Gli Scritti di Maria Valtorta

104. Aava réconciliée avec son époux.

104. Aava riconciliata con il marito.

104.1

Jésus se trouve dans cette magnifique cité maritime dont on voit sur la carte le golfe naturel, vaste et bien protégé, capable de recevoir de nombreux navires et rendu encore plus sûr par une puissante digue portuaire. Il doit être utilisé par les troupes également, car je vois des trirèmes romaines avec des soldats à bord. Ils sont en train de débarquer, mais j’ignore si c’est pour la relève ou pour renforcer la garnison. Le port, c’est-à-dire la cité portuaire, me rappelle vaguement Naples, dominée par le Vésuve.

Jésus est assis dans une pauvre maison, près du port, une maison de pêcheurs certainement, peut-être des amis de Pierre ou de jean, car je vois qu’ils sont à l’aise dans la maison et familiers avec ses habitants. Je ne vois pas le berger Joseph, ni bien sûr Judas, toujours absent. Jésus parle familièrement avec les habitants du logis et d’autres qui sont venus pour l’écouter. Mais ce n’est pas une vraie prédication. Ce sont des paroles qui apportent des conseils, du réconfort, comme lui seul peut en donner.

André rentre. Il semble être sorti pour quelque commission car il tient à la main des miches de pain. Il s’approche, tout rouge parce qu’attirer l’attention sur lui doit lui être un vrai supplice. Il murmure plutôt qu’il ne parle :

« Maître, pourrais-tu venir avec moi ? Il y aurait un peu de bien à faire. Toi seul le peux. »

Jésus se lève sans même demander ce dont il s’agit.

104.2

Mais Pierre demande :

« Où l’emmènes-tu ? Il est bien fatigué. Et c’est l’heure du dîner. Ils peuvent bien attendre demain !

– Non… c’est à faire tout de suite. C’est…

– Mais parle donc, espèce de gazelle apeurée ! Regardez donc : est-ce qu’un homme grand et gros comme lui doit se comporter comme ça ?… On dirait un petit poisson empêtré dans le filet ! »

André rougit encore plus. Jésus le défend en l’attirant à lui :

« A moi, il me plaît tel qu’il est. Laisse-le faire. Ton frère est comme une source bonne pour la santé. Elle travaille dans les profondeurs et sans bruit, sort de terre comme un filet d’eau, mais celui qui s’en approche est guéri. Allons-y, André.

– Je viens, moi aussi. Je veux voir où il t’emmène » réplique Pierre.

André supplie :

« Non, Maître, toi et moi seuls. S’il y a des gens, ce n’est plus possible… c’est une affaire de cœur…

– Comment ? Maintenant tu joues au faiseur de mariage ? »

André ne répond pas à son frère. Il dit à Jésus :

« C’est un homme qui veut répudier son épouse et… et je lui ai parlé. Mais je ne sais pas bien m’y prendre. Si tu parles, toi… ah, toi tu vas réussir, car ce n’est pas un mauvais homme. C’est… c’est… enfin, il te l’expliquera lui-même. »

Jésus sort avec André sans mot dire.

Pierre reste un peu hésitant, puis il dit :

« Bon moi, j’y vais. Je veux voir au moins où ils vont. »

Et il sort, bien que les autres lui disent de ne pas le faire.

André tourne par une ruelle. Pierre le suit. Il tourne à nouveau sur une petite place pleine de commères. Pierre le suit toujours. Il passe par une porte cochère qui donne sur une vaste cour entourée de maisons basses et pauvres. Je la qualifie de porte cochère parce qu’il y a un arc, mais ce n’est qu’un passage sans porte. Pierre le suit encore. Jésus entre avec André dans une de ces maisonnettes. Pierre s’arrête au-dehors.

Une femme le voit et l’interroge :

« Tu es un parent d’Aava ? Et ces deux-là aussi ? Vous êtes venus la reprendre ?

– Tais-toi, poule bavarde ! Il ne faut pas qu’on me voie. »

Faire taire une femme ! Voilà qui est bien difficile ! Pierre a beau la foudroyer du regard, elle va parler à d’autres commères. En un instant, le pauvre Pierre est entouré d’un groupe de femmes, d’enfants et même d’hommes qui, pour imposer à leur tour le silence, font un vacarme qui dénonce leur présence. Pierre est rongé par le dépit… mais cela ne sert à rien.

104.3

De l’intérieur arrive la voix pleine, agréable, paisible de Jésus en même temps que la voix brisée d’une femme et celle, dure, rauque, d’un homme.

« Si elle a toujours été bonne épouse, pourquoi la répudier ? A-t-elle jamais fauté en quoi que ce soit ?

– Non, Maître, je te le jure ! Je l’ai aimé comme la prunelle de mes yeux » gémit la femme.

Ce à quoi l’homme répond, sur un ton bref et dur :

« Non. Elle n’a jamais fauté autrement que par sa stérilité. Or, moi, je veux des enfants. Je ne veux pas la malédiction de Dieu sur mon nom.

– Ce n’est pas la faute de ta femme si elle est comme cela.

