Os Escritos de Maria Valtorta

269. Discussion avec les scribes et les pharisiens à Capharnaüm.

269. A disputa com escribas e fariseus em Cafarnaum.

269.1

Même scène qu’à la vision précédente. Jésus prend congé de la veuve. Tenant déjà le petit Joseph par la main, il dit à la femme :

« Il ne viendra personne avant mon retour, à moins que ce ne soit un païen. Mais, s’il vient quelqu’un, retiens-le jusqu’à après-demain en lui disant que je serai là sans faute.

– Je le ferai, Maître. Et s’il y a des malades, je leur donnerai l’hospitalité comme tu me l’as enseigné.

– Adieu, alors ; et que la paix soit avec vous. Viens, Manahen. »

Par cette brève indication, je comprends que des malades et des malheureux en général l’ont rejoint à Chorazeïn et qu’à la leçon du travail Jésus a uni celle du miracle. Et si Chorazeïn reste toujours indifférente, c’est signe que c’est un terrain sauvage, qu’on ne peut cultiver. Cependant Jésus la traverse, en saluant ceux qui le saluent comme si de rien n’était, puis il reprend sa conversation avec Manahen qui se demande s’il va repartir pour Machéronte ou rester encore une semaine…

269.2

… Pendant ce temps, dans la maison de Capharnaüm, on se prépare au sabbat. Matthieu, boitillant, reçoit ses compagnons, leur sert de l’eau et des fruits frais, s’informe de leurs missions.

Pierre fait la moue en voyant que des pharisiens flânent déjà près de la maison :

« Ils veulent nous empoisonner le sabbat. Je proposerais bien d’aller à la rencontre du Maître et de lui conseiller d’aller à Bethsaïde en laissant ces gens-là déçus.

– Et tu crois que le Maître le ferait ? demande son frère.

– D’ailleurs, il y a dans la pièce du bas ce pauvre malheureux qui attend, signale Matthieu.

– On pourrait l’emmener en barque à Bethsaïde et aller, moi ou un autre, à la rencontre du Maître, propose Pierre.

– Peut-être, peut-être…, dit Philippe qui, ayant de la famille à Bethsaïde, s’y rendrait volontiers.

– D’autant plus que… Voyez, voyez ! Aujourd’hui la garde est renforcée par les scribes. Allons-y sans perdre de temps. Vous, avec le malade, passez par le jardin, et en route par derrière la maison. Je vous amène la barque au “ Puits du figuier ” et Jacques fait de même. Simon le Zélote et les frères de Jésus vont à la rencontre du Maître.

– Moi, je ne vais pas avec le possédé, annonce Judas.

– Pourquoi ? Tu as peur que le démon s’attaque à toi ?

– Ne me cherche pas, Simon. J’ai dit que je ne viens pas et je ne viens pas.

– Va avec les cousins au-devant de Jésus.

– Non.

– Ouf ! Viens en barque.

– Non.

– Bref, qu’est-ce que tu veux ? Tu es toujours celui qui met des bâtons dans les roues…

– Je veux rester là où je suis : ici. Je n’ai peur de personne et je ne m’échappe pas. Et du reste, le Maître ne vous serait pas reconnaissant pour votre idée. Il y aurait un autre sermon de re­proches et je ne veux pas le subir à cause de vous. Allez-y, vous. Moi, je resterai pour donner des renseignements…

– Non, justement ! C’est tout le monde ou personne, s’écrie Pierre.

– Alors personne, parce que le Maître est ici, le voilà qui arrive » dit sérieusement Simon le Zélote qui guettait sur la route.

Pierre, mécontent, maugrée dans sa barbe. Mais il va à la rencontre de Jésus avec les autres.

269.3

Après les premières salutations, on lui parle d’un possédé aveugle et muet qui attend sa venue avec ses parents depuis plusieurs heures.

Matthieu explique :

« Il est comme inerte. Il s’est jeté sur des sacs vides et il n’a plus bougé. Ses parents espèrent en toi. Viens te restaurer et puis tu le secourras.

– Non. Je vais tout de suite le trouver. Où est-il ?

– Dans la pièce du bas, près du four. Je l’ai mis là avec ses parents, car il y a beaucoup de pharisiens, et aussi des scribes, qui semblent aux aguets…

– Oui, et il vaudrait mieux ne pas leur faire plaisir, bougonne Pierre.

– Judas n’est pas là ? demande Jésus.

– Il est resté à la maison. Il faut toujours qu’il fasse autrement que les autres, bougonne encore Pierre.

Jésus le regarde, mais ne lui fait pas de reproches. Il se hâte vers la maison en confiant l’enfant à Pierre, précisément, qui lui fait une caresse et sort aussitôt un sifflet de sa ceinture en disant :

« Un pour toi et un pour mon fils. Demain soir, je t’emmène le voir. Je me les suis fait faire par un berger à qui j’ai parlé de Jésus. »

Jésus entre dans la maison, salue Judas qui semble tout occupé à ranger la vaisselle, puis va directement vers une sorte de cellier bas et sombre adossé au four.

« Faites sortir le malade » ordonne Jésus.

Un pharisien qui n’est pas de Capharnaüm, mais qui a l’air encore plus maussade que les pharisiens du pays, dit :

« Ce n’est pas un malade, c’est un possédé.

– C’est toujours une maladie de l’esprit…

– Mais lui a les yeux et la langue liés…

– La possession est toujours une maladie de l’âme qui s’étend aux membres et aux organes. Si tu m’avais laissé achever, tu aurais su ce que cela voulait dire. Même la fièvre est dans le sang quand on est malade, mais, à partir du sang, elle attaque telle ou telle partie du corps. »

Le pharisien ne sait que répliquer et se tait.

269.4

Le possédé a été conduit en face de Jésus. Il est inerte, comme l’a bien dit Matthieu, très entravé par le démon.

Pendant ce temps, les gens arrivent en nombre. C’est in­croyable comment, en particulier aux moments de distraction – si je puis dire –, les gens ont vite fait d’accourir là où il y a quelque chose à voir. Il y a maintenant les notables de Capharnaüm, parmi lesquels les quatre pharisiens, il y a Jaïre, et dans un coin, avec l’excuse de veiller sur l’ordre, il y a le centurion romain accompagné de citoyens d’autres villes.

« Au nom de Dieu, quitte les pupilles et la langue de cet homme ! Je le veux ! Libère cette créature de ta présence ! Il ne t’est plus permis de la tenir. Va-t’en ! » s’écrie Jésus qui tend les mains au moment de donner cet ordre.

Le miracle commence par un hurlement de rage du démon et se termine par un cri de joie de l’homme délivré qui s’écrie :

« Fils de David ! Fils de David ! Saint et Roi !

269.5

– Comment fait-il pour savoir qui est celui qui l’a guéri ? demande un scribe.

– Mais tout cela, c’est de la comédie ! Ces gens sont payés pour le faire ! Lance un pharisien en haussant les épaules.

– Mais par qui ? S’il est permis de vous le demander…, interroge Jaïre.

– Même par toi.

– Et dans quel but ?

– Pour rendre célèbre Capharnaüm.

