Os Escritos de Maria Valtorta

59. Le démoniaque guéri dans la synagogue de Capharnaüm en conclusion d’une discussion.

59. O endemoninhado curado

59.1

Je vois la synagogue de Capharnaüm. Elle est déjà remplie d’une foule qui attend. Des gens, sur le seuil, surveillent la place encore ensoleillée, bien que l’on aille vers le soir.

Finalement, un cri s’élève :

« Le Rabbi arrive ! »

Tous se retournent vers la sortie. Les moins grands montent sur la pointe des pieds ou cherchent à se pousser en avant. Il y a même quelques disputes et quelques bousculades malgré les reproches des employés de la synagogue et des notables de la cité.

« La paix soit avec tous ceux qui cherchent la vérité ! »

Jésus est sur le seuil et salue en bénissant, les bras tendus en avant. La lumière très vive qui vient de la place ensoleillée met en valeur sa grande taille et le nimbe de lumière. Il a quitté son habit blanc et porte ses vêtements ordinaires, bleu foncé. Il s’avance à travers la foule qui lui fait un passage, puis se resserre autour de lui, comme l’eau autour d’un navire.

59.2

« Je suis malade, guéris-moi ! » gémit un jeune homme qui me semble phtisique d’après son aspect, et qui tient Jésus par son vêtement.

Jésus lui pose la main sur la tête et lui dit :

« Aie confiance, Dieu t’écoutera, lâche-moi maintenant pour que je parle au peuple ; je viendrai à toi plus tard. »

Le jeune homme le lâche et reste tranquille.

« Qu’est-ce qu’il t’a dit ? lui demande une femme qui porte un enfant sur ses bras.

– Il m’a dit qu’après avoir parlé au peuple, il viendra vers moi.

– Il te guérit, alors ?

– Je ne sais pas. Il m’a dit : “ Confiance. ” Moi, j’espère.

– Qu’est-ce qu’il t’a dit ?

– Qu’est-ce qu’il t’a dit ? »

La foule veut savoir. La réponse de Jésus circule parmi le peuple.

« Dans ce cas, je vais chercher mon enfant.

– Et moi, j’amène ici mon vieux père.

– Ah ! Si Aggée voulait venir ! Je vais essayer… mais il ne viendra pas. »

59.3

Jésus a rejoint sa place. Il salue le chef de la synagogue qui en fait autant. C’est un homme de petite taille, gras et vieillot. Jésus doit se pencher pour lui parler. On dirait un palmier qui s’incline vers un arbuste plus large que haut.

« Que veux-tu que je te donne ? demande le chef de la syna­gogue.

– Ce que tu veux ou bien au hasard, l’Esprit te guidera.

– Mais… seras-tu préparé ?

– Je le suis. Prends au hasard. Je le répète : l’Esprit du Seigneur guidera ton choix pour le bien de ce peuple. »

Le chef de la synagogue étend la main sur le tas de rouleaux. Il en prend un, l’ouvre et s’arrête sur un passage donné.

« Voilà » dit-il.

Jésus prend le rouleau et lit à l’endroit indiqué[1] :

« “ Lève-toi et sanctifie le peuple et dis-leur : ‘ Sanctifiez-vous pour demain car ainsi parle Yahvé, le Dieu d’Israël : L’anathème est au milieu de toi, Israël. Tu ne pourras pas tenir devant tes ennemis jusqu’à ce que vous ayez écarté l’anathème du milieu de vous. ’ ” »

Il s’arrête, roule le rouleau et le rend. La foule est très attentive. Seul quelqu’un chuchote :

« Nous allons en entendre de belles contre les ennemis !

– C’est le Roi d’Israël, le Promis, qui rassemble son peuple ! »

59.4

Jésus tend les bras dans son attitude oratoire. Le silence est total.

« Celui qui est venu vous sanctifier s’est levé. Il est sorti du secret de la maison où il s’est préparé à cette mission. Il s’est purifié pour vous donner l’exemple de la purification. Il a pris position face aux puissants du Temple et au peuple de Dieu. Et maintenant, il est parmi vous. C’est moi ! Non pas comme le pensent et l’espèrent certains parmi vous qui ont l’esprit obscurci et le cœur troublé. Plus grand et plus noble est le Royaume dont je suis le futur Roi et auquel je vous appelle.

Je vous appelle, hommes d’Israël, avant tout autre peuple, parce que vous êtes ceux qui avez eu dans les pères de vos pères la promesse de cette heure et l’alliance avec le Seigneur Très-Haut. Mais ce ne sera pas à l’aide de foules armées ni par quelque féroce effusion de sang que ce Royaume se formera. Ce ne sont pas les violents ni les dominateurs, pas plus que les orgueilleux, les irascibles, les envieux, les luxurieux, les gens cupides qui y entreront, mais les bons, les doux, les chastes, les miséricordieux, les humbles, les patients, ceux qui aiment Dieu et leur prochain.

