Os Escritos de Maria Valtorta

428. La parabole de la vigne et du vigneron,

428. Parábola da vinha e do Vinhateiro,

428.1

« Paix à vous, mes amis. Le Seigneur est bon. Il nous permet de nous réunir pour un repas fraternel. Où alliez-vous ? demande Jésus aux anciens bergers, tout en entrant dans un petit bois pour s’abriter du soleil.

– Les uns vers la mer, les autres vers les monts. Mais jusqu’ici nous avons marché ensemble, en nombre toujours croissant à cause des autres groupes que nous avons trouvés en route, dit Daniel, qui était berger au Liban.

– Oui, et nous deux, nous voudrions pousser jusqu’au grand Hermon où nous faisions brouter les troupeaux pour y laisser paître les cœurs, dit Benjamin, son compagnon.

– C’est une bonne idée. Moi, j’irai quelque temps à Nazareth, puis je serai entre Capharnaüm et Bethsaïde jusqu’à la nouvelle lune de Elul. Je vous dis cela, pour que vous puissiez me trouver en cas de besoin. Asseyez-vous et mettons nos vivres en commun pour pouvoir les distribuer équitablement. »

Ils étendent donc sur un linge leurs… richesses : fouaces, fromage, poisson salé, olives, quelques œufs, les premières pommes… et ils répartissent leurs biens aussi joyeusement qu’ils les ont présentés, après que Jésus les a offerts et bénits.

Comme ils sont heureux de ce festin d’amour inespéré ! Tout à la joie d’écouter le Maître, ils ont vite oublié la lassitude et la chaleur. Jésus leur demande ce qu’ils ont fait, leur donne des conseils, ou bien leur raconte ce que lui a accompli. Et, bien que l’heure très chaude d’une journée étouffante les étourdisse de somnolence, leur intérêt est tel que personne ne s’abandonne au sommeil. Puis, une fois le repas fini, ils remettent les restes des provisions dans les sacs en les répartissant en parts égales, puis s’enfoncent encore plus dans les premières broussailles des collines et, à l’ombre des arbres, assis en cercle autour de Jésus, ils le prient de leur dire une belle parabole qui leur serve de règle de vie et qui leur soit utile pour enseigner.

428.2

Jésus est installé de manière à avoir en face de lui la plaine d’Esdrelon, maintenant dépouillée des moissons, mais riche de vignes et de vergers, et il parcourt des yeux ce panorama comme s’il cherchait un sujet dans ce qu’il voit. Il sourit. Il a trouvé. Il commence par une question générale :

« Elles sont belles, n’est-ce pas, les vignes de cette plaine ?

– Oui, vraiment. Elles portent une quantité incroyable de raisins en train de mûrir. Et elles sont très bien entretenues. C’est pour cela qu’elles ont un si beau rendement.

– Ce doit être néanmoins des ceps de premier choix… » suggère Jésus, « et comme la plaine est presque entièrement divisée en domaines de riches pharisiens, ils y ont mis des plants excellents sans avoir à regretter les dépenses d’acquisition. »

Un homme vigoureux d’une quarantaine d’années, qu’il me semble avoir déjà vu, mais dont je ne me rappelle pas le nom, intervient :

« Il ne servirait à rien d’avoir acheté les meilleurs cépages si ensuite on n’avait pas continué à les soigner ! Moi, je m’y connais, car tous mes biens sont en vignes. Mais si je ne m’échine pas au travail — ou plutôt si je ne l’avais pas fait — de même que mes frères aujourd’hui encore, tu peux être certain, Maître, qu’au moment de la vendange je ne pourrais t’offrir des raisins pareils à ceux de l’an dernier.

– Tu as raison, Cléophas. Tout le secret pour obtenir de bons fruits tient dans les soins que l’on prodigue à son domaine, dit un autre.

– De bons fruits et de bons profits. Car si la terre produisait seulement ce que l’on a dépensé pour elle, ce serait un bien mauvais placement ! La terre doit donner l’intérêt du capital engagé, et en outre un gain qui nous permette d’accroître nos richesses. Il faut en effet garder à l’esprit qu’un père doit faire des parts pour ses enfants, et qu’il doit répartir un avoir en terres ou en argent suivant le nombre de ses enfants, afin que tous aient de quoi vivre. Je ne crois pas que cet accroissement du patrimoine pour en faire bénéficier ses enfants puisse être répréhensible, insiste Cléophas.

– Non, si on l’atteint par un travail honnête et irréprochable. Donc, à ton avis, quelle que soit l’excellence des plants mis en place, on doit travailler beaucoup pour en tirer profit ?

