais la pretensión de que —por el hecho de que, veinte siglos después, y cuando la perversidad de la vida ha matado tanto amor, debáis examinar estas páginas— Yo os diera a una María de Nazaret como la mujer árida y superficial de vuestro tiempo? María es lo que es. No se transforma a la dulce, pura, amorosa Doncella de Israel, Esposa de Dios, Madre virginal de Dios, en una excesiva, enfermizamente exaltada, o glacialmente egoísta, mujer de vuestro siglo.

A los que juzgan demasiado amoroso el amor de Jesús a María, les digo que consideren que en Jesús estaba Dios y que el Dios uno y trino hallaba confortación en amar a María, a aquella que le compensaba el dolor de toda la raza humana, el medio por el que Dios podía volver a gloriarse de su Creación que da ciudadanos a su Cielo. Y consideren, en fin, que los amores se hacen culpables cuando, y sólo cuando, desordenan, o sea, cuando van contra la voluntad de Dios y el deber que hay que cumplir.

Y ahora considerad si el amor de María hizo esto, si mi amor hizo esto. ¿Me estorbó Ella, por amor egoísta, el cumplir toda la voluntad de Dios? ¿Por un desordenado amor hacia mi Madre renegué, acaso, de mi misión? No. Ambos amores tuvieron un solo deseo: que se cumpliera la voluntad de Dios para la salvación del mundo. Y la Madre dijo adiós a su Hijo todas las veces, entregando a su Hijo a la cruz del magisterio público y a la cruz del Calvario, y el Hijo dijo adiós a su Madre todas las veces, entregando a la Madre a la soledad y a la congoja, para que fuera la Corredentora, sin pararse a mirar nuestra humanidad, que se sentía desgarrar, ni nuestro corazón, que se partía con el dolor. ¿Es esto debilidad?, ¿sentimentalismo? ¡Es amor perfecto, oh hombres que no sabéis amar y no comprendéis ya el amor ni sus voces!

Y también esta Obra tiene la finalidad de iluminar algunos puntos que un conjunto de circunstancias ha cubierto de tinieblas, de manera que forman zonas obscuras en la luminosidad del cuadro evangélico; y puntos que parecen de fractura, y no son sino puntos entenebrecidos, entre uno y otro episodio evangélico, puntos indescifrables y que en poder descifrarlos está la clave para comprender exactamente ciertas situaciones que se habían creado y ciertos modos fuertes que tuve que poner, tan contrastantes con mis continuas exhortaciones al perdón, a la mansedumbre y humildad, ciertas actitudes de inflexibilidad hacia los tenaces, inconvertibles adversarios.

Recordad todos que, después de haber usado toda la misericordia, Dios, por el honor de sí mismo, sabe también decir “basta” a aquellos que, porque es bueno, creen que es lícito abusar de su longanimidad y tentarle. De Dios nadie se burla. Son palabras antiguas y sabias.

652.4

Vº. Conocer exactamente la complejidad y duración de mi larga pasión (que culmina en la Pasión cruenta, verificada en pocas horas), que me había consumido en un tormento cotidiano que duró lustros y que había ido aumentando cada vez más; y con mi pasión la de mi Madre, cuyo corazón fue traspasado, durante el mismo tiempo, por la espada del dolor; y, por este conocimiento, moveros a amarnos más.

VIº. Demostrar el poder de mi Palabra y los distintos efectos de ella en el que la recibía, según que perteneciera al conjunto de los hombres de buena voluntad o al de los que tenían una voluntad sensual, que no es nunca recta.

Los apóstoles y Judas. Éstos son los dos ejemplos opuestos. Los primeros, imperfectísimos, rudos, no instruidos, violentos… pero con buena voluntad. Judas, más instruido que la mayoría de los apóstoles, refinado por la vida en la capital y en el Templo… pero de mala voluntad. Observad la evolución de los primeros en el Bien, observad su progreso; observad la evolución del segundo en el Mal y su descenso.