– Mon mari m’en accuse comme si c’était ma faute et celle de ma famille, il y voit une trahison…

– Femme, sois sincère. Te savais-tu stérile ?

– Non. J’étais et je suis en tout comme les autres. Le médecin lui-même l’a dit. Mais je n’arrive pas à avoir d’enfant.

– Tu vois qu’elle ne t’a pas trahi. Elle en souffre elle-même. Réponds-moi sincèrement : si elle était mère, la répudierais-tu ?

– Non. Je le jure. Je n’aurais aucune raison de le faire. Mais le rabbin l’a dit et le scribe aussi : “ Une femme stérile dans la maison est une malédiction de Dieu. Tu as le droit et le devoir de lui donner un libelle de divorce[1] et de ne pas affliger ta virilité en te privant d’enfants. ”

104.4

Je fais ce que dit la Loi.

– Non. Ecoute : la Loi dit de ne pas commettre l’adultère, or tu vas le commettre. Le commandement donné à l’origine, c’est celui-là et pas un autre. Si, à cause de la dureté de vos cœurs, Moïse vous a permis le divorce, ce fut pour empêcher les liaisons immorales et les concubinages qui sont odieux à Dieu. Puis votre vice n’a cessé d’étendre cette clause de Moïse, jusqu’à obtenir les chaînes inhumaines et les pierres homicides qui sont les conditions actuelles de la femme, toujours victime de votre domination, de vos caprices, de votre surdité, de votre aveuglement en fait d’affections. Je te le dis : ce que tu as l’intention de faire ne t’est pas permis. Cet acte est une offense à Dieu. Abraham a-t-il donc répudié Sarah ? Et Jacob, Rachel ? Et Elqana, Anne ? Et Manoah, son épouse ? Connais-tu Jean-Baptiste ? Oui ? Eh bien, sa mère n’a-t-elle pas été stérile jusqu’à sa vieillesse avant d’enfanter le saint de Dieu, tout comme l’épouse de Manoah enfanta Samson, Anne, femme d’Elqana, Samuel et encore Rachel Joseph, ou Sarah Isaac ? A la continence de l’époux, à sa pitié pour son épouse stérile, à sa fidélité aux promesses de son mariage Dieu a accordé une récompense, une récompense célébrée au cours des siècles. De même, il donne le sourire à la femme stérile éplorée qui n’est plus ni stérile ni méprisée, mais obtient la gloire et la joie de la maternité. Il ne t’est pas permis d’offenser l’amour de ta femme. Sois juste et honnête. Dieu t’accordera une récompense qui dépassera tes mérites.

– Maître, tu es bien le seul à parler ainsi… Moi, je ne savais pas. J’avais demandé aux docteurs et ils m’avaient répondu : “ Fais-le. ” Pas un mot pour me dire que Dieu récompense de ses dons une bonne conduite. Nous sommes entre leurs mains… et ils nous ferment les yeux et le cœur avec une main de fer. Je ne suis pas méchant, Maître. Ne me méprise pas.

– Je ne te méprise pas. Tu me fais encore plus pitié que cette femme en pleurs, car sa douleur finira avec sa vie. C’est alors que commencera la tienne, et pour l’éternité. Penses-y.

– Non, elle ne commencera pas. Je ne le veux pas. Me jures-tu sur le Dieu d’Abraham que ce que tu me dis est la vérité ?

– Je suis la Vérité et la Science. Qui croit en moi possèdera justice et sagesse, amour et paix.

– Je veux te croire. Oui, je veux te croire. Je sens qu’il y a en toi quelque chose qui n’existe pas chez les autres. Voilà : je vais aller voir le prêtre pour lui dire : “ Je ne la répudie plus. Je la garde, et je demande seulement à Dieu de m’aider à ressentir moins durement la douleur de ne pas avoir d’enfant. ” Aava, ne pleure pas. Nous dirons au Maître de revenir pour me permettre de rester bon, et toi… continue à m’aimer. »

Le contraste de sa souffrance passée avec sa joie actuelle augmente les pleurs de la femme.

Jésus sourit, au contraire.

« Ne pleure pas. Regarde-moi. Regarde-moi, femme. »

Elle lève la tête et contemple, à travers ses larmes, le visage lumineux de Jésus.

« Viens ici, homme. Agenouille-toi auprès de ton épouse. Maintenant, je vous bénis et je sanctifie votre union. Ecoutez : “ Seigneur, Dieu de nos pères, qui avec de la boue as fait Adam et lui as donné Eve pour compagne, pour qu’ils peuplent pour toi la terre et élèvent leurs enfants dans ta sainte crainte, descends avec ta bénédiction et ta miséricorde, ouvre et féconde les entrailles que l’Ennemi maintenait fermées pour les porter à un double péché d’adultère et de désespoir. Aie pitié de ces deux enfants, Père saint, Créateur suprême. Rends-les heureux et saints. Rends cette femme féconde comme une vigne, et que cet homme soit son protecteur comme le tuteur qui soutient la vigne. Descends, ô Vie, pour donner la vie. Descends, ô Feu, pour réchauffer. Descends, ô Puissant, pour agir. Descends ! Fais que, à la fête de louange pour les moissons fécondes de l’année qui vient, ils t’offrent leur gerbe vivante, leur premier-né, un fils qui te soit consacré, à toi l’Eternel qui bénis ceux qui espèrent en toi. ” »

Jésus a prié d’une voix de tonnerre, les mains posées sur les deux têtes inclinées.