– Et comment ! Avant qu’ils ne donnent les premiers grains de raisin… car il faut des années, hein ! Et donc patienter et travailler jusqu’au moment où les ceps ont des feuilles. Plus tard, quand ils produisent du fruit et sont déjà forts, prendre garde qu’ils n’aient pas de branches inutiles, d’insectes nuisibles, veiller à ce que les herbes parasites n’épuisent pas la terre et que les sarments n’étouffent pas sous les ronces ou les liserons. Il faut aussi bêcher autour des pieds pour que la rosée pénètre et que les eaux stagnent un peu plus qu’ailleurs pour nourrir la plante, et apporter de l’engrais… C’est un dur travail ! Mais il faut le faire même s’il est épuisant, car le raisin, si sucré, si beau que chaque grappe semble être une récolte de pierres précieuses, se forme justement en suçant cet engrais noir et fétide. Cela paraît impossible, mais c’est ainsi ! Il faut encore effeuiller pour permettre au soleil de descendre sur les grappes. Puis, une fois la vendange terminée, arranger les ceps en les attachant, en les taillant, en les liant, en couvrant leurs racines de paille et de fumier pour les défendre contre le gel. Et, même en hiver, aller voir si le vent ou quelque malandrin n’a pas arraché les échalas, et si le temps n’a pas détaché les osiers utilisés pour lier les branches aux tuteurs… Ah ! Il y a toujours à faire jusqu’à ce que la vigne ne soit complètement morte… Et après il faudra encore l’enlever du sol et en arracher les racines pour le préparer à recevoir un nouveau plant. Or tu sais comme il faut avoir la main légère et patiente, comme aussi l’œil éveillé, pour dégager les sarments des ceps morts mélangés à ceux des pieds encore vivants ? Si on avait la main lourde et si on y allait sottement, on ferait beaucoup de dégâts ! Il faut être du métier pour savoir cela !… Les vignes ? Mais c’est comme des enfants ! Et avant qu’un enfant soit homme, il faut bien des efforts pour le garder sain de corps et d’esprit !…

428.3

Mais je bavarde, je bavarde, et je ne te laisse pas parler… Tu nous as promis une parabole…

– Vraiment, tu l’as déjà dite. Il suffirait d’appliquer ta conclusion et de préciser que les âmes sont comme les vignes…

– Non, Maître ! Parle, toi. Moi… j’ai dit des bêtises et nous ne pouvons faire tout seuls ce travail d’application…

– C’est bien. Ecoutez : quand notre chair animale est apparue dans le sein de notre mère, Dieu dans les Cieux a créé l’âme[1] pour faire l’homme futur à sa ressemblance et il l’a placée dans la chair qui se formait dans le sein. Le moment venu, l’enfant est né avec son âme qui, jusqu’à l’âge de raison, est restée comme une terre laissée en friche par son maître. Mais c’est alors que l’homme a commencé à réfléchir et à distinguer le bien du mal. Il s’est aperçu qu’il avait une vigne à cultiver à son gré, et qu’il avait un vigneron chargé de cette vigne : son libre arbitre.

En effet la liberté de se conduire, laissée par Dieu à l’homme, son enfant, est comme un serviteur capable donné par Dieu à l’homme, son enfant, pour l’aider à rendre fertile sa vigne, autrement dit son âme.

Si l’homme ne devait pas se fatiguer pour devenir riche, pour se faire un avenir éternel de prospérité surnaturelle, s’il avait dû tout recevoir de Dieu, quel mérite aurait-il eu à se recréer une sainteté après que Lucifer a corrompu celle que Dieu, par grâce, avait accordée au commencement aux premiers hommes ? C’est déjà beaucoup que Dieu accorde aux créatures, déchues par suite de l’hérédité de la faute, de mériter une récompense et d’être saintes, en renaissant, par leur propre volonté, à cette nature initiale de créatures parfaites que le Créateur avait donnée à Adam et Eve, et à leurs enfants, si les parents s’étaient gardés exempts de la faute originelle. L’homme tombé doit redevenir un homme élu, par sa libre volonté.

Or qu’arrive-t-il dans les âmes ? Ceci : l’homme confie son âme à sa volonté, à son libre arbitre, qui se met à cultiver la vigne, restée jusqu’alors un sol nu, certes de la bonne terre, mais encore privée de végétation utile. Dans ses premières années d’existence, il n’y avait que des herbes grêles et des petites fleurs caduques poussées çà et là : la bonté instinctive de l’enfant, qui est encore un ange ignorant le bien et le mal.

Vous me demanderez : “ Combien de temps reste-t-il ainsi ? ” On dit généralement : pendant les six premières années. Mais, en vérité, certains enfants sont précoces[2] et déjà responsables de leurs actes avant leurs six ans révolus. Quelques-uns le sont même à trois ou quatre ans, car ils savent ce qui est bien et ce qui est mal, et ils veulent librement l’un ou l’autre. A partir du moment où l’enfant sait distinguer la mauvaise action de la bonne action, il est responsable. Pas avant. Donc un faible d’esprit ne deviendra jamais responsable, même à cent ans ; mais les tuteurs le seront à sa place, et ce sont eux qui devront veiller avec amour sur lui, ainsi que sur le prochain auquel cet homme ou ce fou peut nuire, afin que l’inconscient ne fasse de tort ni à lui-même ni aux autres. C’est pourquoi Dieu n’impute pas de fautes à ce pauvre être, parce que, pour son malheur, il est privé de raison.

Mais nous parlons des personnes intelligentes et saines de corps et d’esprit.