Y que observen esta evolución en la perfección en los once buenos, sobre todo, los que por un defecto visual de su mente acostumbran a desnaturalizar la realidad de los santos, haciendo del hombre que alcanza la santidad con dura, durísima lucha contra las fuerzas recias y obscuras un ser innatural sin solicitaciones ni emociones y, por tanto, sin méritos. Porque el mérito viene justamente de la victoria sobre las pasiones desordenadas y las tentaciones, alcanzada por amor a Dios y por conseguir el fin último: gozar de Dios eternamente.

Que lo observen los que pretenden que el milagro de la conversión deba venir sólo de Dios. Dios da los medios para que uno se convierta, pero no fuerza la voluntad del hombre, y, si ese hombre no quiere convertirse, inútilmente tiene lo que a otro le sirve para la conversión.

Y los que examinan consideren los múltiples efectos de mi Palabra, no sólo en el hombre humano, sino también en el hombre espiritual; no sólo en el hombre espiritual, sino también en el hombre humano: mi Palabra, acogida con buena voluntad, transforma al uno y al otro, conduciendo hacia la perfección externa e interna.

Los apóstoles, que por su ignorancia y por mi humildad trataban con excesiva llaneza al Hijo del Hombre (un buen maestro entre ellos, nada más, un maestro humilde y paciente con el que era lícito tomarse una serie de libertades, a veces excesivas, aunque sin irreverencia, porque lo suyo no era irreverencia, sino ignorancia, una ignorancia que debe ser excusada), los apóstoles, polémicos entre sí, egoístas, celosos en su amor y celosos de mi amor, impacientes con la gente, un poco orgullosos de ser “los Apóstoles”, deseosos de las cosas asombrosas que les señalara ante los ojos de la gente como personas dotadas de un poder extraordinario, lentamente, pero continuamente, se van transformando en hombres nuevos, dominando primero sus pasiones por imitarme a mí y porque Yo estuviera contento, y luego —conociendo cada vez más mi verdadero Yo— cambiando los modos y el amor, hasta verme, amarme y tratarme como a Señor divino. ¿Son, acaso, al final de mi vida en la Tierra, todavía los compañeros superficiales y alegres de los primeros tiempos? ¿Son, sobre todo después de la Resurrección, los amigos que tratan al Hijo del Hombre como a un Amigo? No. Son los ministros del Rey, antes; los sacerdotes de Dios, después: completamente distintos, transformados completamente.

Consideren esto los que encuentren ruda, y juzguen no natural la forma de ser de los apóstoles, que era como se describe. Yo no era ni un doctor difícil ni un rey soberbio, no era un maestro que juzgase indignos de Él a los otros hombres. Supe ser indulgente. Quise formar a partir de materia no desbastada, llenar de todo tipo de perfecciones vasos vacíos, demostrar que Dios todo lo puede, y puede de una piedra sacar un hijo de Abraham, un hijo de Dios, y de donde nada hay sacar un maestro, para confundir a los maestros que se jactan de su ciencia, que muy frecuentemente ha perdido el perfume de la mía.

652.5

VIIº. En fin: haceros conocer el misterio de Judas, ese misterio que es la caída de un espíritu al que Dios había favorecido en modo extraordinario. Un misterio que, en verdad, se repite demasiado frecuentemente, y que es la herida que duele en el Corazón de vuestro Jesús.

Daros a conocer cómo se cae transformándose de siervos e hijos de Dios en demonios y deicidas que matan a Dios en ellos matando la Gracia; daros a conocer esto para impediros que pongáis los pies en los senderos por los que uno cae al Abismo, y para enseñaros cómo comportarse para tratar de detener a los corderos imprudentes que avanzan hacia el abismo. Aplicar vuestro intelecto en el estudio de la horrenda —y, no obstante, común— figura de Judas, complejo en que se agitan serpentinos todos los vicios capitales que encontráis y debéis de combatir en las personas. Es la lección que preferentemente debéis aprender, porque será la que más os sirva en vuestro ministerio de maestros de espíritu y directores de almas. ¡Cuántos, en todos los estados de la vida, imitan a Judas entregándose a Satanás y encontrando la muerte eterna!

Siete razones, como son siete las partes:

Iº. Pre-Evangelio (desde la Concepción inmaculada de María Siem­previrgen, hasta la muerte de San José).