104.5

Les gens ne se retiennent plus et l’entourent, Pierre en première ligne.

« Relevez-vous. Ayez foi et soyez saints.

– Oh ! Reste, Maître, demandent les deux époux réconciliés.

– Je ne peux pas. Je reviendrai. A de nombreuses reprises.

– Reste, reste, parle-nous ! » crie la foule.

Mais Jésus bénit sans s’arrêter. Il promet de revenir bientôt et, suivi d’une petite foule, il se rend à la maison qui lui donne l’hospitalité.

« Homme curieux ! Que devrais-je te faire ? demande-t-il en chemin à Pierre.

– Ce que tu veux, mais en attendant j’y ai assisté… »

Ils entrent dans la maison, congédient le peuple qui commente les paroles qu’il a entendues et se mettent à table.

Pierre est encore curieux.

« Maître, ils auront vraiment un fils ?

– M’as-tu jamais vu promettre des choses qui n’arrivent pas ? Te semble-t-il que je puisse me permettre d’utiliser la confiance dans le Père pour mentir et décevoir ?

– Non… mais… tu pourrais en faire autant à tous les époux ?

– Je le pourrais, mais je ne le fais que là où je vois qu’un fils pourrait pousser ses parents à se sanctifier. Là où il serait un obstacle, je ne le fais pas. »

Pierre ébouriffe ses cheveux grisonnants et se tait.

104.6

Mais voilà qu’arrive le berger Joseph, tout couvert de poussière comme après une longue marche.

« Toi ? Comment cela se fait-il ? demande Jésus après l’avoir embrassé pour le saluer.

– J’ai des lettres pour toi. Ta Mère me les a données. L’une vient d’elle. Les voici. »

Joseph présente trois petits rouleaux d’une espèce de fin parchemin, attachés par un ruban. Le plus volumineux a aussi un sceau pour le fermer. Un autre est seulement noué. Le troisième a un sceau brisé.

« Voilà celui de ta Mère » dit Joseph en indiquant celui qui a un nœud.

Jésus le déroule et le lit, tout bas d’abord, puis à haute voix.

« “ A mon Fils aimé, paix et bénédiction. Il m’est arrivé, à la première heure des calendes de la lune d’Ellul, un messager de Béthanie. C’était le berger Isaac auquel j’ai donné un baiser de paix et de réconfort en ton nom et pour lui prouver ma reconnaissance. Il m’a apporté ces deux lettres que je t’envoie, me disant verbalement que ton ami Lazare de Béthanie te prie de condescendre à sa prière. Jésus bien aimé, mon Fils béni et mon Seigneur, je voudrais moi aussi te demander deux choses : la première de te rappeler que tu m’as promis d’appeler ta pauvre Maman pour l’instruire dans ta Parole ; la seconde de ne pas venir à Nazareth sans m’en avoir d’abord parlé. ” »

Jésus arrête brusquement, se lève, et va se placer entre Jacques et Jude. Il les serre étroitement dans ses bras et termine en répétant par cœur ces mots :

« “ Alphée est retourné dans le sein d’Abraham à la dernière pleine lune, et grand a été le deuil de la cité… ” »

Les deux fils pleurent sur la poitrine de Jésus. Il termine :

« “ A sa dernière heure, il aurait voulu t’avoir auprès de lui, mais tu étais loin. C’est pourtant un réconfort pour Marie qui voit en cela l’assurance du pardon de Dieu, ce qui doit donner la paix même à mes neveux. ” Vous entendez ? C’est Elle qui le dit, et elle sait de quoi elle parle.

– Donne-moi la lettre, supplie Jacques.

– Non, cela te ferait du mal.

– Pourquoi ? Que peut-elle dire de plus pénible que la mort d’un père ?

– Qu’il nous a maudits, soupire Jude.

– Non, non pas cela, dit Jésus.

– Tu le dis… pour ne pas nous affliger. Mais c’est la vérité.

– Lis, alors. »

Jude lit :

« “ Jésus, je te prie – et Marie t’en prie elle aussi – de ne pas venir à Nazareth avant la fin du deuil. L’affection des Nazaréens pour Alphée les rend injustes envers toi, et ta Mère en pleure. Notre bon ami Alphée me console et calme le pays. Il y a eu beaucoup de bruit au sujet du récit d’Aser et d’Ismaël pour la femme de Kouza. Mais Nazareth est maintenant une mer agitée par des vents contraires. Je te bénis, mon Fils, et je te demande pour mon âme paix et bénédiction. Paix à mes neveux. Maman. ” »

Les apôtres font des commentaires et réconfortent les deux frères en pleurs.

