[Le 28 avril 1947].
Jésus dit :
« Les raisons[1] qui m’ont poussé à éclairer et à dicter les épisodes et les paroles que j’ai adressées au petit Jean sont multiples, en plus de la joie de communiquer une exacte connaissance de moi à cette âme victime et aimante.
Mais ce qui m’anime, c’est avant tout mon amour pour l’Eglise enseignante et militante et le désir d’aider les âmes dans leur montée vers la perfection. Me connaître, cela aide à s’élever. Ma Parole est vie.
Je nomme les principales:
1- Les raisons que j’ai citées dans la dictée du 18 janvier 1947[2] que le petit Jean reportera ici intégralement. C’est la raison majeure, car vous êtes sur le point de périr, et je veux vous sauver.
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Le 3 février 1947.
Jésus dit :
« Mon porte-parole connaît les nombreuses raisons du don de cette œuvre, mais la plus profonde d’entre elles, c’est qu’en ces temps où le modernisme, condamné par mon vicaire Pie X, se corrompt pour donner naissance à des doctrines toujours plus nuisibles, il importe que la sainte Eglise, représentée par mon pontife, ait des ressources supplémentaires pour combattre ceux qui nient :
- le caractère surnaturel des dogmes ;
- la divinité du Christ ;
- la Vérité du Christ, Dieu et Homme, réelle et parfaite comme elle nous a été transmise aussi bien par la foi que par son histoire (l’Evangile, Les Actes des Apôtres, les Epîtres apostoliques, la tradition) ;
- la doctrine de Paul et de Jean, celle qui a été définie par les conciles de Nicée, d’Ephèse, de Chalcédoine et par d’autres plus récents, comme la vraie doctrine que j’ai enseignée oralement ;
- ma science infinie parce que divine et parfaite ;
- l’origine divine des dogmes, des sacrements de l’Eglise une, sainte, catholique et apostolique ;
- l’universalité et la continuité, jusqu’à la fin des siècles, de l’Evangile donné par moi pour tous les hommes ;
- la nature, parfaite dès le début, de ma doctrine : loin de devenir ce qu’elle est à travers des transformations successives, elle est telle qu’elle a été donnée : doctrine du Christ, du temps de la grâce, du Royaume des Cieux et du Royaume de Dieu en vous, divine, parfaite, immuable, Bonne Nouvelle pour tous ceux qui ont soif de Dieu.
Au dragon rouge[3] à sept têtes, à dix cornes et à sept diadèmes sur sa tête, qui balaie de sa queue le tiers des étoiles du ciel et les précipite — et en vérité je vous dis qu’elles sont précipitées encore plus bas que terre — et qui persécute la Femme, aux bêtes de la mer et de la terre, que beaucoup trop de personnes adorent, séduites comme elles le sont par leur apparence et leurs prodiges, opposez mon Ange qui vole au milieu du ciel en tenant l’Evangile éternel bien ouvert — même sur les pages closes jusqu’ici —, afin que les hommes puissent être sauvés, grâce à sa lumière, des ruses du grand serpent à sept gueules, qui veut les noyer dans ses ténèbres, et qu’à mon retour, je retrouve la foi et la charité dans le cœur de ceux qui auront persévéré. Puissent-ils être plus nombreux que ce que l’œuvre de Satan et des hommes le laisse pressentir.