Os Escritos de Maria Valtorta

499. Fuite d’Hesbon et rencontre d’un marchand de Pétra.

499. Fuga de Esebom e encontro

499.1

Je ne vois pas la ville d’Hesbon. Jésus et ses disciples en sortent déjà et, à voir les visages des apôtres, je comprends que ce fut une déception. Ils sont suivis, ou plutôt poursuivis, à la distance de quelques mètres par une foule vociférante et menaçante…

« Ces lieux qui entourent la mer Salée sont maudits comme la mer elle-même, dit Pierre.

– Quel endroit ! Rien n’a changé depuis l’époque de Moïse, et tu es trop bon de ne pas le punir comme il le fut alors[1]. Mais il le mériterait bien, et il faudrait en venir à bout par les puissances du Ciel ou par celles de la Terre. Tous, jusqu’au dernier homme et la dernière localité, lance Nathanaël, visiblement irrité.

Une lueur de mépris passe dans ses yeux profonds. La race hébraïque ressort fortement chez cet apôtre maigre et âgé, et ce sentiment de dédain le fait ressembler fortement aux nombreux rabbis et pharisiens qui s’opposent toujours à Jésus.

Jésus se retourne et lève la main pour dire :

« Paix ! Paix ! Ils seront eux aussi attirés à la Vérité. Mais il nous faut faire preuve de paix et de compassion. Nous ne sommes jamais venus ici, ils ne nous connaissent pas. D’autres endroits furent ainsi la première fois, mais ils ont changés par la suite.

– Ces lieux sont comme Massada[2] : des repaires de vendus ! Retournons au Jourdain » insiste Pierre.

Mais Jésus poursuit sa marche sur la route milliaire qu’il vient de reprendre, en direction du sud. Les habitants les plus enflammés contre lui ne cessent de le talonner, en attirant l’attention des voyageurs.

499.2

Un homme — un riche marchand, je suppose, ou du moins quelqu’un qui est au service d’un marchand — conduit une longue caravane en route vers le nord. Stupéfait, il les observe, et arrête son chameau. Tous les autres font de même.

Il regarde Jésus, il regarde les apôtres, désarmés et d’un aspect si bienveillant ; il regarde ces gens qui arrivent en criant et en menaçant et, curieux, il les interpelle. Je n’entend pas ses paroles mais les cris qui lui répondent :

« C’est le Nazaréen maudit, le fou, le possédé. Nous ne voulons pas de lui dans nos murs ! »

Le marchand n’en écoute pas plus. Il fait faire demi-tour à son chameau, crie quelque chose à un homme qui le suivait de près, et aiguillonne l’animal qui, en quelques foulées, rejoint les apôtres.

« Au nom de votre Dieu, lequel d’entre vous est Jésus le Nazaréen ? demande-t-il au dernier petit groupe de disciples, composé de Matthieu, Philippe, Simon le Zélote et Isaac.

– Pourquoi veux-tu savoir cela ? Viens-tu l’importuner, toi aussi ? Ses compatriotes n’y suffisent-ils pas ? Toi aussi tu t’y mets ? dit Philippe, très irrité.

– Je vaux mieux qu’eux, et je demande une grâce. Ne me repoussez pas. Je vous la demande au nom de votre Dieu. »

Il y a dans la voix de l’homme quelque chose qui persuade les quatre disciples, et Simon répond :

« C’est le premier de tous, à l’avant, avec les deux plus jeunes. »

L’homme éperonne de nouveau sa monture car Jésus, qui était déjà en tête, a encore avancé durant ce bref dialogue, qu’il ignore.

499.3

« Seigneur !… Ecoute un malheureux… » dit-il en le rejoignant.

Etonnés, Jésus, Jean et Marziam se retournent.

« Que veux-tu ?

– Je suis de Pétra, Seigneur. Je transporte pour le compte d’autrui des marchandises venant de la mer Rouge, jusqu’à Damas. Je ne suis pas pauvre, mais c’est comme si je l’étais. J’ai deux enfants, Seigneur, et le mal les a pris aux yeux : ils sont aveugles, l’un tout à fait — le premier à avoir été pris par la maladie —, l’autre presque aveugle, et il le sera bientôt complètement. Les médecins ne font pas de miracles, mais toi, oui.