Israël ! Ce n’est pas contre les ennemis de l’extérieur que tu es appelé à combattre, mais contre les ennemis de l’intérieur, contre ceux qui se trouvent dans ton cœur, dans le cœur des dizaines de milliers de tes enfants. Otez l’anathème du péché de tous vos cœurs si vous voulez que demain le Seigneur vous rassemble et vous dise : “ Mon peuple, reçois le Royaume qui ne sera plus vaincu, ni envahi, ni attaqué par les ennemis. ”

Demain. Quand viendra ce lendemain ? Dans un an ou dans un mois ? Ne cherchez pas avec la soif malsaine de connaître l’avenir par des moyens qui ont le goût de coupables sorcelleries. Laissez aux païens l’esprit de la Pythie. Laissez au Dieu éternel le secret de son temps. Quant à vous, dès demain – le lendemain qui succèdera à cette heure du soir, celui qui viendra de nuit et surgira avec le chant du coq –, venez vous purifier par une pénitence authentique.

Repentez-vous de vos péchés pour être pardonnés et prêts pour le Royaume. Ecartez de vous l’anathème du péché. Chacun a le sien. Chacun a celui qui est contraire aux dix commandements du salut éternel. Examinez-vous chacun sincèrement et vous trouverez le point sur lequel vous vous êtes trompés. Ayez-en humblement un repentir sincère. Veuillez vous repentir, mais pas en paroles seulement. On ne se moque pas de Dieu et on ne le trompe pas. Mais repentez-vous avec la volonté arrêtée de changer de vie, de revenir à la Loi du Seigneur. Le Royaume des Cieux vous attend. Demain.

Demain ? demandez-vous. Ah ! L’heure de Dieu est toujours un prompt lendemain, même quand elle arrive au terme d’une longue vie comme celle des patriarches. L’éternité n’a pas, pour mesurer le temps, le lent écoulement du sablier. Ces mesures du temps que vous appelez jours, mois, années, siècles sont les battements de cœur de l’Esprit éternel qui vous garde en vie. Mais vous êtes éternels spirituellement et vous devez, spirituellement, garder la même méthode de mesure du temps que votre Créateur. Par conséquent, vous devez vous dire : “ Demain, ce sera le jour de ma mort ! ” Bien plus, il n’y a pas de mort pour celui qui est fidèle, mais un repos dans l’attente, dans l’attente du Messie qui ouvre les portes des cieux.

En vérité, je vous déclare que parmi ceux qui sont ici présents, vingt-sept seulement devront attendre leur mort. Les autres seront jugés dès avant leur mort et celle-ci les fera passer à Dieu ou à Mammon sans délai, parce que le Messie est venu : il est parmi vous et vous appelle pour vous apporter la bonne nouvelle, vous instruire de la vérité, vous assurer le salut et le Ciel.

Faites pénitence ! Le “ demain ” du Royaume des Cieux est im­minent ; qu’il vous trouve purs pour devenir les possesseurs du Jour éternel !

La paix soit avec vous. »

59.5

Un israélite barbu aux vêtements somptueux se lève pour le contredire. Il déclare :

« Maître, ce que tu affirmes me paraît en opposition avec ce qui est dit au Livre second des Maccabées, gloire d’Israël. Il y est écrit[2] : “ Quand les pécheurs ne sont pas laissés longtemps à eux-mêmes, mais que les châtiments ne tardent pas à les at­teindre, c’est une marque de grande bonté. A l’égard des autres nations, le Maître attend avec longanimité, pour les châtier, qu’elles arrivent à combler la mesure de leurs iniquités. ” Toi, au contraire, tu parles comme si le Très-Haut pouvait être très lent à nous punir, comme s’il nous attendait, à l’instar des autres peuples, au temps du Jugement, quand la mesure des péchés sera comble. Vraiment, les faits t’apportent un démenti. Israël est puni, comme le dit l’histoire des Maccabées. Mais, si c’était comme tu le prétends, n’y aurait-il pas un désaccord entre ton enseignement et celui qui ressort de la phrase que je t’ai rapportée ?

– J’ignore qui tu es[3] ; mais qui que tu sois, je te réponds. Il n’y a pas de désaccord dans la doctrine, mais dans la manière d’interpréter les paroles. Tu les interprètes d’une manière humaine, moi d’une manière spirituelle. En digne représentant de la majorité des hommes, tu vois tout dans une référence au présent et à ce qui passe. Moi, en représentant de Dieu, j’explique tout et en fais l’application à l’éternel et au surnaturel. Yahvé[4] vous a frappés, oui, dans le présent, à cause de votre orgueil et de votre prétention à être un “ peuple ” selon les idées de la terre. Mais, comme il vous a aimés ! Comme il a usé de patience envers vous plus qu’envers aucun autre, en vous accordant, à vous, le Sauveur, son Messie, pour que vous l’écoutiez et que vous vous sauviez avant l’heure de la colère divine ! Il ne veut plus que vous soyez pécheurs. Mais s’il vous a frappés en ce monde qui passe, voyant que la blessure ne guérit pas, mais au contraire émousse toujours plus votre âme, il vous envoie, non pas la punition, mais le salut. Il vous envoie celui qui vous guérit et vous sauve : moi, qui vous parle.