– Ne rabaisse pas ton intelligence en disant des sottises et ne souille pas ta langue par des mensonges. Tu sais très bien que ce n’est pas vrai, et tu devrais comprendre que tu dis une absurdité. Ce qui s’est produit ici a eu lieu en beaucoup d’endroits en Israël. Alors, partout, il y en a qui paient ? En vérité, je ne savais pas qu’en Israël le petit peuple était si riche ! Car vous – et avec vous tous les grands –, vous ne payez certainement pas pour cela. C’est donc le petit peuple qui paie, lui qui est le seul à aimer le Maître.

– Tu es chef de la synagogue et tu l’aimes. Il y a ici Manahen et, à Béthanie, il y a Lazare, fils de Théophile. Ils n’appartiennent pas au petit peuple.

– Mais ils sont honnêtes, et moi aussi, et nous n’escroquons personne, en rien. Et encore moins en ce qui concerne la foi. Nous autres, nous ne nous le permettons pas car nous craignons Dieu et nous avons compris que ce qui plaît à Dieu, c’est l’honnêteté. »

Les pharisiens tournent le dos à Jaïre et s’en prennent aux parents de l’homme guéri :

« Qui vous a dit de venir ici ?

– Qui ? Bien des gens, déjà guéris personnellement, ou leur parenté.

– Mais que vous ont-ils donné ?

– Donné ? L’assurance qu’il allait le guérir.

– Mais était-il réellement malade ?

– Oh, esprits sournois ! Vous croyez que tout cela n’est qu’une feinte ? Allez à Gadara et, si vous ne croyez pas, informez-vous du malheur de la famille d’Anne d’Ismaël. »

Les habitants de Capharnaüm, indignés, manifestent bruyamment alors que des galiléens, venus des environs de Nazareth, disent :

« Et pourtant, c’est le fils de Joseph, le menuisier! »

Les habitants de Capharnaüm, fidèles à Jésus, hurlent :

« Non. Il est celui qu’il dit être et que l’homme guéri a appelé : “ Fils de Dieu et Fils de David ”.

– Mais n’augmentez pas l’exaltation du peuple par vos affirmations ! Dit un scribe avec mépris.

– Et qui est-il alors, selon vous ?

– Un Belzébuth !

– Ah ! Langues de vipères ! Blasphémateurs ! Possédés vous-mêmes ! Cœurs aveugles ! Vous êtes notre ruine ! Même la joie du Messie, vous voudriez nous l’enlever, hein ? Usuriers ! Cailloux arides ! »

Cela fait un beau vacarme !

Jésus, qui s’était retiré à la cuisine pour boire un peu d’eau, paraît sur le seuil juste à temps pour entendre, une fois encore, la sotte accusation que ressassent les pharisiens :

« Ce n’est qu’un Belzébuth, puisque les démons lui obéissent. Le grand Belzébuth, son père, l’aide et il ne chasse les démons que par l’influence de Belzébuth, le prince des démons. »

269.6

Jésus descend les deux petites marches du seuil et s’avance, droit, sévère et calme. Il s’arrête juste en face du groupe des scribes et des pharisiens, les fixe d’un regard perçant et dit :

« Même sur la terre, on voit qu’un royaume divisé en factions opposées s’affaiblit intérieurement. C’est une proie facile pour les états voisins qui le dévastent pour le réduire en esclavage. Sur la terre aussi, on voit qu’une cité divisée en factions opposées perd sa prospérité, et il en est de même d’une famille dont les membres sont divisés par la haine. Elle s’effrite et devient un émiettement qui ne sert à personne et qui fait la risée de ses concitoyens. La concorde n’est pas seulement un devoir, mais une habileté, car elle garde les hommes indépendants, forts et aimants. C’est à cela que devraient réfléchir les patriotes, les habitants de la même ville ou les membres d’une même famille quand, poussés par le désir d’un intérêt particulier, ils sont amenés à des séparations et à des vexations, qui sont toujours dangereuses parce qu’elles opposent les groupes les uns aux autres et détruisent les affections.

C’est cette habileté que mettent en œuvre ceux qui sont les maîtres du monde. Observez Rome et son indéniable puissance, si pénible pour nous. Elle domine le monde, mais elle est unie dans un même dessein, une seule volonté : “ dominer ”. Même parmi eux, il doit sûrement y avoir des désaccords, des antipathies, des révoltes. Mais cela reste au fond. A la surface, c’est un seul bloc, sans failles, sans troubles. Tous veulent la même chose et y parviennent parce qu’ils la veulent. Et ils réussiront, tant qu’ils voudront la même chose.

Prenez cet exemple humain d’une habile cohésion et réfléchissez : si ces enfants du siècle sont ainsi, qu’est-ce que ne sera pas Satan ? Eux, pour nous, sont des satans, mais leur diabolisme de païens n’est rien en comparaison du satanisme parfait de Satan et de ses démons. Là, dans ce royaume éternel, sans siècles, sans fin, sans limite de ruse et de méchanceté, là où on jouit de nuire à Dieu et aux hommes – nuire est leur respiration, leur douloureuse jouissance, unique, atroce –, la fusion des esprits s’est opérée avec une perfection maudite, car tous sont unis par une seule volonté : “ nuire ”.

Maintenant si – comme vous voulez le soutenir pour insinuer des doutes sur ma puissance – Satan est celui qui m’aide parce que je serais un Belzébuth inférieur, le résultat n’est-il pas que Satan est en désaccord avec lui-même et avec ses démons, puisqu’il chasse ceux-ci de ses possédés ? Et s’il y a désaccord, son royaume pourrait-il durer ? Non, impossible. Satan est tout ce qu’il y a de plus fourbe et ne se fait pas du tort à lui-même : son but est d’étendre son royaume dans les cœurs, et non pas de le réduire. Sa vie, c’est de “ dérober, nuire, mentir, blesser, troubler ”. Dérober les âmes à Dieu et la paix aux hommes. Nuire aux créatures du Père, tout en le faisant souffrir. Mentir pour dévoyer. Blesser pour jouir. Troubler parce qu’il est le Désordre. Et il ne peut changer. Son être et ses méthodes sont éternels.

269.7

Mais répondez à cette question : si, moi, je chasse les démons au nom de Belzébuth, au nom de qui vos fils les chassent-ils ? Vous voudrez reconnaître alors qu’eux aussi sont des Belzébuth ? Si vous dites cela, ils verront en vous des calomniateurs. Et si leur sainteté est telle qu’ils ne réagissent pas à l’accusation, vous vous jugerez vous-mêmes en avouant qu’il y a beaucoup de démons en Israël, et Dieu vous jugera au nom des fils d’Israël accusés d’être des démons. Car, d’où que vienne le jugement, eux, au fond, seront vos juges, là où le jugement n’est pas dévoyé par des pressions humaines.

Ensuite si, comme c’est le cas, je chasse les démons par l’Esprit de Dieu, c’est donc la preuve que le Royaume de Dieu est arrivé à vous, ainsi que le Roi de ce Royaume. Ce Roi a une puissance telle qu’aucune force opposée à son Royaume ne saurait lui résister. C’est pour cela que je lie les usurpateurs des fils de mon Royaume et que je les contrains à sortir des endroits qu’ils occupent et à me rendre leur proie pour que j’en prenne possession. N’est-ce pas ce que fait celui qui veut entrer dans une maison habitée par un homme fort pour lui enlever ses biens, honnêtement ou mal acquis ? C’est ce qu’il fait : il entre et le ligote, après quoi il peut piller la maison. Moi, je ligote l’ange des ténèbres qui a pris ce qui m’appartient et je lui enlève ce qu’il m’a dérobé. Et moi seul je peux le faire, parce que je suis le seul Fort, le Père du siècle à venir, le Prince de la Paix.