104.7

Mais Pierre dit :

« Et celles-là, tu ne les lis pas ? »

Jésus fait signe que oui et ouvre celle de Lazare. Il appelle Simon le Zélote et ils lisent ensemble dans un coin. Puis ils ouvrent l’autre rouleau et le lisent aussi. Ils discutent. Je vois Simon chercher à persuader Jésus de quelque chose, sans y parvenir.

Jésus, les rouleaux en main, vient au milieu de la pièce et dit :

« Ecoutez, mes amis. Nous formons tous une même famille et il n’y a pas de secrets entre nous. Si c’est faire preuve de pitié de tenir le mal caché, c’est justice que de faire connaître le bien. Ecoutez ce qu’écrit Lazare de Béthanie :

“ Au Seigneur Jésus, paix et bénédiction. Paix et salut à mon ami Simon. J’ai reçu ta lettre et, en qualité de serviteur, j’ai mis à ton service mon cœur, ma parole et tous mes moyens pour te faire plaisir et avoir l’honneur d’être pour toi un serviteur qui ne soit pas inutile. Je suis allé chez Doras, dans son château de Judée, pour le prier de me vendre son serviteur Jonas, comme tu le désires. J’avoue que, sans la prière de Simon, ton ami fidèle, je n’aurais pas affronté ce chacal railleur, cruel et néfaste. Mais pour toi, mon Maître et ami, je me sens capable d’affronter Mammon en personne. Je pense en effet que tu es tout proche de ceux qui œuvrent pour toi et donc que tu les défends. J’ai été certainement aidé car, contre toute prévision, j’ai gagné. La discussion a été dure et les premiers refus humiliants. Trois fois, j’ai dû m’incliner devant cet argousin tout-puissant. Ensuite, il m’a imposé un délai d’attente. Enfin voilà la lettre. Elle est digne d’une vipère. Et moi, j’ai à peine le courage de te dire : ‘ Cède pour parvenir à tes fins ’ car il n’est pas digne de t’avoir. Mais c’est le seul moyen. J’ai accepté en ton nom et j’ai signé. Si j’ai mal fait, réprimande-moi. Mais crois-le bien : j’ai essayé de mon mieux de te rendre service. Hier est arrivé un de tes disciples de Judée, disant qu’il venait en ton nom pour savoir s’il y avait des nouvelles à t’apporter. Il se nomme Judas de Kérioth. Mais j’ai préféré attendre Isaac pour te remettre la lettre. J’ai été étonné que tu aies envoyé quelqu’un d’autre, sachant qu’à chaque sabbat Isaac vient chez moi se reposer. Je n’ai rien d’autre à te dire. Je baise seulement tes pieds saints. Je te prie de les diriger chez ton serviteur et ami Lazare, comme tu l’as promis. Salut à Simon. A toi, mon Maître et ami, baiser de paix et prière de bénédiction. Lazare. ”

Et maintenant voici l’autre : “ A Lazare, salut. J’ai décidé. Pour une somme double, tu auras Jonas. Cependant j’y mets ces conditions et je ne les changerai pour aucun motif. Je veux d’abord que Jonas termine les récoltes de l’année, autrement dit, je le retiendrai jusqu’à la lune de Tisri, à la fin de la lune. Je veux que Jésus de Nazareth vienne lui-même le prendre, et je lui demande d’entrer sous mon toit pour faire sa connaissance. Je veux un paiement immédiat après la signature du contrat. Adieu. Doras. ”

104.8

– Quelle peste ! S’écrie Pierre. Mais qui paie ? Qui sait combien il demande et nous… nous n’avons pas le moindre sou !

– C’est Simon qui paie, pour nous faire plaisir, à moi et au pauvre Jonas. Il n’acquiert qu’une ombre d’homme qui ne lui servira à rien. Mais il acquiert un grand mérite pour le Ciel.

– Toi ? Oh ! »

Tout le monde est stupéfait. La surprise fait même oublier leur peine aux fils d’Alphée.

« C’est lui. Il est juste que cela se sache.

– Il serait juste aussi que l’on sache pourquoi Judas est allé chez Lazare. Qui l’y avait envoyé ? Toi ? »

Mais Jésus ne répond pas à Pierre. Il est très soucieux, pensif. Il ne sort de sa méditation que pour dire :

« Donnez à dîner à Joseph, puis allons nous reposer. Je vais préparer une réponse pour Lazare… Isaac est encore à Nazareth ?

– Il m’attend.

– Nous nous y rendrons tous.

– Oh non ! Ta Mère dit… »

Tous sont en émoi.

« Silence. C’est ma volonté. Ma Mère laisse parler son cœur aimant. Moi, je juge avec ma raison. Je préfère faire cette démarche pendant que Judas n’est pas là, et tendre une main amie à mes cousins Simon et Joseph, pleurer avec eux avant la fin du deuil. Puis nous reviendrons à Capharnaüm, à Génésareth, sur le lac en somme, pour attendre la fin de la lune de Tisri. Nous prendrons les Marie avec nous. Votre mère a besoin d’amour, nous lui en donnerons. Et la mienne a besoin de paix. Je suis sa paix.

– Tu crois qu’à Nazareth… demande Pierre.

– Je ne crois rien.