IIº. Primer año de la vida pública.

IIIº. Segundo año de la vida pública.

IVº. Tercer año de la vida pública.

Vº. Pre-Pasión (desde Tébet a Nisán, o sea, desde la agonía de Lázaro hasta la cena de Betania).

VIº. Pasión (desde el adiós a Lázaro hasta mi Sepultura y los días siguientes hasta el alba pascual).

VIIº. Desde la Resurrección hasta Pentecostés.

Manténgase esta división de las partes como Yo aquí la indico, que es la adecuada.

¿Y ahora? ¿Qué decís a vuestro Maestro? No me habláis a mí. Pero en vuestro corazón habláis, y —basta con que podáis hacerlo— habláis al pequeño Juan. Pero en ninguno de estos dos casos habláis con la justicia que quisiera ver en vosotros. Porque al pequeño Juan le habláis para causarle dolor, pisoteando la caridad hacia la cristiana, la hermana y el instrumento de Dios. En verdad os digo, una vez más, que no es plácida alegría el ser instrumento mío: es una fatiga y esfuerzo continuos; en todo es dolor porque a los discípulos del Maestro el mundo les da lo que dio al Maestro: dolor; y sería preciso que, al menos los sacerdotes, y especialmente los hermanos de las congregaciones religiosas, ayudaran a estos pequeños mártires que caminan bajo su cruz… y porque en vuestro corazón, hablándoos a vosotros mismos, expresáis quejas de soberbia, envidia, incredulidad y otras cosas. Pero Yo os daré respuesta a vuestras quejas y a vuestros sentimientos de escandalizado estupor.

652.6

En la noche de la última Cena, a los once que me amaban les dije: “Cuando el Espíritu Consolador venga, os recordará todo lo que Yo he dicho”. Cuando hablaba, tenía siempre presente, además de a los presentes, a todos los que serían discípulos míos en el espíritu y con sincera y resuelta voluntad. El Espíritu Santo —que, ya con su Gracia, sacando a las almas del aturdimiento del Pecado original y liberándolas de los ofuscamientos que por la triste herencia de Adán velan la luminosidad de los espíritus que fueron creados para gozar de la visión y conocimiento espirituales del Creador, infunde en vosotros la facultad de recordar a Dios— completa su obra de Maestro “recordando” en el corazón de aquellos que Él guía, y que son los hijos de Dios, todo lo que Yo he dicho, que constituye el Evangelio.

Recordar significa aquí iluminar el espíritu del Evangelio, porque nada vale recordar las palabras del Evangelio si no se comprende su espíritu. Y el Amor, o sea, el Espíritu Santo —el cual, de la misma forma que ha sido el verdadero Escritor del Evangelio, es también su único Comentador (porque sólo el autor de una obra conoce el espíritu de esa obra y lo comprende, aunque no logre hacerlo comprender a los lectores)—, puede hacer comprender el espíritu del Evangelio, que es amor. Y a donde no llega un autor humano, porque toda perfección humana es rica en lagunas, el Espíritu perfectísimo y sapientísimo sí llega. Por eso, sólo el Espíritu Santo, autor del Evangelio, es el que lo recuerda y comenta y completa en el fondo de las almas de los hijos de Dios.

“El Consolador, el Espíritu Santo, que el Padre os enviará en mi Nombre, os enseñará todas las cosas, os recordará todo lo que he dicho”. (Juan, cap. 14, v. 26).

“Y cuando venga el Espíritu de la Verdad os enseñará toda la verdad, pues no os hablará por su propia cuenta, sino que dirá todo lo que ha oído y os anunciará el futuro. Él me glorificará porque recibirá de lo mío y os lo anunciará. Todo lo que tiene el Padre es mío; por esto he dicho que Él recibirá de lo mío y os lo anunciará”. (Juan, cap. 16, v. 13-14-15).

Y si objetáis que siendo el Espíritu Santo el Autor verdadero del Evangelio, no se comprende cómo es que no ha recordado lo que se dice en esta obra y lo que Juan, con las palabras que cierran su Evangelio, hace comprender que sucedió; si objetáis esto, os respondo que los pensamientos de Dios son distintos de los de los hombres, y siempre justos y no susceptibles de revisión.