59.6

– Ne te trouves-tu pas prétentieux de te poser en représentant de Dieu ? Aucun des prophètes n’a eu cette audace, et toi… qui es-tu, toi qui parles, et sur l’ordre de qui parles-tu ?

– Les prophètes ne pouvaient dire d’eux-mêmes ce que je dis de moi. Qui suis-je ? L’Attendu, le Promis, le Rédempteur. Vous avez déjà entendu celui qui m’a précédé proclamer : “ Préparez les voies du Seigneur… Voici que vient le Seigneur Dieu… Comme un berger il paîtra son troupeau, tout en étant l’Agneau de la vraie Pâque ! ”

Il y a parmi vous des gens qui ont entendu ces paroles de la bouche du Précurseur et qui ont vu le ciel s’éclairer sous l’effet d’une lumière qui descendait en forme de colombe, qui ont entendu une voix qui disait qui j’étais. Sur l’ordre de qui je parle ? Sur l’ordre de Celui qui est et qui m’envoie.

– Certes, tu peux le dire, mais tu peux également être un menteur ou être dans l’illusion. Tes paroles sont saintes, mais Satan lui aussi a des paroles trompeuses masquées de sainteté, pour entraîner dans l’erreur. Nous, nous ne te connaissons pas.

– Je suis Jésus, fils de Joseph, de la race de David, né à Bethléem Ephrata, selon la promesse, appelé Nazaréen parce j’habite Nazareth. Cela, du point de vue du monde. Selon Dieu, je suis son Messie. Mes disciples le savent.

– Oh ! Eux, ils peuvent affirmer ce qu’ils veulent et ce que tu leur fais dire !

– Un autre parlera, qui ne m’aime pas et dira qui je suis. Attends que j’appelle une des personnes présentes. »

59.7

Jésus regarde la foule, étonnée de la discussion, choquée et divisée en opinions contraires. Il cherche quelqu’un avec ses yeux de saphir, puis crie à haute voix :

« Aggée, approche-toi, je te l’ordonne ! »

Murmures dans la foule qui s’ouvre pour laisser passer un homme secoué de tremblements et soutenu par une femme.

« Connais-tu cet homme ?

– Oui, c’est Aggée, fils de Malachie, d’ici, de Capharnaüm. Il est possédé par un esprit malin qui le fait entrer dans des accès de folie furieuse et soudaine.

– Tout le monde le connaît ? »

La foule crie :

« Oui, oui.

– Quelqu’un peut-il dire qu’il m’a parlé ne serait-ce quelques minutes ? »

La foule crie :

« Non, non, il est comme hébété et ne sort jamais de chez lui, et personne ne t’y a jamais vu.

– Femme, amène-le moi. »

La femme le pousse et le traîne ; le pauvre homme tremble d’autant plus fort.

Le chef de la synagogue avertit Jésus :

« Attention ! Le démon va le tourmenter… et alors il s’excite, griffe et mord. »

La foule s’écarte en se pressant contre les murs.

Les deux hommes sont désormais en face l’un de l’autre. Un instant de résistance. On dirait que l’homme, habitué au mu­tisme, a du mal à parler et gémit. Puis sa voix s’articule :

« Qu’y a-t-il entre toi et nous, Jésus de Nazareth ? Pourquoi es-tu venu nous tourmenter, nous exterminer, toi, le Maître du ciel et de la terre. Je sais qui tu es : le Saint de Dieu. Aucun être charnel ne fut plus grand que toi parce que dans ta chair d’homme est renfermé l’Esprit du Vainqueur éternel. Tu m’as déjà vaincu dans…

– Tais-toi et sors de lui, je te l’ordonne ! »

L’homme est pris d’une étrange agitation. Il tremble par à-coups comme s’il y avait quelqu’un qui le maltraitait en le poussant et le secouant. Il hurle d’une voix inhumaine, écume, puis est plaqué au sol d’où il se relève ensuite, étonné et guéri.

59.8

« Tu as entendu ? Que réponds-tu, maintenant ? » demande Jésus à son contradicteur.

L’homme barbu et bien habillé hausse les épaules et, vaincu, s’en va sans répondre. La foule se moque de lui et applaudit Jésus.

« Silence, c’est un lieu sacré, dit Jésus, qui ordonne : Amenez-moi le jeune homme à qui j’ai promis l’aide de Dieu. »

Le malade se présente. Jésus le caresse :

« Tu as eu foi ! Sois guéri. Va en paix et sois juste. »

Le jeune homme pousse un cri, qui sait ce qu’il éprouve ? Il se jette aux pieds de Jésus et les baise en remerciant :

« Merci pour moi et pour ma mère ! »

D’autres malades viennent : un jeune enfant aux jambes paralysées. Jésus le prend dans ses bras, le caresse, le pose à terre… et le laisse. Au lieu de tomber, l’enfant court vers sa mère qui le reçoit sur son cœur en pleurant, et bénit à haute voix “ le Saint d’Israël ”. Arrive un vieillard aveugle, conduit par sa fille. Lui aussi se voit guéri par une caresse sur ses orbites malades.