269.8

– Explique-nous ce que tu veux dire par ces mots : “ Père du siècle à venir ”, demande un scribe. “ Crois-tu vivre jusqu’au nouveau siècle et, plus sottement encore, penses-tu créer le temps ? Toi, un pauvre homme ? Le temps appartient à Dieu. ”

– C’est toi, scribe, qui me le demandes ? Ne sais-tu donc pas qu’il y aura un siècle qui aura un commencement, mais qui n’aura pas de fin, et qui sera le mien ? C’est en lui que je triompherai, en rassemblant autour de moi ceux qui sont ses fils ; et ils vivront éternellement, comme ce siècle que j’aurai créé. Je suis déjà en train de le créer en mettant l’esprit en valeur, au-dessus de la chair, au-dessus du monde et au-dessus des enfers que je chasse. Car je peux tout. C’est pourquoi, je vous le dis : qui n’est pas avec moi est contre moi, et qui ne rassemble pas avec moi, disperse. Car je suis Celui qui suis. Et quiconque ne croit pas à cela, alors que c’est déjà prophétisé, pèche contre l’Esprit Saint dont la parole a été annoncée par les prophètes : elle n’est ni mensonge ni erreur, et doit être crue sans résistance.

Car je vous le dis : tout sera pardonné aux hommes, tout péché et tout blasphème, parce que Dieu sait que l’homme n’est pas seulement esprit mais chair, et chair tentée qui est soumise à des faiblesses imprévues. Mais le blasphème contre l’Esprit ne sera pas pardonné. Qui aura parlé contre le Fils de l’homme sera encore pardonné parce que la pesanteur de la chair qui enveloppe ma Personne et enveloppe l’homme qui parle contre moi, peut encore induire en erreur. Mais quiconque aura parlé contre l’Esprit Saint ne sera pas pardonné, ni dans cette vie ni dans la vie future, car la vérité est ce qu’elle est : nette, sainte, indéniable et exprimée à l’esprit d’une manière qui ne conduit pas à l’erreur. C’est le contraire chez ceux qui veulent volontairement l’erreur. Nier la vérité dite par l’Esprit Saint, c’est nier la Parole de Dieu et l’Amour que cette parole a donné par amour pour les hommes. Et le péché contre l’Amour n’est pas pardonné.

269.9

Mais chacun produit les fruits de son arbre. Vous donnez les vôtres et ce ne sont pas de bons fruits. Si vous donnez un arbre bon pour qu’il soit planté dans le verger, il produira de bons fruits, mais si vous donnez un arbre mauvais, le fruit qu’on cueillera sur lui sera mauvais, et tout le monde dira : “ Cet arbre n’est pas bon. ” Car c’est à ses fruits que l’on reconnaît l’arbre. Et vous, qui êtes mauvais, comment croyez-vous pouvoir bien parler ? Car la bouche parle de ce qui remplit le cœur. C’est de la surabondance de ce que nous avons en nous que proviennent nos actes et nos paroles. L’homme bon tire de son bon trésor des choses bonnes ; l’homme mauvais tire de son mauvais trésor des choses mau­vaises. Il parle et il agit d’après ce qu’il est intérieurement.

Et en vérité, je vous dis que la paresse est une faute. Mais mieux vaut ne rien faire que d’agir mal. J’ajoute qu’il vaut mieux se taire que de tenir des propos oiseux et méchants. Même si le silence est oisiveté, pratiquez-le plutôt que de pécher par la langue. Je vous assure qu’on demandera aux hommes de se justifier au jour du Jugement de toute parole superflue. Je vous assure, de même, que les hommes seront justifiés par les paroles qu’ils auront dites et que c’est par leurs paroles mêmes qu’ils seront condamnés. Faites donc attention, vous qui en dites tant qui sont plus qu’oiseuses, car non seulement elles sont perfides, mais elles font du mal, qui plus est dans le but d’éloigner les cœurs de la Vérité qui vous parle. »

269.10

Les pharisiens et les scribes se consultent, puis, feignant d’être polis, ils demandent tous ensemble :

« Maître, il est plus facile de croire à ce que l’on voit. Donne-nous donc un signe pour que nous puissions croire que tu es ce que tu prétends être.

– Est-ce que vous vous rendez compte que le péché contre l’Esprit Saint est en vous, alors qu’il a indiqué à plusieurs reprises que je suis le Verbe incarné, le Verbe et Sauveur, venu au temps marqué, précédé et suivi de signes prophétiques, accomplissant ce que dit l’Esprit ? »

Ils répondent :

« Nous croyons à l’Esprit, mais comment pouvons-nous croire en toi si nous ne voyons pas un signe de nos propres yeux ?

– Comment donc pouvez-vous croire à l’esprit dont les actions sont spirituelles si vous ne croyez pas aux miennes qui sont sensibles à vos yeux ? Ma vie en est pleine. Cela ne suffit-il pas encore ? Non. Je réponds moi-même que non. Ce n’est pas suffisant. A cette génération adultère et perverse qui cherche un signe, il ne sera pas donné d’autre signe[1] que celui du prophète Jonas. En effet, comme Jonas est resté trois jours dans le ventre du monstre marin, ainsi le Fils de l’homme restera trois jours dans les entrailles de la terre. En vérité, je vous dis que les Ninivites ressusciteront le jour du Jugement avec tous les hommes et qu’ils se lèveront contre cette génération et la condamneront. Car eux, ils ont fait pénitence en entendant la prédication du prophète Jonas, et pas vous. Or il y a ici plus que Jonas. De même, la Reine du Midi ressuscitera, elle se dressera contre vous et vous condamnera, parce qu’elle est venue[2] des confins de la terre pour entendre la sagesse de Salomon. Or il y a ici plus que Salomon.

269.11

– Pourquoi prétends-tu que cette génération est adultère et perverse ? Elle ne l’est pas plus que les autres. Il y a les mêmes saints que dans les autres. La société d’Israël n’a pas changé. Tu nous offenses.

– C’est vous qui vous offensez de vous-mêmes en nuisant à vos âmes, car vous les éloignez de la Vérité, donc du Salut. Mais je vais vous répondre quand même. Cette génération n’est sainte que dans ses vêtements et extérieurement. Intérieurement, elle ne l’est pas. Il y a en Israël les mêmes mots pour désigner les mêmes choses, mais elles n’existent pas réellement. Ce sont les mêmes coutumes, les mêmes vêtements et les mêmes rites, mais il leur manque l’esprit. Vous êtes adultères parce que vous avez répudié l’union spirituelle avec la Loi divine, et dans une se­conde union adultère, vous avez épousé la loi de Satan. Vous n’êtes circoncis que dans un membre caduc. Votre cœur n’est plus circoncis. Et vous êtes mauvais parce que vous vous êtes vendus au Mauvais. J’ai parlé.

– Tu nous offenses trop ! Mais pourquoi, s’il en est ainsi, ne délivres-tu pas Israël du démon pour qu’il devienne saint ?