– Ah ! Bien ! Parce que, s’ils devaient lui faire du mal ou la faire souffrir !… Ils auraient à faire avec moi ! » dit Pierre tout ébouriffé.

Jésus lui fait une caresse, mais il est pensif ; je dirais même qu’il est triste. Puis il va s’asseoir entre Jude et Jacques et les tient dans ses bras pour les consoler.

Les autres parlent doucement pour ne pas troubler leur douleur.

104.1

Gesù è nella bellissima città marittima che sulla cartina ha quel golfo naturale, ampio e ben protetto, capace di molti navigli, reso ancor più sicuro da una diga portuale potente. Deve essere molto usato anche militarmente, perché vedo triremi romane con dei soldati a bordo. Stanno sbarcando, non so se per avvicendamento di truppe o se per rinforzamento di presidio. Il porto, ossia la città portuale, mi ricorda vagamente Napoli, dominata dai monti vesuviani.

Gesù è seduto in una povera casa presso il porto. Casa di pescatori certo, forse amici di Pietro o di Giovanni, perché vedo che questi sono molto a loro agio nella casa e coi suoi abitanti. Non vedo il pastore Giuseppe. E naturalmente non vedo neanche l’Iscariota, ancora assente. Gesù parla, alla buona, con i componenti la famiglia e con altri venuti ad udirlo. Ma non è una vera predica. Sono parole piane, di consiglio, di conforto, come solo Lui può darle.

Rientra Andrea, che pare uscito per qualche incombenza perché ha anche delle pagnotte fra le mani. Si accosta tutto rosso, perché attirare su lui l’attenzione deve essere un vero supplizio, e, più che dire, mormora: «Maestro, potresti venire con me? Vi… vi sarebbe da fare un poco di bene. Tu solo puoi».

Gesù si alza senza neppure chiedere cosa è questo bene.

104.2

Ma Pietro chiede: «Dove lo porti? È stanco tanto. È ora di cena. Lo possono aspettare anche domani».

«No… è da fare subito. È…».

«Ma parla, gazzella spaurita! Ma guardate se un uomo grande e grosso deve essere così!… Mi pare un pesciolino impigliato nella rete!».

Andrea diventa ancor più rosso. Gesù lo difende coll’attirarlo a Sé: «A Me piace così. Lascialo fare. Tuo fratello è come un’acqua salutare. Lavora nel profondo e senza rumore, esce come un filo dalla terra, ma chi l’accosta è guarito. Andiamo, Andrea».

«Vengo anche io! Voglio vedere dove ti porta», ribatte Pietro.

Andrea supplica: «No, Maestro. Io e Te soli. Se c’è gente non si può… È cosa di cuori…».

«Che c’è? Ora fai il paraninfo?».

Andrea non risponde al fratello. Dice a Gesù: «Un uomo vuole ripudiare una sposa e… e io ho parlato. Ma non sono buono. Ma se parli Tu… oh! ti riesce, perché l’uomo non è malvagio. È… è… te lo dirà lui».

Gesù esce con Andrea senza dire altro.

Pietro resta un poco incerto, poi dice: «Ma io vado. Voglio almeno vedere dove vanno». Ed esce, nonostante gli altri gli dicano di non farlo.

Andrea sta per svoltare da una vietta popolana. E Pietro dietro. Rigira per una piazzetta piena di comari. E Pietro dietro. Si infila in un portone che dà in un ampio cortile cinto da casette basse e povere. Dico portone perché c’è un arco. Ma la porta non c’è. E Pietro dietro. Gesù entra in una di queste casette con Andrea. Pietro si apposta lì fuori.

Una donna lo vede e l’interroga: «Sei parente di Aava? E quei due anche? Siete venuti a riprenderla?».

«Taci, gallina! Non devo esser visto».

Far tacere una donna! È cosa difficile. E, posto che Pietro la fulmina con gli occhiacci, lei va a parlare ad altre comari. Il povero Pietro è in un momento circondato da un cerchio di donne, ragazzi e anche uomini che, solo per imporsi a vicenda silenzio, fanno un rumore che denuncia la loro presenza. Pietro si rode di stizza… ma non giova.

104.3

Dall’interno viene la voce piena, bella, pacata di Gesù, insieme a quella spezzata di una donna e ad una chiusa, roca, di uomo.

«Se fu sempre buona sposa, perché ripudiarla? Ti ha mai mancato?».

«No, Maestro, te lo giuro! L’ho amato come la pupilla del mio occhio», geme la donna.

E l’uomo, breve e duro: «No. Non mi ha mancato altro che nell’essere sterile. Ed io voglio figli. Non voglio la maledizione di Dio sul mio nome».

«Non ne ha colpa tua moglie di esser tale».

«Me ne fa colpa. A me e ai miei, come di un tradimento…».

«Donna, sii sincera. Sapevi d’esser tale?».

«No. Ero e sono in tutto come tutte. Anche il medico l’ha detto. Ma non riesco ad avere figli».

«Lo vedi che non ti ha tradito. Anche lei soffre di questo.

Rispondi tu pure sinceramente: se ella fosse madre, la ripudieresti?».