428.4

L’homme confie donc sa vigne inculte à celui qui la travaille — le libre arbitre —, et celui-ci se met à la cultiver. La vigne, c’est à dire l’âme, a pourtant une voix et elle la fait entendre au libre arbitre, une voix surnaturelle nourrie des voix surnaturelles que Dieu ne refuse jamais aux âmes : celle de son ange gardien, celle des esprits envoyés par Dieu, celle de la Sagesse, celle des souvenirs surnaturels[3] qu’a toute âme même sans que l’homme en ait exactement conscience. Et elle s’adresse au libre arbitre, doucement, pour le supplier de l’orner de plants choisis, d’être actif et sage pour ne pas faire d’elle une ronceraie sauvage, mauvaise, empoisonnée, où nichent serpents et scorpions et où font leurs terriers le renard, la fouine ou d’autres quadrupèdes malfaisants.

Le libre arbitre n’est pas toujours un bon cultivateur. Il ne garde pas toujours la vigne, et il ne la défend pas toujours par une haie infranchissable, c’est-à-dire avec une volonté ferme et bonne, qui tend à protéger l’âme des voleurs, des parasites, de toutes les maladies pernicieuses, des vents violents qui pourraient faire tomber les fleurs des bonnes résolutions à peine désirées. Oh ! quelle haute et puissante haie il est nécessaire d’élever autour du cœur pour le sauver du mal ! Comme on doit veiller à ce qu’elle ne soit pas forcée ! Il n’y faut ni de grandes brèches, par lesquelles passent les dissipations, ni des ouvertures petites et traîtresses, à la base, par lesquelles s’insinuent les vipères : les sept vices capitaux ! Mais il faut sarcler, brûler les mauvaises herbes, tailler, bêcher, fumer par la mortification, soigner sa propre âme par l’amour pour Dieu et le prochain. On doit enfin surveiller, avec des yeux ouverts, éclairés, et un esprit lucide, pour que les plants, qui avaient pu paraître bons, ne se révèlent pas mauvais par la suite, et si cela arrive, les arracher sans pitié. Mieux vaut un cep unique, mais parfait, qu’un grand nombre inutiles ou nuisibles.

On rencontre des vignes — des cœurs — qui sont toujours cultivées, garnies de nouveaux plants par un cultivateur désordonné qui ne cesse d’en entasser : telle idée, telle volonté, tel travail, pas mauvais au début, mais qui le deviennent si on ne s’en occupe pas et pourissent, dégénèrent, meurent… Que de vertus périssent, parce qu’elles se mêlent à la sensualité, parce qu’elles ne sont pas cultivées, parce que, pour conclure, le libre arbitre n’est pas soutenu par l’amour ! Combien de voleurs entrent pour dérober, semer le désordre, arracher, parce que la conscience dort au lieu de veiller, parce que la volonté s’affaiblit et se corrompt, parce que le libre arbitre se laisse séduire par le mal et en devient l’esclave, alors qu’il était libre.

Réfléchissez donc ! Dieu laisse l’arbitre libre, et il devient esclave des passions, du péché, des concupiscences, du mal en un mot : l’orgueil, la colère, l’avarice, la luxure, d’abord mêlés aux bonnes plantes, en triomphent ensuite… C’est un désastre, un feu ardent qui dessèche les ceps parce que l’oraison — qui est union avec Dieu — a disparu, et par conséquent la rosée des sucs bienfaisants sur l’âme ! Quelle gelée pour glacer les racines par le manque d’amour pour Dieu et le prochain ! Quel épuisement du sol parce que l’on refuse la fumure de la mortification, de l’humilité ! Quel entrelacement inextricable des bons et des mauvais sarments, parce que l’on n’a pas le courage de souffrir pour s’amputer de ce qui est nuisible ! Tel est l’état d’une âme qui a pour la garder et la cultiver un arbitre désordonné et tourné vers le mal.

Au contraire, l’âme dont l’arbitre est ordonné, vit dans l’obéissance à la Loi, accordée pour que l’homme sache ce qu’est l’ordre et en quoi il consiste, comment on le conserve. Cette âme est héroïquement fidèle au bien, car le bien élève l’homme et le fait ressembler à Dieu, alors que le mal l’abrutit et le rend semblable au démon. Elle est une vigne arrosée par les eaux pures, abondantes, utiles de la foi, bien ombragée par les arbres de l’espérance, ensoleillée par la flamme de la charité, corrigée par la volonté, enrichie par la mortification, liée par l’obéissance, taillée par la force, conduite par la justice, surveillée par la prudence et la conscience. Ainsi, avec le soutient de tant d’alliés, la grâce augmente, la sainteté croît, et la vigne devient un jardin merveilleux où Dieu descend prendre ses délices, jusqu’à ce que, le domaine demeurant toujours un jardin parfait jusqu’à la mort de la créature, Dieu fasse porter par ses anges[4] ce travail d’un libre arbitre bon et persévérant dans le grand jardin éternel des Cieux.

C’est certainement ce sort que vous voulez. Alors veillez pour que le Démon, le monde, la chair ne séduisent pas votre libre arbitre et ne dévastent pas votre âme. Veillez pour qu’existe en vous l’amour véritable, et non l’amour propre qui l’éteint et laisse l’âme devenir la proie de toutes sortes de voluptés et de désordres. Veillez jusqu’à la fin, et les tempêtes pourront vous tremper, mais sans vous nuire. Et c’est chargés de fruits que vous marcherez vers votre Seigneur pour la récompense éternelle.