– Israël en a-t-il la volonté ? Non. Eux ils l’ont, ces pauvres qui viennent pour être délivrés du démon parce qu’ils le sentent en eux comme un fardeau et une honte. Vous, vous ne ressentez pas cela. Et c’est inutilement que vous en seriez délivrés car, n’ayant pas la volonté de l’être, vous seriez aussitôt repris et d’une ma­nière encore plus forte. Quand un esprit impur est sorti d’un homme, il erre dans des lieux arides à la recherche de repos et n’en trouve pas. Notez qu’il ne s’agit pas de lieux matériellement arides. Ils sont arides parce qu’ils lui sont hostiles en ne l’accueillant pas, comme la terre aride est hostile à la semence. Alors il se dit : “ Je vais revenir chez lui d’où j’ai été chassé de force et contre sa volonté. Je suis certain qu’il m’accueillera et me donnera le repos. ” En effet, il revient vers celui qui lui appartenait, et bien souvent il le trouve disposé à l’accueillir parce que, je vous le dis en vérité, l’homme a plus la nostalgie de Satan que de Dieu, et il se lamente si Satan ne s’empare pas de ses membres par une autre possession. Il s’en va donc, et il trouve la maison vide, balayée, ornée, parfumée par la pureté. Alors il va prendre sept autres démons parce qu’il ne veut plus la perdre et, avec ces sept esprits pires que lui, il y entre et tous s’y établissent. Et ce second état d’homme converti une première fois et perverti une seconde fois est pire que le premier. Car le démon peut apprécier à sa juste mesure à quel point cet homme est attaché à Satan et ingrat envers Dieu, et aussi parce que Dieu ne revient pas là où on a piétiné ses grâces, et où ceux qui ont déjà fait l’expérience de la possession rouvrent leurs bras à une possession plus forte. La rechute dans le satanisme est pire qu’une rechute dans une tuberculose pulmonaire mortelle déjà guérie une première fois. Elle n’est plus susceptible d’amélioration ni de guérison. Ainsi en sera-t-il de cette génération qui, convertie par Jean-Baptiste, a voulu de nouveau être pécheresse parce qu’elle est attachée au Mauvais et pas à moi. »

269.12

Un murmure qui ne vient ni d’une approbation ni d’une protestation court à travers la foule qui se presse maintenant ; elle est si nombreuse que, au-delà du jardin et de la terrasse, la rue en est pleine. Il y a des gens à cheval sur le muret, d’autres sont grimpés sur le figuier du jardin et sur les arbres des jardins voisins, car tout le monde veut entendre la discussion entre Jésus et ses ennemis. La rumeur, comme un flot qui arrive du large au rivage, arrive de bouche en bouche jusqu’aux apôtres les plus proches de Jésus, c’est-à-dire Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée. Les autres, en effet, sont les uns sur la terrasse, les autres dans la cuisine, excepté Judas qui est sur la route, dans la foule.

Pierre, Jean, Simon le Zélote et les fils d’Alphée saisissent ce brouhaha et disent à Jésus :

« Maître, ta Mère et tes frères sont là. Ils sont là, dehors, sur la route, et ils te cherchent parce qu’ils veulent te parler. Ordonne à la foule de s’écarter pour qu’ils puissent venir jusqu’à toi : il y a sûrement une raison importante qui les a amenés à venir te chercher jusqu’ici. »

Jésus lève la tête et voit, derrière les gens, le visage angoissé de sa Mère qui lutte pour ne pas pleurer pendant que Joseph, fils d’Alphée, lui parle, tout excité, et il voit les signes de dénégation de sa Mère, répétés, énergiques, malgré l’insistance de Joseph. Il voit aussi le visage embarrassé de Simon, fils d’Alphée, qui est visiblement affligé, dégoûté… Mais Jésus ne sourit pas et ne donne pas d’ordre. Il laisse l’Affligée à sa douleur et ses cousins là où ils sont.

Il baisse les yeux sur la foule et, en répondant aux apôtres qui sont près de lui, il répond aussi à ceux qui sont loin et qui essaient de faire valoir le sang plus que le devoir. « Qui est ma Mère ? Qui sont mes frères ? » Il détourne les yeux. Il a l’air sévère : son vi­sage pâlit à cause de la violence qu’il doit se faire à lui-même pour placer le devoir au-dessus de l’affection et des liens du sang et pour désavouer le lien qui l’attache à sa Mère, pour servir le Père. Il désigne d’un geste large la foule qui se presse autour de lui, à la lumière rouge des torches et à celle argentée de la lune presque pleine, et dit :

« Voici ma mère et voici mes frères. Ceux qui font la volonté de Dieu sont mes frères et mes sœurs, ils sont ma mère. Je n’en ai pas d’autres. Et les membres de ma famille le seront si, les premiers et avec une plus grande perfection que tous les autres, ils font la volonté de Dieu jusqu’au sacrifice total de toute autre volonté ou voix du sang et des affections. »

La foule fait entendre un murmure plus fort, comme celle d’une mer soudain soulevée par le vent.

Les scribes se mettent à fuir en disant :

« C’est un possédé. Il renie jusqu’à son sang ! »

Ses cousins avancent en disant :

« C’est un fou ! Il torture jusqu’à sa Mère ! »

Les apôtres disent :

« En vérité, cette parole est tout hé­roïsme ! »

La foule dit :

« Comme il nous aime ! »

269.13

Marie, Joseph et Simon fendent à grand-peine la foule. Marie n’est que douceur, Joseph absolument furieux, Simon désarçonné. Ils arrivent près de Jésus. Joseph s’en prend à lui aussitôt :

« Tu es fou ! Tu offenses tout le monde. Tu ne respectes pas même ta Mère. Mais, maintenant, je suis ici, moi, et je t’en empêcherai. Est-il vrai que tu vas faire office d’ouvrier çà et là ? Si c’est vrai, pourquoi ne travailles-tu pas dans ton atelier pour nourrir ta Mère ? Pourquoi mens-tu en disant que, ton travail, c’est la prédication, paresseux et ingrat que tu es, si ensuite tu vas travailler pour de l’argent dans une maison étrangère ? Vraiment, tu me sembles possédé par un démon qui te fait divaguer. Réponds ! »

Jésus se retourne et prend par la main le petit Joseph, l’approche près de lui, le soulève en le prenant par dessous les bras et dit :

« Mon travail a été de donner à manger à cet innocent et à ses parents et de les persuader que Dieu est bon. Il a été de prêcher à Chorazeïn l’humilité et la charité. Et pas seulement à Chorazeïn, mais aussi à toi, Joseph, mon frère injuste. Mais moi, je te pardonne parce que je sais que tu as été mordu par des dents de serpent. Et je te pardonne aussi à toi, Simon l’inconstant. Je n’ai rien à pardonner à ma Mère ni à me faire pardonner par elle, parce qu’elle juge avec justice. Que le monde fasse ce qu’il veut. Moi, je fais ce que Dieu veut et, avec la bénédiction du Père et de ma Mère, je suis plus heureux que si le monde entier m’acclamait roi selon le monde. Viens, Mère, ne pleure pas. Ils ne savent pas ce qu’ils font. Pardonne-leur.

– Oh, mon Fils ! Je sais. Tu sais. Il n’y a rien d’autre à dire…

– Il n’y a rien d’autre à dire aux gens que ceci : “ Allez en paix. ” »

Jésus bénit la foule puis, tenant Marie de la main droite et l’enfant de la gauche, il se dirige vers l’escalier et le monte en premier.