«No. Lo giuro. Non ne ho motivo. Ma il rabbino l’ha detto, e l’ha detto lo scriba: “La sterile è la maledizione di Dio nella casa e tu hai diritto e dovere di darle libello di divorzio[1] e non affliggere la tua virilità privandola di figli”.

104.4

Io faccio ciò che la Legge dice».

«No. Ascolta. La Legge dice: “Non commettere adulterio” e tu stai per commetterlo. Il comandamento iniziale è questo e non altro. E se, per la durezza dei vostri cuori, Mosè concesse il divorzio, ciò fu per impedire tresche e concubinati odiosi a Dio. Poi sempre più il vostro vizio lavorò sulla clausola di Mosè, ottenendo le malvagie catene e le omicide pietre che sono le condizioni attuali della donna, vittima sempre del vostro prepotere, del vostro capriccio, della vostra sordità e cecità di affetti. Io te lo dico: non ti è lecito fare ciò che vuoi fare. È offesa a Dio il tuo atto. Abramo ripudiò forse Sarai? E Giacobbe, Rachele? Ed Elcana, Anna? E Manue, la sposa? Conosci il Battezzatore? Sì? Ebbene, sua madre non fu sterile sino alla vecchiezza e poi partorì il santo di Dio, così come la sposa di Manue partorì Sansone, ed Anna d’Elcana Samuele, e Rachele Giuseppe, e Sarai Isacco? Alla continenza dello sposo, alla sua pietà per la sterile, alla sua fedeltà alle nozze, Dio concede premio, e premio celebrato nei secoli, così come dà sorriso al pianto delle sterili, non più sterili, né avvilite, ma gloriose nel tripudio d’esser madri. Non ti è lecito offendere l’amore di costei. Sii giusto ed onesto. Dio ti premierà oltre il tuo merito».

«Maestro, Tu solo parli così… Io non sapevo. Avevo chiesto ai dottori e mi avevano detto: “Fàllo”. Ma non una parola per dirmi che Dio premia con doni un atto buono. Siamo in mano loro… e ci chiudono gli occhi e il cuore con una mano di ferro.

Non sono cattivo, Maestro. Non ti sdegnare con me».

«Non ti sdegno. Mi fai pietà ancor più di questa donna piangente. Perché il suo dolore avrà fine con la vita. Il tuo comincerà allora, e per l’eternità. Pensaci».

«No, che non comincerà. Non lo voglio. Mi giuri sul Dio di Abramo che quanto Tu dici è verità?».

«Io sono Verità e Scienza. Chi crede in Me avrà in Lui giustizia, sapienza, amore e pace».

«Io ti voglio credere. Sì, ti voglio credere. Sento in Te qualche cosa che non è negli altri. Ecco. Ora vado dal sacerdote e gli dico: “Non la ripudio più. La tengo, e chiedo solo a Dio che mi aiuti a sentire meno il dolore di essere senza figli”. Aava, non piangere. Diremo al Maestro di venire ancora per tenermi buono, e tu… continua a volermi bene».

La donna piange più forte per il contrasto dal dolore di prima alla gioia attuale.

Gesù sorride, invece. «Non piangere. Guardami. Guardami, donna».

Ella alza il capo. Lo guarda nel volto luminoso col suo volto lacrimoso.

«Vieni qui, uomo. Mettiti in ginocchio presso la sposa. Ora Io vi benedico e santifico la vostra unione. Udite: “Signore Dio dei padri nostri, che dal fango facesti Adamo e gli desti a com pagna Eva perché ti popolassero di uomini la Terra allevandoli nel tuo santo timore, scendi con la tua benedizione e la tua misericordia, apri e feconda le viscere che il Nemico teneva chiuse per portare ad un duplice peccato di adulterio e di disperazione. Abbi pietà di questi due figli, Padre santo, Creatore supremo. Fàlli felici e santi. Ella feconda come una vigna, egli protettore come l’olmo che la regge. Scendi, o Vita, a dar vita. Scendi, o Fuoco, a scaldare. Scendi, o Potente, ad operare. Scendi! Fa’ che, per la festa di lode per le feconde messi del veniente anno, essi ti offrano il loro vivo manipolo, il loro primogenito, figlio sacro a Te Eterno che benedici coloro che in Te sperano”». Gesù ha pregato con voce di tuono, a mani tese sulle due teste chine.

104.5

La gente non si trattiene più e si assiepa, Pietro in prima linea.

«Alzatevi. Abbiate fede e siate santi».

«Oh! resta, Maestro!», pregano i due riconciliati.

«Non posso. Tornerò. Più e più volte».

«Resta, resta. Parla anche a noi!», grida la folla.

Ma Gesù benedice e non si ferma. Promette solo di tornare presto. E, seguito da una piccola folla, va alla sua casa ospitale.

«Uomo curioso, che ti dovrei fare?», chiede per via a Pietro.

«Quello che vuoi. Ma intanto io c’ero…».

Entrano nella casa, congedano il popolo che commenta le parole udite, e si pongono a cena.

Pietro è ancora curioso. «Maestro, ma il figlio ci sarà proprio?».