– Comment le sais-tu ?

– J’ai, parmi mes connaissances, un riche marchand qui te connaît. Il arrive qu’il fasse escale dans mon entrepôt, et je suis quelquefois à son service. A la vue de mes enfants, il m’a dit : “ Seul Jésus de Nazareth pourrait les guérir. Pars à sa recherche. ” Je l’aurais bien fait, mais j’ai peu de temps et je dois suivre les routes les plus indiquées.

– Quand as-tu vu Alexandre ?

– Entre vos deux fêtes de printemps. Depuis lors, j’ai fait deux autres voyages, mais je ne suis jamais tombé sur toi. Seigneur, aie pitié !

– Homme, je ne puis descendre à Pétra, et toi, tu ne peux pas quitter la caravane…

– Si, c’est possible. Arisa est un homme de confiance. Je l’envoie en avant : il ira lentement. Moi, je vole à Pétra. J’ai un chameau plus rapide que le vent du désert et plus agile qu’une gazelle. Je prends les enfants et un autre serviteur fidèle. Je te rejoins, tu les guéris… Ah ! si la lumière éclairait les étoiles noires de leurs yeux, maintenant couverts d’un nuage épais ! Et je poursuivrai ma route tandis qu’eux retourneront chez leur mère. Je vois que tu continues, Seigneur. Où te diriges-tu ?

– J’allais à Debon…

– N’y va pas. Elle est pleine de… de ceux de Machéronte. Ce sont des endroits maudits, Seigneur. Ne te soustrais pas aux malheureux, Seigneur, pour être présent auprès des impies.

– C’est bien ce que je disais » bougonne Barthélemy dans sa barbe.

Plusieurs lui donnent raison.

499.4

Ils sont maintenant tous groupés autour de Jésus et de l’homme de Pétra. Les habitants d’Hesbon, au contraire, voyant que la caravane paraît bienveillante pour le Persécuté, rebroussent chemin. La caravane, à l’arrêt, attend l’issue et la décision.

« Homme, si je ne vais pas vers les villes du midi, je retourne vers le septentrion. Et il n’est pas dit que je t’écoute.

– Je sais que je suis abject pour vous, habitants d’Israël. Je suis incirconcis, je ne mérite pas que l’on m’écoute. Mais toi, tu es le Roi du monde, et nous sommes, nous aussi dans le monde …

– Ce n’est pas cela. C’est… Comment peux-tu croire que je fasse, moi, ce que les médecins n’ont pu accomplir ?

– Parce que tu es le Messie de Dieu et que ce sont des hommes. Tu es le Fils de Dieu. C’est Misace qui me l’a dit, et je le crois. Tu peux tout, même pour un pauvre homme comme moi. »

La réponse est pleine d’assurance, et l’homme la complète en se laissant glisser à terre, sans même faire agenouiller le chameau, et en se prosternant de tout son long dans la poussière.

« Ta foi est plus grande que celle de beaucoup. Va ! Tu sais où est le mont Nébo ?

– Oui, Seigneur. C’est cette montagne. Nous aussi, nous con­naissons Moïse. Il est grand, trop grand pour que nous l’ignorions, mais toi, tu es plus grand encore. Il y a autant de différence entre Moïse et toi qu’entre un rocher et une montagne.

– Va à Pétra. Moi, je t’attendrai sur le mont Nébo…

– Il y a un village au pied pour les visiteurs. On y trouve des auberges… J’y serai d’ici dix jours au plus. Je forcerai la bête, et si Celui qui t’envoie me protège, je ne rencontrerai pas de tempête.

– Va ! Et reviens le plus tôt possible. Je dois aller ailleurs…

– Seigneur ! Moi… je ne suis pas circoncis. Ma bénédiction est pour toi un opprobre. Mais celle d’un père n’est jamais un opprobre. Je te bénis, et je m’en vais. »

Il prend un sifflet d’argent et siffle trois fois. L’homme qui est en tête de la caravane arrive au galop. Ils se parlent, se saluent. Puis l’homme retourne à la caravane qui se met en mouvement. L’autre remonte sur son chameau et part vers le sud, au galop.