De la part de la foule, c’est un délire de bénédictions.

Jésus se fraye un chemin en souriant. Malgré sa haute taille il n’arriverait pas à fendre la foule si Pierre, Jacques, André et Jean ne travaillaient du coude généreusement et ne s’ouvraient un accès depuis leur coin jusqu’à Jésus et ne le protégeaient jusqu’à la sortie sur la place, où le soleil a disparu.

La vision se termine ainsi.

59.1

Vejo a sinagoga de Cafarnaum. Ela já está cheia pela multidão que encontra-se em expectativa. Pessoas que estão à porta olham com freqüência para a praça ainda ensolarada, se bem que a tarde já vem chegando.

Finalmente, ouve-se um grito:

– Eis o Rabi.

As pessoas viram-se todas para a porta, os mais baixos se levantam nas pontas dos pés, ou procuram lançar-se para a frente. Algumas discussões, alguns empurrões, não obstante as repreensões partidas dos encarregados da sinagoga e dos maiorais da cidade.

– A paz esteja sobre todos os que procuram a Verdade!

Jesus está na entrada e saúda abençoando, com os braços estendidos para a frente. A luz bem forte que há na praça cheia de sol faz com que sua figura alta se destaque, aureolando-a de luz. Jesus tirou sua veste branca ficando, como é o costume, com outra azul escura. Ele avança entre a multidão, que se abre e se fecha ao redor Dele, como a onda ao redor de um navio.

59.2

– Eu estou doente, cura-me! –geme um jovem, que pelo aspecto, me parece estar tuberculoso e que segura Jesus pela veste.

Jesus lhe põe a mão sobre a cabeça e diz:

– Confia. Deus te ouvirá. Deixa agora que Eu fale ao povo, depois virei a ti.

O jovem o deixa ir e fica quieto.

– Que foi que Ele te disse? –pergunta-lhe uma mulher que está com um menino nos braços.

– Disse-me que depois de ter falado ao povo virá a mim.

– Então, vai te curar?

– Não sei. Ele me disse: “Confia.” Eu espero.

– Que foi que Ele disse? Que foi que Ele disse?

A multidão quer saber. E a resposta de Jesus vai sendo comentada entre o povo.

– Então, eu vou buscar o meu menino.

– E eu vou trazer aqui o meu velho pai.

– Oh! Se o Ageu quisesse vir! Eu vou tentar… mas ele não virá.

59.3

Jesus chegou ao seu lugar. Saúda o chefe da sinagoga e é saudado por ele. É um homenzinho baixo, gordo e de idade. Para falar a ele, Jesus precisa inclinar-se. Parece uma palmeira que se curva sobre um arbusto mais largo do que alto.

– Que queres que eu te dê? –pergunta o arqui-sinagogo.

– O que quiseres, ou melhor, o que apanhares. O Espírito te guiará.

– Mas… estás preparado?

– Estou. Dá-me um qualquer. Repito: O Espírito do Senhor guiará a escolha para o bem deste povo.

O arqui-sinagogo estende a mão sobre a pilha dos rolos, tira um, abre-o, e pára num certo ponto.

– Este –diz ele.

Jesus pega o rolo e lê o ponto indicado[1]:

– Josué: “Levanta-te e santifica o povo, e diz a eles: ‘Santificai-vos para amanhã, porque diz o Senhor Deus de Israel, o anátema está no meio de vós, ó Israel; tu não poderás estar à frente dos teus inimigos, enquanto não for tirado do meio de ti quem se tiver contaminado com tal delito’.”

Ele pára, enrola o volume, e o entrega de volta.

A multidão está muito atenta. Somente se ouve a voz de alguém que murmura:

– Vamos ouvir hoje das boas contra os inimigos!

– É o Rei de Israel, o Prometido, que reúne o seu povo!

59.4

Jesus estende os braços em seu costumeiro gesto oratório. O silêncio se torna completo.

– Quem veio para santificar-vos se levantou. Ele saiu do segredo da casa onde se preparou para esta missão. Ele se purificou para dar-vos exemplo de purificação. Tomou sua posição frente aos poderosos do Templo e ao povo de Deus e agora está entre vós. Sou Eu. Não como alguns entre vós pensam e esperam, com uma mente enevoada e com um fermento no coração. Mais alto e maior é o Reino do qual Eu sou o futuro Rei e ao qual Eu vos chamo.