J’ai fini.

428.5

Maintenant, méditez et reposez-vous jusqu’au soir, pendant que je me retire pour prier.

– Non, Maître. Nous ne devons pas tarder à nous mettre en route pour arriver aux maisons, dit Pierre.

– Mais pourquoi ? Il y a encore du temps avant le crépuscule ! disent plusieurs.

– Moi, je ne pense pas au crépuscule, ni au sabbat. Je pense qu’il ne passera pas une heure avant que n’arrive une tempête furieuse. Vous voyez ces langues noires qui se lèvent doucement des chaînes de la Samarie ? Et celles, si blanches, qui arrivent au galop de l’occident ? Un vent élevé pousse les unes, et un vent bas les autres. Mais quand elles seront au-dessus de nous, le vent élevé cédera au sirocco et les nuages noirs, chargés de grêle, descendront et heurteront les blancs chargés de foudre, et quelle musique vous allez entendre ! Allons, dépêchez-vous ! Je suis pêcheur et je sais lire dans le ciel. »

Jésus est le premier à obéir, et tous se hâtent vers les fermes de la plaine…

428.6

Au pont, ils rencontrent Judas, qui s’écrie :

« Mon Maître ! Comme j’ai souffert loin de toi ! Louange à Dieu qui a récompensé ma constance à t’attendre ici ! Comment s’est passé le voyage à Césarée ?

– Paix à toi, Judas » répond brièvement Jésus, avant d’ajouter : « Nous parlerons de cela dans les maisons. Viens. L’orage menace. »

En effet les rafales de vent commencent à soulever des nuages de poussière sur les routes brûlées par le soleil. Le ciel se couvre de nuages de toutes formes et de toutes couleurs, et l’air devient jaune, blême… Les premières gouttes, énormes, chaudes, clairsemées se mettent à tomber et les premiers éclairs sillonnent le ciel, devenu presque noir…

Poussés par le désir d’échapper à l’averse, ils se mettent à courir à toutes jambes et parviennent aux premières habitations quand, dans le vacarme de la foudre tombée à peu de distance, un déluge de pluie et de grêle s’abat sur la contrée, dégageant une forte odeur de terre mouillée et d’ozone produit par les éclairs qui se succèdent sans arrêt…

Ils entrent. Heureusement, la cour est bordée de portiques, et la maison habitée par des paysans qui croient au Messie. Avec vénération, ils invitent le Maître à y loger avec ses compagnons « Comme si notre demeure était la tienne. Mais lève ta main pour repousser la grêle, par pitié pour notre travail » disent-ils en entourant Jésus.

Jésus lève la main en se tournant vers les quatre points cardinaux, et seule l’eau tombe du ciel pour abreuver les vergers, les vignes, les prés et pour purifier l’atmosphère si lourde.

« Sois béni, Seigneur ! » dit le chef de famille. « Entre, mon Seigneur ! »

Et pendant que dure la pluie, Jésus pénètre dans une pièce très vaste, certainement un magasin, et il s’assied, fatigué, entouré des siens.

428.1

– A paz esteja convosco, meus amigos. O Senhor é bom. Ele nos concede podermos reunir-nos para um banquete fraternal. Por onde estáveis andando? –pergunta Jesus aos ex-pastores, enquanto penetra num pequeno bosque para abrigar-se do sol.

– Uns indo para o mar, outros para os montes. Mas até aqui nós estamos crescendo em número, por causa dos outros grupos que fomos encontrando pelo caminho –diz Daniel, que foi um pastor no Líbano.

– Assim é, e nós quereríamos avançar até o grande Hermon, onde ficassemos apascentando os rebanhos, para apascentar os corações

–diz Benjamim, seu companheiro.

– É uma boa ideia. Irei ficar por algum tempo em Nazaré. Depois estarei em Cafarnaum e Betsaida, até à lua nova do mês de elul. Eu vos digo isso para que possais encontrar-me, em caso de necessidade. Sentai-vos, e vamos pôr em comum os nossos alimentos, a fim de reparti-los conforme a justiça.

E assim fazem, colocando sobre um pano as suas… riquezas: umas fogaças, uns queijos pequenos, peixe salgado, alguns ovos, as primeiras maçãs… e, como com alegria eles as puseram sobre o pano, também com alegria as repartem, depois de Jesus as ter oferecido e abençoado.

E, como estão contentes com esse inesperado banquete de amor o cansaço e o calor ficaram esquecidos por eles, distraídos como estão pela alegria de poderem ouvir Jesus que os interroga sobre tudo o que andaram fazendo, e os aconselha, ou lhes conta o que andou fazendo. E, por mais que aquela hora de um calor muito forte e o dia mormacento lhes cause um atordoamento e sonolência, eles o ouvem com tão grande interesse, que ninguém se deixa vencer pelo sono, e, ao terminarem a refeição, tornam a guardar as provisões que sobraram, dividindo-as em partes iguais para o número deles, retirando-se dali depois, e indo ainda mais para dentro da vegetação cerrada das primeiras matas das colinas, à sombra fresca das árvores, sentados em semicírculo, ao redor de Jesus, e lhe pedem que lhes conte alguma bela parábola, que lhes sirva como regra de vida e de ensinamento.