499.5

Jésus et ses disciples se remettent en route.

« Nous allons vraiment au mont Nébo ?

– Oui, nous quitterons les villes pour les pentes des monts Abarim. Il y aura beaucoup de bergers. Nous saurons par eux quelle est la route du mont Nébo et eux apprendront de nous le chemin qui mène à la montagne de Dieu. Puis nous nous arrêterons quelques jours, comme nous l’avons fait sur les monts d’Arbel et près du mont Carit.

– Oh ! Comme ce sera beau ! Et nous deviendrons meilleurs. Nous sommes toujours descendus de ces sommets plus forts et meilleurs, dit Jean.

– Et tu nous parleras de tout ce que le mont Nébo rappelle. Mon Frère, te rappelles-tu, quand nous étions enfants[3], un jour où tu faisais Moïse bénissant Israël avant de mourir ? dit Jude.

– Oui. Et ta Mère poussa un cri, en te voyant étendu, comme mort. Maintenant, nous y montons réellement, dit Jacques, fils d’Alphée.

– Et tu béniras Israël. Tu es le vrai Chef du Peuple de Dieu ! s’écrie Nathanaël.

– Mais tu n’y meurs pas. Tu ne meurs jamais, n’est-ce pas, Maître ? demande Judas avec un rire étrange.

– Je mourrai et je ressusciterai comme il est dit. Beaucoup d’hommes mourront sans être morts, ce jour-là. Alors que les justes, même morts depuis des années, ressusciteront, des hommes vivant dans leur chair, mais à l’âme définitivement morte ce jour-là, ne ressusciteront pas. Attention à ne pas être de ceux-là.

– Et toi, prends garde que l’on ne t’entende pas répéter que tu ressusciteras. Ils disent que c’est un blasphème, réplique Judas.

– C’est pourtant vrai, et je l’affirme.

– Quelle foi a cet homme ! Et ce Misace ! dit Simon le Zélote pour tenter de faire diversion.

– Mais qui est Misace ? demandent ceux qui, l’année précédente, n’étaient pas du voyage en Transjordanie[4].

Et ils s’éloignent en discourant de tout cela, tandis que Jésus reprend, avec Marziam et Jean, leur conversation interrompue précédemment.

499.1

Não estou vendo a cidade de Esebon. Jesus e os seus já estão saindo de lá e, pelos rostos dos apóstolos, compreendo que ela foi uma desilusão. Eles estão acompanhados, ou melhor, perseguidos à distância de poucos metros por uma multidão vociferante e ameaçadora.

– Estes lugares ao redor do Mar Salgado são malditos como o próprio mar –diz Pedro.

– Este lugar! É sempre aquele do tempo de Moisés, e Tu és bom demais para não puni-lo, como foi punido[1] naquela ocasião. Mas isso seria necessário. Subjuga-o com as forças do Céu e as da terra. Até o último homem e o último lugar –diz Natanael, que está desassossegado, com um lampejo de raiva nos olhos encovados.

A raça hebraica transparece fortemente no apóstolo magro e ancião sob o ímpeto do ódio e o faz tornar-se semelhante aos muitos rabis e fariseus que contrastam sempre com Jesus.

Ele se vira e levanta a mão, dizendo:

– Paz! Paz! Eles também serão atraídos pela Verdade. Mas é preciso haver paz. É preciso ter compaixão. Nós nunca viemos até aqui. Eles não nos conhecem. Outros lugares foram assim na primeira vez, mas depois mudaram.

– É que estes são lugares como Massada[2]. Eles estão vendidos! Voltemos para o Jordão –insiste Pedro.

Mas Jesus vai indo pela estrada miliária, pela qual entraram agora, em direção ao sul. Os mais irados contra Ele o perseguem, chamando a atenção dos viandantes.

499.2

Um deles — deve ser algum rico mercador, ou pelo menos alguém que depende de um mercador — que vai guiando uma longa caravana, que vai indo para o norte, observa pasmado, e faz o camelo parar. Com o dele, param todos os outros.