«Mi hai mai visto promettere cose che non si avverano? Ti pare che Io mi permetta di usare la fiducia nel Padre per mentire e deludere?».

«No… ma… A tutti gli sposi potresti fare così?».

«Potrei. Ma lo faccio solo dove vedo che un figlio può essere spinta alla santificazione. Dove sarebbe ostacolo non lo faccio».

Pietro si arruffa i capelli brizzolati e tace.

104.6

Entra il pastore Giuseppe. È tutto impolverato come chi ha molto camminato.

«Tu? Come mai?», chiede Gesù dopo il bacio di saluto.

«Ho lettere per Te. Tua Madre me le ha date, e una è sua.

Eccole». E Giuseppe porge tre piccoli rotoli di una specie di pergamena sottile, legati da un nastrino. Quella più voluminosa ha anche un sigillo che la chiude. Un’altra ha solo il nodo, la terza mostra un sigillo spezzato. «Questa è di tua Madre», dice Giuseppe indicando quella col nodo.

Gesù la svolge e la legge. Prima piano e poi forte. «“Al mio amato Figlio pace e benedizione. Mi è giunto all’ora prima delle calende della luna di elul un messo da Betania. Egli era Isacco pastore, al quale detti bacio di pace e ristoro in tuo nome ed in mia riconoscenza. Mi ha portato queste due lettere che ti mando, dicendomi a voce che l’amico Lazzaro di Betania ti sollecita ad accondiscendere alla sua preghiera. Amato Gesù, mio benedetto Figlio e Signore, io pure avrei da pregarti di due cose. L’una di ricordarti che mi hai promesso di chiamare la tua povera Mamma per istruirla nella Parola. La seconda di non venire a Nazaret senza avermi prima parlato”».

Gesù ha una brusca sosta e si alza andando fra Giacomo e Giuda. Li abbraccia stretti e finisce ripetendo a mente le parole: «“Alfeo è tornato nel seno di Abramo alla passata luna piena, e grande fu il cordoglio della città…”». I due figli piangono sul petto di Gesù, che termina: «“…All’ultima ora ti avrebbe voluto. Ma Tu eri lontano. Questo però è conforto per Maria, che vede in questo un perdono di Dio, e deve dare pace anche ai nipoti”. Udite? Ella lo dice. Ed Ella sa quello che dice».

«Dammi la lettera», supplica Giacomo.

«No, ti farebbe male».

«Perché? Che può dire di più penoso della morte di un padre?…».

«Che ci ha maledetti», sospira Giuda.

«No. Non questo», dice Gesù.

«Tu lo dici… per non trafiggerci. Ma così è».

«Leggi, allora».

E Giuda legge: «“Gesù, ti prego, e te ne prega anche Maria: non venire a Nazaret finché il cordoglio non è finito. L’amore per Alfeo rende ingiusti i nazareni verso Te, e tua Madre piange perciò. Il buon amico Alfeo mi consola e calma il paese. Molto rumore ha fatto il racconto di Aser e Ismaele per la moglie di Cusa. Ma Nazaret è ora mare agitato da venti diversi. Ti benedico, Figlio mio, e ti chiedo pace e benedizione sull’anima mia. Pace ai nipoti. La Mamma”».

Gli apostoli commentano e confortano i fratelli piangenti.

104.7

Ma Pietro dice: «E quelle non le leggi?».

Gesù fa un cenno di assenso e apre quella di Lazzaro. Chiama Simone Zelote. Leggono insieme, in un angolo. Poi aprono l’altro rotolo e leggono anche quello, discutono fra loro; e vedo che lo Zelote cerca persuadere Gesù su qualche cosa, ma non la vince.

Gesù, coi rotoli in mano, viene in mezzo alla stanza e dice: «Udite, amici. Siamo tutti una famiglia e non vi sono segreti fra noi. E, se il male è pietà tenerlo occulto, il bene è giustizia farlo noto. Udite ciò che scrive Lazzaro di Betania: “Al Signore Gesù pace e benedizione, e pace e salute al mio amico Simone. Ho ricevuto la tua lettera, e da servo quale sono ho messo il mio cuore, la mia favella ed ogni mio mezzo al tuo servizio per farti contento ed avere l’onore di esserti servo non disutile. Sono andato da Doras, nel suo castello di Giudea, a pregarlo di vendermi il servo Giona come Tu desideri. Confesso che, se non era preghiera di Simone, amico fedele, per Te, non avrei affrontato quello sciacallo irridente, crudele e nefasto. Ma per Te, mio Maestro e Amico, sento capacità di affrontare anche Mammona. Ciò perché penso che chi lavora per Te ti ha vicino e perciò è difeso. E aiutato certo lo sono stato, perché contro ogni previsione ho vinto. Dura fu la discussione e avvilenti le prime ripulse. Tre volte dovetti inchinare a questo aguzzino potente. Poi mi impose un’attesa di giorni. Infine ecco la lettera. Degna dell’aspide. Ed io quasi non oso dirti: ‘Cedi per riuscire allo scopo’, perché egli non è degno di averti. Ma non c’è altro modo. Io ho accettato in tuo nome ed ho firmato. Se ho fatto male, dammene rampogna. Ma, credi, ho cercato servirti il meglio che potevo. Ieri è venuto un tuo discepolo giudeo, dicendo che veniva in tuo nome a sapere se c’era notizia da portarti. Si disse Giuda di Keriot. Ma ho preferito attendere Isacco per dare la lettera. E mi fu stupore che Tu avessi mandato altri, sapendo che ogni sabato viene da me Isacco per il suo riposo. Altro non ho da dire. Solo, baciandoti i piedi santi, ti prego di condurli dal tuo servo e amico Lazzaro, come hai promesso. A Simone salute. A Te, Maestro e Amico, bacio di pace e preghiera di benedizione. Lazzaro”.