428.2

Jesus, que está sentado de tal modo, que tem à frente a planície de Esdrelon, que já está limpa dos trigais e cheia agora de vinhedos e de pomares, gira o seu olhar por sobre aquele panorama, como procurando um assunto nas coisas que está vendo. E finalmente achou. E começa com uma pergunta, não restrita a nenhum ponto da paisagem:

– Como são bonitos os vinhedos desta planície, não é verdade?

– Muito bonitos. Estão incrivelmente carregados de uvas, que já estão ficando maduras. São muito bem cultivados. E por isso produzem muito.

– As mudas devem ter sido bem escolhidas… –insinua Jesus.

E termina o seu pensamento:

– Estando a planície toda dividida em propriedades, cujos donos são ricos fariseus, eles as cultivaram com mudas boas, sem precisarem fazer crescer as despesas, se fossem adquirir novas mudas.

– Oh! Não adiantaria nada ter adquirido mudas boas, se, depois de plantadas, não tivesse continuado a tratar delas e Eu entendo do assunto, porque os meus bens consistem todos eles em videiras, mas, se eu não suar para tratar delas, como agora continuam a suar os meus irmãos, podes crer mesmo, Mestre, que na vindima eu não poderia oferecer-te cachos iguais àqueles do ano passado –diz um homem robusto, de seus quarenta anos, que me parece já ter visto, mas de cujo nome eu não me recordo.

– Tens razão, Cléofas. O segredo para se ter bons frutos está no cuidado com que tratamos de nossas propriedades –diz um outro.

– Bons frutos e bons lucros. Porque, se a terra produzisse somente o tanto que se gastou com ela, seria sempre um mau emprego de dinheiro. A terra há de produzir o fruto do capital, que ela nos custa, mas acrescido de um ganho que nos possibilite aumentar as nossas riquezas. Porque é preciso que nos lembremos de que o pai vai ter que repartir seus bens entre os filhos, e dos seus haveres, tanto em terras, como em dinheiro, ele tem que fazer tantas partes, quantos são os seus filhos, para que todos tenham com que viver. Eu acho que isso de multiplicar os haveres em benefício dos filhos não seja uma coisa reprovável –insiste em dizer Cléofas.

– Não é reprovável, se foi conseguido com um trabalho honesto, e de uma maneira honesta. Portanto, tu dizes que, além dos valores que produzem os capitais postos a juros, para que se tenha alguma vantagem, ainda é preciso trabalhar muito, e acompanhar atentamente o crescimento deles?

– Isto mesmo! Bem antes de produzirem os primeiros cachos… Porque tudo requer tempo, e… E por isso é necessário ter paciência e continuar a trabalhar, até que a vinha comece a encher-se de folhas. Depois disso, quando já estão se formando os frutos, e eles são sadios, é preciso olhar bem para se descobrir se não há ramos inúteis, insetos nocivos, se as ervas parasitas não estão empobrecendo o terreno, ou sufocando os sarmentos, ao crescerem por debaixo das folhas do mato e das trepadeiras, limpar ao redor dos pés e fazer com a terra solta anéis ao redor deles, para que as orvalhadas neles sejam recolhidas, e as águas lá se ajuntem um pouco mais do que em outros pontos, para assim nutrirem as plantas e darem-lhes o adubo. É um trabalho duro. mas é necessário, ainda que penoso, para que a uva, tão doce, tão bonita, que cada cacho fica até parecendo ser uma penca de pedras preciosas, se vá formando forte, ao chupar aquele adubo preto e fedorento. Parece impossível, mas assim é. Depois é preciso desfolhar, para fazer que os raios do sol cheguem até os cachos e, ao terminar a vindima, arrumar as plantas, amarrando-as, podando, cobrindo-lhes as raízes com palhas e excrementos, para defendê-las das geadas durante o inverno, e também ir ver se os ventos, ou algum malandro não andou por lá arrancando os espeques, ou se o tempo não desatou os vimes que foram colocados para conservar os ramos unidos aos espeques… Oh! Sempre há o que fazer, enquanto a videira não tiver morrido inteiramente… Mas há ainda um trabalho a fazer, que é o de tirá-la do solo e arrancar dela todas as raízes, a fim de deixá-lo pronto para receber uma nova muda… E sabes como é necessário que se tenha uma mão leve e paciente, e ter uns olhos perspicazes para separar dos sarmentos das plantas mortas, que estão misturados com os das plantas ainda vivas? Se se fosse fazer estas coisas de um modo descuidado, e com a mão pesada, com certeza isso iria causar prejuízos. É preciso que se seja do ramo, para se saber como se faz!… As videiras? Elas são como filhos! E, antes que um filho se faça homem, quanto temos que suar, a fim de conservá-lo são de corpo e de espírito…

428.3

Mas eu fico falando, falando, e não te deixo falar. Tu nos prometeste uma parábola…

– Na verdade, tu já a inventaste. Bastaria aplicar a ela a tua conclusão e dizer que as almas são como as videiras…

– Mas, Mestre, fala Tu. Eu… andei falando umas bobagens, e nós não podemos ficar fazendo por nós mesmos o trabalho da aplicação…

– Está bem. Então, escutai.