Ele olha para Jesus, olha para os apóstolos, todos inermes e de aspecto benigno, olha depois para os vociferantes ameaçadores, que já chegaram até bem perto, e, curioso, os interpela. Não ouço suas palavras, mas sim as que foram gritadas como resposta:

– É o Nazareno maldito, o doido, o endemoninhado. Não o queremos dentro dos nossos muros!

O homem não pergunta mais nada. Vira o camelo, grita qualquer coisa para um dos seus que o acompanhava de perto, instiga o animal que, com poucos passos, chega até os apóstolos.

– Em nome do vosso Deus, quem é entre vós o Jesus Nazareno?

–pergunta ele aos apóstolos Mateus, Filipe, Simão o Zelotes e Isaque que estão no último grupinho.

– Por que o perguntas? Tu também queres dar-lhe aborrecimentos? Já não bastam os dos compatriotas dele? Também tu te metes nisto? –diz, inquieto, Filipe.

– Eu sou melhor do que aqueles. E peço um favor. Não me rejeiteis. Eu o peço em nome do vosso Deus.

Qualquer coisa na voz do homem persuadiu os quatro e Simão diz:

– É o primeiro, que vai à frente de todos, junto com os dois mais jovens.

O homem instiga de novo o seu animal, porque Jesus, que já estava na frente, havia andado ainda mais para diante, durante aquele breve diálogo do qual Jesus nada sabia.

499.3

– Senhor! Escuta a um infeliz… –diz ele, logo que chegou perto de Jesus.

Jesus, João e Marziam viraram-se assustados.

– Que queres?

– Eu sou de Petra, Senhor. Por conta de outros, eu levo as mercadorias que vêm do Mar Vermelho até Damasco. Não sou pobre. Mas é como se o fosse. Tenho dois filhos. Senhor, uma doença lhes atacou os olhos e eles estão cegos, um totalmente — foi o primeiro que ficou doente —, e o outro já está quase cego e logo o ficará de todo. Os médicos não fazem milagres, mas Tu, sim.

– Como sabes disso?

– Conheço um rico mercador que te conhece. Ele se hospeda onde eu me hospedo. Algumas vezes eu trabalho para ele. Vendo os meus filhos, ele me disse: “Somente Jesus de Nazaré poderia curá- los. Procura-o.” Eu te teria ido procurar. Mas tenho pouco tempo e devo seguir as estradas mais recomendadas.

– Quando viste Alexandre?

– Entre as vossas duas festas da primavera. Desde então, já fiz duas outras viagens, mas não te encontrei mais. Senhor, tem piedade!

– Homem, Eu não posso descer até Petra, nem tu podes deixar a caravana…

– Sim que eu posso. Arisa é de confiança. Eu o mando para a frente, indo devagar. E eu vou, voando até Petra. Tenho um camelo mais veloz do que o vento do deserto e mais ágil do que uma gazela. Pego os filhos e um outro servo fiel. E te alcanço e Tu os curas… Oh! Que venha a luz aos olhos deles que são como umas estrelas negras, mas que agora estão cobertos como por uma espessa nuvem. Eu irei para a frente, enquanto que eles voltam para sua mãe. Estou vendo que tu também estás indo para a frente, Senhor. Para onde é que te diriges?

– Eu ia indo para Debon…

– Não vás para lá. Está cheia de… daqueles lá de Maqueronte. São lugares malditos, Senhor. Não te negues aos infelizes, Senhor, para te dares aos malditos.

– É o que dizia eu –resmunga Bartolomeu, por entre a barba, e muitos lhe dão razão.

499.4

Agora já estão todos ao redor de Jesus e do homem de Petra. Os cidadãos de Esebon, ao contrário, tendo visto que a caravana parece favorável ao Perseguido, voltam para trás. A caravana está parada, esperando o resultado e a decisão.

– Homem, se Eu não for pelas cidades do sul, volto para o norte. Não está dito que eu te atenda.

– Eu sei que para vós de Israel eu sou um imundo. Eu sou incircunciso e não mereço ser atendido. Mas Tu és o Rei do mundo, e no mundo estamos também nós…

– Não se trata disso. É… Como podes crer que Eu faça o que os médicos não puderam fazer?