Ed ora l’altra: “A Lazzaro salute. Ho deciso. Per doppia somma avrai Giona. Però metto questi patti e non muterò su essi per nessuna ragione. Voglio che prima Giona termini i raccolti dell’anno, ossia sarà consegnato alla luna di tisri, a fine luna. Voglio che venga personalmente a prenderlo Gesù di Nazaret, al quale chiedo di entrare sotto il mio tetto per conoscerlo. Voglio immediato pagamento dietro regolare contratto. Addio. Doras”».

104.8

«Che peste!», grida Pietro. «Ma chi paga? Chissà cosa chiede, e noi… siamo sempre senza un picciolo!».

«Simone paga. Per fare contento Me e il povero Giona. Non acquista che un rudere d’uomo, che non lo servirà per nulla. Ma acquista un grande merito in Cielo».

«Tu? Oh!». Tutti sono stupiti. Persino i figli di Alfeo escono dal loro dolore per lo stupore.

«Lui è. È giusto che ciò sia noto».

«Sarebbe anche giusto che fosse noto perché Giuda di Keriot è andato da Lazzaro. Chi ce lo aveva mandato? Tu?».

Ma Gesù non risponde a Pietro. È molto serio e pensoso. Esce dalla sua meditazione solo per dire: «Date ristoro a Giuseppe e poi andiamo al riposo. Io preparerò risposta per Lazzaro… Isacco è ancora a Nazaret?».

«Mi attende».

«Andremo tutti».

«Nooh! Tua Madre dice…». Tutti sono in subbuglio.

«Tacete. Così voglio. La Madre parla col suo cuore d’amore.

Io giudico con la mia ragione. Preferisco fare questo mentre non c’è Giuda. E voglio tendere la mano amica ai cugini Simone e Giuseppe, e con loro piangere prima che il cordoglio sia finito. Poi torneremo a Cafarnao, a Genezaret, sul lago insomma, attendendo la fine della luna di tisri. E prenderemo le Marie con noi. Vostra madre ha bisogno di amore. Glielo daremo.

E la mia ha bisogno di pace. Io sono la sua pace».

«Credi che a Nazaret?…», chiede Pietro.

«Non credo nulla».

«Ah! bene! Perché, se le dovessero fare del male, o darle dolore!… L’avrebbero a fare con me!», dice Pietro tutto rabbuffato.

Gesù lo carezza, ma è soprappensiero. È triste, direi. Poi va fra Giuda e Giacomo e si siede tenendoli abbracciati per consolarli.

Gli altri parlano piano per non turbare il loro dolore.


Notes

  1. divorce : le mari pouvait l’imposer à sa femme s’il trouvait en elle quelque chose de honteux ou de dégradant, comme on le voit en Dt 24, 1-4. Mais Jésus condamne la loi du divorce en 140.4, 174.19, 357.10/11, 531.13/14, 635.9. En outre, l’obligation pour la femme juive de se marier et d’avoir des enfants (le grand-prêtre le rappelle à la Vierge en 11.3) et le déshonneur que constitue sa stérilité (considérée par Anne comme un châtiment en 2.4) sont illustrés par Gn 1, 27-28 ; 2, 22-24 ; 9, 1 ; 17, 15-21 ; 21, 1-7 ; 30, 1-2.22-24 ; Jg 13, 2-7.24 ; 1 S 1, 1-20 ; Os 9, 11-14. Jésus aborde la question des mariages mixtes en 327.4 et en 635.9. Il illustre magistralement l’origine du mariage en 470.4.

Note

  1. divorzio, che il marito poteva imporre alla moglie se trovava in lei qualcosa di vergognoso o di sgradevole, come è detto in: Deuteronomio 24, 1-4; ma Gesù condanna la legge del divorzio in: 140.4 - 174.19 - 357.10/11 - 531.13/14 - 635.9. Inoltre, l’obbligo per la donna ebrea di sposarsi e avere figli (lo ricorda il sommo sacerdote alla Vergine in 11.3) e il disonore della sua sterilità (considerata come un castigo da Anna in 2.4) si possono dedurre da: Genesi 1, 27-28; 2, 22-24; 9,1; 17, 15-21; 21, 1-7; 30, 1-2.22-24; Giudici 13, 2-7.24; 1 Samuele 1, 1-20; Osea 9, 1114. Gesù tratta l’argomento dei matrimoni misti in 327.4 e in 635.9; e illustra magistralmente l’origine del matrimonio in 470.4.