Quando nós tínhamos só uma carne animal no seio de nossa mãe, Deus no Céu criou a alma[1], para fazer à sua semelhança o futuro homem, e a colocou na carne, que no seio já se ia formando. E o homem, ao chegar o seu tempo de nascer, nasceu com sua alma, a qual, até chegar o uso da razão, foi como uma terra deixada sem ser cultivada pelo dono. E, tendo chegado à idade da razão, o homem começou a raciocinar, a distinguir o Bem do Mal. E foi então que ele descobriu que tinha uma vinha a ser por ele cultivada a seu gosto. E se lembrou de pôr um vinhateiro à frente dessa vinha: o seu livre arbítrio. De fato, a liberdade de guiar-se, dada por Deus ao homem, seu filho, é como um criado muito útil dado por Deus ao homem, seu filho, para ajudá-lo a tornar fértil a vinha, isto é, a sua alma.

Se o homem não tivesse que afadigar-se para fazer-se rico, a fim de fazer para si mesmo um futuro eterno de uma prosperidade sobrenatural, se tudo ele tivesse que receber de Deus, que merecimento ele teria em criar-se de novo uma vida de santidade, depois de Lúcifer ter corrompido a santidade inicial da humanidade, que havia sido dada gratuitamente por Deus aos primeiros homens? Já é muito que às criaturas, decaídas por terem herdado a culpa, Deus conceda ainda que possa merecer o prêmio de se fazerem santas, nascendo de novo, por sua própria vontade, para aquela natureza do começo, de criaturas perfeitas, que o Criador havia dado a Adão e Eva e aos seus filhos, se os progenitores deles se tivessem conservado imunes da Culpa original. O homem decaído deve tornar-se homem eleito, por sua livre vontade.

Pois bem. Que é que sucede às almas? Sucede o seguinte: o homem confia sua alma à sua própria vontade, ao seu livre arbítrio, o qual se põe a trabalhar a vinha, que ficou até agora como um terreno sem plantas que durem para sempre. Só umas ervas mirradas e umas florezinhas caducas, nos primeiros anos ainda se viam aqui e ali sobre ela: eram flores da instintiva bondade de um menino, que ainda é bom, porque é como um anjo, que não conhece o Bem e o mal.

Vós direis: “Por quanto tempo durará isso?” Geralmente se fala assim: “Até os seis anos.” Mas, na verdade, há um uso precoce da razão[2], pelo qual já vemos meninos responsáveis por suas ações, já antes dos seis anos. Vemos meninos responsáveis por suas ações até aos três anos, aos quatro anos, responsáveis porque sabem o que é Bem e o que é mal, e querem livremente isto ou aquilo. Desde o momento em que uma criatura sabe distinguir a má ação da boa ação, ela é responsável. Antes, não. Por isso, o excepcional, mesmo com cem anos de idade, é um irresponsável. Mas, por sua vez, já têm responsabilidade os seus tutores, que devem amorosamente velar sobre ele e sobre o próximo que, pelo excepcional ou pelo louco pode ser atacado, a fim de que o excepcional não faça mal a si mesmo nem aos outros. Mas Deus não atribui ao excepcional nem ao louco nenhuma culpa, porque, para sua desgraça, ele é privado da razão. Mas nós estamos falando de seres inteligentes e sãos de mente e de corpo.

428.4

Portanto, o homem confia a sua vinha inculta a um trabalhador: é o livre arbítrio, e ele começa a cultivá-la. A alma, que é a vinha, tem, porém, uma voz, e a faz ouvir ao arbítrio. É uma voz sobrenatural, alimentada por vozes sobrenaturais, que Deus não nega nunca às almas: é o Anjo da Guarda, a de espíritos mandados por Deus, é a da Sabedoria e das recordações sobrenaturais[3], de que todas as almas se lembram, ainda que delas o homem não tenha uma percepção exata. E fala ao arbítrio, com uma voz suave, e até suplicante, para pedir-lhe que a adorne com plantas boas, que seja ativo e sábio, para não fazer dela uma mata selvagem, maligna e venenosa, onde ficam aninhadas as serpentes e os escorpiões, onde se entoca a raposa e a fuinha, e outros quadrúpedes malvados.

O livre arbítrio nem sempre é um bom cultivador. Nem sempre ele guarda a vinha, nem a defende com uma sebe intransponível, isto é, com uma vontade firme e boa, atenta para defender a alma dos ladrões, dos parasitas, de todas as coisas perniciosas, dos ventos violentos que poderiam fazer cair as pequeninas flores das boas resoluções, mal estas começaram a formar-se no desejo. Oh! Que sebe alta e forte se faz necessário que se levante ao redor do coração para salvá-lo do mal! Como é necessário vigiá-la, para que não seja forçada, para que não se abram nela nem grandes aberturas, pelas quais entram as dissipações, nem aberturas, pequenas, mas traiçoeiras, em sua base, nas quais se entocam as víboras: os sete vícios capitais. Como, pois, é preciso sachar, queimar as ervas más, podar, fazer diques, adubar com a mortificação, cuidar com o amor a Deus e ao próximo, a sua própria alma! E vigiar, com olhos abertos e cheios de luz, e com a mente desperta, para que os mergulhões, que podiam parecer bons, não se revelem maus depois, e, se isto acontecer, será preciso arrancá-los sem dó. É melhor uma planta só, mas perfeita, do que muitas que causem prejuízo ou são inúteis.