Y si objetáis que la revelación se cerró con el último Apóstol y no había nada más que añadir, porque el propio Apóstol dice en el Apocalipsis: “Si alguien añade algo, Dios pondrá en él las plagas escritas en este libro” (cap. 22, v. 18), y ello puede entenderse respecto a toda la Revelación, de la que el Apocalipsis de Juan es la última coronación, Yo os respondo que no se ha hecho con esta obra añadidos a la Revelación, sino que se han colmado las lagunas que se habían producido por causas naturales y por decisiones sobrenaturales. Y si Yo me he querido complacer en reconstruir il cuadro de mi divina Caridad de la misma manera como lo hace un restaurador de mosaicos, que pone nuevas las teselas deterioradas o que faltan, restituyendo al mosaico su completa belleza, y me he reservado el hacerlo en este siglo en que la Humanidad se hunde en el Abismo de tinieblas y horror, ¿podéis prohibírmelo vosotros? ¿Podéis, acaso, decir que no lo necesitáis, vosotros que tenéis el espíritu tan obnubilado, sordo, mortecino, para las luces, voces y propuestas de arriba?

En verdad deberíais bendecirme porque aumente con nuevas luces la luz que tenéis y que ya no os es suficiente para “ver” a vuestro Salvador. Ver el Camino, la Verdad y la Vida, y sentir renacer en vosotros esa espiritual emoción de los justos de mi tiempo, llegando a través de este conocimiento a una renovación de vuestros espíritus en el amor, que sería salvación, pues que es ascensión hacia la perfección.

No digo que estéis “muertos”, digo que dormís o estáis adormilados. Sois semejantes a plantas durante el sueño invernal. El Sol divino os da sus fulgores. Despertaos y bendecid al Sol que se dona, acogedlo con alegría para que os dé calor, desde la superficie hasta lo profundo; para que os despierte y os cubra de flores y frutos.

652.7

Alzaos. Venid a mi Don.

“Tomad y comed. Tomad y bebed” dije a los apóstoles.

“Si conocieras el don de Dios y quién es el que te dice ‘dame de beber’, tú misma se lo habrías pedido a Él, y Él te habría dado agua viva” dije a la samaritana.

Lo digo también ahora, tanto a los doctores como a los samaritanos. Porque estas dos clases extremas lo necesitan. Y también lo necesitan los que están entre los dos extremos. Los primeros para no quedar desnutridos y sin fuerzas incluso para sí mismos, y carentes de sobrenatural alimento para quienes desfallecen por falta de conocimiento de Dios, del Dios-Hombre, del Maestro y Salvador. Los segundos porque las almas necesitan agua viva cuando están pereciendo lejos de las fuentes. Los que están entre los primeros y los segundos, la gran masa de los que viven en los pecados no graves, pero también de los que, estáticos, no progresan, por pereza, tibieza, por un equivocado concepto de la santidad, los escrupulosos respecto a no condenarse o a ser observantes o a meterse en un laberinto de prácticas superficiales, pero que no se atreven a dar un paso por el camino empinado, empinadísimo del heroísmo, para que de esta obra reciban el impulso inicial para salir de ese estatismo y empezar el camino heroico.

Soy Yo quien os dice estas palabras. Os ofrezco este alimento y esta bebida de agua viva. Mi Palabra es Vida. Y os quiero en la Vida, conmigo. Y multiplico mi palabra para contrapesar los miasmas de Satanás, que destruyen las fuerzas vitales de vuestro espíritu.

No me rechacéis. Tengo sed de darme a vosotros. Porque os amo. Es mi inextinguible sed. Tengo el ardiente deseo de comunicarme a vosotros para prepararos para el banquete de las bodas celestes. Y vosotros tenéis necesidad de mí para no desfallecer, para vestiros con vestiduras engalanadas para las bodas del Cordero, para la gran fiesta de Dios, después de haber superado la tribulación en este desierto lleno de insidias, zarzas y serpientes que es la Tierra, para pasar por entre las llamas y no recibir de ellas daño, y pisar a los reptiles y deber absorber venenos sin morir, al tenerme a mí dentro de vosotros.