Eu vos chamo, ó vós de Israel, antes de qualquer outro povo, porque vós sois os que, nos pais dos pais, tiveram a promessa desta hora e aliança com o Senhor Altíssimo. Mas não será com multidões armadas nem com ferocidades sangrentas que este Reino vai ser formado; e nele não entrarão os violentos, nem os prepotentes, nem os soberbos, os iracundos, os invejosos, os luxuriosos, os avarentos, mas os bons, os mansos, os continentes, os misericordiosos, os humildes, os que têm amor ao próximo e a Deus, os pacientes.

Israel! Não é contra os inimigos de fora que és chamado a combater. Mas contra os inimigos de dentro. Contra aqueles que estão no coração de cada um de vós. No coração de dezenas e dezenas de milha­res de filhos teus. Tirai o anátema do pecado de todos os vossos corações um por um, se quereis que amanhã Deus vos reúna e vos diga: “Povo meu, para ti o Reino que não será mais derrotado, nem invadido, nem emboscado pelos inimigos.”

Amanhã. Que amanhã é este? Dentro de um ano ou de um mês? Oh! Não procureis. Não procureis, com uma sede doentia, saber o que está para acontecer, usando para isso de meios que têm o sabor de uma culpável feitiçaria. Deixai aos gentios o espírito pitônico. Deixai ao Deus eterno o segredo do seu tempo. Vós de amanhã, o amanhã que surgirá depois desta hora da tarde, e a que virá à noite, que surgirá com o canto do galo, vinde purificar-vos na verdadeira penitência.

Arrependei-vos dos vossos pecados para serdes perdoados e preparados para o Reino. Tirai de vós o anátema do pecado. Cada um tem o seu. Cada um tem aquele que é contrário aos dez mandamentos de salvação eterna. Examinai-vos cada um com sinceridade e encontrareis o ponto em que errastes. Humildemente tende dele um arrependimento sincero. Tende a vontade de arrepender-vos. Não só com palavras. De Deus não se zomba e a Deus não se engana. Mas arrependei-vos com vontade firme, que vos leve a mudar de vida, a entrar de novo na Lei do Senhor. O Reino dos Céus vos espera. Amanhã.

Amanhã? Estais perguntando. Oh! É sempre um amanhã solícito a hora de Deus, ainda que ela chegue ao fim de uma vida longa como a dos Patriarcas. A eternidade não tem por medida de tempo o correr lento da clepsidra. E aquelas medidas de tempo que vós chamais dias, meses, anos, séculos, são palpitações do Espírito eterno, que vos mantêm vivos. Mas, vós sois eternos em vosso espírito e deveis, para o vosso espírito, ter o mesmo método de medição do tempo que o vosso Criador tem. Então, dizeis: “Amanhã será o dia da minha morte.” Aliás, não morte para os fiéis. Mas repouso de espera, à espera do Messias, que abrirá as portas do Céu.

E, em verdade, vos digo que, entre os aqui presentes, só vinte e sete é que morrerão e deverão esperar. Os outros estarão já julgados, antes da morte, e a morte será sua passagem para Deus ou para Mamon, sem demora, porque o Messias já veio, está entre vós e vos chama para dar-vos a Boa Nova, para instruir-vos na Verdade e para salvar-vos no Céu.

Fazei penitência! O “amanhã” do Reino dos Céus é iminente. Que ele vos encontre limpos, a fim de vos tornardes possuidores do dia eterno.

A paz esteja convosco.

59.5

Para contradizê-lo, levanta-se um empertigado e barbudo israelita. Ele diz:

– Mestre, tudo o que dizes me parece em contraste com tudo o que está dito[2] no segundo livro dos Macabeus, glória de Israel. Lá está dito: “É de fato sinal de grande benevolência não permitir aos pecadores que fiquem andando por muito tempo atrás de seus caprichos, mas dar-lhes logo o castigo. O Senhor não faz como as outras nações, que as espera com paciência, para puni-las quando chegar o dia do Juízo, quando estiver cheia a medida dos pecados.” Tu ao invés, falas como se o Altíssimo pudesse ser muito lento em punir-nos, esperando-nos como os outros povos, no tempo do Juízo, quando estiver cheia a medida dos pecados. Verdadeiramente os fatos te desmentem. Israel está punido, como diz o histórico dos Macabeus. Mas, se fosse como dizes, não há uma divergência entre a tua doutrina e a que está encerrada na frase que eu te disse?

– Quem és, Eu não sei[3]. Mas, seja quem fores, Eu te respondo. Não há divergência na doutrina, mas no modo de interpretar as palavras. Tu as interpretas segundo o modo humano. Eu, segundo aquele do espírito. Tu, representante da maioria, vês tudo com referências ao presente e ao transitório. Eu, representante de Deus, tudo explico, e aplico ao que é eterno e sobrenatural. Javé vos feriu sim, no presente, na soberba e na injustiça de ser um “povo”, segundo a terra. Mas, como vos tem amado e usado de paciência para convosco, mais do que com todos os outros, concedendo-vos o Salvador, o seu Messias, para que o escuteis, e vos salveis, antes da hora da ira divina! Não quer mais que sejais pecadores. Mas, se no transitório Ele vos feriu, vendo que a ferida não sara, mas ao contrário, torna sempre mais obtuso o vosso espírito, eis que Ele vos manda, não punição, mas salvação. Vos manda Aquele que vos cura e vos salva. Eu, que vos falo.