Nós temos nossos corações, temos, por isso, vinhas que são sempre trabalhadas, plantadas com novas plantas por um cultivador desordenado, que amontoa as plantas novas: esse trabalho, essa ideia, essa vontade, ainda que não sejam maus, contudo, depois se tornam maus, pois caindo as plantas no solo, se mestiçam, e morrem… Quantas virtudes perecem, porque estão misturadas com a sensualidade, por não serem cultivadas, porque, afinal, o livre arbítrio não é ajudado pelo amor! Quantos ladrões começam a roubar, a pôr a mão nas coisas e a arrebatar, porque sua consciência está dormindo, em vez de ficar vigilante, ou porque a vontade se enfraquece e se corrompe, ou porque o arbítrio se deixa seduzir, e se faz escravo, ele que era livre, agora escravo do Mal.

Mas pensai bem! Deus o deixa livre, e o arbítrio se faz escravo das paixões, do pecado, das concupiscências, do Mal, afinal. A soberba, a ira, a avareza e a luxúria, que se misturaram antes, depois triunfam sobre as plantas boas! É um desastre. Grande é a aridez que resseca as plantas, porque não há mais a oração que é a união com Deus e, por isso, uma orvalhada de sucos benéficos deixa de descer sobre a alma! Muito gelo vem entorpecer as raízes pela falta de amor a Deus e ao próximo! O terreno está muito magro, porque rejeita a adubação, que é a mortificação e a humildade Que emaranhamento intrincado de ramos bons com ramos não bons, porque não se tem a coragem de passar pela dor, ou de se ter que cortar o que é nocivo! Este é o estado de uma alma que tem, para com o seu guarda e cultivador, um arbítrio desordenado e voltado para o Mal.

Bem diferente é a alma que tem um arbítrio vivendo em ordem e na obediência à Lei dada ao homem para que ele saiba o que é, como é, e como se conserva a ordem - se ele é heroicamente fiel ao Bem, porque o Bem eleva o homem, e o torna semelhante a Deus, enquanto que o Mal o enfeia, e o faz semelhante ao demônio. O homem fiel é uma vinha irrigada por águas puras, abundantes e úteis, de uma fé que há de estar sob a sombra da esperança, iluminada pelo sol da caridade, corrigida pela vontade, adubada pela mortificação, atada pela obediência, podada pela fortaleza, conduzida pela justiça, vigiada pela prudência e pela consciência. E então, a Graça cresce, ajudada por tudo isso, cresce a Santidade, e a vinha se torna um jardim maravilhoso, ao qual desce Deus para saborear as suas delícias, até que, tendo-se conservado essa vinha sempre como um jardim perfeito, e tendo chegado a morte, pelos seus anjos[4] Deus faz transportar esse trabalho de um livre arbítrio, decidido e bom, para o grande e eterno Jardim dos Céus.

Certamente vós quereis ter essa sorte. E, então, velai para que o Demônio, o Mundo e a Carne não seduzam o vosso arbítrio, nem devastem a vossa alma. Velai até o fim, e as tempestades poderão molhar-vos, mas não vos farão mal, e vós, carregados de frutos, ireis para o vosso Senhor receber o prêmio eterno.

Terminei.

428.5

Agora meditai, e ficai descansando até o pôr-do-sol, enquanto Eu vou retirar-me para rezar.

– Não, Mestre. Não devemos tardar em pôr-nos a caminho, para chegarmos às casas –diz Pedro.

– Mas, por quê? Ainda há tempo, até o pôr-do-sol –dizem muitos.

– Não estou pensando no pôr-do-sol, nem no sábado. Estou pensando que, antes de uma hora, está para vir uma furiosa tempestade. Estais vendo aquelas faixas de nuvens escuras, que vêm elevando-se sobre as cordilheiras da Samaria? E aquelas outras, muito brancas, que vêm galopando velozmente do lado do ocidente? Um vento alto vem empurrando estas, e um vento alto empurra aquelas. Mas, quando elas estiverem aqui em cima, o vento alto cederá seu lugar ao siroco e às nuvens escuras, que são nuvens de granizo, e, quando abaixarem, irão chocar-se contra as brancas, que estão carregadas de raios, e, então, ouvireis o que é música. Vamos! Ficai todos despertos Eu sou pescador, e leio nos céus como num livro.

Jesus é o primeiro a obedecer e, apressados, todos se põem a caminhar, indo para as fazendas da planície…

428.6

Perto da ponte, encontram-se com Judas, que grita:

– Oh! Meu Mestre! Como tenho sofrido sem Ti. Graças sejam dadas a Deus, que premiou a minha constância em esperar-te aqui. Como vão as coisas em Cesareia?