269.1

É a mesma cena da visão anterior. Jesus se despede da viúva, mas segurando já pela mão o pequeno José, e dizendo à mulher:

– Não virá ninguém antes da minha volta, a não ser que seja um pagão. Mas, seja quem for que vier, entretenha-o até depois de amanhã, dizendo que Eu virei sem falta.

– Eu lho direi, Mestre. E, se vierem doentes, eu os hospedarei como Tu me ensinaste.

– Adeus, então, e a paz esteja convosco. Vem, Manaém.

Por esta breve passagem pode-se compreender como os doentes e infelizes em geral o foram encontrar em Corozaim, e como à evangelização por meio do trabalho Jesus uniu a que fazia pelo milagre. E, se Corozaim ficava sempre indiferente, isso era sinal de que o terreno lá era selvagem e inculto. Contudo, Jesus a vai atravessando, saudando àqueles que o saúdam, como se não houvesse nada, e depois continua a conversar com Manaém, que está na dúvida se vai para Maqueronte, ou se fica onde está por mais uma semana…

269.2

… Na casa de Cafarnaum, enquanto isso, estão se preparando para o sábado. Mateus, que está mancando um pouco, recebe os companheiros, serve-lhes água e frutas frescas, fazendo-lhes perguntas sobre suas missões.

Pedro franze o nariz, quando uns fariseus estão andando por perto da casa:

– Estão com vontade de estragar o nosso sábado. Eu fico com vontade de ir ao Mestre, e dizer-lhe que vá para Betsaida, e assim os deixe desiludidos.

– E achas que o Mestre iria fazer isso? –pergunta-lhe o seu irmão.

– Além disso, lá naquele quarto baixo um pobre infeliz está esperando –observa o Mateus.

– Poder-se-ia levá-lo na barca até Betsaida, e eu, ou qualquer outro iria ao encontro do Mestre†–diz Pedro.

– Uma boa ideia… –diz Filipe que, tendo sua família em Betsaida, para lá iria com muito gosto.

– Mas é muito mais do que…olhai, olhai! Hoje a guarda está reforçada, contando com os escribas. Vamos, sem perda de tempo. Vós ireis com o doente, passai pela horta, e ide por detrás da casa. Eu vou trazer a barca até o “poço da figueira” e Tiago faz a mesma coisa. Simão, o Zelotes, e os irmãos de Jesus vão ao encontro do Mestre.

– Eu não vou com o endemoninhado, proclama Iscariotes.

– Por quê? Tens medo de que o demônio te pegue?

– Não me aborreças, Simão de Jonas. Eu disse que não vou, e não vou.

– Vai, então, com os primos ao encontro de Jesus.

– Não.

– Ufa! Vai para a barca.

– Não.

– Mas, afinal, que queres? Estás sempre criando obstáculos…

– Eu quero ficar onde estou: aqui. Não tenho medo de ninguém, e não vou fugir. Pois garanto que o Mestre não gostaria da ideia que tivestes. E teríamos que ouvir mais um sermão de censura, e eu não quereria ouvi-lo por culpa vossa. Ide vós. Eu ficarei aqui, para contar o caso…

– Assim, não! Ou todos, ou ninguém –grita Pedro.

– Então, ninguém, porque o Mestre já está aqui. Ei-lo que vem vindo –diz sério Zelotes, que estava olhando para a estrada.

Pedro, descontente, está resmungando por entre a barba. Mas ele vai ao encontro de Jesus com os outros.

269.3

Depois das primeiras saudações, falam-lhe de um endemoninhado, cego e mudo, que, em companhia de seus parentes, está, há muitas horas, esperando a vinda de Jesus.

Mateus explica:

– Ele está quase inerte. Jogou-se sobre uns sacos vazios, e não se move mais. Os parentes têm esperança em Ti. Vem tomar alguma coisa, e depois irás socorrê-lo.

– Não. Eu vou logo a ele. Onde está?

– No quarto baixo, lá perto do forno. Eu o coloquei lá com os seus parentes, porque por aí estão muitos, e também uns fariseus, que parecem estar de atalaia…

– É verdade, e seria melhor não lhes darmos esse gosto –cochicha Pedro.

– Judas de Simão não está? –pergunta Jesus.

– Ele ficou em casa. Ele há de fazer o que os outros não fazem –cochicha de novo Pedro.

Jesus olha para ele, mas não o censura. Apressa-se em ir para casa, entregando o menino a Pedro, que o acaricia e puxa logo para fora do cinto um assobio, dizendo:

– Um para ti, e um para o meu filho. Amanhã de tarde, eu te levarei para vê-lo. Eles foram feitos para mim por um pastor, ao qual falei de Jesus.

Jesus entra na casa, saúda Judas, que parece estar muito ocupado em pôr em ordem a louça, e depois sai para a frente, na direção de uma espécie de dispensa escura, que fica ao lado do forno.

– Fazei que o doente saia –ordena Jesus.

Um fariseu, que não é de Cafarnaum, mas que tem uma carranca mais feia ainda do que as dos fariseus do lugar, diz:

– Não é um doente. É um endemoninhado.

– É sempre uma doença do espírito…

– Mas ele está com os olhos e a fala tolhidos…

– É sempre uma doença do espírito, que estende a possessão aos membros e órgãos. Se me tivesses deixado terminar, terias ficado sabendo que era isso que Eu queria dizer. Até a febre está no sangue, mas do sangue ela passa a atacar esta ou aquela parte do corpo.

O fariseu não sabe o que responder, e se cala.

269.4

O endemoninhado foi levado para a frente de Jesus. Ele está inerte. Bem assim que falou Mateus. O homem está fortemente impedido pelo demônio. As pessoas vão-se aglomerando. É incrível como, especialmente em certas horas, que eu diria horas de divertimento, é que se possa achar tempo para o povo correr na direção de algum lugar, onde haja alguma coisa para se ver. Lá se encontram agora os notáveis de Cafarnaum, entre os quais estão os quatro fariseus. Lá está também Jairo, e, com a desculpa de estar mantendo a ordem, está um centurião romano e, com ele, cidadãos de outras cidades.

– Em nome de Deus, deixa as pupilas e a língua deste homem! Eu assim quero. Livra de ti esta criatura! Não te é mais permitido apoderar-te dela. Fora! –grita Jesus, estendendo as mãos, enquanto dá a ordem.

O milagre começa por um urro de raiva do demônio e termina por um urro de alegria do que ficou livre, e que grita:

– Filho de Davi! Filho de Davi! Santo e Rei!

269.5

– Como é que este homem pode saber quem o curou? –pergunta um escriba.

– Isso é uma grande comédia! Estas pessoas foram pagas para fazerem isso –diz um fariseu, encolhendo os ombros.

– Mas, que pessoas? Se é permitido vos perguntar –indaga Jairo.

– A tua pessoa é uma delas.

– E com que finalidade?

– Para tornar célebre a cidade de Cafarnaum.

– Não rebaixes a tua inteligência, até o ponto de ficares dizendo estultices, nem a tua língua, sujando-a com as tuas mentiras. Tu bem sabes que não é verdade, e deverias compreender que estás dizendo uma estultícia. O que aconteceu aqui, aconteceu em muitos lugares de Israel. Será que por toda parte haverá alguém que esteja pagando? Na verdade, eu não sabia que em Israel o povo fosse tão rico assim! Porque vós, e convosco todos os grandes, certamente nada estais pagando pelo que aconteceu. Então, quem paga é o povo, pois somente ele é que ama o Mestre!