59.6

– Não achas que estás sendo ousado ao professar-te representante de Deus? Nenhum dos Profetas ousou tanto. E Tu… Quem és, Tu que estás falando? E com ordem de quem falas?

– Os Profetas não podiam falar deles mesmos o que Eu de Mim mesmo falo. Quem sou Eu? Sou o Esperado, o Prometido, o Redentor. Já ouviste aquele que o precede dizer: “Preparai o caminho do Senhor­… Eis que o Senhor Deus vem… Como um pastor apascentará o seu rebanho, sendo também o Cordeiro da verdadeira Páscoa.” Entre vós estão aqueles que ouviram do Precursor estas palavras, e viram o céu relampejar com uma luz que descia em forma de pomba, e ouviram uma voz que falava, dizendo quem Eu era. Por ordem de quem Eu falo? Daquele que é, e que me envia.

– Tu podes estar dizendo isto, mas podes também ser um mentiroso, ou um iludido. As tuas palavras são santas, mas às vezes, Satanás tem palavras enganosas, tingidas de santidade, para induzir em erro. Nós não te conhecemos.

– Eu sou Jesus de José, da estirpe de Davi, nascido em Belém Efrata, segundo as promessas, chamado nazareno, porque minha casa é em Nazaré. Isto segundo o mundo. Segundo Deus, sou o seu Enviado. Os meus discípulos sabem disso.

– Oh! Os teus discípulos! Eles podem falar o que quiserem e o que Tu os mandas dizer.

– Um outro falará, um que não me ama, e dirá quem Eu sou. Espera aí, que Eu vou chamar um dos que estão aqui presentes.

59.7

Jesus olha para a multidão, que está espantada com esta discussão, irritada e dividida entre correntes opostas. Jesus olha para ela, procurando alguém com seus olhos de safira, e depois chama com voz forte:

– Ageu, vem para a frente. Eu te ordeno.

Há um grande murmúrio entre a multidão, que se abre, para deixar passar um homem, todo sacudido pelo tremor e sustentado por uma mulher.

– Conheces este homem?

– Sim. É o Ageu de Malaquias, aqui de Cafarnaum. É possuído por um espírito mau, que o desatina em fúrias repentinas.

– Todos vós o conheceis?

A multidão grita:

– Sim, sim.

– Poderá alguém aí dizer que ele já esteve conversando Comigo, ainda que por poucos minutos?

A multidão grita:

– Não, não, ele é quase um idiota, e não sai nunca de casa, e nunca ninguém te viu lá.

– Mulher, traze-o aqui diante de Mim.

A mulher o empurra e o arrasta, enquanto o pobre homem treme fortemente.

O arqui-sinagogo adverte a Jesus:

– Estai atento! O demônio vai atormentá-lo… e então se arroja, arranha e morde.

A multidão abre caminho, comprimindo-se contra as paredes.

Agora os dois estão frente a frente. É um momento de luta. Parece que o homem, acostumado a ficar mudo, sente dificuldade para falar, e gane, mas depois sua voz toma a forma de palavras:

– Que há entre nós e Ti, Jesus de Nazaré? Por que vieste atormentar-nos? Por que vieste exterminar-nos, Tu, Senhor do Céu e da terra? Eu sei quem és: o Santo de Deus. Ninguém, na carne, foi maior do que Tu, porque em tua carne de homem está encerrado o Espírito do eterno Vencedor. Já me venceste em…

– Cala-te! Sai deste homem. Eu te ordeno!

O homem é tomado como que de um estranho paroxismo. Ele se agita aos arrancos, como se alguém o estivesse maltratando com empurrões e safanões, grita com uma voz desumana, espuma, em seguida é jogado ao chão, do qual depois se levanta assombrado e curado.

59.8

– Ouviste? Que respondes agora? –pergunta Jesus ao seu opositor.

O homem barbudo e empertigado encolhe os ombros e, vencido, vai-se embora sem responder. O povo zomba dele e aplaude a Jesus.

– Silêncio. O lugar é sagrado! –diz Jesus, e depois ordena–: Venha a Mim o jovem a quem prometi a ajuda de Deus.

Aproxima-se o doente. Jesus o acaricia:

– Tiveste fé! Sê curado. Vai em paz e sê justo.

O jovem dá um grito. Quem sabe o que estará sentindo? Ele se prostra aos pés de Jesus e os beija, agradecendo:

– Obrigado por mim e por minha mãe!