– A paz esteja contigo, Judas –responde Jesus brevemente.

E acrescenta:

– Conversaremos lá nas casas. Vem, porque o temporal já está aí.

De fato, começam as lufadas do vento, um vento que levanta nuvens de poeira das estradas ressequidas, e o céu vai cobrindo-se de nuvens de todas as formas e cores, e o ar se torna de um amarelo plúmbeo… As primeiras grandes gotas quentes, aqui e ali, já começam a cair, e as primeiras centelhas riscam o céu, e fica parecendo o começo da noite…

Todos se põem a correr, e somente as boas pernas, instigados pelo desejo de não ficarem inundados por um aguaceiro O que os faz chegar à primeira casa, quando, no meio do estrondo de um raio, que caiu pouco longe dali, um dilúvio de água, misturada com granizo, desaba sobre aquela zona, espalhando um forte cheiro de terra molhada e do ozônio, que foi liberado pelos relâmpagos, que se sucedem sem parar…

Eles entram e, por sorte deles, a casa foi construída tendo pórticos, e, habitada por camponeses que creem no Messias, e que, com veneração, convidam o Mestre a usá-la como alojamento, junto com os seus companheiros, “como se a casa fosse tua. Mas levanta a tua mão para afugentar o granizo, tendo piedade do nosso trabalho”, dizem eles, agrupando-se ao redor de Jesus.

Jesus levanta a mão, na direção dos quatro pontos cardeais, e somente a água passa a descer sozinha do céu, para ir abeberar os pomares, os vinhedos, os prados, e para purificar a atmosfera, que está muito pesada.

– Seja bendito, Senhor! –diz o chefe família–. Entra, meu Senhor!

Enquanto a barulhada continua, Jesus, cansado, se assenta em um quarto muito grande, rodeado pelos seus.


Notes

  1. l’âme : dans l’œuvre de Maria Valtorta, Dieu crée et infuse l’âme au moment de la conception du corps, faisant de l’être conçu une personne, comme nous l’avons expliqué en note en 290.9. Par conséquent, les expressions sur la chair animale et l’homme futur n’ont aucune portée doctrinale, elles servent seulement à introduire d’une manière simple un discours sur l’âme, réalité dont l’homme doit prendre soin à partir de l’âge de raison, puisqu’il est né avec son âme.
  2. précoces, comme c’est expliqué en 7.7.
  3. souvenirs surnaturels qu’explique la note suivante de Maria Valtorta sur une copie dactylographiée : Dieu a mis en l’homme, non seulement la raison, mais aussi la conscience. Celle-ci a sa propre voix qui rappelle, exhorte ou reprend. Elle rappelle comment l’on doit agir et ce qu’on ne doit pas faire, parce que c’est mal. Elle exhorte à éviter le mal, car cela s’oppose à toute loi naturelle et surnaturelle. Elle corrige, une fois la mauvaise action accomplie, invite à réparer et à se repentir. Elle fait sentir que le mal effectué sur la terre provoque la perte d’une récompense future, la perte du Bien suprême. Voilà l’action de la conscience car, ayant été donnée par Dieu, elle ne peut que garder vivant ou susciter dans la créature le souvenir de Celui qui l’a donnée pour servir de guide à l’homme.
  4. porter par ses anges, dont le rôle est précisé par cette note de Maria Valtorta sur une copie dactylographiée : Ce n’est pas que l’âme ait besoin des anges pour monter à Dieu. Mais je veux dire que le “ bon ” travail est présenté par les anges à Dieu afin qu’il soit consigné dans les livres éternels.

Notas

  1. a alma, segundo a obra valtortiana, é criada e incutida simultaneamente na concepção do corpo, fazendo do concebido uma pessoa, como explicamos em nota em 290.9. Portanto, as presentes expressões sobre carne animal e sobre futuro homem não são afirmações de peso doutrinal, mas servem somente para introduzir com simplicidade um discurso sobre alma, verdade pela qual o homem deve, de qualquer modo, cuidar da idade da razão, portanto ele nasce com a sua alma.
  2. um uso precoce da razões, como é explicado em 7.7.
  3. recordações sobrenaturais que são explicadas pela seguinte nota de MV em uma cópia datilografada: Deus colocou no homem, além da razão, a consciência. E a consciência tem sua própria voz que lembra, aconselha e reprova. Recorda o que é bom fazer e o que não se deve fazer por que é mal. Aconselha de não fazer o mal, porque é contra toda lei natural e sobrenatural. Reprova pelo que foi feito mal, estimulando a reparação e arrependimento. Faz sentir que o mal feito na Terra provoca a perda de um prêmio futuro, a perda do Bem supremo. Isto faz a consciência, porque, doada por Deus, não pode que não tê-Lo ou suscitar na criatura a lembrança d’Ele que a doou para guiar o homem.
  4. anjos, cujo papel é indicado pela seguinte nota de MV em uma cópia datilografada: Não é que a alma necessite dos anjos para subir a Deus. Mas diz que o trabalho “bom” vem dos anjos como apresentado a Deus porque permanece evidenciado nos livros eternos.