– Tu és sinagogo, e o amas. Lá está também Manaém. E em Betânia está Lázaro de Teófilo. Esses não são o povo.

– Mas, eles são honestos, e eu também. E não enganamos a ninguém, em nada. E muito menos nas coisas da fé. Nós não o permitimos, pois tememos a Deus, e chegamos a compreender o que agrada a Deus: a honestidade.

Os fariseus viram as costas para Jairo, e atacam os parentes do que foi curado:

– Quem vos mandou vir até aqui?

– Quem foi?! Ora, foram muitos. Os que já foram curados, e os parentes dos curados.

– Mas, que foi que eles vos deram?

– Que foi que eles nos deram?!

– Pois o que nos deram foi a certeza de que Ele o curaria.

– Mas ele estava doente mesmo?

– Oh! Que mentes traiçoeiras! Achais que ele se tenha fingido em tudo o que aconteceu? Ide a Gadara, e perguntai, se não acreditais, perguntai pela desventura da família de Anás de Ismael.

As pessoas de Cafarnaum, desdenhosas, fazem um grande tumulto, enquanto uns galileus, que chegaram de perto de Nazaré dizem:

– E, no entanto, esse aí é filho de José, o carpinteiro!

Os cidadãos de Cafarnaum, e fiéis a Jesus, bradam:

– Não. Este é o que Ele diz e o que o curado disse: “Filho de Deus e Filho de Davi.

– Mas, não fiqueis aumentando a exaltação do povo com essas vossas afirmações! –diz com desprezo um escriba.

– E que é Ele, então, segundo o vosso entender?

– É um Belzebu!

– Oh! Línguas de víboras. Blasfemadores. Vós é que estais possessos! Vós! Ó cegos de coração! Vós sois a nossa ruína. Até a alegria do Messias quereis tirar de nós, hein? Agiotas! Pedras áridas!

Que balbúrdia!

Jesus, que se havia retirado para a cozinha, para ir beber um pouco d’água aparece na soleira a tempo de ouvir mais uma vez a repetida e estulta acusação dos fariseus:

– Esse aí não é mais do que um Belzebu, pois os demônios lhe obedecem. O grande Belzebu, que é pai dele, o ajuda, e Ele expulsa os demônios, não com algum outro meio, mas somente por obra de belzebu, o príncipe dos demônios.

269.6

Jesus desce os dois pequenos degraus da soleira, e anda para a frente, de busto erguido, severo e calmo, indo parar precisamente na frente do grupo dos escribas e fariseus, e, fixando os olhos firmemente neles, lhes diz:

– Até nesta terra nós podemos ver que um reino, dividido em partidos contrários uns aos outros, se torna um reino fraco em sua constituição interna e fraco para ser agredido e devastado pelos estados vizinhos que, então, fazem dele um escravo. Também até nesta terra podemos ver que uma cidade, dividida em partes contrárias, não sabe mais o que é o bem-estar, e assim acontece também com uma família, cujos membros estiverem separados uns dos outros pelo ódio. Essa família se desagrega, torna-se uma fragmentação inútil, que não serve para ninguém, e que faz até rir aos concidadãos. A concórdia, além de ser um dever, é uma esperteza. Porque ela os mantém independentes, fortes e amorosos. Nisto é que deveriam refletir os patriotas, os cidadãos, os familiares, quando eles, por causa do capricho e da vantagem de um só, sentem-se tentados a se separarem e a usarem de violências, que são sempre perigosas, porque são recíprocas entre os partidos e destruidoras em suas paixões. Pois esta é, com efeito, a esperteza em que se exercitam os que são os donos do mundo. Observai como Roma, com seu inegável poder, é para nós tão difícil de suportar. Ela domina o mundo. Mas é que ela está toda unida em um único modo de pensar, em uma só vontade: “dominar.” Também, entre eles, com certeza, haverá contrastes, antipatias, rebeliões. Mas isto está no fundo. Na superfície, é um bloco só, sem rachaduras, sem perturbações. Todos pensam a mesma coisa, e chegam ao que desejam, porque querem. E chegarão, enquanto quiserem a mesma coisa.

Olhai este exemplo humano de esperteza e coesão, e pensai: se estes filhos do século são assim, como não será satanás? Estes são para nós uns satanases. Mas a satanicidade pagã não é nada, em comparação com a satanicidade perfeita de satanás e de seus demônios. Lá, naquele reino eterno, onde não há século, onde não há fim, onde não há limites para a astúcia e para a maldade, lá onde a alegria deles é fazer mal a Deus e aos homens, pois sua respiração é fazer o mal, à sua dolorosa alegria, única, atroz, com uma perfeição maldita ajuntou-se a fusão dos espíritos unidos em uma só vontade: a de fazer o mal. Agora se, como quereis afirmar, para insinuar dúvidas sobre o meu poder, se satanás é quem me ajuda, porque dizeis que Eu sou um Belzebu menor, não acontece, então, que satanás está em desacordo consigo mesmo e com os seus demônios, se expulsa estes dos seus possessos? E, se estiver em desacordo, como é que poderá perdurar o seu reino? Mas não é assim. Satanás é muito esperto, e não se move. Seu plano é estender mais, e não reduzir o seu reino sobre os corações. Sua vida é roubar - prejudicar - mentir - ofender - perturbar. Roubar as almas de Deus e a paz dos homens. Prejudicar as criaturas do Pai, dando aborrecimentos a Ele. Mentir para desencaminhar. Ofender para se alegrar. Perturbar, porque ele é a Desordem. E não pode mudar. É eterno em seu ser e em seus métodos.

269.7

Mas, respondei-me a esta pergunta: se Eu expulso os demônios em nome de Belzebu, em nome de quem é que os expulsam os vossos filhos? Quereríeis confessar, então, que eles também são Belzebu? Mas, se vós o disserdes, eles vos julgarão uns caluniadores. E, se a santidade deles não reagir à acusação, vós vos estaríeis julgando a vós mesmos, confessando que credes que há muitos demônios em Israel, e Deus vos julgará em nome dos filhos de Israel, acusados de serem demônios. Por isso, venha de onde vier o julgamento, no fundo eles serão os vossos juízes, lá onde o julgamento não é subornado por pressões humanas.

Se, pois, como é verdade, Eu expulso os demônios pelo Espírito de Deus, então isso é prova de que está junto de vós o Reino de Deus, e o Rei desse Reino. E esse Rei tem um poder tal, que nenhuma força contrária ao seu Reino lhe poderá resistir. Por isso, Eu amarro e obrigo os usurpadores dos filhos do meu Reino a saírem dos lugares que eles estão ocupando, e a me restituírem a presa para que dela Eu tome posse. Não é assim que faz quem quiser entrar em uma casa habitada por um homem forte, para tirar os bens dele, por bem ou por mal adquiridos que eles sejam? É assim que se faz. Ele entra e o prende, e o amarra. E depois que assim tiver feito, pode despojar a casa. Eu amarro o antigo tenebroso, que pegou para si o que é meu, e lhe tiro o bem que ele me roubou. E somente Eu posso fazer isso, porque Eu sou o Forte, o Pai do século futuro, o Príncipe da Paz.