Vêm outros doentes: um menino com as perninhas paralisadas. Jesus o toma nos braços, o acaricia e o põe no chão… e o solta. E o menino não cai, mas sai correndo ao encontro da mãe que, chorando, o recebe sobre o seu coração e o bendiz com grande voz “o Santo de Israel.” Vem depois um velhinho cego guiado pela filha. Também ele é curado com uma carícia feita sobre as órbitas doentes.

A multidão se transforma num tumulto de bênçãos.

Jesus se afasta sorrindo e ainda que Ele seja alto, não conseguiria abrir caminho entre a multidão se Pedro, Tiago, André e João não trabalhassem generosamente com os seus cotovelos abrindo uma passagem do canto onde estão até Jesus e depois o protegessem até à saída para a praça onde já não há mais sol.

Assim termina a visão.


Notes

  1. l’endroit indiqué, c’est-à-dire celui de Jos 7, 13.
  2. est écrit en : 2 M 6, 13-14.
  3. J’ignore qui tu es. Cette affirmation de Jésus est expliquée par la note suivante de Maria Valtorta sur une copie dactylographiée : “ Le Christ, en tant que Dieu et en tant que Saint des saints, pénétrait les consciences ; il en perçait les pensées les plus secrètes (introspection parfaite) ; en tant qu’Homme, il connaissait les personnes et les lieux d’une manière humaine seulement, lorsque son Père et sa propre nature divine ne jugeaient pas utile qu’il les connaisse sans avoir à le demander. ” Sur cette même copie, elle ajoute la note suivante sur les mots : “ Aggée, approche-toi ” (début de 59.7) : “ Ici, c’est parce qu’il doit prouver au pharisien son omni­science divine qu’il appelle par son nom Aggée qui lui était inconnu, mais qu’il sait possédé, alors que sur la page précédente, en tant qu’Homme, il avait dit au pharisien : ‘ J’ignore qui tu es. ’ ” Ces deux notes de Maria Valtorta seront confirmés par les textes de 224.2, 357.3, 527.4/6, 554.7 et justifient les déclarations “ d’ignorance ” de Jésus que nous rencontrerons, par exemple, en : 73.7, 75.3, 362.2, 365.10, 376.9, 377.2, 382.5, 395.2, 406.9, 413.8, 433.5, 472.4, 488.5, 583.23, 584.6. Une seconde explications des “ ignorances ” de Jésus est fournie à propos d’une série de questions qu’il adresse à Annalie en 156.3. Voici la note que Maria Valtorta rapporte à ce propos sur une copie dactylographiée : “ Jésus savait et se rappelait, mais il voulait que les âmes s’ouvrent en toute liberté et confiance. ” Cette explication se trouve confirmée par les passages 128.1 et 153.1, ainsi que par une expression particulière de Judas en 468.4 : “ Je sais que tu sais, mais que tu attends que je le dise. ” Une troisième explication fait l’objet d’une longue note de Maria Valtorta sur cette affirmation de Jésus : “ J’ignore de qui il s’agit ” (175.5). Nous rapportons l’essentiel de la note manuscrite qui occupe quatre pages d’un feuillet inséré dans une copie dactylographiée : “ Et le Père éternel, pour éprouver les cœurs et séparer les enfants de Dieu, de la Lumière, des enfants de la chair et des ténèbres, permettait, en présence des apôtres, des disciples et des foules, des lacunes dans la parfaite clairvoyance du Fils, semblables à ces demandes et réponses : ‘ Qui est cet homme ? Je ne le connais pas…’ Et cela pour les hommes. Mais aussi pour son Fils bien-aimé, afin de le préparer à la grande obscurité de l’heure des ténèbres, à la déréliction du Père, ces heures terribles où Jésus fut l’Homme, et l’homme repoussé par le Père, car il s’était fait ‘ anathème pour nous ’. ” Cette explication de Maria Valtorta est confirmée par les mots de l’apôtre Jean dans le contexte de 334.2/3 en ce qui concerne les cœurs à éprouver. Pour ce qui est de la préparation du Fils bien-aimé à l’heure des ténèbres, elle se voit confirmée et approfondie en 582.14, 598.4, 602.5, 603.4 ; c’est une explication qui donne une profonde signification à certaines indécisions de Jésus (comme en 302.4.7) et surtout à ses incertitudes déconcertantes de 339.4 et 464.14. Hormis ces exceptions, l’œuvre de Maria Valtorta présente un Jésus omniscient et clairvoyant, ou prescient et prévoyant. On se réfèrera à : 48.6, 60.7, 78.3, 80.9.10, 89.2, 117.5, 133.2, 149.1/2, 160.6, 174.7, 203.1, 204.4, 218.1, 220.4, 224.2, 236.5, 317.3/5, 329.14, 335.13, 340.5, 351.4, 357.3, 371.9, 387.3, 391.8, 406.11, 409.3, 411.8, 471.3, 473.5, 503.2, 522.5, 524.8, 525.2, 531.10 (dernières lignes), 531.20 (dernières lignes), 532.4.6, 534.9, 540.7, 548.27, 555.4, 561.14, 563.5, 565.3/4, 566.18, 567.18.21, 580.2, 587.5.8, 595.6, 602.4/5.
  4. Yahvé. A ce propos, Maria Valtorta note sur une copie dactylographiée : “ Les Galiléens, dont le dialecte est plus doux, prononcent ‘ Djéhovè ’, avec un ‘ dj ’ très doux, presque un ‘ sgi ’. Les Judéens : ‘ Yavè ’, dur, tranchant ”. D’autres notes ou corrections sur le même sujet se trouvent en 73.3, 78.2, 194.4, 197.5, 315.4, 535.12.