Y os digo todavía esto: “Tomad, tomad esta obra y ‘no la selléis’, sino leedla y hacedla leer, ‘porque el tiempo está cercano’” (Juan, Apocalipsis, cap. 22, v. 10), ‘y quien es santo que se santifique más’ (v. 11)”.

La gracia del Señor vuestro Jesucristo esté con todos los que en este libro ven un acercamiento mío y solicitan que se cumpla, para defensa de ellos, con el grito del Amor: “¡Ven, Señor Jesús!”».

652.8

A mí en particular me dice después Jesús:

«Para proemio de la Obra pondrás el primer capítulo del Evangelio de Juan, desde el versículo 1 hasta el 18 inclusive. Así, íntegramente como está escrito. Juan escribió estas palabras, como tú has escrito todas las de esta Obra, bajo dictado del Espíritu de Dios. No hay nada que añadir o quitar, como no hubo nada que añadir o quitar a la oración del Padrenuestro y a mi oración de después de la Última Cena. Cada una de las palabras de estos puntos es gema divina y no debe ser tocada. Para esos puntos sólo una cosa debe hacerse: pedir ardientemente al Espíritu Santo que os los ilumine en toda su belleza y sabiduría.

Y cuando llegues al punto en que comienza mi vida pública, copiarás íntegramente el primer capítulo de Juan, desde el versículo 19 hasta el 28 inclusive, y el capítulo 3 de Lucas desde el versículo 3 al 18 inclusive: el uno detrás del otro, como si se tratara de un solo capítulo. Está el Precursor completo, asceta de pocas palabras y de dura disciplina, y no hay nada más que decir. Luego pondrás mi Bautismo y seguirás adelante como he dicho en sucesivas veces.

Y tu fatiga ha terminado. Ahora queda el amor y la fruición de la recompensa.

Alma mía, ¿y qué debería decirte? Me preguntas, con tu espíritu perdido en mí: “¿Y ahora qué harás, Señor, de mí, tu sierva?”.

Podría decirte: “Romperé el vaso de arcilla para extraer de él la esencia y traerla a donde estoy Yo”. Ello sería alegría para ambos. Pero todavía te necesito durante un poco y aún otro poco, ahí, exhalando tus perfumes, que son todavía el perfume de Cristo que inhabita dentro de ti. Y entonces te diré como dije para Juan: “Si quiero que permanezcas hasta que vaya a tomarte, ¿qué te importa permanecer?”.

Paz a ti, mi pequeña, incansable voz. Paz a ti. Paz y bendición.

El Maestro te dice: “Gracias”. El Señor te otorga su bendición. Jesús, tu Jesús, te dice: “Yo siempre estaré contigo, porque me es dulce estar con los que me aman”.

Mi paz, pequeño Juan. Ven y reposa en mi Pecho».

Y con estas palabras han terminado también las indicaciones para la composición de la Obra y han sido dadas las últimas explicaciones.


Notes

  1. raisons qui ont été déjà partiellement précisées, comme en 45.9. Ce “ Congé ” a été écrit au terme du cycle messianique, comme nous l’avons expliqué dans une note en 640.7.
  2. 18 janvier 1947 : cette date semble avoir été insérée postérieurement par Maria Valtorta.
  3. Au dragon rouge… marque le début d’allusions à Dn 7 ; Ap 12-20.
  4. écrit Jean, en Jn 21,25.
  5. mettras… Les dispositions qui se réfèrent à l’Evangile ont été observées dans la compilation de la “ Synopse valtortienne des quatre évangiles ” publiée en 1998 par le Centro Editoriale Valtortiano en supplément à l’Œuvre.

Notas

  1. 18-1-47, fecha que parece introducida posteriormente por MV, en un espacio dejado vacío, y que resultaría inexacta, porque el dictado en cuestión es del 3-2-47.
  2. Al dragon rojo… es el comienzo de alusiones a: Daniel 7; Apocalipsis 12-20.