269.8

– Explica-nos que é que quer dizer, quando falas no “Pai do século futuro.” Crês tu que estarás vivo até o próximo século, e, mais tolamente ainda, pensas em criar o tempo, tu, um pobre homem? O tempo é de Deus –pergunta-lhe um escriba.

– E tu, escriba, me fazes esta pergunta? Não sabes, então, que haverá um século que vai ter começo, mas não terá fim, e será o meu? Nele Eu triunfarei, reunindo ao redor de Mim os que são filhos dele, e eles viverão para sempre naquele século que Eu já terei criado, e que já estou criando, dando valor ao espírito, mais do que à carne ao mundo e ao inferno, porque Eu tudo posso. Por isso, Eu vos digo que quem não está comigo, está contra Mim, e quem comigo não recolhe, dispersa. Porque eu sou Aquele que sou. Quem não crê nisto, que já foi profetizado, peca contra a palavra foi dita pelos profetas, e não é mentira nem resistência.

Porque eu vos digo: tudo será perdoado aos homens, todo pecado e blasfêmia. Porque Deus sabe que o homem não é só espírito, mas é carne, e uma carne tentada, que está sujeita a imprevistas fraquezas. Mas a blasfêmia contra o Espírito Santo não será perdoada. Quem tiver falado contra o Filho do homem, será ainda perdoado, porque o peso da carne, que envolve a minha Pessoa, e que envolve o homem que contra Mim fala, pode ainda arrastá-lo ao erro. Mas, quem tiver falado contra o Espírito Santo, não será perdoado nem nesta vida, nem na vida futura, pois a Verdade é o que é: limpa, santa, inegável e manifestada ao espírito de tal maneira que não o induza a erro. É o contrário do que acontece com aqueles que erram voluntariamente e querendo o erro. Negar a Verdade dita pelo Espírito Santo é negar a Palavra de Deus e o Amor que aquela palavra demonstra ter, por amor aos homens. E o pecado contra o Amor não é perdoado.

269.9

Mas cada um dá os frutos da sua planta. Vós dais os vossos, que não são frutos bons. Pois, se plantais uma árvore má, mau haverá de ser o fruto que dela vai ser colhido, e todos dirão: “Esta árvore não é boa.” Porque é pelo fruto que se conhece a árvore. E vós, como é que podeis pensar que falais bem, vós que sois maus? Porque a boca fala daquilo de que o coração está cheio. É da superabundância do que tivermos em nós é que nós tiramos os nossos atos e discursos. O homem bom tira do seu bom tesouro coisas boas; e o malvado, do seu mau tesouro tira as coisas más. Ele fala e age de acordo com o que tiver dentro de si.

E, em verdade, Eu vos digo que o ócio é uma culpa. Mas é melhor ficar ocioso, do que fazer coisas más. E Eu até vos digo que é melhor calar-se do que falar palavras ociosas e más. E, mesmo que o calar-se seja um ócio, fazei-o, e não fiqueis pecando pela língua. Eu vos garanto que de toda palavra ociosa dita aos homens, vai ser exigida uma justificação no dia do Juízo e que, pelas palavras ditas serão os homens justificados e pelas mesmas palavras serão condenados. Estai atentos, pois, vós que dizeis tantas palavras, que são mais do que ociosas, porque são, mas para fazer o mal, e com o intuito de afastar os corações da Verdade, que vos está falando.

269.10

Os fariseus tomam o parecer dos escribas e depois, todos juntos, fingindo ser delicados, perguntam:

– Mestre, crê-se mais naquilo que se vê. Dá-nos, então, um sinal para que possamos crer que tu és o que estás dizendo que és.

– Vedes bem que em vós está o pecado contra o Espírito Santo, que muitas vezes já me indicou como o Verbo Encarnado? Verbo e Salvador, vindo no tempo marcado, precedido e acompanhado pelos sinais que foram profetizados, e fazendo o que diz o Espírito.

Eles lhe respondem:

– No Espírito nós cremos. Mas, como podemos crer em Ti, se não vemos com nossos olhos, um sinal?

– Como podeis, então, crer no Espírito, cujas ações são espirituais, se não credes nas minhas que são perceptíveis aos vossos olhos? A minha vida está cheia delas. Ainda não bastam? Não. Eu mesmo respondo que não. Ainda não bastam. A esta geração adúltera e má, que está querendo ver um sinal só será dado este sinal[1]: o de Jonas.

De fato, como Jonas esteve por três dias no ventre da baleia, assim o Filho do homem ficará pôr três dias nas vísceras da terra. Em verdade, Eu vos digo que os Ninivitas ressuscitarão no dia do Juízo, como todos os outros homens, e se levantarão contra esta geração, e a condenarão. Porque eles fizeram penitência, depois da pregação de Jonas, e vós, não. E aqui está alguém que é maior do que Jonas. Assim também ressuscitará e se levantará contra vós a Rainha do Meio-Dia, e vos condenará, porque ela veio[2] dos últimos confins da terra para ouvir a sabedoria de Salomão. E aqui há alguém que é mais do que Salomão.

269.11

– Por que dizes que esta geração é adúltera e má? Ela não o será mais do que as outras. Nela há os mesmos santos que havia nas outras. A estrutura de Israel não mudou. Tu nos estás ofendendo.

– Vós vos ofendeis a vós mesmos, fazendo mal às vossas almas, porque as afastais da Verdade e da Salvação. Mas Eu vos respondo a mesma coisa. Esta geração não é santa, a não ser nas vestes e em seu exterior. Por dentro ela não é. Há em Israel os mesmos nomes para significar as mesmas coisas. Há ainda os mesmos usos, vestes e ritos. Mas falta o espírito em tudo isso. Sois adúlteros, porque rejeitastes o casamento espiritual com a Lei divina, e desposastes, em uma segunda e adúltera união, a Lei de satanás. Não estais circuncidados, a não ser em um membro caduco. Pois o vosso coração não está mais circuncidado. E sois maus, porque vos vendestes ao Maligno. Tenho dito.

– Tu nos ofendes demais. Mas, por que, se assim é, Tu não livras Israel do demônio, para que te tornes santo?

– Esta é a vontade de Israel? Não. Quem a tem são aqueles pobres, que vêm para ficarem livres do demônio, pois o percebem em si mesmos como um peso e uma vergonha. Vós não percebeis isto. E inutilmente vós ficaríeis livres dele, porque, não tendo vontade de ficar livres, logo seríeis possessos de novo e de maneira ainda mais forte. Porque, quando um espírito imundo sai de um homem, sai e vai vagando por lugares áridos, em busca de repouso, e não o encontra. Lugares áridos, não materialmente, entendei bem. Áridos, porque lhe são hostis, não acolhedores, assim como a terra árida é hostil à semente. E, então, ele diz: “Vou voltar para minha casa, de onde eu fui expulso à força e contra a vontade dele. Por isso, estou certo de que ele me acolherá de novo, e me dará repouso.” E, de fato, ele volta para aquele que era dele, e muitas vezes o encontra disposto a acolhê-lo, porque, em verdade, Eu vos digo, ele tem mais saudades de satanás do que de Deus e, se satanás não lhe oprime os membros por nenhuma possessão mais, ele se queixa. Então, satanás vai, e encontra a casa vazia, varrida, ornada, com cheiro de limpeza. Aí, ele vai buscar outros sete demônios, porque não quer mais perdê-la e, com estes sete espíritos, piores do que ele, entra na casa, e aí todos se estabelecem. E este segundo estado de alguém que se converteu, e depois se perverte de novo, é pior do que o primeiro. Porque o demônio sabe a medida de quanto aquele homem é amante de satanás, e de quanto ele é ingrato para com Deus, e também porque Deus não volta para lá, onde se calcam aos pés as suas graças, onde os que já experimentaram uma possessão abrem seus braços para receberem outra ainda maior. A recaída no satanismo é pior do que uma recaída numa tuberculose mortal, que uma vez já foi curada. Não é mais possível melhora nem cura. Assim acontecerá também com esta geração que, tendo sido convertida pelo Batista, quis voltar a ser pecadora, porque ela é amante do Malvado, e não de Mim.