– Porque Tu és o Messias de Deus, e eles são homens. Tu és o Filho de Deus. Quem me disse foi o Misace, e eu creio que Tu podes fazer tudo, até para um pobre como sou eu.

A resposta é garantida, pois o homem a completa, deixando-se deslizar até o chão, mesmo sem ter feito antes o camelo ajoelhar-se, e se prostra completamente na poeira da estrada.

– A tua fé é maior do que a de muitos. Vai. Sabes onde fica o Nebo?

– Sim, Senhor. Aquele monte lá é o Nebo. Nós também sabemos a história de Moisés, o Grande. Grande demais para deixar de ser conhecido. Mas Tu és maior. Como uma rocha comparada a um monte, assim são Moisés e Tu.

– Vai para Petra. Eu te esperarei no alto do Nebo…

– Há um lugar aos pés do Monte para os visitantes. Lá há albergues… Eu lá ficarei uns dez dias, quando muito. Instigarei o animal e, se aquele que te manda me protege, não encontrarei tempestades.

– Vai. E volta o mais depressa que puderes. Eu preciso ir a outros lugares…

– Senhor! Eu… não sou circunciso. A minha bênção para Ti seria uma desonra. Mas a de um pai nunca o seria. Eu te abençoo, e me vou.

Ele pega um pequeno apito de prata e apita três vezes. O homem que está à frentre da caravana vem a galope. Falam um com o outro. Saúdam-se. Depois o homem volta para a caravana e ela se põe em movimento. O outro torna a montar em seu camelo e vai-se embora para o sul a galope.

499.5

Jesus e os seus se põem a caminho.

– Iremos mesmo para Nebo?

– Sim. Deixaremos as cidades das encostas dos Montes Abarim. Muitos pastores estarão lá. Conheceremos, por meio deles, o caminho para o Monte Nebo, e eles, por meio de nós, conhecerão o caminho para o Monte de Deus. Depois permaneceremos alguns dias como fizemos nos montes de Arbela e junto ao Carit.

– Oh! Como vai ser bonito! E nos tornaremos melhores. Sempre daqueles lugares nós descemos mais fortes e melhores –diz João.

– E nos falarás de tudo o que o Nebo nos faz lembrar. Irmão, tu te lembras de quando éramos pequenos, um dia em que[3] fazias o papel de Moisés que abençoava a Israel antes de morrer? –diz Judas de Alfeu.

– Sim. Tua Mãe gritou ao ver-te como morto. Pois agora estamos indo mesmo para o Nebo –diz Tiago de Alfeu.

– Tu abençoarás a Israel. És o verdadeiro chefe do Povo de Deus!

–exclama Natanael.

– Mas lá não se morre. Tu não morrerás nunca, não é, Mestre?

–pergunta, com um risinho estranho, Judas de Keriot.

– Eu morrerei e ressurgirei, como foi dito. Muitos homens morrerão. Muitos homens morrerão sem terem morrido naquele dia. Enquanto os justos ressurgirão, mesmo que tenham morrido há anos, e estejam vivos em sua carne, mas no espírito definitivamente mortos naquele dia não ressurgirão. Toma cuidado para não seres tu um destes.

– Tu, toma cuidado para que não te ouçam dizer que ressurgirás. Dirão que isso é uma blasfêmia, replica Judas de Keriot.

– É verdade. E Eu a digo.

– Que fé a daquele homem! E a daquele Misace! –diz Zelotes, tentando mudar de assunto.

– Mas, quem é o Misace? –perguntam aqueles que não estavam presentes no ano passado, durante a viagem ao Além-Jordão[4].

Afastam-se, falando dessas coisas, enquanto Jesus, com Marziam e João, retomam o assunto que antes havia sido interrompido.


Notes

  1. comme il le fut alors, comme le rapportent Gn 19, 23-29 et Dt 29, 22.
  2. comme Massada, en 392.
  3. quand nous étions enfants, en 38, 3/5.
  4. voyage en Transjordanie, aux chapitres 286-294.

Notas

  1. foi punido, como se narra em Gênesis 19,23-29; Deuteronômio 29,22.
  2. como Massada, em 392.
  3. um dia que..., em 38.3/5.
  4. viagem ao Além-Jordão, nos capítulos 286-294.