Notas

  1. o ponto indicado, o de: Josué 7,13.
  2. está dito, em: 2 Macabeus 6,13-14.
  3. Quem és, Eu não sei, Esta afirmação de Jesus vem explicada com a seguinte nota de Maria Valtorta sobre uma cópia dactilografada: o Cristo, como Deus e como Santo dos santos, penetrava nas consciências e via e conhecia os seus segredos mais escondidos (introspecção perfeita); como Homem conhecia apenas segundo o modo humano as pessoas e os locais, quando seu Pai e sua própria natureza divina não consideravam útil conhecer locais e pessoas sem perguntar. Sobre a mesma cópia dactilografada Maria Valtorta põe a seguinte nota às palavras Ageu! Vem para a frente ..., que estou ao início de 59.7: Aqui, devendo dar prova ao fariseu da sua omnisciência divina, chama por nome o desconhecido Ageu, que está endemoninhado, enquanto na página precedente, como Homem, tinha dito ao fariseu: “Eu não sei quem sejas”. As duas notas de Maria Valtorta terão confirmação no texto de 224.2, 357.3, 527.4/6, 554.7 e justificam as declarações de “ignorância” por parte de Jesus que encontraremos, por exemplo, em: 73.7 – 75.3 – 362.2 – 365.10 – 376.9 – 377.2 – 382.5 – 395.2 – 406.9 – 413.8 – 433.5 – 472.4 – 488.5 – 583.23 – 584.6. – Uma segunda explicação sobre as “ignorâncias” de Jesus é dada a propósito de uma série de perguntas que Ele dirige a Annalia em 156.3. A relativa nota de Maria Valtorta, colocada sobre uma cópia dactilografada, diz: “Jesus sabia e recordava, mas queria que as almas se abrissem com a máxima liberdade e confiança.” Esta explicação encontra confirmação no texto de 128.1 e de 153.1, para além de uma singular expressão do Iscariota em 468.4: “Sei que Tu sabes mas esperas que eu diga”. – Uma terceira explicação encontra-se numa longa nota de Maria Valtorta a propósito da afirmação de Jesus: “Quem seja não sei”, que se encontra em 175.5. Trazemos de novo a parte essencial da nota autografa, que ocupa quatro páginas de uma folha inserida numa cópia dactilografada: “E o Pai eterno, para provar os corações e separar os filhos de Deus, da Luz, dos filhos da carne e das trevas, permitia, na presença dos apóstolos, dos discípulos e das multidões, lacunas na omnividência do Filho, iguais a estas perguntas e respostas: ‘Quem é esse? Eu não o conheço…’ E isto para os homens. Mas também para o seu Filho bem-amado, e prepará-lo para a grande obscuridade da hora das trevas, ao abandono do Pai, horas terríveis nas quais Jesus foi o Homem, e o Homem rejeitado do Pai, tornou-se ‘Anátema para nós’.” A explicação dada por Maria Valtorta é confirmada pelas palavras do Apóstolo João no contexto de 334.2/3 enquanto se refere aos corações a serem provados. No que diz respeito à preparação do Filho amado na hora das trevas, é confirmada e aprofundada em 582.14, 598.4, 602.5, 603.4, e é uma explicação que confere um significado profundo a alguma indecisão de Jesus (como em 302.4.7) e sobretudo às suas desconcertantes incertezas encontradas em 339.4 e em 464.14. – Feitas as acima mencionadas e motivadas excepções, a obra valtortiana apresenta Jesus omnisciente e omnividente, ou presciente e previdente, como vem explicitamente declarado em: 48.6 – 60.7 – 78.3 – 80.9.10 – 89.2 – 117.5 – 133.2 – 149.1/2 – 160.6 – 174.7 – 203.1 – 204.4 – 218.1 – 220.4 – 224.2 – 236.5 – 317.3/5 – 329.14 – 335.13 – 340.5 – 351.4 – 357.3 – 371.9 – 387.3 – 391.8 – 406.11 – 409.3 – 411.8 – 471.3 – 473.5 – 503.2 – 522.5 – 524.8 – 525.2 – 531.10 últimas linhas – 531.20 últimas linhas – 532.4.6 – 534.9 – 540.7 – 548.27 – 555.4 – 561.14 – 563.5 – 565.3/4 – 566.18 – 567.18.21 – 580.2 – 587.5..8 – 595.6 – 602.4/5.