269.12

Um murmúrio, que não é nem de aprovação, nem de protesto, vai-se levantando pelo meio da multidão que se comprime, de tão numerosa que já está, e até à estrada ela está apinhada, a partir da horta e do terraço. Há pessoas a cavalo dos pequenos muros, outras trepadas nas figueiras da horta e nas plantas das hortas vizinhas, pois todos querem ouvir a disputa entre Jesus e os seus inimigos. O murmúrio, como uma onda, que do alto mar chega ate à praia, vai passando de boca em boca, chegando até aos apóstolos que estão mais perto de Jesus, isto é, Pedro, João, Zelotes e os filhos do Alfeu. Porque os outros estão, uma parte no terraço e outra na cozinha. Sem falar em Judas Iscariotes, que está na estrada, no meio da multidão.

E Pedro, João, Zelotes e os filhos do Alfeu detectam o murmúrio do povo, e dizem a Jesus:

– Mestre, é tua Mãe que está aí com os teus irmãos. Eles estão ali fora, na estrada, e estão te procurando, porque te querem falar. Manda que o povo se afaste, para que eles possam vir até Ti, pois certamente deve ser algum motivo muito sério que os terá trazido a procurar-te.

Jesus levanta a cabeça e vê, lá no meio do povo, o rosto angustiado de sua Mãe, que está fazendo esforço para não chorar, enquanto José do Alfeu, todo excitado, fala com Ela, e vê os sinais da recusa dela, sempre repetidos, sempre enérgicos, apesar da insistência de José. Vê também o rosto alterado de Simão, visivelmente entristecido, desgostoso… Deixa a Aflita em sua dor, e os primos lá onde estão.

Depois abaixa os olhos sobre a multidão, e, dirigindo-se aos apóstolos mais próximos, responde também aos que estão longe, e que tentam dar mais valor ao sangue do que ao dever:

– Quem é minha Mãe? E quem é que são os meus irmãos?

Corre o olhar ao seu redor, com um rosto severo, que se torna pálido por esta violência, que Ele precisa fazer-se para se pôr o dever acima do afeto e do sangue, e para deixar de fazer a confissão do seu vínculo com a Mãe, para poder servir ao Pai, e diz, acenando com um amplo gesto para o povo, que se está comprimindo junto a Ele, à luz vermelha das tochas e à luz prateada da Lua, que está quase cheia:

– Aqui está a minha Mãe, e aqui estão os meus irmãos. Os que fazem a vontade de Deus são os meus irmãos e irmãs, são minha mãe. Outros, além desses Eu não tenho. E os meus serão tais, se forem os primeiros, a com maior perfeição do que qualquer outro, fizerem a vontade de Deus até o sacrifício total de qualquer outra vontade, ou voz do sangue e do afeto.

A multidão solta um murmúrio mais forte, como se fosse um mar sacudido por um repentino vendaval.

Os escribas começam a fugir, dizendo:

– É um demônio! Renega até o próprio sangue!

Os parentes avançam para a frente, dizendo:

– Ele está doido. Maltratou a própria Mãe!

Os apóstolos dizem:

– É verdade que esta palavra está cheia de heroísmo!

A multidão diz:

– Como Ele nos ama!

269.13

Com dificuldade, Maria, com José e Simão, conseguem abrir passagem por entre o povo. Ela, com toda a doçura. José, com toda a fúria. Simão, muito agitado. E assim chegam até onde está Jesus.

José investe logo contra Jesus:

– Tu estás doido! Ofendes a todos! Não respeitas nem Tua Mãe. Mas agora eu estou aqui, e te impedirei de fazê-lo. É verdade que estás indo, como um trabalhador para cá e para lá? E, então, se é verdade, por que não mais trabalhar na tua oficina, matando assim a fome de Tua Mãe? Por que é que mentes, dizendo que o teu trabalho é a pregação, ocioso e ingrato como és, se depois vais trabalhar sob encomenda em casas de estranhos? Realmente Tu me pareces ter um demônio, que te extravia. Responde!

Jesus se vira, pega pela mão o menino José, puxa-o para perto de Si, e depois o ergue, conservando-o seguro pelas axilas, e diz:

– O meu trabalho foi para matar a fome deste inocente e de seus pais, e persuadi-los de que Deus é bom. O meu trabalho tem sido pregar em Corozaim a humildade e a caridade. E não somente em Corozaim. Mas a ti também, José, meu injusto irmão. Mas Eu te perdôo, porque sei que tu estás mordido pelos dentes da serpente. E perdôo também a ti, inconstante Simão. Não tenho nada que perdoar, nem de que pedir perdão à minha Mãe, porque Ela sabe julgar com justiça. Que o mundo faça o que quiser. Eu faço o que Deus quer. E, com a bênção do Pai e da minha Mãe, Eu sou mais feliz do que se o mundo todo me aclamasse como rei, como o mundo quer. Vem cá, minha Mãe. Não chores. Eles não sabem o que estão fazendo. Perdoa-os.

– Oh! Meu Filho! Eu sei. Tu sabes. Não há nada mais a dizer…

– Não há nada mais a dizer, a não ser dizer a este povo: “Ide em paz.”

Jesus abençoa a multidão, e depois, segurando Maria com a direita, e com a esquerda o menino, Ele se dirige para a pequena escada, e é o primeiro a subir por ela.


Notes

  1. il ne sera pas donné d’autre signe : celui de l’épisode de Jon 2 (dont il est fait mention en 176.3) ; firent pénitence, comme cela est raconté en Jon 3. La promesse du signe de Jonas sera répétée en 342.7, et l’on en parlera encore en 291.5 ; 344.6 ; 503.8 ; 525.16 ; 546.5 ; 547.7 ; 548.14 ; 592.20 ; 610.11 ; 625.7 ; 632.25.
  2. elle est venue : cela est raconté en 1 R 10, 1-13. Même citation en 344.6.

Notas

  1. será dado este sinal, aquele do episódio de Jonas 2 (ao qual se refere em 176.3); fizeram penitência, como é narrado em Jonas 3. A promessa do sinal de Jonas será repetida em 342.7 e dela se falará ainda em 291.5 - 344.6 - 503.8 - 525.16 - 546.5 - 547.7 - 548.14 - 592.20 - 610.11 - 625.7 - 632.25.
  2. veio, como se narra em 1 Reis 10,1-13. A mesma citação em 344.6.